Castelnau-Barbarens
Castelnau-Barbarens (Castèthnau-Barbarens en gascon) est une commune française située dans le département du Gers, en région Occitanie.
Pour les articles homonymes, voir Castelnau.
Castelnau-Barbarens | |||||
Tour et chapelle Notre-Dame-de-Pitié. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Gers | ||||
Arrondissement | Auch | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Grand Auch Cœur de Gascogne | ||||
Maire Mandat |
Michel Burgan 2020-2026 |
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Code postal | 32450 | ||||
Code commune | 32076 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Castelnausien, Castelnausienne | ||||
Population municipale |
531 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 13 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 34′ 38″ nord, 0° 43′ 29″ est | ||||
Altitude | 295 m Min. 157 m Max. 291 m |
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Superficie | 42,37 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Auch (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Astarac-Gimone | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Gers
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | http://www.castelnau-barbarens.fr/ | ||||
Géographie
Localisation
Commune de l'aire urbaine d'Auch en Gascogne, située en Astarac[1] sur l'Arrats et sur l'ancienne route nationale 626.
Le village est situé au carrefour de la D 40 et de la D 626 d'Auch vers Saramon, à une quinzaine de kilomètres d'Auch en direction du sud-est.
Communes limitrophes
Géologie et relief
Castelnau-Barbarens se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)[3].
Voies de communication et transports
Castelnau-Barbarens est traversé du nord-ouest au sud-est par la D 626 qui relie Mimizan (Landes) à Ajac (Aude).
Le village est aussi traversé du nord au sud par la D 40 qui relie Mansonville à Mont-d'Astarac.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[6]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Auch », sur la commune d'Auch, mise en service en 1985[9] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[10],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 13,1 °C et la hauteur de précipitations de 685,4 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Auch », sur la commune d'Auch, mise en service en 1985 et à 14 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour 1981-2010[12] à 13,5 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Castelnau-Barbarens est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auch, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (78,1 %), zones agricoles hétérogènes (6,8 %), prairies (5,8 %), forêts (4,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,5 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Le mobilier préhistorique découvert et les nombreux vestiges gallo-romains (lieu-dit du Taros) attestent d'une occupation humaine très ancienne sur le site. Il faut remonter à 1140 pour trouver la première mention du lieu : Castèt nàou dé Barbaréncs : traduisez ceci "nouveau château fort sur site barbare" [réf. nécessaire]. Au XIIe siècle, les coseigneurs Bernard I comte d'Astarac, et Guillaume Arnaud Desbarats, conclurent un accord, pour édifier à parts égales le "Château Neuf" de Barbarens : "Bastirén et edifiquirén per mici Io castet nàou de Barbarens".
Ce site, difficile d'accès, était spécialement choisi pour éviter toute invasion. Ainsi, il se dressait sur la plate-forme supérieure du site, et le piton rocheux, au centre, servait d'assise au donjon. Le village dominé par le château des comtes d'Astarac, était donc agrippé sur les flancs abrupts des terrasses concentriques. Les arcs des rues s'abaissent en gradins vers la vallée.
Avec Durban (Gers), Moncassin et Villefranche d'Astarac, Castelnau Barbarens fut dès le XIIe siècle, l'une des quatre châtellenies de l'Astarac. On ne peut retrouver aujourd'hui que de rares vestiges du château. Elles nous apprennent qu'il y avait trois tours crénelées, reliées par de gros murs. À l'ouest, deux de ces tours gardaient la vallée. La tour qui existe encore, parce que la partie supérieure fut plus tard reconstruite, pouvait abriter des archers. C'était une tour de défense qui protégeait, à l'est, l'unique possibilité d'entrer au château.
Le village se construisit ensuite autour du château : pour attirer la population, les coseigneurs promirent aux familles de les protéger. Mais, la famille Desbarats (dès le XVe siècle), plus tard les comtes d'Astarac, et plus tard encore les comtes d'Uzès, abandonnèrent leur emprise féodale sur Castelnau Barbarens, tandis que les populations paysannes devenaient maîtresses de leurs destinées.
Pierre à pierre, le château s'écroula, jusqu'à n'être plus en 1850 qu'un amas informe engendrant légende. Il émergeait une tour carrée de 22 mètres de haut, qui devait son entretien et sa survie à sa reconversion, puisque les habitants lui avaient donné entretemps l'usage de clocher, perçant à la base de la tour deux portes en arc brisé. C'est à partir de 1865, que l'église actuelle fut édifiée sur l'emplacement du château. La pioche et les mèches vinrent à bout de la forteresse imprenable, de même qu'elles détruisirent sur la place d'Uzès, l'église Saint-Nicolas, devenue trop petite pour les 1 184 habitants. La chapelle votive Notre-Dame-de Pitié fut heureusement conservée[1].
Héraldique
Blasonnement :
De gueules au rocher d'or mouvant de la pointe, sommé de trois tours d'argent ouvertes, ajourées et maçonnées de sable[20]. |
Politique et administration
Administration municipale
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[23]. En 2018, la commune comptait 531 habitants[Note 5], en augmentation de 3,11 % par rapport à 2013 (Gers : +0,53 %, France hors Mayotte : +1,78 %). |
Économie
Manifestations culturelles et festivités
Sports
Un club de ping pong et de badminton sont présents sur la commune.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Villa gallo-romaine du Taros ;
- Église Sainte-Quitterie-Saint-Nicolas de Castelnau-Barbarens[28]. L'église a été construite en 1867 sur l'emplacement du château des comtes d'Astarac. L'ancienne tour de guet de ce château est devenu la tour clocher de l'église en 1867[29](résumé historique de l'église incohérent sur la référence…). Pièce maîtresse des possessions comtales, la forteresse est citée en 1244, avec Durban, Lasseube-Propre, Moncassin et Simorre, dans l’hommage rendu par le comte Centulle II et sa mère Segnis de Lomagne au comte de Toulouse pour l’ensemble du comté[30].
- Chapelle Notre-Dame-de-Pitié de Castelnau-Barbarens devenu un espace pour les expositions artistiques[31].
- Chapelle de Pépieux[32].
- Chapelle de Saint-Guiraud[33].
- Château d'En Poucouron. Chartreuse construite à la fin du XVIIIe siècle ou au tout début du XIXe siècle pour la famille de Brux, propriétaires de plantations à Saint-Domingue[34]. Propriété privée, ne se visite pas.
- Château de Pépieux. Logis quadrangulaire d'origine médiévale, fortement remanié aux XVIIe et XVIIIe siècles[35]. Propriété privée, ne se visite pas.
- Château de Saint-Guiraud, à quelques mètres à l'ouest de la motte qui porte la chapelle. Propriété privée, ne se visite pas.
- Site castral de La Tourasse. La carte de Cassini mentionne un château ruiné et le cadastre de 1825 une "Tour de Labesse"[36], dont le soubassement est visible en élévation.
- Motte castrale du Tucoulet.
- Château de Villeneuve. La carte de Cassini mentionne un château, dont le seul bâtiment conservé aujourd'hui en élévation est la "métairie" visible sur le plan cadastral de 1825[37]. Propriété privée, ne se visite pas.
- Façade de l'église Sainte-Quitterie-Saint-Nicolas
- Sainte-Quitterie-Saint-Nicolas. La tour devenu clocher en 1867
- Sainte-Quitterie-Saint-Nicolas. Les vitraux où sont représentés (de gauche à droite) : saint Nicolas, la crucifixion de Jésus et sainte Quitterie
- Statue de sainte Quitterie devant l'église Sainte-Quitterie-Saint-Nicolas
- Chapelle Notre-Dame-de-Pitié.
- Les embans.
- Croix derrière l’église.
- Partie basse du village.
- Vue de la campagne.
Personnalités liées à la commune
- Édouard Lartet (1801-1871) : géologue, préhistorien et paléontologue né sur le territoire de la commune.
Voir aussi
Bibliographie
- Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol. I : Arrondissement d'Auch, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 460 p. (ISBN 2-9505900-7-1, notice BnF no FRBNF39151085)
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Site de Castelnau-Barbarens
- Carte IGN sous Géoportail
- Plan séisme
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Auch - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Castelnau-Barbarens et Auch », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Auch - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station météorologique d'Auch - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique d'Auch - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Banque du blason.
- Site de la préfecture - fiche de Castelnau-Barbarens
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Site du rondèu
- Association Randonnées, Art et Découvertes sur le blog de l'ARAD
- « Église Sainte-Quitterie-Saint-Nicolas - Eglises et patrimoine religieux de France ».
- « ÉGLISE SAINTE-QUITTERIE », sur Grand Auch Coeur de Gascogne, site officiel de l'Office de Tourisme (consulté le ).
- Archives nationales, J 314, Toulouse, VII, n°30.
- contact@tourisme-gers.com, « Comité Départemental du Tourisme Destination Gers », sur http://www.tourisme-gers.com (consulté le ).
- « Chapelle à identifier (Pepieux) - Eglises et patrimoine religieux de France ».
- « Chapelle à identifier [cimetière] (Saint-Guiraud) - Eglises et patrimoine religieux de France ».
- David Bourdeau et Jacques Lapart, Châteaux et belles demeures du Gers. Astarac, Pardiac, Savès, Editions du Val d’Adour, , p. 103..
- Nicolas Guinaudeau, Fortifications seigneuriales et résidences aristocratiques gasconnes dans l'ancien comté d'Astarac entre le Xe et le XVIe siècle, thèse d’Histoire, sous la direction de Philippe Araguas, Bordeaux, Université Michel de Montaigne - Bordeaux III, , p. 404..
- Archives départementales du Gers, 3P_CASTELNAU-BARBARENS_13, section C3, 1825, n°335.
- Archives départementales du Gers, 3P_CASTELNAU-BARBARENS_25, section G2, 1825, n°312.
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