Jean-Jacques Hyest

Jean-Jacques Hyest, né le à Fontainebleau, est un homme politique français.

Jean-Jacques Hyest
Fonctions
Maire de La Madeleine-sur-Loing
En fonction depuis le
(1 an, 6 mois et 1 jour)
Élection 15 mars 2020
Prédécesseur Nicole Blouzat

(32 ans et 6 mois)
Successeur Nicole Blouzat
Président de la communauté de communes Gâtinais-Val de Loing
En fonction depuis le
(1 an et 2 mois)
Élection
Prédécesseur Gérard Geneviève

(5 ans)
Successeur Gérard Geneviève
Membre du Conseil constitutionnel

(3 ans, 4 mois et 27 jours)
Président Jean-Louis Debré
Laurent Fabius
Prédécesseur Hubert Haenel
Successeur François Pillet
Sénateur français

(20 ans et 10 jours)
Élection
Circonscription Seine-et-Marne
Groupe politique UMP (2004-2015)
LR (2015)
Conseiller général de Seine-et-Marne
élu dans le canton de Château-Landon

(33 ans et 1 jour)
Prédécesseur Victor Prudhomme
Successeur canton supprimé
Président de la commission des Lois constitutionnelles du Sénat

(6 ans, 11 mois et 25 jours)
Prédécesseur René Garrec
Successeur Jean-Pierre Sueur
Président du
Conseil général de la Seine-et-Marne

(2 mois et 30 jours)
Prédécesseur Jacques Larché
Successeur Vincent Eblé
Député français

(9 ans, 5 mois et 21 jours)
Élection
Circonscription 3e de Seine-et-Marne
Prédécesseur scrutin proportionnel
Successeur Pierre Carassus
Biographie
Date de naissance
Nationalité Française
Parti politique RPR (avant 2002)
UMP (2002-2015)
LR (depuis 2015)
Profession Administrateur territorial

Membre du RPR puis de l’UMP, il est député puis sénateur de Seine-et-Marne, ainsi que membre du Conseil constitutionnel de 2015 à 2019.

Biographie

Administrateur territorial de profession, il dirige les services du conseil général de Seine-et-Marne, puis est élu conseiller général dans le canton de Château-Landon en 1982, avant de devenir maire du village de La Madeleine-sur-Loing en 1985 et député de Seine-et-Marne en 1986[1]. Il est par ailleurs président du conseil général de Seine-et-Marne en 2004.

Il est élu sénateur de Seine-et-Marne le , le puis le 25 septembre 2011. Au palais du Luxembourg, il est membre du groupe UMP et préside la commission des Lois de 2004 à 2011. Il oppose en une exception d'irrecevabilité à une proposition de loi visant à réprimer la contestation du génocide arménien, invoquant un risque d'inconstitutionnalité[2]. L'un de ses anciens assistants parlementaires affirme en 2017 avoir bénéficié d'un emploi fictif[3].

Le , le président du Sénat, Gérard Larcher, le propose pour être nommé au Conseil constitutionnel afin de terminer le mandat d'Hubert Haenel, décédé en fonctions[4]. Le suivant, la commission des lois du Sénat approuve cette nomination[5] et Jean-Jacques Hyest prend ses fonctions le [6]. Son mandat prend fin en 2019.

Détail des mandats et fonctions

Références

  1. Thierry Bréhier, « Querelles en Seine-et-Marne », Le Monde, (lire en ligne).
  2. « Le Sénat gêné par une loi sur le génocide arménien », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  3. « BayrouGate : Nicolas Grégoire, l'employé fictif pour le parti de François Bayrou », Sud Radio, (lire en ligne)
  4. Patrick Roger, « Jean-Jacques Hyest, un routier de la politique au Conseil constitutionnel », Le Monde, (lire en ligne).
  5. Lextimes.fr et AFP, « Nomination de Jean-Jacques Hyest au Conseil constitutionnel », Actualités, Lextime.fr, (consulté le ).
  6. Décision du 1er octobre 2015 portant nomination d'un membre du Conseil constitutionnel, sur Légifrance..

Liens externes

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