Jean-Achille Benouville

Jean Achille Benouville, dit Achille Benouville[1], né le à Paris où il est mort le dans le 7e arrondissement[2], est un peintre paysagiste français, connu pour ses vues de l'Italie.

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Vue d'une villa romaine (1844), Musée d’Orsay, Paris

Biographie

Fils d'Augustin Benouville (né à Mathieu (Calvados) le 15 juin 1785, mort à Neuilly-sur-Seine le 1er mai 1857), entrepreneur de serrurerie, et de Jeanne-Françoise Couturier[3], Achille Benouville est également le frère aîné du peintre François Léon Benouville, dont il fit l'apprentissage accompagné de François Édouard Picot, puis de Léon Cogniet. Il peint des paysages aux alentours de Paris, Compiègne, Fontainebleau. En 1834, il expose pour la première fois au Salon. En 1837, il entre à l’École des beaux-arts et se voit attribuer le second prix de Rome dans la catégorie paysage historique. Il fait ensuite trois voyages en Italie, dont un en compagnie de Jean-Baptiste Camille Corot, avec qui il partage son studio romain en 1843, et remporte le premier prix de Rome avec Ulysse et Nausicaa en 1845. Après un séjour de trois ans à la Villa Médicis, siège de l'Académie de France, il décide de rester en Italie, où il exerce son art pendant vingt-cinq ans tout en contribuant régulièrement aux Salons parisiens.

Il se marie à Paris 2° (ancien) le 15 février 1851 et a deux garçons Pierre Louis Bénouville (1852-1889) et Léon Benouville (1860-1903) qui seront architectes. De retour en France après la mort de son épouse, il se remarie le 13 août 1873 avec Amélie-Nadeshda Sillem, née à Saint-Pétersbourg en 1813, veuve d'Auguste-Alfred Odier, conseiller référendaire à la Cour des comptes. Il voyage fréquemment, en Italie, dans les Pyrénées, aux Pays-Bas, jusqu’à sa mort à Paris 7e le 7 février 1891.

Guy de Maupassant lui a dédié Mon oncle Jules.

Œuvre

Fidèle durant toute sa vie au genre du paysage historique dans la tradition de Claude Lorrain, sa manière est devenue plus personnelle au fil des années. Ses effets de lumière, où l'on décèle l'influence de Corot, à la fois son ami et son mentor, et que l’on remarque par exemple dans la Vue d’une villa romaine, sont particulièrement appréciés. Benouville s’attache toutefois plus que Corot à la précision et à la clarté du détail. Lorsqu’à celles-ci se joignent comme dans Capri un sens très sûr de la composition, le tout rehaussé par un jeu de contrastes entre teintes délicates, il exprime alors le meilleur de son talent.

Galerie de photos

Bibliographie

  • Marie-Madeleine Aubrun, Achille Benouville 1815-1891. Catalogue raisonné de l’œuvre, Paris, Association des amis de Léon Benouville, 1981
  • Émile Bellier de La Chavignerie, Louis Auvray, Dictionnaire général des artistes de l'École française depuis l'origine des arts du dessin jusqu'à nos jours : architectes, peintres, sculpteurs, graveurs et lithographes, Tome 1, p. 70, Librairie Renouard, Paris, 1885 Gallica

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