Hurigny
Hurigny est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.
Hurigny | |||||
Le château. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Mâcon | ||||
Intercommunalité | Mâconnais Beaujolais Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Dominique Deynoux 2020-2026 |
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Code postal | 71870 | ||||
Code commune | 71235 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Gueulatis | ||||
Population municipale |
1 968 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 214 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 20′ 57″ nord, 4° 47′ 45″ est | ||||
Altitude | Min. 222 m Max. 391 m |
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Superficie | 9,2 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Mâcon (banlieue) |
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Aire d'attraction | Mâcon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Hurigny (bureau centralisateur) |
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Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | hurigny.fr | ||||
Géographie
Situation
Hurigny est un village du Mâconnais. Il s'étend sur un plateau d'environ 300 mètres d'altitude, dominant la vallée de la Saône. Le village est également encadré par les collines du Mont-Rouge et du Gros Mont. Village viticole du vignoble du Mâconnais.
Communes limitrophes
La Roche-Vineuse | Laizé | Mâcon (Sennecé-lès-Mâcon) |
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Chevagny-les-Chevrières | N | Sancé | ||
O Hurigny E | ||||
S | ||||
Prissé | Charnay-lès-Mâcon | Mâcon |
Urbanisme
Typologie
Hurigny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Mâcon, une agglomération inter-régionale regroupant 16 communes[4] et 60 022 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Macon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (29,5 %), zones agricoles hétérogènes (20,5 %), zones urbanisées (15,5 %), cultures permanentes (13,5 %), forêts (9,7 %), prairies (5,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,8 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Toponymie
Les premières mentions du nom d'Hurigny, a été trouvé dans le cartulaire de Saint-Vincent à Mâcon. Le nom actuelle est le même depuis 1790, mais avant cela il en a connu d'autre :
- 864 - 872 : « Urcano »[Note 3] ;
- 937 - 962 : « in pago Matisconense, in agro Uriniacens, in ipsa villa Uriniaco »[Note 4] ;
- 943 - 952 : « capella sancte-Marie in villa Huriniaco »
- XIe siècle : « In agro salorniacensi, in villa que dicitur Uriniaco, prope ecclesia Sancte-Marie »
- XIIe siècle : « In villa Huriniaco »
- XIIIe siècle : « In villa Hurigniaci »
- XIVe siècle : « curatus de Hurigiaco, alias Harignaco »
- Avant 1412 : « ecclesia Hurigniaci, alias Hunegniaci »
- 1543 : Urigné
- 1560 : Urigny
- 1610 : Hurigny
- 1757 : Hurigny en Mâconnois
- 1783 : Hurigny ou Urigny
- 1790 : Hurigny
Histoire
Hurigny était anciennement appelé Uriniacum.
En 1471, les troupes de Louis XI détruisirent la maison forte de Salornay dont l'artillerie avait été prêtée à la ville de Mâcon pour leur résister.
Nombreux séjours de Lamartine au château, propriété de son oncle François Louis de Lamartine de Montculot (1750-1827).
En 1862, on décida de construire au nord de l'église une chapelle consacrée à saint Joseph, ce qui nécessita de trouver de la place et causa le déplacement du cimetière.
Le , la ligne de chemin de fer à voie étroite Mâcon-Fleurville via Lugny fut inaugurée (ligne qui fonctionna, pour le trafic quotidien des voyageurs, jusqu'en 1931[11])[12].
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[15].
En 2018, la commune comptait 1 968 habitants[Note 5], en augmentation de 0,97 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,73 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Cultes
Hurigny appartient à l'une des sept paroisses composant le doyenné de Mâcon (doyenné relevant du diocèse d'Autun) : la paroisse de Mâcon.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église, placée sous le vocable de l'Assomption de la Vierge Marie, est dotée d'une architecture romane. Elle dispose d'un clocher octogonal de la fin du XIIIe ou du début du XIVe siècle[18]. En 2020, ainsi que 126 autres lieux répartis sur le territoire du Pôle d'équilibre territorial et rural (PETR) Mâconnais Sud Bourgogne, l'église a intégré les « Chemins du roman en Mâconnais Sud Bourgogne » et bénéficié de la pose d'une signalétique spécifique[19].
Hurigny compte par ailleurs cinq châteaux :
- le château d'Hurigny, du XVIIIe siècle ;
- le château de Salornay ;
- le château de Chazoux du XVIIIe/XIXe siècle ;
- le château de La Fontaine, du XVIIIe siècle ;
- le château de Guerret, du XIXe siècle.
Devant l’église, une croix à l’honneur de saint Joseph a été érigée pour l’achèvement de la construction de la chapelle de l'église (transept nord) en janvier 1867, payée par un donateur qui conserva l’anonymat[20].
Personnalités liées à la commune
Pour approfondir
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Selon le cartulaire St-Vincent
- Littéralement « dans le village de Macon, Uriniacens dans un champ dans le village Uriniaco »
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Mâcon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Mâcon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Source : « Les petits tacots sont morts... Que vivent les petits tacots ! », article paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 20 de décembre 1973 (pages 29 et 30).
- Inaugurée le dimanche 11 novembre 1900, cette ligne s’imposa progressivement comme un moyen de transport commode des voyageurs et des marchandises et son petit train, vite adopté sous le nom de « Tacot de Fleurville », connut un succès ininterrompu jusqu’à sa disparition dans les années 1930, effectuant plusieurs allers-retours quotidiens. Outre des voyageurs, le Tacot transportait du vin, du charbon, du bétail, du bois ou bien encore de la pierre de taille. Il se composait de deux ou trois voitures de voyageurs, d’un fourgon à bagages et d’un wagon de marchandises. Au sujet de cette ligne de chemin de fer à voie étroite, lire : « Le Tacot de Fleurville », article paru dans « 71-Images de Saône-et-Loire » n° 92 de l'hiver 1992-1993, pp. 9-15.
- « Les maires de la commune », sur hurigny.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- [PDF]Brochure de présentation de l'église
- Dans le cadre d'une démarche du PETR Mâconnais Sud Bourgogne visant à « mieux faire connaître le patrimoine roman, en confiant à un bureau d’études le soin de rassembler de façon homogène les informations sur chaque édifice ainsi que de créer et d’installer sur sites des panneaux d’information » (source : https://maconnais-sud-bourgogne.fr/en-actions-petr/edifices-romans.html).
- « L'église et la place d'Hurigny au fil du temps », article de Florence Royer Lichter et Marc Bonnetain paru dans la revue Images de Saône-et-Loire no 206 (juin 2021), pages 2 à 5.
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