Harley-Davidson

Harley-Davidson est un fabricant de motocyclettes basé à Milwaukee aux États-Unis. L'entreprise a été fondée en 1903. Harley-Davidson est en 2021 un des plus grands constructeurs au monde de grosses cylindrées (plus de 700 cm3).

Pour les articles homonymes, voir Harley et Davidson.

Pour la chanson de Brigitte Bardot, voir Harley Davidson (chanson).

Harley-Davidson

Logo de Harley-Davidson.

Création 1903
Fondateurs William Harley et Arthur Davidson
Personnages clés James L. Ziemer, CEO
Thomas E. Bergmann, CFO
James A. McCaslin, Div. President et Div. COO
Donna F. Zarcone, Div. President et Div. COO
Forme juridique Société anonyme
Action New York Stock Exchange (HOG)
Slogan The Harley-Davidson makes good because it is made good. (1910)[1]
« Les Harley-Davidson marchent bien car elles sont bien faites. »
Siège social Milwaukee (Wisconsin)
États-Unis
Activité Constructeur de motos
Produits Motocyclettes (317 000 unités produites en 2004)
Filiales LiveWire (d)
Effectif Environ 9 700 (2006)
Site web www.harley-davidson.com

Chiffre d'affaires 4,9 milliards $ (2020)

Histoire

Fondation

De gauche à droite : William Davidson, Walter Davidson, Arthur Davidson et William Harley.
Harley-Davidson 1907.

L'entreprise Harley-Davidson a un début modeste en 1903 quand William Harley alors âgé de 21 ans, et Arthur Davidson (en) (20 ans) construisent un prototype de bicyclette motorisée dans la cuisine de la mère de Davidson, mais les vapeurs d'essence provoquent des explosions. Les deux jeunes hommes poursuivent le développement de leur engin dans le garage minuscule d'un de leurs amis, Henry Melk, à Milwaukee, qui possède un tour d'usinage[2].

Le père Davidson met à leur disposition son abri de jardin, atelier dans lequel ils ne produisent que trois motocyclettes les deux premières années. Ils sont aidés des frères William et Walter Davidson. Le modèle de production est la « Silent Grey », un monocylindre à soupape d'admission automatique et dépourvue de boîte de vitesses. Puis ils fondent officiellement la société le . Le dessin du cadre est changé et la production de cette année-là est de trois engins.

En 1906, elle ouvre son premier atelier avenue Juneau, qui est toujours le lieu du siège social. La production augmente régulièrement (la Silent Grey Fellow est vendue 200 $).

En 1907, Walter Davidson devient le premier président de la Harley-Davidson Motor Company. William Harley est nommé ingénieur en chef. Arthur Davidson est chargé de la partie commerciale tandis que William Davidson dirige l'atelier. La taille de l'entreprise double. Les actions sont également réparties entre les quatre fondateurs. Dix-huit employés travaillent pour la Motor Co. Walter Davidson incite ses associés à fabriquer des motos plus grosses et plus rapides pour remporter des courses.

En 1908, Harley-Davidson fait ses débuts en compétition : Walter Davidson, âgé de 32 ans, s'engage pour l'endurance de « New York's Catskill Mountain » avec sa Silent Grey Fellow personnelle. Il remporte en juin la course avec le score parfait de 1 000 points devant soixante-deux autres participants. Le week-end suivant, Walter gagne un Economic Run à Long Island en parcourant 188 miles avec un gallon d'essence. À la suite de ces victoires, les concessionnaires voient les ventes s'envoler. Le monocylindre délivre 4 ch et atteint 75 km/h.

William Harley, de retour de l'université, étudie un moteur plus puissant ; au lieu de créer un tout nouveau bloc, il greffe directement sur la Silent Grey Felow un deuxième cylindre. William Harley utilise une bielle en fourche qui s'associe dans le même plan à la bielle du monocylindre sur le vilebrequin. Le V-twin Harley est né.

Milwaukee inaugure un système de numérotation faisant de l'année 1904 l'année zéro de la production. Les modèles 1908 sont donc appelés « Model 4 ». La première moto vendue à un service de police est livrée cette année au département de police de Détroit. La production totale est de 450 exemplaires.

En 1909, Harley-Davidson propose à la vente son tout premier bicylindre. Il est déjà en V et calé à 45°. Il produit 7 ch Les soupapes d'admission ne sont plus poussées, mais culbutées comme sur le monocylindre. Le V-twin atteint 97 km/h. C'est alors la moto la plus rapide du marché. Seulement 27 V-twins trouveront preneur, alors que 1 100 monocylindres sont vendus. Le bicylindre sera retiré de la vente, car il n'est pas équipé d'un tendeur de courroie, contrairement au monocylindre. Le tendeur de courroie fait alors office d'embrayage. Privée de cette pièce, la moto est un calvaire, il faut couper le moteur à chaque arrêt puis la redémarrer en pédalant.

En 1910, la Harley-Davidson Motor Company utilise pour la première fois le fameux logo dit « Bar & Shield ». Le monocylindre de 492 cm3 produit désormais 4,34 ch sous la dénomination « Model 6 ». La moto produite alors pèse moins de 100 kg.

En 1911, le bicylindre est fiable et utilisable quotidiennement. H-D propose désormais des pièces de rechange. Le succès de l'entreprise commence à attirer l'attention et la concurrence (150 types de motos ont déjà été construits aux États-Unis jusqu'en 1911.).

1912 sera une grande année dans l'évolution de la marque ; le modèle X8E de 1 000 cm3 (61 pouces3, aussi noté 61 ci) est un succès grâce à un système d'embrayage placé dans le moyeu de la roue arrière par William Harley. Appelé « free wheel control », celui-ci est commandé de la main gauche par un imposant levier. Fin 1912, Harley-Davidson propose au choix la courroie en cuir ou une chaîne. Plus de deux cents concessionnaires sont alors répartis dans le pays.

En 1913, l'atelier est devenu une usine de 28 000 m2 et l'entreprise domine le marché avec une production de 12 904 machines.

Époque de la Première Guerre mondiale

En 1917, les États-Unis d'Amérique entrent en guerre en Europe. Les forces armées demandent des motos. Elles avaient déjà été utilisées dans des escarmouches avec Pancho Villa, mais ce serait le premier conflit avec une utilisation massive, puisque 20 000 machines y seraient affectées.

En 1920, Harley-Davidson est officiellement le plus grand fabricant de motos au monde. Les motos de la marque sont distribuées dans 67 pays pour un total de 28 189 machines.

En 1921, une Harley-Davidson est la première à gagner une course à une moyenne supérieure à 160 km/h.

Dans les années 1920, plusieurs améliorations sont apportées, notamment un frein sur la roue avant en 1928 et une cylindrée augmentée. Le réservoir d'essence en goutte d'eau est introduit en 1925.

Époque de la Seconde Guerre mondiale

L'une des deux sociétés fabriquant des motos à avoir survécu à la crise de 1929 fut Harley-Davidson. La société produisit encore de grandes quantités de motos des modèles WLA/WLC, XA, UA, etc., pour les forces armées américaines et alliées pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle reprit ensuite la production civile, connaissant aussi des succès en compétition. En 1932, elle commercialise un tricycle, le servi-car, une moto WL de 750 cm3 dont l'arrière transformé supporte une malle. Il sera produit jusqu'en 1973.

Période contemporaine

Harley-Davidson FXSTC 1998.
Harley-Davidson 1450 FLHR Road King.

En 1960, Harley-Davidson rachète l'usine italienne Aermacchi et produit des motos de petites cylindrée sous le nom Aermacchi Harley-Davidson.

Ford F150 Série spéciale H-D.

Au début des années 1970, Harley-Davidson évolue peu et se cantonne à ses modèles, sans changer de conception durant de nombreuses années. Le coût et le prix deviennent élevés pour des performances qui étaient très inférieures à celles des nouveaux concurrents japonais comme Honda. Néanmoins, en 1977, Harley-Davidson surprend tout le monde en présentant la 1000 XLCR Cafe Racer. Mais elle n'aura pas le succès attendu.

Quelques années plus tard, la firme récidivera avec le modèle XR 1000, directement dérivé de la compétition, et là encore, ce sera l'échec commercial, notamment en raison d'un prix de vente prohibitif pour l'époque, plus de 6 000 dollars.

Au milieu des années 1970, AMF (American Machine and Foundry) achète la société et augmente la production, mais cette stratégie entraîne une baisse de qualité. Les ventes déclinent et l'entreprise est sur le point de faire faillite. Le nom lui-même devient l'objet de moqueries comme « à peine capable » et le titre « goret » (hog) devient autant affectueux que péjoratif. AMF vend l'entreprise à un petit groupe d'investisseurs qui ralentit la production, introduisit des techniques de productions innovantes et améliorent la qualité. Plutôt que de se battre contre les Japonais sur leur terrain, cette nouvelle direction accentue le côté rétro et lifestyle, mais apporte une excellente réputation à la firme.

AMF Harley-Davidson continue de produire ses petites cylindrées dans l'usine Aermacchi. Les locaux et l'outillage sont revendus en octobre 1978 à Claudio Castiglioni, posant la première pierre de ce que deviendra Cagiva.

Une Harley-Davidson devient alors objet de collection qui garde sa valeur si elle est bien entretenue, surtout pour un gros modèle. La vente d'objets portant le logo et des accords de licence avec des entreprises fabriquant des camions légers à plateau (série F) comme Ford assurent une publicité forte et des revenus intéressants.

En 2018, face à la guerre commerciale que se livrent l'Union européenne et les États-Unis, Harley-Davidson prend la décision de délocaliser une partie de sa production hors des États-Unis, évaluant la perte causée par les nouvelles taxes européennes à cent millions de dollars par an[3]. Selon la société, accroître la production à l'étranger pourrait prendre entre neuf et dix-huit mois, via les trois unités d'assemblage au Brésil, en Inde et en Thaïlande[4].

Le 100e anniversaire

En 2003, l'entreprise a fêté son centième anniversaire avec un rassemblement à Milwaukee, qui fut probablement le plus grand au monde. Elle a également organisé une grande tournée mondiale, The open road tour, dans les villes d'Atlanta, Baltimore, Los Angeles, Toronto, Dallas, Sydney, Tokyo, Barcelone et Hambourg.

Till Lindemann et Richard Z. Kruspe, du groupe allemand Rammstein, ont interprété le titre Shtil (renommé Schtiel, afin d'être prononcé correctement en allemand) du groupe russe Aria et publié le single à l'occasion du Harley Party de Moscou de 2003 célébrant le centenaire.

Modèles

Les modèles de châssis sont représentés par une lettre : F pour grosse cylindrée, X pour petite, FL pour grosse avec la fourche Hydraglide et XL pour la petite avec une fourche ordinaire.

La ligne Sportster (qui a débuté en 1957 pour contrer l'offensive anglaise menée principalement par Triumph) : 883, 883 Custom, 1200 Roadster (double disque avant) et 1200 Custom. Ces deux derniers ayant une puissance de 70 ch pour un couple de 109 N m à 3 300 tr/min. Les modèles 2007 sont équipés d'une injection électronique qui améliore la régularité du couple et la consommation.

La marque Buell a été fondée par un ancien ingénieur de Harley-Davidson, Erik Buell (en). Elle se distingue par une architecture très sportive, avec amortisseur et échappement sous un moteur de Sportster amélioré, notamment par l'adjonction, sur certains modèles (X1), d'une injection électronique, allant de 900 à 1 200 cm3. Les modèles les plus récents XB12S et XB12Ss développent une puissance de 100 ch. Depuis 2002, les Buell sont équipées de moteurs exclusifs à Buell : un monocylindre de 500 cm3 installé sur le modèle Blast et un bicylindre 900 cm3 installé sur la XB9. Ce dernier a ensuite été porté à 1 200 cm3 sur les modèles XB12. Ces moteurs Buell conservent l'architecture originale issue du moteur du Sportster, mais n'ont plus grand-chose de commun avec le Sportster dont sont toujours équipées les Harley-Davidson. La marque a été rachetée par Harley-Davidson en 1998 et a disparu en novembre 2009.

Depuis 2009, la marque propose un puissant trike sur une base Electra Glide Ultra classic, le Tri Glide, pouvant être piloté éventuellement avec le seul permis B (auto). Il n'était pas distribué en Europe[5] jusqu'à son arrivée en France à l'automne 2013[6],[7].

En , Harley-Davidson lance la Street 750 (749 cm3), un modèle à vocation urbaine, fabriqué en Inde, pour séduire un public plus féminin[8]. Cette moto est animée par un nouveau bicylindre en V à 60° refroidi par eau, à la sonorité « inhabituelle » de la marque ; son prix est de 7 890 .

Motorisation

Bicylindre en V à 45°, Evo Sportster.
Les bielles entrecroisées.

Le moteur classique de la marque est à deux cylindres en V à 45°, avec des soupapes actionnées par poussoirs hydrauliques, tiges et culbuteurs (on parle de bicylindre en V culbuté). Il est protégé par plusieurs brevets et procure un son caractéristique.

Le vilebrequin a un seul maneton, et les deux pistons y sont reliés de façon particulière, une bielle étant à fourche, l'autre classique, ce qui permet aux cylindres d'être parfaitement alignés. L'angle de calage à 45° fait que les pistons n'opèrent pas à intervalles égaux.

Le fonctionnement est le suivant : le premier cylindre brûle son mélange. Puis le mélange de l'autre cylindre s'enflamme à 315° dans le cycle. Ensuite, il y a un angle de 405° jusqu'à ce que le premier piston réintervienne. Cela donne le son spécial « pop-pop…pop-pop…pop-pop », comparable à celui des sabots d'un cheval sur des pavés. Les amateurs appellent ce son « Po-tato-Po-tato ».

Avec chaque mouvement de ses pistons, le moteur et le système d'échappement tout entier basculent de l'avant à l'arrière. Toute la moto tremble comme si elle grelottait, au point que la roue avant semble sautiller au ras du sol. Les lourdes pulsations qu'il transmet au pilote au ralenti se transforment en un sourd roulement de tambour à chaque montée de régime. Le tout accompagné d'une sonorité aussi profonde que présente. Cependant, pour améliorer le confort et la fiabilité, les moteurs les plus récents sont équipés d'arbres d'équilibrage, ou montés sur des silentblocs (système Isolastic développé par Buell).

En 1994, la société essaya de protéger par un brevet cette « mélodie », mais elle échoua dans cette tentative.

La plupart des moteurs Harley-Davidson ont été surnommés par leurs utilisateurs (appellation officielle entre guillemets) :

  • Silent Grey Fellow - 1907, 740 cm3 (45 pouces3) ;
  • F-Head - 1915, 740 cm3, semi-culbuté ;
  • 8 valves - 1916, 740 cm3, 4 soupapes par cylindre, destiné à la compétition ;
  • Flathead - 1929-1974, 740 cm3 ;
  • Knucklehead - 1936-1947, 1 200 cm3 (74 pouces3) ;
  • Panhead - 1948-1965, 1 200 cm3 ;
  • Shovelhead - 1966-1981, 1 200 cm3, et de 1978-1985, 1 340 cm3 (80 pouces3) ;
  • Blockhead (Evolution) - 1985-1999, 1 340 cm3 ;
  • Twin Cam 88 - 1999-2006, 1 450 cm3 ; certains modèles personnalisés d'origine par la marque sont proposés avec un moteur de 1 690 cm3 (103 pouces3), commercialisés sous l'appellation « Screamin' Eagle » ;
  • Revolution VRSCA - depuis 2001, V à 60°, 1 130 cm3 puis 1 250 cm3 de 115 ch refroidi par eau, exclusif jusqu'à ce jour aux modèles V-Rod ;
  • Twin Cam 96 - depuis 2007, 1 584 cm3 (96 pouces3), les modèles « Screamin' Eagle » de 1 690 cm3 sont toujours disponibles ;
  • Milwaukee-Eight - depuis 2017, 4 soupapes par cylindre, simple arbre à cames, 107 pouces3 soit 1 753 cm3 et 114 pouces3 soit 1 868 cm3 pour les modèles CVO.

Les moteurs de Sportster n'ont pas dérogé à cette règle :

En 2001, Harley-Davidson présente un tout nouveau bloc-moteur. C'est toujours un bicylindre en V, mais il est, pour la première fois chez le constructeur de Milwaukee, à refroidissement liquide. D'une cylindrée de 1 130 cm3, il est appelé Revolution et conçu en partenariat avec Porsche. La gamme de motos utilisant ce moteur s'appelle la VRSCA V-Rod.

Un test de qualité de cinq cents heures de roulage non stop sur les autoroutes allemandes a été réalisé. Plusieurs machines sont détruites. Finalement, le moteur a tourné ces cinq cents heures sans complication. (Voir Discovery Channel, Birth of V-Rod, min 32:50[9]).

En raison des évolutions des normes en vigueur (européennes et nord-américaines), l'injection électronique (sigle EFI en anglais) fut introduite progressivement de 1995 jusqu'en 2007 sur toute la gamme.

Ceci entraînant un accroissement de la cylindrée (de 1 340 à 1 584 cm3 sur les moteurs Twin Cam et de 1 130 à 1 250 cm3 pour les moteurs Revolution) et une fiabilité accrue au détriment du caractère considéré comme « adouci » en termes de puissance et de sonorité.

Harley-Davidson propose dans son catalogue d'accessoires le passage en Stage 1 ou 2 permettant de modifier un certain nombre de composants tels le filtre à air, la cartographie de l'EFI, les pots d'échappements, et ainsi de retrouver quelques chevaux supplémentaires, du couple, mais surtout la sonorité authentique.

En remplacement de l'EFI, nombre d'accessoiristes proposent des systèmes de carburation en kit. La carburation, plus polluante, reste néanmoins le système préféré des puristes de la marque et des préparateurs, car plus simple en termes de réglages et d'entretien.

Ces évolutions ne sont pas toutes homologuées pour un usage routier dans certains pays.

Transmission

La boîte de vitesses est à six rapports sur tous les modèles 2007 à l'exception des modèles Sportster et V-Rod. L'entraînement secondaire se fait par courroie.

Réunions annuelles

Un biker sur sa Harley-Davidson.

Les États-Unis comptent entre autres deux célèbres réunions annuelles de motards pour les passionnés de Harley-Davidson :

  • le Sturgis Motorcycle Rally (en), qui se tient au mois d'août à Sturgis, dans le Dakota du Sud, depuis 1938. Il rassemble aujourd'hui plus d'un demi-million de participants ;
  • la Daytona Beach Bike Week (en), qui se tient à Daytona Beach, en Floride, de fin février à début mars. Elle dure dix jours et rassemble, elle aussi, environ 500 000 personnes chaque année.

L'Europe et la France ne sont pas en reste, un certain nombre d'événements officiels (ou non) s'étalent tout au long de l'année, comme :

  • l'European Bike Week (en) (en septembre) à Faaker See en Autriche, réunissant près de 100 000 machines ;
  • le Free Wheels en France (août) à Cunlhat (Puy-de-Dôme) de 1989 à 2001, réunissant près de 150 000 personnes, puis à Courpière (Puy-de-Dôme) depuis 2010 ;
  • l'Harley-Davidson Euro Festival à Port Grimaud (Var) en mai, réunissant 15 000 motards ;
  • le Ride To Live d'Évreux (Eure) en septembre, réunissant 8 000 machines ;
  • l'Opale Harley Days (anciennement Opale Shore Ride) à Hardelot-Plage (Pas-de-Calais) en septembre, réunissant plus de 5 000 machines[10].

Musée

Le musée Harley-Davidson se trouve à Milwaukee.

Merchandising

HOG

Des clubs de passionnés sont présents dans tous les pays du monde et sont fédérés sous l'appellation HOG (Harley Owners Group). Le HOG est devenu le plus important club motard au monde avec à ce jour plus d'un million de membres.

Harley-Davidson est sans doute la marque moto qui aura su gérer au mieux l'esprit de communauté au travers des HOG, ces clubs locaux directement rattachés aux concessions. Ceux-ci proposent à leurs adhérents des sorties organisées qui donnent l'occasion de se retrouver, rouler, et d'échanger sur les derniers accessoires ou vêtements siglés.

Vêtements et accessoires

Harley-Davidson sélectionne en effet des fabricants habilités à produire toutes sortes d'objets comportant le célèbre logo Bar and Shield et autres signes distinctifs d'appartenance à cette communauté. On retrouve aujourd'hui ces articles en vente chez les concessionnaires ou distribués en ligne sur des sites spécialisés et accrédités[11].

Catalogue

Il compte un millier de pages et permet de personnaliser son modèle, notamment à l'achat.

Dans la culture populaire

Dans la bande dessinée

Au cinéma

Dans les séries télévisées

  • Sons of Anarchy, série américaine créée en 2008 par Kurt Sutter (sept saisons, terminée en ) avec Charlie Hunnam et Ron Perlman.
  • Harley and the Davidsons[13], série américaine en trois épisodes créée en 2016 par Ciaran Donnelly (en) et Stephen Kay, diffusée sur Discovery Channel qui raconte la naissance de l'entreprise.
  • Mayans M.C., série dramatique américaine, diffusée pour la première fois en par la chaîne américaine payante FX. Cette série est un spin-off de S.O.A.
  • Long Way Up, troisième volet de la série Long Way... est une série en 10 épisodes qui filme le voyage de 21 000 kilomètres effectué par Ewan McGregor et Charley Boorman au guidon de deux Harley Davidson LiveWire[14].

À la radio

Dans la musique

Notes et références

  1. Historique Harley-Davidson : 1910 - 1920, sur planete-biker.com
  2. (en) Richard E. Osgood, « Piooneers », American Motorcyclist, vol. 40, no 8, , p. 29.
  3. Enrique Moreira, « Harley-Davidson veut échapper aux taxes européennes en délocalisant », sur www.lesechos.fr, Les Échos, (consulté le )
  4. « Harley-Davidson décide de délocaliser, Trump pas content », La Tribune, (lire en ligne, consulté le )
  5. Tri Glide Ultra Classic, sur harley-davidson.com Canada (consulté le 31 août 2011)
  6. Tri Glide Ultra, sur harley-davidson.com France (consulté le 30 août 2013)
  7. Jean-Michel Normand, « La Tri Glide Ultra, improbable tricycle d'Harley-Davidson », Le Monde, no 21383, , p. 14
  8. Eric Treguier, « Comment les motos Harley-Davidson veulent séduire les femmes », Challenges, (consulté le ).
  9. Harley Davidson: Birth of the V-Rod (lire en ligne)
  10. Opale shore ride ce week-end à Hardelot : le culte de la Harley sous toutes ses formes…, sur La Voix du Nord, 17 septembre 2015
  11. Boutique accréditée
  12. Shoppingblog.com
  13. « Harley And The Davidsons », Discovery, (lire en ligne, consulté le )
  14. « Long Way Up : 21 000 kilomètres en LiveWire • GO2ROUES », sur GO2ROUES, (consulté le )
  15. http://www.lyricattack.com/d/davidallancoelyrics/ifthataintcountrypartlyrics.html

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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