Isabelle d'Este

Isabelle d'Este (née le à Ferrare et morte le à Mantoue) est une aristocrate qui fut, comme sa sœur cadette la duchesse de Milan Béatrice, une des femmes les plus importantes de la Renaissance et une figure à la fois culturelle et politique de tout premier plan. Elle est restée célèbre dans l'histoire comme la Première dame de la Renaissance.

Pour l’article homonyme, voir Isabelle d'Este (1635-1666).

Pour les autres membres des familles, voir : Maison d'Este et Maison Gonzague.

Biographie

Isabelle d'Este est la fille aînée d'Hercule Ier d'Este, duc de Ferrare, de Modène et de Reggio, et de son épouse Éléonore de Naples, elle-même fille de Ferdinand Ier de Naples et d'Isabelle de Tarente. Sa plus jeune sœur est Béatrice d'Este, qui épouse le duc de Milan, Ludovic Sforza. Son frère Alphonse devient duc de Ferrare, et Hippolyte est un cardinal influent de la curie[1].

Elle n'a que six ans lorsqu'un contrat de mariage est signé, le , entre les Este et les Gonzague, contrat qui la fiance au fils aîné du marquis Frédéric Ier de Mantoue et de la belle Marguerite de Bavière, François, alors lui-même âgé de treize ans. Le négociateur mantouan trouve que « plus que sa beauté, son intelligence et son talent sont admirables »(più che la bellezza è mirabile l'intelletto e l'ingegno suo). Elle l' épouse, à Mantoue même, le , âgée de quinze ans. François II de Mantoue est âgé de vingt-trois ans et est depuis 1484, marquis de Mantoue. De leur union naissent huit enfants.

Dès qu'elle fait son entrée dans leur ville, les Mantouans sont éblouis par son raffinement. De son côté, elle tombe sous le charme de la petite cour mantovane. Un mois seulement après son arrivée, elle écrit à son père : « J'ai déjà pris tant d'amour à cette ville, que je ne peux pas ne pas prendre soin du respect et des intérêts des citadins (Io ho già preso tanto amore a questa città, che non posso fare che non piglia cura de li honori et utilitate[N 1] de li citadini) ». Sa contribution est déterminante pour l'avènement d'un nouveau climat culturel très fécond. D'un goût sûr, elle est l'exigeante mécène d'une importante cour d'hommes de lettres, mais aussi de musiciens ou de peintres comme Andrea Mantegna qui décore son studioletto.

Elle est également fort habile et avisée en politique, ayant plusieurs fois à assumer la régence de l'État pendant les nombreuses absences de son mari, notamment durant la très délicate période de la captivité de François II à Venise. Elle est pour cela entourée de conseillers choisis par elle-même et son époux. Elle fait preuve de talent, loyauté et fidélité envers son mari quand bien souvent, ailleurs, règnent la trahison et l'infidélité. Elle est aidée par son prestigieux précepteur, Mario Equicola, qui met ses talents de diplomate au service de la politique de sa protectrice[2].

Issue d'une lignée de condottieres, elle connait la gestion d'une entreprise militaire. En 1493, elle accompagne François II à Venise pour les célèbres fêtes de l'Ascension. Celui-ci s'y rend avec l'intention d'obtenir une augmentation du prix de location de sa condotta. Grâce à son sens des affaires et sa grande finesse diplomatique qui servent les intérêts de son mari, elle parvient à soutirer 4 000 ducats aux Vénitiens, soit le double du paiement initialement envisagé[2].

En 1509, lors de l'incarcération de François II à Venise, elle convoque un conseil et décrète la mobilisation générale pour sauver le marquisat. Elle entreprend toutes les démarches pour rendre la détention de son époux supportable. Elle lui envoie des poètes et des musiciens pour le distraire ainsi que des portraits des membres de sa famille, et fait tout ce qui est en son pouvoir pour le sortir de sa cellule. Prudente, elle refuse l'envoi de troupes par le roi de France et l'empereur à la rescousse du marquisat et se tourne vers le pape qui envisage un échange d'otages entre son François et son fils Frédéric qui serait alors détenu à Rome et non à Venise. Début 1510, elle et ses conseillers, dont Equicola devenu secrétaire, acceptent l'échange. Elle décide alors de laisser passer les troupes du roi de France, ennemi de François II, pour sauver les possessions de son frère, le duc de Ferrare[2].


Derrière cette façade toute en beauté et en féminité, se cache un cœur impavide qu'aucun obstacle ne peut arrêter. Elle écrit d'elle-même à son sujet : « Même dans notre sexe se trouve une nature virile (Etiam[N 2] nel nostro sesso[N 3]si ritrovano animi virili[N 4]). » Elle sait user de ses relations familiales, faisant montre d'une volonté forte. Son mari la décrit comme une « femme d'opinion » et dit avoir parfois honte d'une « épouse de cette sorte qui veut toujours en faire à sa manière et à sa tête »[1]. Elle n'hésite pas à offrir les charmes de ses demoiselles de compagnie à des interlocuteurs influents pour infléchir leur décision comme en 1513, quand par ce procédé, elle retient à Milan le vice-roi de Naples pour donner le temps à Alphonse d'Este de renforcer ses positions, face à un assaut imminent [2].

François II décédé en 1519, à l'âge de 52 ans à peine, et elle lui survit encore vingt ans.

Son adresse charismatique dans la sollicitation lui permet d'obtenir, en 1527, la pourpre cardinalice pour son fils bien-aimé Hercule et, en 1533, la dignité ducale pour son fils aîné Frédéric. Elle réussit à défendre le marquisat et à le faire élever au rang de duché par Charles Quint, l'objectif de toute sa vie[2].

En 1527, réfugiée à Rome, elle subit l'assaut de son propre fils Ferrante, condottiere au service des adversaires, les gibelins, conduits par les Colonna. Elle protège de nombreux réfugiés du massacre et du pillage, mais doit payer une forte rançon, 52 000 ducats, dont 10 000 sont perçus par Ferrante[2]

Elle meurt en 1539, âgée de 64 ans.

Descendance

De son mariage avec François II, naquirent huit enfants :

Isabelle et les beaux-arts

Le mécénat

Isabelle est considérée comme le mécène le plus important de la Renaissance. Son influence est documentée par de nombreuses correspondances (environ 28 000 originaux et près de 12 000 copies) conservées à Mantoue[3],[4]. Elle se considère comme la dixième muse, égérie et mécène des artistes de cour, elle se dépeint elle-même comme une « affamée » d'art. Elle est sans doute la princesse de la Renaissance qui a le plus conjugué dans toutes ses dimensions une véritable passion pour l'esthétique. Aucun art n'échappe à la quête effrénée de beauté[2].

Lorsqu'elle arrive à Mantoue en 1490 sur un char décoré par Ercole de' Roberti, le peintre de la cour de Ferrare, elle entend bien imposer sa marque sur une ville qu'elle considère vraisemblablement comme bien modeste au regard des fastes de sa ville natale. Elle y a reçu une éducation humaniste, ayant notamment étudié le latin auprès de Battista Guarini. Toute sa vie, elle conserve des liens avec Ferrare[2].

Mario Equicola, l'un des élèves de Marsile Ficin, troubadour courtisan, compose pour elle le traité De la nature de l'amour. En 1505, il procède à une compilation de ses morceaux choisis, poèmes mis en musique. Le socle culturel, voire anthropologique de ces poésies, est significatif de la contradiction de la position des hommes dans l'univers féminin[2].

Les peintres les plus célèbres de l’époque tels que Giovanni Bellini, Giorgione, Leonardo da Vinci, Andrea Mantegna (peintre de la cour jusqu'en 1506), Le Pérugin, Raphaël et Le Titien, ainsi que Le Corrège, Lorenzo Costa (peintre de la cour à partir de 1509), Dosso Dossi, Francesco Francia, Giulio Romano et beaucoup d'autres reçoivent des commandes d’elle. Dans Palazzo Ducale (Mantoue), par exemple, son «Studiolo» est décoré avec des allégories de Mantegna, Le Pérugin, Costa et Le Corrège[5]

Elle passe également des commandes aux sculpteurs et médailleurs les plus influents de l’époque, comme Michel-Ange, Pier Jacopo Alari Bonacolsi (L’Antico), Gian Cristoforo Romano et Tullio Lombardo et elle collectionnait des sculptures romaines[6]. Dans les premières années qu'elle passe à Mantoue, elle amasse surtout les pierres précieuses gavées et les camées

Dans le domaine des sciences humaines, elle est en contact avec L'Arétin, l'Arioste qui cite son nom dans le Roland Furieux, Pietro Bembo, Balthazar Castiglione, Mario Equicola, Paolo Giovio et Gian Giorgio Trissino[7]. Sa bibliothèque est garnie notamment d'ouvrages édités, entre autres, par le meilleur imprimeur vénitien, Alde Manuce[2]

Elle a hérité de son père le goût de la musique, elle a d'ailleurs reçu une éducation musicale très poussé, joue de la cithare et étudie le luth[2].Elle soutient les compositeurs Bartolomeo Tromboncino et Marco Cara [8]. Elle préfère la musique profane à la musique religieuse, qu'elle goûte dans l'intimité de son studiolo[2].

Si elle ne peut pas s’offrir de nouveaux palais, mais emploie de grands maîtres d’œuvre et architectes tels Biagio Rossetti et Battista Covo[9].En 1511, pour se faire construire un pavillon exotique, « un casino bizarro » dans sa villa de Porto, elle fait appel à l'architecte ferrarais Biagio Rossetti qui est au service de son frère Alphonse[10].

Elle devient une icône de mode et une référence. Célèbres sont ses couvre-chefs («capigliari»/«balzo») et ses décolletés profonds qui sont copiés en Italie et même à la cour française[11].

Les collections d'antiquités d'Isabelle d'Este

Suite aux importantes découvertes archéologiques, l'art classique à cette époque se diffusait dans toute l'Italie et suscitait l'engouement des artistes et des princes. Bien que dépourvue de larges ressources financières et éloignée de Rome, la duchesse fut une grande collectionneuse d'antiquités, le plus souvent acquises à Rome. Elle se rendit pour la première fois dans la ville éternelle entre 1514 et 1515 avec d'abord l'envie de découvrir les antiquités et les ruines.

En , elle acquit en premier un Cupidon attribué à Praxitèle, après d'âpres négociations car l'œuvre véritablement antique était fortement disputée entre collectionneurs. Le Cupidon endormi, œuvre du jeune Michel-Ange et prétendument antique, lui fut offert en 1502 par César Borgia[1].

Monnaies et médailles antiques, fragments de statues et autres objets lui furent offerts ou bien achetés par ses soins. Jusqu'à sa mort, elle fit des nombreux achats, directement ou par l'intermédiaire d'agents, dans toute l'Italie. Il lui arriva de se fournir à l'étranger, comme entre 1505 et 1508, lorsque Sabba Castiglione, un chevalier de Jérusalem, lui fit parvenir un bateau entier de statues depuis Rhodes[1].

Elle fit aussi réaliser des reproductions de marbres célèbres de l'Antiquité, notamment par le sculpteur Pier Iacopo Alari-Bonacolsi, plus connu sous le nom de l'Antico, qui souvent les agrémenta de dorures ou de socles recouverts de pièces d'or antiques[1].

La Grotta d'Isabelle d'Este

Pour installer ses collections, elle fit rénover à partir de 1492 une petite pièce sous son studiolo, la Grotta. Pour la décorer, elle fit intervenir les meilleurs peintres qui furent chargés d'exalter ses vertus de princesse sage et cultivée. Cette pièce est pavée de carreaux de céramique aux devises des Gonzague. Les murs sont ornés de marqueteries et de cinq tableaux dont le Parnasse, terminé par Mantegna en 1497, Minerve chassant les vices du jardin de la Vertu, toujours de Mantegna, datant de 1502, Combat de l'amour et de la chasteté du Pérugin en 1505, et Le couronnement d'Isabelle d'Este de Lorenzo Costa qui la célèbre comme la patronne des arts[12]. Elle fit ensuite aménager des pièces de son appartement de Corte Vecchia du château Saint-Georges où elle s'installa à la mort de son époux, à partir de 1520. Elle y fit faire un décor qui confondait antique et moderne en une unité caractéristique de ses collections[1].

Les Délices

Magnifiques palais rustiques, les Délices, au nom évocateur de Belfiore, Belvedere, Belriguardo, Benvignante, véritables jardins d'Eden, sont des résidences qu'Isabelle décore et embellit. Entourée de savants, elle y invite ses amis et ses admirateurs. L'Arioste et le Tasse ont célébré Belvedere, lieu enchanteur édifié tout à la gloire du couple qu'elle forme avec François II. Ces palais, expression d'une idéologie du triomphe, célèbrent la paix retrouvée grâce à la force des armes. Les jardins sont le refuge de l'amour et de la sérénité, jardins secrets inclus dans un ensemble de création architecturale complexe[2].

Isabelle d’Este et «La Joconde

Léonard de Vinci 1499 – Isabelle d'Este/ Léonard de Vinci (atelier) 1502-1506 – La Joconde Le Prado, nettoyé en 2012 / Léonard de Vinci 1502-1506 – La Joconde

Outre Lisa del Giocondo (l'épouse d'un marchand florentin dont Leonardo avait fait un portrait[13] — comme le cite Giorgio Vasari — bien qu'aujourd'hui il ne soit pas encore certain qu'il s'agisse bien de «la Joconde»), Isabelle d'Este est une candidate plausible[14] pour le tableau le plus célèbre de Léonard de Vinci (1502-1506). Les similitudes frappantes avec son Portrait d'Isabelle d’Este et leurs correspondances entre 1501 et 1506 demandant l'exécution du portrait comme promis[15] sont quelques indices solides pour corroborer l'hypothèse. D'autres arguments bien connus sont les montagnes en fond [16] et l'accoudoir comme caractéristique dans les portraits de souverain de la Renaissance.

L’hétérogénéité et très peu de portraits

La personne d’Isabella d’Este en portraits (extraits de tableaux): Gian Cristoforo Romano – Médaille / Léonard de Vinci – Dessin / Titien (connu par copie Peter Paul Rubens) – ‘Isabelle en rouge’ / Titien 1536 (rajeunissant) – ‚Isabelle en noir’ versus ‚La Bella’ / Inconnu – Ambras miniature

Malgré son activité de mécène et son penchant pour l'autoreprésentation — aucune autre personnalité de son temps n'a fait aussi souvent l'objet de description écrites de son apparence physique[17] — on dispose de peu d'identifications formelles de sa personne sur des représentations picturales. Ces rares identifications sont de plus hétérogènes (la couleur des yeux et des cheveux ainsi que la forme des sourcils divergent dans les deux portraits de Titien)[17] et il n'y a pas d'images d'elle entre 26 et 54 ans. On sait que la coquette Isabelle en s'éloignant de la jeunesse préférait des peintures idéalisées et répugnait à poser comme modèle[18]. Elle détestait poser mais voulut être représentée par les plus grands artistes de l'époque. C'est ainsi qu'elle refusa un portrait peint par Mantegna[1].Cependant, on a des raisons de penser qu’elle n'allait pas jusqu'à renoncer aux traits particuliers de son physique[19]. Sensible à la flatterie, elle n'apprécie guère que les peintres ne la représentent pas à son avantage, tout en souhaitant un portrait au naturel[2].

C'est ainsi que plusieurs musées ont retiré leurs rares identifications par crainte d'erreur[20]. Les trois portraits en couleur restants demeurent très hétérogènes (tous au Kunsthistorisches Museum / KHM, Vienne)[21] :

  1. Isabelle en rouge par Titien, c. 1529 (copie de Peter Paul Rubens c. 1605)
  2. Isabelle en noir de Titien, 1536
  3. Ambras miniature du XVIe siècle

La Bella (Palazzo Pitti, Florence) est souvent avancé comme alternative plausible au portrait de Titien 1536 à Vienne, sachant qu'Isabelle avait commandé un portrait rajeunissant et flatteur alors qu'elle était déjà âgée de plus de 60 ans ; et la couleur des yeux, des cheveux et des sourcils et surtout la sensualité apparente correspondent parfaitement à ce que l'on sait d'elle[22].

La médaille de Gian Cristoforo Romano (1495) est la seule identification fiable en raison de la signature originale gravée (plusieurs copies)[23]. Elle en conserva elle-même l'exemplaire monté avec de l'or et des pierres précieuses qui est conservé au Kunsthistorisches Museum de Vienne. Léonard de Vinci, qui fut de passage à Mantoue fin 1499, fit deux dessins à l'effigie d'Isabelle à partir de cette médaille, dont l'un est aujourd'hui conservé au Louvre[1].

Anecdotes

  • Les ambassadeurs, en visite à Mantoue, recevaient la mission de leurs rois de faire des dessins des vêtements et des bijoux que portaient Isabelle. Ces dessins étaient destinés à être reproduits, à leur retour, à l'usage des rois qui les mandataient.
  • Isabelle fut une des premières femmes à porter des caleçons. Elle raconte, dans une lettre aux Castiglione, une mésaventure survenue à la cour alors qu'une estrade sur laquelle se trouvent les dames de la cour s'écroule lamentablement et que tout ce beau monde se retrouve « les jambes en l'air (gambe all'aria) » ; elle écrit : « toutes les autres firent un superbe spectacle, qui étaient sans pantalon ; nous, par chance, nous les avions » (« tutte le altre fecero uno bellissimo vedere, che erano senza calzoni; noi per fortuna li avevamo. »).
  • L'Arétin, son implacable ennemi, la décrit : « archi-malhonnêtement maquillée, dents d'ébène et cil d'ivoire (arcidisonestamente imbellettata, i denti d'ebano et le ciglia d'avorio). »

Postérité

Isabelle d'Este est une des 39 convives attablées dans l'œuvre d’art contemporain The Dinner Party (1979) de Judy Chicago[24].

Notes et références

Notes

  1. Honori et utilitate est une expression latine signifiant respect (considérations) et intérêts. Donc en italien Honori ne doit pas être traduit par honneur et utilitate par utilité, ce serait un faux-ami.
  2. Etiam, mot latin signifiant aussi, même ou encore.
  3. Il ne s'agit pas du sexe au sens propre, mais de sa féminité.
  4. Viril ici au sens de fort

Références

  1. Barbara Furlotti et Guido Rebecchini (trad. de l'italien), L'art à Mantoue, Paris, Hazan, , 270 p. (ISBN 978-2-7541-0016-8)
  2. Sophie Cassagnes-Brouquet, Bernard Doumerc, Les Condottières, Capitaines, princes et mécènes en Italie, XIIIe-XVIe siècle, Paris, Ellipses, , 551 p. (ISBN 978-2-7298-6345-6), p. Le condottiere amoureux (page 319), Princes et mécènes (page 433)
  3. (en)Shemek, Deanna: Phaethon's Children: The Este Court and its Culture in Early Modern Ferrara. Medieval and Renaissance Texts and Studies (Arizona) 2005, p. 277
  4. Pour un documentations des lettres liés d'art, confer: (it)Luzio, Alessandro: La Galleria dei Gonzaga - Appendice B: I ritratti d'Isabella d'Este. Casa Editrice L. F. Cogliati (Milan) 1913
  5. (de)Ferino, Sylvia: Isabella d’Este – Fürstin und Mäzenatin der Renaissance. Kunsthistorisches Museum Wien (Vienna) 1994, p. 86-425
  6. Ferino (1994), p. 106, 315, 321; (en)Cartwright, Julia: Isabella d’Este. Murray (London) 1907, table des matières
  7. Cartwright (1907), table des matières
  8. Ferino (1994), p. 429-432
  9. Ferino (1994), p. 18
  10. Sophie Cassagnes-Brouquet, Bernard Doumerc, Les Condottières, Capitaines, princes et mécènes en Italie, XIIIe-XVIe siècle, Paris, Ellipses, , 551 p. (ISBN 978-2-7298-6345-6), p. Le condottiere amoureux (page 319), Princes et mécènes (page 433)
  11. (en)Marek, George R. (1976). The Bed and the Throne: The Life of Isabella d'Este. New York: Harper and Row Publishers (New York) 1952, p. 159
  12. Sophie Cassagnes-Brouquet, Bernard Doumerc, Les Condottières, Capitaines, princes et mécènes en Italie, XIIIe-XVIe siècle, Paris, Ellipses, , 551 p. (ISBN 978-2-7298-6345-6), Este de Ferrare et Gonzaga de Mantoue (page 179)
  13. (de)Vasari, Giorgio: Lebensläufe der berühmtesten Maler, Bildhauer und Architekten. 1550 / Manesse Verlag (Zurich) 2005, p. 330
  14. (de)Zöllner, Frank: Leonardo da Vinci – Sämtliche Werke. Taschen Verlag (Cologne) 2007, p. 241 (notificative catalogue raisonné)
  15. (en)Lewis, Francis-Ames: Isabella and Leonardo. Yale University Press (New Haven) 2012, Appendix Letters p. 223-240 (les lettres originales en italien et anglais)
  16. Florence/Toscane versus Mantoue/Dolomites
  17. Ferino (1994), p. 86
  18. Ferino (1994), p. 94
  19. Plusieurs correspondances sont la preuve de plaintes d'Isabelle vis-à-vis des peintres pour refaire la couleur des yeux et des cheveux, i.e. (it)Luzio, Alessandro: Federico Gonzaga ostaggio alla corte di Giulio II. Societa Romana di storia patria (Rome) 1887, p. 59: "... pregandolo tuttavia a ritoccare il ritratto ne' capelli, che il pittore aveva fatti troppo biondi" et Luzio (1913), p. 213: "... a commutar gli occhij de nigri in bianchi"
  20. Confer:
  21. KHM Vienna: Inv. 83, Inv 1534, Inv 5081
  22. (it) Leandro Ozzola, « Isabella d’Este e Tiziano », Bolletino d’Arte del Ministero della pubblica istruzione, Rome, no 11, , p. 491-494 (lire en ligne, consulté le ).
  23. KHM Vienna, Inv 6.272bß et Ferino (1994), p. 373-378
  24. « Brooklyn Museum: Isabella d’Este », sur www.brooklynmuseum.org (consulté le )

Annexes

Articles connexes

Bibliographie

  • Christiane Gil, Isabelle d'Este, Pygmalion 2002

Liens externes

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