Henri Aubanel

Henry Aubanel, né le à Paris et mort le à Arles, est un écrivain et manadier français.

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Biographie

Petit-neveu de Théodore Aubanel, fils de l'avocat et essayiste Pierre Aubanel[1], Henry Charles Marie Urbain Aubanel naît en 1911[2].

Époux de Frédérique, fille de Folco de Baroncelli, il est le père de Pierre (qui perpétuera sa vocation et deviendra photographe en parallèle[3]). Il est d'abord libraire[4]. En 1934, alors que Baroncelli est tombé malade, il s'occupe de sa manade et, séduit, choisit de la reprendre en main[2].

Prieur de la Confrérie des gardians (1941 à 1942)[5], il est aussi membre associé de l'Académie d'Arles[6], et capitaine de la Nacioun gardiano[7] de 1964 à 1990. En 1973, il est élu majoral du Félibrige[8]. En 1984, il reçoit le diplôme d'honneur de la Fédération française de la course camarguaise[9].

Figure de l'« écrivain-manadier » (aux côtés de Joseph d'Arbaud ou Bernard de Montaut-Manse)[10], il est par ailleurs l'auteur de plusieurs ouvrages, dont un recueil de nouvelles, Camarguaises, qui reçoit le prix Toutain de l'Académie française en 1960, puis se voit attribuer le prix Broquette-Gonin, à l'occasion d'une réédition[11], en 1983[12] ; il est aussi repris dans l'anthologie de Guy Dugas, Gens de Camargue et de bouvine (1999)[13].

Le bouvaou Henri-Aubanel.

Il meurt en 1998[2].

Postérité

Le Comité d'organisation des fêtes des Saintes-Maries-de-la-Mer lui dédie une journée annuelle[14].

Plusieurs rues portent son nom (Le Cailar, Aimargues et Gallargues-le-Montueux) et au bouvaou de la manade, aux Saintes-Maries-de-la-Mer[15].

Ouvrages

  • Je suis manadier, Paris, Le Conquistador, coll. « Mon métier », 1957 (notice BnF no FRBNF31737976).
  • Camarguaises (préf. André Chamson), Paris, Albin Michel, 1960 (notice BnF no FRBNF32908822).
  • Avec Alphonse Arnaud, La Nacioun gardiano, Les Angles, Provence Paris Publicité, 1970 (notice BnF no FRBNF35249708).

Références

  1. Alphonse Arnaud, L'Âme de la Camargue, Nice, La Lambrusque, 1968 (notice BnF no FRBNF32906369), p. 76.
  2. https://toriltv.com/lhistoire-de-la-famille-aubanel-le-recit-historique-dune-legende-de-la-camargue/
  3. Hervé Sallafranque et Valentine Letesse, « La Camargue en deuil après le décès de Pierre Aubanel », sur francebleu.fr, (consulté le ).
  4. Henriette Dibon, Folco de Baroncelli, Avignon, chez l'auteur, 1982 (notice BnF no FRBNF34685880), p. 146.
  5. « Capitaines et Prieurs au fil des années », sur Site de confrerie-des-gardians ! (consulté le ).
  6. http://academie.arles.free.fr/membres_contemporains_175.htm
  7. Bernard Gros, Aigues-Mortes, du passé au présent, Nîmes, Lucie, coll. « Patrimoine », 2009 (ISBN 978-2-35371-064-5), p. 212.
  8. Pierre Fabre, Les Félibres majoraux de 1876 à 2006, Aix-en-Provence, Félibrige, (SUDOC 104600462), p. 24.
  9. http://www.bouvine.info/Villes-de-Congres-Ass-Generales
  10. http://www.culture.gouv.fr/content/download/29089/240298/version/1/file/La+course+camarguaise.pdf
  11. notice BnF no FRBNF34689770.
  12. http://www.academie-francaise.fr/henri-aubanel
  13. notice BnF no FRBNF37075350.
  14. LaProvence, « La belle journée Henri Aubanel », La Provence, (lire en ligne , consulté le ).
  15. Daniel Jacobi et Laure Marchis-Mouren, « La course de taureau entre repli identitaire et culture populaire », 17 février 2015, [lire en ligne].

Liens externes

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