Hôtels particuliers de Caen
Caen, capitale de la Basse-Normandie, abrita de nombreuses familles nobles et bourgeoises qui se firent construire des hôtels particuliers. Les bombardements de 1944 en détruisirent une grande partie, notamment dans le quartier Saint-Jean. Toutefois, on peut encore en admirer un certain nombre dans les différents quartiers qui composent le centre de la cité. Chacun peut être replacé dans le contexte urbain qui l'a vu naître. Les différents types d'hôtel particulier permettent de retracer l’histoire de l’urbanisme caennais d'avant-guerre.
Cette page ne tend donc pas à lister tous les hôtels particuliers de Caen mais à répertorier ceux qui peuvent être intégrés dans une lecture de l'évolution de l'urbanisme de la capitale bas-normande.
Les origines
Les maisons de ville : no 52-54 rue Saint-Pierre (début du XVIe siècle) ; Maison des Quatrans (XVe siècle-première moitié du XVIe siècle) ; Hôtel des Écuyers (fin XVe siècle)
Au XIe siècle, Guillaume le Conquérant entoura de murs la ville qui se développait au pied du château. Traditionnellement, dans ce tissu urbain enserré dans ses murailles et où la place était rare, on privilégiait donc les parcelles profondes et étroites sur lesquelles on construisait des bâtiments à mur pignon construits sur trois voire quatre niveaux[1].
Les no 52 et 54 rue Saint-Pierre avec leurs façades en bois nous offrent aujourd’hui encore un bon exemple de cet urbanisme médiéval. Ces maisons furent construites au tout début du XVIe siècle ; le no 54 appartenait à un riche marchand de Caen, Michel Mabré, échevin de la ville en 1509.
Seule la façade noble, sur la rue, est en bois, la pierre de Caen étant largement utilisée pour l’habitat civil particulier dès le XIIe siècle. Ce procédé était assez courant ; on peut également le constater en faisant le tour de la Maison des Quatrans, construite vers 1460 par un riche tanneur. Encore une fois, seule la façade donnant sur rue de Geôle est à pan de bois, alors que le reste de l’édifice, notamment sa tourelle construite en 1541, est en pierre.
- N°52-54 rue Saint-Pierre, XVIe siècle
La Renaissance
Les premiers hôtels particuliers : Hôtel de Than (vers 1520-1530) ; Hôtel d'Escoville (Fin des 1530) ; Hôtel de Mondrainville (1549) ; Hôtel du Grand-Cerf
Au XVIe siècle, les riches bourgeois et l’aristocratie commencèrent à se faire construire de riches demeures reposant sur une vaste emprise au sol permettant d’ordonner autour d’une cour privée, strictement séparée de l’espace public, des bâtiments richement décorés. À partir de cette époque, on peut réellement parler d'hôtels particuliers.
L'Hôtel de Than en fut l'un des premiers exemples. Construit au pied de la murailles sur les bords de l’Odon[2] vers 1520-1530 pour Thomas Morel, seigneur de Secqueville et de Than, il était à l'origine organisé autour d'une cour accessible depuis une ruelle partant de la rue Saint-Jean. L'hôtel fut malheureusement en grande partie détruit par les bombardements de la Bataille de Caen et on ne restaura que le corps de logis principal, le plus richement décoré ; toutefois, grâce à l'intervention de Marcel Poutaraud, le projet du service du remembrement qui souhaitait faire de la cour un passage public fut abandonné et l’impasse depuis la rue Saint-Jean fut maintenue, ce qui nous permet de mieux saisir l'inscription originale de l'hôtel dans le tissu urbain[3].
Une nouvelle étape fut franchie avec la construction de l'hôtel d'Escoville, vers la fin des années 1530, et de l'hôtel de Mondrainville à la fin des années 1540. Si le plan de l'Hôtel de Than était nouveau, les décorations des lucarnes étaient plus traditionnelles ; celles-ci en effet sont remarquablement ornées et leur style est fortement marquée par le goût de la fantaisie et du merveilleux propres à la fin du Moyen Âge et de la Renaissance. En cela, on peut dire que l'hôtel de Than offre une transition vers les Hôtels d'Escoville et de Mondrainville fortement marquée par l'influence italienne et offrant de magnifique exemple de la Renaissance française. La présence de loggia sur le modèle de celle que Bramante réalisa au Vatican pour Jules II et la décoration savante mêlant des thèmes d'inspiration biblique et des thèmes profanes issus de l'Antiquité, caractéristique du mouvement de la Renaissance s'oppose à la hauteur de son toit aux pentes très raides (40 % de la hauteur totale du bâtiment) caractéristique de la Renaissance française et normande comme à Fontaine-Henry.
- Hôtel du Grand-Cerf (façade est)
- Hôtel du Grand-Cerf (façade ouest)
- Hôtel de Than
- Hôtel d'Escoville
- Hôtel de Mondrainville
Le XVIIe siècle
La Place Royale et ses alentours : Hôtel de Banville ; Hôtel Daumesnil ; Hôtel Duquesnoy-du-Thon
Au XVIIe siècle, la croissance démographique et l’essor économique que connut la ville sous le règne personnel de Louis XIV obligèrent la cité à repousser ses frontières. La pression démographique contraignit la ville à investir les Petits Prés pour y créer un nouveau quartier. Entre 1635 et 1703, un nouvel espace public vit le jour : la Place Royale.
Ce quartier était une des adresses les plus prisées des notables. Afin d’assurer la tranquillité de ces derniers, un garde municipal était chargé de déloger « les fainéants, vagabonds et décrotteurs ». L’analyse des registres de l’impôt du Vingtième, créé en 1750, a permis d’étudier le niveau social des riverains de la place. On y trouvait 35 contribuables déclarés, imposés pour des revenus allant de 40 à 1 200 livres, alors que des revenus compris entre 10 et 20 livres étaient courant dans la plupart des rues de la ville. La moyenne du revenu imposé était de 346 livres pour la Place Royale contre 154 livres pour la place Saint-Sauveur (25 contribuables).
La place fut victime des bombardements de 1944, mais les plus beaux exemples de l'architecture classique que l'on trouve sur cette place ont été épargnés. Il s'agit de l'Hôtel de Banville et surtout de l'Hôtel Daumesnil. On retrouve le même principe d'organisation. L'Hôtel Daumesnil par exemple formait un U fermée sur la place par le corps de logis principal, la cour s’ouvrant au contraire sur de vastes jardins qui s’étendaient jusqu’au bord de la Noë. La décoration en revanche est nettement plus rigoureuse et frappe par sa finesse et sa sobriété.
- Hôtel de Banville
- Hôtel Duquesnoy-du-Thon
- Hôtel Daumesnil
Le XVIIIe siècle
La place Saint-Sauveur :
Hôtel Fouet ; Hôtel Marescot de Prémare ; Hôtel Canteil de Condé
L'Île Saint-Jean :
Hôtel de Blangy ; Hôtel le Brun de Fontenay
À partir de la fin du XVIIe siècle et du début du XVIIIe siècle, la foire de Caen connut un développement assez important et la population passa de 25 000 à 32 000 habitants ; la vieille ville se densifia encore un peu plus, on rajouta un étage, le plus souvent le quatrième, aux maisons existantes. Les problèmes de circulation se firent de plus en plus difficiles à gérer. Caen était encore une ville à la physionomie héritée du Moyen Âge. Excepté le quartier de la place Royale, le reste de la cité était composé de rues étroites et de ruelles sinueuses, scindées par de nombreux cours d’eau (Noë, Petit et Grand Odon).
Mais au XVIIIe siècle, la ville de Caen s’inscrivit dans le grand mouvement de renouveau urbanistique à l’œuvre en France. En 1735, une ordonnance des échevins de Caen ordonna le réaménagement de la place Saint-Sauveur ; on fit donc détruire les anciennes bâtisses médiévales, construites sur des porches, pour permettre aux plus fortunés de construire de somptueux hôtels particuliers sur un nouvel alignement. L’Hôtel de Fouet au no 20 bâti vers 1750 se distingue toutefois par sa taille. Derrière une apparence identique, on peut distinguer des différences entre chaque élément : la clé des baies est tantôt simplement épannelée, tantôt ornée d’une agrafe rococo. Autre différence, tous les immeubles ne sont pas dotés de portes-cochères. Entre 1752 et 1775, le baron François-Jean Orceau de Fontette, intendant de la Généralité de Caen, vint compléter ce réaménagement en créant une nouvelle artère, la rue Saint-Benoît (actuel rue Saint-Guillaume), se greffant au réseau viaire ancien grâce à la place Fontette. Le Palais de Justice, construit en 1781 et les années 1830-1840, fait l'articulation entre les places Saint-Sauveur et la Fontette qui forment aujourd’hui encore un très bel ensemble caractéristique de l’urbanisme et de l’élégance du XVIIIe siècle, heureusement épargné dans sa quasi-totalité par les bombardements de 1944.
L'Hôtel de Fouet, au no 20 actuel, a été construit vers 1740 pour monsieur Fouet, un riche drapier caennais. L’hôtel ne respecte pas totalement les normes prescrites par l’intendant Fontette ; pour voir et être vu, il orne son premier étage d’un balcon orné qui court sur toute la façade et dont le garde-corps en ferronnerie est remarquable. Les baies de cet étage sont surmontées de clés en forme de coquille avec des motifs champêtres et rococo qui se déploient sur toute la largeur de la baie. Ainsi l’étage noble est-il bien marqué. Entre les consoles qui soutiennent le balcon, surmontant les ouvertures du rez-de-chaussée, apparaissent des visages sculptés représentant des allégories comme la Mort ou le Temps. Ainsi, bien que l’alignement ne soit pas formellement rompu, l’hôtel Fouet se distingue des immeubles voisins par l’ampleur et la hauteur de sa façade, ainsi que par la richesse exceptionnelle de sa décoration.
Pratiquement face à l’hôtel de Fouet, construit par un membre de la bourgeoisie qui s’affirmait de plus en plus au XVIIIe siècle, l’aristocrate Vincent Canteil de Condé, mousquetaire du roi et seigneur de Condé-sur-Seulles, racheta en 1747 une maison à pans de bois appartenant à l’abbaye d’Ardenne et la remplaça par un hôtel particulier qui porte son nom, au no 19. La reconstruction ne fut pas totale puisque l’on peut encore voir une échauguette sur la façade arrière. Cette demeure présente sur la rue une façade régulière percée d'une porte cochère surmonté d'un fronton. La porte a conservé un beau heurtoir de style Louis XV. Une plus vaste emprise au sol et une décoration plus simple le distingue de l’hôtel de Fouet.
- Place Saint-Sauveur, vue générale
- Hôtel de Fouet
- Hôtel Marescot de Prémare
- Hôtel Canteuil de Condé
La Belle Époque
L'ère des villas : quartier autour de la gare Saint-Martin et au sud-ouest du Jardin des Plantes
À la fin du XIXe siècle, la ville de Caen connut un nouveau développement. On assista à un renforcement et à un élargissement du centre-ville autour de nouvelles polarisations urbaines. Le nord de la ville plus particulièrement (le secteur de la rue Caponière et le sud de Vaucelles connurent un développement plus limité) vit se développer de nouveaux quartiers en liaison avec le centre-ville existant. En 1875, une ligne de chemin de fer fut ouverte entre Caen et la mer ; en 1884 on construisit la gare Saint-Martin pour abriter le terminus de la ligne. Entre ces trois équipements, les terrains furent peu à peu lotis. Les lotissements se couvrirent la plupart du temps de grandes maisons bourgeoises[4]. En effet, cette époque marqua le triomphe des théories hygiénistes et la grande bourgeoisie préféra alors se faire construire des villas avec jardins à la périphérie immédiate des villes plutôt que de faire édifier de nouveaux hôtels particuliers dans le tissu urbain existant[5]. Certains membres de la bourgeoisie toutefois se firent construire des hôtels particuliers dans un environnement plus urbain : la maison Charbonnier, construite en 1896 par Auguste Nicolas au no 1 de la rue Pémagnie, l'Hôtel des Croisiers, construit en 1874 rue Sadi-Carnot, ou le no 9 rue Écuyère en sont de bons exemples.
Au tournant du XXe siècle, la ville de Caen offrait encore le visage d’une ville médiévale. De nouveaux quartiers étaient bien apparus au XVIIe siècle (place royale) ou avaient été fortement réaménagés au XVIIIe siècle (place Saint-Sauveur, place Fontette-rue Guillaume-le-Conquérant), mais la majorité de la cité de Guillaume le Conquérant était encore constituée de ruelles étroites, le plus souvent insalubres, les quartiers nouvellement aménagés étant investis par les représentants des classes sociales les plus avantagées. Dans les rues de Vaucelles, Saint-Jean, Saint-Pierre ou vers le Château s'enfonçaient de petites allées étroites, noires, tortueuses, voutés dans presque toute la longueur, très humides et bordées de hautes maisons empêchant la lumière du soleil d’atteindre les niveaux inférieurs. Cet état de fait était aggravé par la présence de nombreux cours d’eau (Grand et Petit Odon, Noë) qui parcouraient la ville[6] ; ces rivières servaient d’égouts à ciel ouvert et étaient souillées par des activités polluantes (blanchisseries en amont du Grand Odon notamment). L’eau était souvent stagnante, surtout en été. La ville, souvent frappée par d’effroyables épidémies de choléra ou de typhoïde (1832, 1849, 1854, 1866, 1873), étaient considérée comme une des plus insalubres de France. Le plateau nord entre les faubourgs Saint-Martin et Saint-Julien permettait d'être à proximité du centre de la ville, tout en bénéficiant d'un air plus pur et de la proximité relative de la mer grâce à la gare Saint-Martin. Le quartier se développa donc assez rapidement et en 1921, on demanda à Georges Pichereau de bâtir la Clinique Saint-Martin[7] afin de fournir des soins adaptés à la population plus aisée du quartier et de la ville.
De très belles maisons bourgeoises peuvent être admirées aujourd'hui dans le secteur de l'ancienne gare Saint-Martin, à proximité des réservoirs de Beuvrelu et vers le Jardin des Plantes[8].
- Avenue de Bagatelle (à l'origine, cette voie allait jusqu'à la rue de l'Académie)
- no 1 (vers 1904-1905, A. Nicolas)
- no 2 (1885)
- no 2 bis (1905, Georges Pichereau)
- no 3 (1907, G. Pichereau)
- no 4, villa Baumier (1883-1886, Jacques Baumier) - Inscrit MH (2009)[9]
- no 5
- no 7 (Henri Deguernel)
- Rue Desmoueux
- no 56 (1885, attribuée à Charles Garnier)
- Avenue du Canada (anciennement avenue de Courseulles[10], ouverte en 1876)
- Place du Canada (anciennement place de la gare Saint-Martin, ouverte en 1876)
- Rue des Rosiers (anciennement sente à l'Âne ; la rue a pris son nom actuel en 1884)
- no 6-8 (Marie frères)
- Pensionnat Saint Joseph au no 26 (1885, Lamotte)
- Rue Docteur Rayer (à l'origine portion de l'avenue de Bagatelle jusqu'à la rue de l'Académie, cette rue prit son nom actuel en 1886)
- Rue Isidore Pierre (officiellement ouverte en 1896)
- Rue du XXe siècle (officiellement ouverte en 1899, prolongée en 1904 et classée dans la voirie urbaine en 1906)
- Rue Barbey d'Aurevilly (à l'origine portion de la rue Docteur Rayer, elle prit son nom actuel en 1907)
- no 26 (avant 1905, Tourmente et E. Piotin)
- Rue des Fossés Saint-Julien (appellation en usage[11], officiellement consacrée en 1907)
- no 20 (vers 1906, H. Deguernel)
- Rue Leverrier (officiellement ouverte en 1918 et classée parmi la voirie urbaine le , on y trouve toutefois des maisons datant des années 1900)
- Rue Pémagnie (rectifiée dans les années 1880-années 1890)
- no 1, maison Charbonnier (A. Nicolas) - Inscrit MH (2008)[12]
On trouve dans ce secteur quelques tentatives d'introduction de l'art nouveau. Elles sont toutefois assez rares et souvent peu abouties :
- no 2-4, rue du XXe siècle (construite par Aumasson),
- no 24, rue Isidore Pierre (construite également par Aumasson),
- no 20, rue des Fossés Saint-Julien (construite en 1906 par Henri Deguernel).
- Maison Charbonnier
- Hôtel des Croisiers
Localisation des quartiers
- 49° 10′ 53″ N, 0° 21′ 49″ O Place de la République
- 49° 10′ 58″ N, 0° 22′ 09″ O Place Saint-Sauveur
- 49° 11′ 08″ N, 0° 22′ 19″ O Quartier autour de la gare Saint-Martin et au sud-ouest du Jardin des Plantes
Notes et références
- Au XVIIIe siècle, l'espace disponible se faisant rare, on rajouta souvent un quatrième étage aux maisons existantes
- La rivière fut recouverte entre la place de la Préfecture (place Gambetta actuelle) et la place Courtonne en 1860 pour créer le boulevard Saint-Pierre (actuel boulevard Maréchal-Leclerc).
- Pour plus de renseignements, voir le mémoire de maîtrise de Patrice Gourbin (Construire des monuments historiques ? La confrontation des monuments historiques et de la modernité dans la reconstruction de Caen après 1944)
- La cité-jardin des Rosiers fut toutefois aménagée un peu plus au nord pour accueillir des membres de la classe populaire 49° 11′ 26″ N, 0° 22′ 29″ O
- Gérard Pinson, « L'espace social d'une bourgeoisie urbaine : Caen au début du XXe siècle », Annales de Normandie, no 19, , p. 205-235 (lire en ligne)
- La rivière la plus importante avait déjà été couverte en 1860, mais il fallut attendre 1932 pour qu'un vaste programme d'assainissement règle définitivement la question en couvrant ou en comblant les bras d'eau pour permettre la construction d'un réseau général d'égouts.
- Le Centre Hospitalier Privé Saint-Martin a déménagé dans de nouveaux locaux à la Folie-Couvrechef à la fin des années 1990.
- Liste établie dans l'ouvrage de Philippe Lenglart, Le Nouveau Siècle à Caen, 1870-1914, Condé-sur-Noireau, Corlet, 1989.
- « Villa Baumier », notice no PA14000082, base Mérimée, ministère français de la Culture
- L'avenue de Courseulles fut ouverte en 1876 au même moment que la ligne de chemin de fer qu'elle desservait. L'alignement de la rue Pémagnie dans les années 1880-années 1890 permit d'offrir une belle perspective sur la gare saint-Martin depuis la place Saint-Sauveur. De part et d'autre de l'avenue, les terrains appartenant à la famille de Vanssay furent lotis à partir de 1889
- Les Fossés Saint-Julien ont été aménagés à partir du XVIIIe siècle sur les anciens fossés des remparts dont on peut encore apercevoir des traces au sud du boulevard (lycée Pasteur).
- « Maison, 1bis rue Pémagnie », notice no PA14000079, base Mérimée, ministère français de la Culture
Articles connexes
- Hôtel particulier
- Histoire de Caen | Chronologie de Caen
- Architecture de la Normandie
- Urbanisme | Sociologie urbaine
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