Henri Rapine
Henri Léon Rapine, né le au Vaudoué et mort le à Paris[1], est un architecte en chef des Monuments historiques.
Biographie
Henri Rapine commence ses études au petit séminaire de La Chapelle-Saint-Mesmin, près d'Orléans. Il étudie ensuite à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris et a comme maîtres Julien Guadet et Charles Laisné. Il participe aux salons en 1881, 1883, 1885, 1886 et il est nommé architecte diocésain en 1887 pour la Dordogne, le Lot-et-Garonne et la Gironde. Il est architecte diocésain de Perpignan en 1887, de Quimper en 1892 et de Clermont-Ferrand en 1904.
Ses principales réalisations sont les restaurations de l'église de Grand-Brassac et du cloître de Cadouin en Dordogne. Il construit une maisonnée, une salle d'œuvres et une chapelle au pied de la Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre à Paris pour les Auxiliatrices des âmes du Purgatoire, à la demande de Alexandre Legentil. Il réalise également des cheminées au château de Cadillac en Gironde et le grand salon du château de Lamothe à Calvinet (Cantal), ainsi que la restauration de l'hôtel de ville de Libourne du XVe siècle. Une autre de ses principales réalisation est celle de la restauration de l'église de Saint-Avit-Sénieur en Dordogne en 1883. En 1899, il est l'un des architectes diocésains auteurs de l'agrandissement de la chapelle du petit séminaire de La Chapelle-Saint-Mesmin.
Dans le Val de Loire, il réalise l'église de Vienne-en-Val entre 1903 et 1905, après avoir assuré la restauration en 1893 du château du Lude chez l'artiste Maurice Bastide du Lude.
En 1905, son cabinet est situé au 11 rue du Montparnasse, Paris VIe.
Notes et références
Bibliographie
- Jacques Benoist, Le Sacré-Cœur des femmes de 1870 à 1960, 2000
Liens externes
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