Jean-Marc Todeschini

Jean-Marc Todeschini, né le à Longwy (Meurthe-et-Moselle), est un homme politique français.

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Jean-Marc Todeschini

Jean-Marc Todeschini en 2015.
Fonctions
Sénateur français
En fonction depuis le
(4 ans, 2 mois et 29 jours)
Réélection 24 septembre 2017
Circonscription Moselle
Groupe politique SOC
Prédécesseur Patrick Abate

(13 ans, 2 mois et 20 jours)
Élection 23 septembre 2001
Réélection 25 septembre 2011
Circonscription Moselle
Groupe politique SOC
Successeur Patrick Abate
Secrétaire d’État chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire

(2 ans, 5 mois et 19 jours)
Président François Hollande
Premier ministre Manuel Valls
Bernard Cazeneuve
Gouvernement Valls II
Cazeneuve
Prédécesseur Kader Arif
Successeur Geneviève Darrieussecq (ministre déléguée, indirectement)
Conseiller régional de Lorraine

(3 ans, 6 mois et 16 jours)
Élection 15 mars 1998
Circonscription Moselle
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Longwy (France)
Nationalité Française
Parti politique Parti socialiste
Profession Instituteur
Directeur d'école

Membre du Parti socialiste, sénateur de la Moselle de 2001 à 2014 et de nouveau depuis 2017, il est secrétaire d’État chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire de à .

Biographie

Origines et carrière professionnelle

Jean-Marc Todeschini naît le à Longwy d’une mère femme au foyer et d’un père immigré italien, employé comme fraiseur dans une usine sidérurgique[1].

Il devient instituteur en 1971, puis maître-formateur à Metz et directeur d'école à Marly en Moselle, avant de devenir inspecteur de l'Éducation nationale[1],[2].

De 1997 à 2001, il est chef de cabinet de Jean-Pierre Masseret, secrétaire d'État chargé des Anciens Combattants, qui prend notamment en charge le dossier des malgré-nous, soldats d'Alsace-Moselle incorporés de force dans l'armée allemande. Devenu sénateur en 2001, il reste chargé de mission dans ce secrétariat d'État auprès de Jacques Floch[2].

Élu local de la Moselle

Membre du conseil municipal de Talange de 1983 à 1989 et de nouveau depuis 1995, il est adjoint au maire de 1983 à 1989 et de 2001 à 2014. Élu conseiller régional de Lorraine en 1998, il démissionne de cette fonction en 2001, après son élection au Sénat, pour rester conseiller municipal[1].

Il préside la communauté de communes du Sillon mosellan de 2008 à 2013 et soutient sa fusion au sein de la communauté de communes Rives de Moselle, préférence à un rapprochement avec le sud mosellan. Il y porte le dossier de construction d'une piscine par l'intercommunalité à Talange plutôt qu'à Hagondange : « On a travaillé avec Maizières-lès-Metz à la construction d’une piscine. Il y a eu trois candidatures de communes. Hagondange n’a jamais répondu. Mais l’idée est peut-être de se faire payer la rénovation de la piscine qu’il a fermée. Une commune ne peut plus porter seule une piscine »[3].

Sénateur

Il est élu sénateur le , puis réélu le [1].

Le , il est désigné premier questeur du Sénat, charge qu'il assume jusqu'à l'alternance sénatoriale de 2014. Il ne se représente pas à cette dernière fonction, déclarant que le Sénat a mené une politique économe : « Le budget 2015 sera inférieur à celui de 2008. Cela représente 40 millions d’euros d’économies »[3].

Ayant retrouvé son mandat de sénateur après la fin de ses fonctions gouvernementales, il est réélu le [4].

Secrétaire d’État aux Anciens Combattants

Le , Jean-Marc Todeschini est nommé secrétaire d’État chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire auprès du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, dans le second gouvernement Valls, en remplacement de Kader Arif[5].

Le , lors d'une cérémonie d'hommages, il refuse que soit entonnée La Chanson de Craonne, un chant antimilitariste datant de 1917[6]. Il rappelle que, chef de cabinet de Jean-Pierre Masseret, il a organisé la cérémonie du au cours de laquelle Lionel Jospin a rendu hommage aux soldats fusillés pour l'exemple et que, membre du gouvernement, son cabinet a organisé la cérémonie du au cours de laquelle cette même chanson a été chantée devant François Hollande et d'autres chefs d'État et de gouvernement[7]. Il justifie également ce refus par le fait que le programme des commémorations du avait plusieurs heures de retard[8].

Il est reconduit dans le gouvernement Cazeneuve[9], jusqu'à la fin de la présidence de François Hollande.

Au sein du Parti socialiste

Il a été premier secrétaire fédéral du PS en Moselle de 1993 à 2012[1]. Il aurait fait le lien avec Édouard Martin pour le convaincre de s'engager sur la liste socialiste lors des élections européennes de 2014[2]. Il soutient Manuel Valls pour la primaire citoyenne de 2017[9],[10] puis Benoît Hamon pour l’élection présidentielle[11].

En 2018, il soutient la candidature de Stéphane Le Foll pour le congrès d'Aubervilliers du PS[12].

Détail des mandats et fonctions

Mandats en cours

Fonctions gouvernementales

Fonctions parlementaires

  • Premier questeur du Sénat de 2011 à 2014.
  • Administrateur de La Chaîne parlementaire.
  • Premier vice-président de la délégation française à l'Assemblée parlementaire de l'OSCE.

Mandats locaux

Fonctions politiques

  • Premier secrétaire fédéral du Parti socialiste de la Moselle de 1993 à 2012.

Notes et références

  1. « Biographie de Jean-Marc Todeschini » [PDF], sur defense.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Jean-Marc Todeschini, de retour aux anciens combattants », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
  3. « Jean-Marc Todeschini : “Avec cette opposition stérile, on ne réforme rien” », Le Républicain lorrain, (lire en ligne, consulté le ).
  4. « Sénatoriales 2017 : les résultats en Moselle », sur Radio Mélodie, (consulté le ).
  5. « Nomination de M. Jean-Marc Todeschini », sur elysee.fr, (consulté le ).
  6. « Le secrétaire d’État interdit La Chanson de Craonne », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
  7. « Hollande au Chemin des Dames pour réconcilier « les mémoires » », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
  8. « Indignation après la censure de la chanson de Craonne », sur Journal L'Ardennais, (consulté le ).
  9. « Le Mosellan Jean-Marc Todeschini reconduit dans le gouvernement Cazeneuve : “Manuel Valls peut être chef de l’État” », sur France Bleu, .
  10. « Primaire de la gauche : qui soutient qui dans le Grand Est ? », Le Républicain lorrain, (lire en ligne).
  11. « Le tour de chauffe de Hamon en Moselle », Libération, (lire en ligne, consulté le ).
  12. AFP, « Congrès du PS : qui soutient qui ? », Libération, (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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