Bernard de Montaut-Manse

Bernard de Montaut-Manse, en provençal Bernat de Montaut-Manse, est un avocat français, poète et manadier, né le à Lunel-Viel (Hérault), mort le [1] à Nîmes (Gard). Il fut une figure marquante du barreau de Nîmes.

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Biographie

Fils de l'avocat Maurice de Montaut et petit-fils de l'avocat Paul Manse par sa mère, Bernard de Montaut-Manse est primé à 16 ans par l'Académie des jeux floraux [2].

Félibre de la langue provençale, il a laissé un recueil de poèmes en langue provençale « Li trelus auben, clarté d'aurore » publié en 1913 aux éditions Roumanille[3] d'Avignon.

Bâtonnier de l'ordre des avocats de Nîmes de 1955 à 1957[2], président de l'Académie de Nîmes (1955), éleveur de taureaux camarguais, de taureaux de combat et de chevaux en Camargue, au mas de l'Amarée, aux Saintes-Maries-de-la-Mer (où il succéda au Marquis Folco de Baroncelli-Javon), ses plaidoiries dans « l'affaire Bobine » (empoisonneur de Vauvert), ou encore lors de la défense de l'incendiaire de l'opéra de Nîmes, accrurent sa renommée.

Ami de Frédéric Mistral et de Folco de Baroncelli-Javon, il est un ardent défenseur de la tauromachie, défiant l'autorité de l'état lors d'interdictions[4]

Son talent d'orateur fut mis en évidence lors de la journée de défense des traditions taurines, la « Levée des tridents », le 17 novembre 1921 à Nîmes. À l'issue d'une grande manifestation à pied et à cheval, il prononce, trident au poing, un discours qui déclenche une « tempête d’applaudissements[5] ».

Durant les années 1930, il appartient à la Société d'histoire et d'archéologie de Nîmes et du Gard[6].

Il réussit à faire débouter la SPDA de son action en justice contre les corridas à Nîmes lors d'une plaidoirie qui aboutit à un jugement en faveur de la corrida [7].

Le 10 et 11 juillet 1953 se tiennet le procès de Eva Closset, cantatrice qui incendia volontairement le Théâtre de Nîmes par vengeance à la suite du refus de l'admission de son fils, que Bernard de Montaut-Manse défendra.[8]

Passionné de tauromachie, il a été président de la Confrérie des gardians de 1937 à 1958[9].

Publications

  • Li Trelus Auben, Clartés d'aurore, Avignon, J. Roumanille, 1913 (notice BnF no FRBNF30968452)
  • Préf. de Michel Pons, Mémoires d'un félibre ; Folklore d'un village latin, Paris, E. Figuière, 1931 (notice BnF no FRBNF31133933)

Notes et références

Voir aussi

Sources et bibliographie

Liens externes


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