Hadigny-les-Verrières
Hadigny-les-Verrières est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est.
Hadigny-les-Verrières | |
L'église Saint-Martin. | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Épinal |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération d'Épinal |
Maire Mandat |
Thierry Soler 2020-2026 |
Code postal | 88330 |
Code commune | 88224 |
Démographie | |
Population municipale |
397 hab. (2018 ) |
Densité | 29 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 19′ 23″ nord, 6° 27′ 43″ est |
Altitude | 325 m Min. 314 m Max. 391 m |
Superficie | 13,74 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Épinal (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Charmes |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.hadigny-les-verrieres.fr |
Géographie
Localisation
Hadigny-les-Verrières est une commune rurale à l'écart des grands axes de circulation, à 20 km au nord d'Épinal. Par la route, Rambervillers est à 16 km à l'est-nord-est et Charmes à 17 km à l'ouest-nord-ouest.
Urbanisme
Typologie
Hadigny-les-Verrières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Épinal, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (61,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (61,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,3 %), prairies (26,6 %), terres arables (9,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,1 %), zones urbanisées (2,6 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Vers 1272, une bataille opposa les troupes du duc Ferry III de Lorraine et celles de l'évêque de Metz, qui fut capturé à Hadigny. Le nom du village, Hatigney, est attesté dès 1272 et celui de Verrières d’Onzaines en 1572.
Cette petite bourgade a toujours été sous la dépendance de la citadelle de Châtel-sur-Moselle. Au centre du village se situent d'ailleurs les derniers vestiges d'une tour qui fut l'un des postes avancés de la place-forte de Châtel-sur-Moselle, primitivement fief des ducs de Bourgogne implanté en terre lorraine.
Le château fut détruit en 1635 sur ordre de Richelieu. Il appartenait alors à la famille des Pilliers, célèbre par sa piété et sa bienfaisance, et par sa fidélité à la Maison de Lorraine. Il ne subsiste de cette forteresse que deux tourelles, six petites cellules et une chapelle.
Le duc Charles IV de Lorraine se réfugia d'abord à Hadigny lors des épilogues de la invasion française de 1670.
Hadigny était qualifié de haute justice. Un incendie consuma le village le . Hadigny dépendait du bailliage de Châtel depuis 1698. Au spirituel, la commune était annexe de la paroisse de Moriville.
De 1790 à l’an X, Hadigny a fait partie du canton de Domèvre-sur-Durbion.
La commune est née officiellement le de la fusion des anciennes communes d'Hadigny et des Verrières-Douzaines (parfois Les Verrières-d'Onzaine, qui existaient avant la Révolution).
L'église, dont la nef a été reconstruite en 1826, possède un chœur très ancien : on y a découvert des souterrains, un tombeau, une belle statue en pierre représentant un chevalier armé de toutes pièces et deux bustes.
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[9].
En 2018, la commune comptait 397 habitants[Note 3], en augmentation de 3,93 % par rapport à 2013 (Vosges : −2,43 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Forêt des Évreux.
- Église Saint-Martin :
- monument funéraire d'Humbert des Piliers, seigneur d'Hadigny : gisant classé monument historique depuis le ;
- petit retable mobile et son tableau, Saint Martin partageant son manteau signé George I. et daté de 1629. Classé au titre d'objet le .
- Ferme du XVIIIe siècle à l'emplacement du château dont il ne reste qu'une tour.
- À la sortie du village, la Masse Colombière est un lieudit où l'ancienne ferme, datant du XIXe siècle, a été magnifiquement rénovée depuis plus d'une vingtaine d'années.
Personnalités liées à la commune
- Jean-Baptiste Demangeon (1764-1844), médecin, maire de Chamagne.
- Joseph Piroux (1800-1884), fondateur de l'Institut des sourds et muets à Nancy.
Héraldique
Blasonnement :
Coupé : au premier parti au I de gueules aux trois piliers d’argent et au II d’azur aux trois cloches d’argent, au second de sinople au rencontre de cerf d’or.
Commentaires : Les trois piliers constituent le blason de la famille Des Piliers dont les membres furent seigneurs de Hadigny dès le début du XVIe siècle. Le second quartier, avec les trois cloches, est le blason de la famille De Finance, gentilshommes verriers dans la région en 1492. Enfin, le rencontre de cerf sur fond de sinople rappelle les forêts du secteur particulièrement riches en cervidés[12]. |
Pour approfondir
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Épinal », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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