Guerre civile sud-soudanaise

La guerre civile sud-soudanaise a été un conflit armé au Soudan du Sud opposant du 15 décembre 2013 au 22 février 2020 , les partisans du président Salva Kiir et ceux du vice-président Riek Machar. Cette rivalité fait resurgir d'anciennes dissensions entre les différents clans du Mouvement populaire de libération du Soudan, l'ancienne rébellion qui mena le pays à l'indépendance en 2011, sur fond de rivalité ethnique : d'un côté les Dinkas (ethnie majoritaire de Salva Kiir) et de l'autre les Nuers (ethnie de Riek Machar)[9].

Guerre civile sud-soudanaise
Situation au Soudan du Sud le
  • Contrôlé par le gouvernement du Soudan du Sud
  • Contrôlé par les rebelles
  • Contrôlé par le Soudan
Informations générales
Date -
(6 ans, 2 mois et 8 jours)
Lieu Soudan du Sud
Issue

Cessez-le-feu

  • Formation d'un gouvernement d'union nationale
  • Création de trois zones administratives spéciales
Belligérants
Mouvement populaire de libération du Soudan (gouvernement)

Ouganda
Soutenu par :

Soudan
Mouvement populaire de libération du Soudan en opposition Mouvement de libération du Soudan du Sud
Armée blanche
Mouvement démocratique du Soudan du Sud
Commandants
Président Salva Kiir
Vice-président James Wani Igga
Ministre de la Défense Kuol Manyang Juuk
Yoweri Museveni
Riek Machar
Pagan Amum
Peter Adwok
Peter Gadet
Forces en présence
150 000 hommesRebelles : entre 4 000 et 7 000[1] à Bor (selon le gouvernement sud-soudanais)
Armée blanche : 25 000[2],[3]
Au moins 10 000 déserteurs de l'APLS[4]
Pertes
50 000 à 383 000 morts[5],[6],[7]
930 000 réfugiés[8]

Batailles

Le 22 février 2020, la guerre se termine avec un cessez-le-feu.

Contexte et causes

Combattant armé d'un fusil MIC Dinar (copie soudanaise du HK G3).

Déroulement

2013

Le , des combats éclatent dans la capitale Djouba, entre les partisans de Salva Kiir et ceux de Riek Machar. Le 16 décembre, le président Kiir annonce qu'un coup d'État a été déjoué. Au soir du 17 décembre, les affrontements ont déjà fait 73 victimes. Dix personnes sont arrêtées, parmi lesquelles huit anciens ministres du gouvernement limogé en juillet. Cependant Riek Machar, « en fuite », est recherché, tout comme quatre autres importantes figures politiques sud-soudanaises[10],[11]. Les Occidentaux décident d'évacuer leurs ressortissants. Plusieurs rotations d'avions américains puis britanniques, allemands et italiens sont mobilisées à partir du [12]. L'ONU déclare avoir découvert au moins un charnier et annonce que 200 000 Sud-Soudanais ont déjà été déplacés par le conflit[13],[1]. De leur côté, des groupes du MPLS ont appelé, dans une déclaration, les forces de sécurité à « agir avec retenue » afin que le conflit ne prenne pas une dimension ethnique[14]. Le 19 décembre, les soldats de Riek Machar capturent la ville stratégique de Bor, contraignant les compagnies pétrolières China National Petroleum Corporation, Oil and natural gas corporation et Petronas à cesser leur activité au Soudan du Sud et leurs 200 employés à trouver refuge dans un complexe de l'ONU à Bentiu pour être évacués[15]. Le 24 décembre, le gouvernement sud-soudanais affirme avoir repris Bor[16], mais le les rebelles reprennent à nouveau la ville, l'armée ayant effectué une « retraite tactique » selon les autorités du pays[17].

2014

Le 5 janvier, un général de l'armée sud-soudanaise est tué dans une embuscade[18]. Le 7 janvier, le Soudan et le gouvernement sud-soudanais se sont mis d'accord sur la nécessité de sécuriser les champs de pétrole[réf. nécessaire].

Le 10 janvier, le gouvernement sud-soudanais annonce que l'armée régulière a repris la ville clé de Bentiu, dans la région pétrolifère du nord du pays, à la suite de combats acharnés qui ont forcé des dizaines de milliers de personnes à fuir la région. Un porte-parole du président Salva Kiir déclare que la ville est « désormais sous notre contrôle »[19]. Le 18 janvier, l'armée gouvernementale affirme avoir repris le contrôle de Bor et deux jours plus tard, le 20 janvier, le village stratégique de Malakal après une semaine de combats urbains[20]. Le 23 janvier, gouvernement et rebelles se mettent d'accord sur les termes d'un cessez-le-feu signé à Addis-Abeba, capitale de l'Éthiopie, effectif le 24 janvier et qui prévoit entre autres la libération de onze proches de Riek Machar[21],[22]. Malgré sa signature, un porte-parole des rebelles affirme le 26 janvier que les forces gouvernementales ont attaqué des positions rebelles dans l'Unité et le Jonglei, de son côté le gouvernement accuse les rebelles d'avoir attaqué l'armée[23].

Le 2 février, un porte-parole des rebelles affirme que l'armée a repris le contrôle de Leer dans l'État de l'Unité, ville natale du dirigeant rebelle Riek Machar[24]. En date du 10 février, les négociations pour un accord de paix en Éthiopie sont toujours infructueuses[25], alors que quelques jours plus tôt 700 soldats de l'armée gouvernementale ont déserté et rejoint les rangs rebelles avec leur équipement et véhicules[26]. Le 18 février, un porte-parole de l'armée sud-soudanaise, le colonel Philip Aguer, déclare que les combats ont repris après que les forces rebelles ont attaqué la ville de Malakal (ville pétrolière et capitale de l'État du Nil Supérieur[27]).

Le 15 avril, les rebelles s'emparent de Bentiu et massacrent plusieurs centaines de civils[28]. Dans un rapport publié début mai 2014, la Mission de l'ONU dans le pays (Minuss) affirme que des crimes contre l'humanité ont vraisemblablement été commis au Soudan du Sud[29]. Le 9 mai a lieu en Éthiopie une rencontre entre Salva Kiir et Riek Machar pour y signer la fin des combats dans les 24 heures ; ce cessez-le-feu se conclut après des pressions américaines et des menaces de sanctions de l'ONU. Il est pourtant violé dès le début de la semaine suivante. La guerre a à ce moment fait plusieurs dizaines de milliers de morts et déplacé 1,2 million de Soudanais, lesquels sont par ailleurs menacés de famine[30].

Le 11 juin, Kiir et Machar se mettent d'accord sur le fait d'entamer des discussions sur la formation d'un gouvernement de transition. Les pourparlers doivent durer 60 jours et les parties sont tenues de s'abstenir de combat au cours de cette période[31]. Cependant, les deux parties ont boycotté les pourparlers[32], et le 16 juin, des violations du cessez-le-feu sont signalées[33].

En août 2014, une délégation du Conseil de sécurité de l'ONU rencontre Salva Kiir à Djouba, puis s'entretient avec Riek Machar en visio-conférence. Mais la délégation se montre pessimiste quant à un accord de paix rapide[34].

Le , un hélicoptère MI-8AMT de la MINUSS a été abattu près de Bentiu dans l’État de l'Unité. L'incident a fait trois morts et un blessé grave au sein des membres de l'équipage, composé de Russes[35].

2015

En , la ville de Malakal est prise par les rebelles commandés par le général Johnson Olony puis reprise en juillet par les forces gouvernementales[36].

Le , un accord de cessez-le-feu est signé par le président Salva Kiir à Djouba[37],[38]. Cependant le , des combats éclatent à Malakal et les deux camps s'accusent mutuellement de violer la trêve, Riek Machar s'engage à faire cesser les hostilités le à minuit, mais les combats se poursuivent[39],[40],[41]. L'ONU menace alors le gouvernement du Soudan du Sud de sanctions si l'accord n'est pas respecté[42],[43]. En octobre et novembre, gouvernementaux et rebelles continuent de s'affronter autour de Malakal et à Leer[44].

2016

Le , Salva Kiir annonce la nomination de 50 députés rebelles et la formation d'un nouveau gouvernement de transition comprenant 16 ministres du camp gouvernemental et 10 de la rébellion[45]. Le , le président sud-soudanais réinstalle Riek Machar comme vice-président[46],[47]. Le , les premiers soldats rebelles se déploient à Djouba conformément à l'accord de paix[48]. Le , alors que 3 000 soldats gouvernementaux et 1 300 rebelles sont présents dans la capitale sud-soudanaise, Riek Machar arrive à Juba, où il prête serment en tant que vice-président du Soudan du Sud[49],[50],[51],[52].

Du 8 au , de violents combats éclatent de nouveau à Djouba, faisant au moins 300 morts selon l'Organisation mondiale de la santé[53],[54]. Riek Machar et les forces du SPLA-IO se retirent de Djouba qui passe entièrement sous le contrôle des forces gouvernementales. Le , le président Salva Kiir donne un ultimatum de 48 heures à Riek Machar pour regagner la capitale sud-soudanaise, faute de quoi il perdra son poste de vice-président. Mais ce dernier juge que sa sécurité ne peut plus être assurée à Djouba et refuse[55]. Le , Salva Kiir annonce alors la nomination du général Taban Deng Gai comme vice-président. Taban Deng Gai, Nuer, ancien membre de la rébellion mais qui est resté dans la capitale après les combats, est un rival de Riek Machar. Ce choix est condamné par le Mouvement populaire de libération du Soudan dans l'opposition (SPLM-IO) qui rompt avec le nouveau vice-président. Le , Riek Machar accusait le général de « se lancer dans une aventure personnelle et illégitime »[56],[55].

Resté caché pendant plus d'un mois dans les environs de la capitale, Riek Machar quitte le Soudan du Sud à la mi-août. Il gagne la République démocratique du Congo, puis l'Éthiopie[57].

En , un vote du conseil de sécurité de l'ONU permet l'envoi de 4 000 casques bleus supplémentaires, principalement constitués de soldats éthiopiens, kényans et rwandais, et cela malgré le désaccord du gouvernement du Soudan du Sud. Cette force supplémentaire aux 13 500 casques bleus déjà présents, a vocation à se déployer à Djouba notamment autour de l'aéroport et des bases de l'ONU[58].

2017

Le , le gouvernement du Soudan du Sud déclare l'état de famine dans plusieurs zones du pays[59].

Le , un cessez-le-feu est conclu dans la région de Yei après une médiation de l'Église presbytérienne évangélique du Soudan du Sud[60].

2018

Le , quelques jours après la signature à Khartoum d'un accord de cessez-le-feu permanent avec Salva Kiir, il est annoncé que Riek Machar retrouverait son poste de premier vice-président, que les titulaires sortants seraient maintenus à leurs fonctions et qu'une femme membre de l'opposition serait également nommée[61].

Le , un nouvel accord signé à Khartoum prévoit la nomination pour trois ans de Machar comme vice-président, et de quatre autres vice-présidents, la formation d'un gouvernement de transition de 35 membres, dont 20 de Kiir, 9 de Machar, ainsi que l'élargissement du parlement à 550 membres, dont 332 loyaux à Kiir et 128 à Machar[62].

Le , l'accord de paix est signé à Addis-Abeba[63]. Cependant, des combats éclatent le 14 septembre[64].

2019

En , Salva Kiir et Riek Machar se sont rencontrés pour mettre en application l'accord de , dans le but de former un gouvernement pour [65]

En , après plusieurs mois de tension entre le gouvernement et l'ex rébellion (opposition), les chefs des deux entités s'engagent à former le gouvernement d'union nationale à la fin du mois de [66].

2020

À la suite de cet accord, Riek Machar est nommé vice-président le 22 février 2020[67].

En juin 2020, un homme d'affaires sud-soudanais et ancien officier de renseignement annonce le lancement d'un nouveau groupe rebelle. Kerbino Wol déclare avoir l'intention de renverser ce qu'il appelle "la direction corrompue du pays". Kerbino Wol a appelé son groupe "Le Mouvement du 7 octobre", une référence au jour d'une émeute dans la prison où il a été détenu sans procès pendant deux ans. Kerbino a été gracié par le président Salva Kiir en janvier 2020[68].

Crimes de guerre et crimes contre l'humanité

Pendant le conflit des massacres ethniques sont commis par les deux camps. Le , l'Unicef déclare que des enfants ont été victimes d'émasculations, viols et d'égorgements, d'autres ont été brûlés vifs : « Des survivants ont raconté qu’on a laissé saigner à mort des garçons émasculés... que des filles d’à peine huit ans ont été violées collectivement puis assassinées... Des enfants ont été attachés ensemble avant que leurs agresseurs ne leur tranchent la gorge... d’autres ont été jetés dans des bâtiments en feu. ». Au moins 13 000 enfants-soldats ont également été enrôlés de force par les belligérants[69].

Un rapport de l'Union africaine rédigé en et publié un an plus tard décrit également des combattants « ponctionnant le sang de personnes qui ont tout juste été tuées et forçant ceux d’une autre communauté ethnique à boire le sang et à manger de la chair humaine brûlée »[70].

En , 60 hommes et enfants sont enfermés par les soldats pro-gouvernementaux dans un conteneur de marchandises placé en plein soleil et laissés à l'intérieur jusqu'à leur mort[71].

Des milliers de femmes sont enlevées, violées et réduites à l'esclavage sexuel[72]. Selon un rapport de l'ONU publié le , plus de 1 300 viols ont été enregistrés en 2015 dans un seul État du pays, des soldats gouvernementaux ont été autorisés à « violer les femmes en guise de salaire »[73],[74].

Réfugiés et déplacés

Au chiffre des victimes, la guerre a également déplacé 2,3 millions de personnes, dont 200 000 sont réfugiées dans un camp de l'ONU. 6,1 millions de personnes ont recours à l'aide alimentaire et 15 000 enfants soldats auraient été utilisés[6].

On estime à l'été 2015 que plus de 500 000 Soudanais du Sud ont fui le pays dans des régions limitrophes et que près de deux millions de personnes errent d'un point à un autre dans le pays[75]. « La violence contre les civils est inhabituelle, extrême, même pour le Soudan » estime Marc Van der Mullen, responsable de Médecins sans frontières pour le Soudan du Sud[76].

En , selon le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, le conflit a provoqué depuis son commencement environ 1 million de réfugiés à l'étranger, dont près de 185 000 depuis . À cela s'ajoute près de 1,61 million de déplacés à l'intérieur du Soudan du Sud[77].

Bilan humain

En , le bilan humain du conflit est estimé entre 50 000 et 300 000 morts[6].

Le , le London School of Hygiene and Tropical Medicine (LSHTM) publie une étude dans laquelle elle estime que le conflit au Soudan du Sud a fait 383 000 morts entre et [7]. La moitié des victimes étant dues aux violences et l'autre moitié étant causée par la famine ou les maladies[7].

Notes et références

  1. (en) UPDATE 1-South Sudan army advances on rebel towns before peace talks, Reuters, 2 janvier 2014
  2. France 24 : Soudan du Sud : qui sont les mystérieux combattants de l’Armée blanche ?
  3. (en) South Sudan forces battle "White Army", The Daily Star, 29 décembre 2013
  4. (en) South Sudan's army advances on rebels in Bentiu and Bor, BBC News, 10 janvier 2014
  5. Le Monde : Soudan du Sud, un jeune Etat ravagé par la guerre civile
  6. Au Soudan du Sud, les morts s'empilent et personne ne les compte, AFP, 11 mars 2016.
  7. Soudan du Sud: 400 000 morts depuis le début de la guerre civile, RFI, 27 septembre 2018.
  8. Le Soudan du Sud prêt à discuter avec l'ONU du déploiement d'une force régionale, AFP, 15 août 2016.
  9. Gérard Prunier, « Au Soudan du Sud, l’écroulement des espoirs démocratiques : Luttes de pouvoir dans le plus jeune État du continent africain », Le Monde diplomatique, (lire en ligne)
  10. Soudan du Sud : les vieux démons resurgissent - article du Point du 17 décembre 2013
  11. Soudan du Sud: 73 morts dans les affrontements à Juba - Article Libération du 17 décembre 2013
  12. Transall allemand et C130 italien mobilisés au Sud Soudan. Last call de Londres. Nicolas Gros-Verheyde, Bruxelles2, 22 décembre 2013
  13. Soudan du Sud: en plein effort de médiation, Juba accuse Machar de mobiliser, Libération, 28 décembre 2013
  14. (en) Sudan: Pro-SPLM Youth Group Condemns 'Coup Attempt', allAfrica, 17 décembre 2013
  15. (en) Oil workers at South Sudan U.N. base expected to be evacuated: U.N., Reuters, 19 décembre 2013
  16. (en) S. Sudan president says government troops retake key town, The Daily Star, 24 décembre 2013
  17. (en) South Sudan rebels seize key town of Bor, Word Bulletin, 1er janvier 2014
  18. (en) South Sudan general killed in ambush, BBC News, 5 janvier 2014
  19. S. Sudan army says wins back oil-producing state's capital S. Sudan army says wins back oil-producing state's capital, The Daily Star, 10 janvier 2014
  20. (en) South Sudan army wrests back last key town, TheDailyStar, 20 janvier 2014
  21. (en) South Sudan government, rebels sign ceasefire, TheDailyStar, 23 janvier 2014
  22. (en) South Sudan, rebels reach cease-fire after weeks of fighting, CNN, 24 janvier 2014
  23. (en) South Sudan fighting despite cease-fire, TheDailyStar, 26 janvier 2014
  24. (en) S. Sudan rebels report attacks by government forces, The Daily Star, 2 février 2014
  25. (en) S.Sudan rebels say they will boycott latest peace talks, The Daily Star, 10 février 2014
  26. (en) South Sudan rebels claim 700 government troops defect, The Daily Star, 6 février 2014
  27. (en) Fresh fighting breaks out in South Sudan, TheDailyStar, 18 février 2014
  28. RFI : Soudan du Sud: des « centaines » de civils massacrés par les rebelles
  29. « Soudan du Sud : des crimes contre l'humanité commis », Le Figaro, vendredi 9 mai 2014, page 5.
  30. « Soudan du Sud : l'accord de cessez-le-feu déjà violé », Le Figaro, lundi 12 mai 2014, page 8.
  31. South Sudan Peace Talks Reach Apparent Breakthrough Wall Street Journal, 11 juin 2014
  32. S Sudan's warring sides boycott peace talks Al Jazeera, 17 juin 2014
  33. South Sudan: AUPSC Condemns Violation of South Sudan's Ceasefire Deal Sudan Tribune, 16 juin 2014
  34. « Soudan du sud : le Conseil de sécurité pessimiste quant à un accord de paix », sur France 24,
  35. Conseil de sécurité - 27 août 2014
  36. Soudan du Sud: l’armée reprend la ville de Malakal, Le Soir, 6 juillet 2015.
  37. Laure Broulard, Soudan du Sud: un accord du bout des lèvres, RFI, 26 août 2015.
  38. L’accord de paix enfin signé au Soudan du Sud, Le Monde avec AFP, 25 août 2015.
  39. Accord de paix au Soudan du Sud: armée et rebelles s'accusent mutuellement d'attaques, AFP, 29 août 2015.
  40. Soudan du Sud : des violations du cessez-le-feu dénoncées, AFP, 29 août 2015.
  41. Soudan du Sud : le chef des rebelles dénonce de « graves violations » du cessez-le-feu, Le Monde, 31 août 2015.
  42. Edith M.Lederer, L'ONU menace de sanctionner le Soudan du Sud pour le bris de l'accord de paix, AP, 4 septembre 2015.
  43. L'ONU avertit encore le Soudan du Sud, BBC, 5 septembre 2015.
  44. Elise Barthet, Soudan du Sud : un accord de paix pour rien, Le Monde, 2 novembre 2015.
  45. Soudan du Sud: accord de gouvernement entre le pouvoir et la rébellion, RFI, 9 janvier 2016.
  46. Soudan du sud: Salva Kiir réinstalle son rival Riek Machar à la vice-présidence, AFP, 12 février 2016.
  47. Alex Vines: au Soudan du Sud, les «rancunes» sont tenaces, RFI, 13 février 2016.
  48. Soudan du Sud: les premiers soldats rebelles arrivent à Juba après l'accord de paix, AFP, 29 mars 2016.
  49. Soudan du Sud : Riek Machar, de retour à Juba, a prêté serment comme vice-président, Jeune Afrique avec AFP, 26 avril 2016.
  50. Aymeric Janier, Au Soudan du Sud, la paix bientôt retrouvée ?, Le Monde, 28 avril 2016.
  51. Célian Macé, Le retour du chef de la rébellion sud-soudanais à Juba, étape cruciale vers la paix, Libération, 26 avril 2016.
  52. Soudan du Sud: le président Kiir forme son gouvernement de transition, AFP, 29 avril 2016.
  53. Soudan du Sud: violents affrontements entre l’armée et les ex-rebelles, RFI, 9 juillet 2016.
  54. Soudan du Sud: au moins 300 morts, 42.000 déplacés par la flambée de violences, AFP, 15 juillet 2016.
  55. Jean-Philippe Rémy, Soudan du Sud : Riek Machar n’a pas envie de rentrer mourir à Juba, Le Monde, 22 juillet 2016.
  56. Soudan du Sud : Salva Kiir remplace son vice-président Riek Machar par Taban Deng Gai, France 24 avec AFP, 25 juillet 2016.
  57. Riek Machar quitte le Soudan du Sud, RFI, 19 août 2016.
  58. L’ONU autorise l’envoi de 4000 casques bleus de plus au Soudan du Sud, Le Monde, 13 août 2016
  59. Aymeric Janier, Le Soudan du Sud en proie à une crise de la faim dramatique, Le Monde, 22 février 2017.
  60. Soudan du Sud: la médiation de l'Eglise évangélique porte ses fruits, RFI, 5 mai 2017.
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  62. Le Point, magazine, « Soudan du Sud: les belligérants signent un accord sur le partage du pouvoir », sur Le Point (consulté le )
  63. AFP, « Soudan du Sud: les belligérants signent un nouvel accord de paix » , sur Libération, (consulté le )
  64. AfricaNews, « Eruption de violence au Soudan du Sud, deux jours après la signature d'un accord de paix », sur Africanews (consulté le )
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  67. « L'union nationale en marche au Soudan du Sud: Riek Machar nommé vice-président », sur RFI, (consulté le )
  68. « Un nouveau groupe rebelle au Soudan du Sud », sur www.bbc.com, (consulté le )
  69. Des enfants violés, châtrés, jetés dans des flammes au Soudan du Sud, AFP, 23 juin 2015.
  70. Vincent Defait, L’Union africaine publie, avec un an de retard, son rapport sur les exactions au Soudan du Sud, Le Monde, 29 octobre 2015.
  71. Crimes de guerre au Soudan du sud, BBC, 11 mars 2016.
  72. Soudan du Sud : des milliers de femmes réduites en esclavage et violées par des soldats, AFP, 28 septembre 2015.
  73. Plus de 1300 viols dans un seul Etat du Soudan du Sud en 2015, ATS, 11 mars 2016.
  74. Soudan du Sud: une des situations "parmi les plus horribles" pour les droits de l'Homme, selon l'Onu, AFP, 11 mars 2016.
  75. Tanguy Berthemet, Au Soudan du Sud, les atrocités d'un conflit oublié, in Le Figaro, 27 juillet 2015, p. 6
  76. Tanguy Berthemet,, article cité, 27 juillet 2015
  77. Plus d’un million de personnes ont fui le Soudan du Sud, Le Monde Afrique, 16 septembre 2016

Bibliographie

  • Mark Lyall Grant, président du Conseil de sécurité, Déclaration à la presse faite par le Conseil de sécurité concernant l’hélicoptère de la MINUSS qui a été abattu, (lire en ligne), SC/11538
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