Saramon
Saramon est une commune française située dans le département du Gers, dans le canton Astarac-Gimone, en région Occitanie.
Saramon | |||||
Le village et l'église Saint-Pierre. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Gers | ||||
Arrondissement | Auch | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Coteaux Arrats Gimone | ||||
Maire Mandat |
Éric Balducci 2020-2026 |
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Code postal | 32450 | ||||
Code commune | 32412 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saramonais, Saramonaises | ||||
Population municipale |
834 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 64 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 31′ 25″ nord, 0° 45′ 54″ est | ||||
Altitude | 200 m Min. 166 m Max. 266 m |
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Superficie | 13,03 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Auch (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Astarac-Gimone | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Gers
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
Ses habitants sont appelés Saramonais.
Géographie
Localisation
Saramon est une commune de Gascogne, traversée par la Gimone, est au carrefour des routes départementales D 104, D 12 et de l'ancienne route nationale 626 qui relie Saramon à Lombez et à Castelnau-Barbarens). Le village est en bordure de l'Astarac et du Savès à une altitude moyenne de 200 mètres.
Communes limitrophes
Géologie et relief
Saramon se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Auch », sur la commune d'Auch, mise en service en 1985[8] et qui se trouve à 20 km à vol d'oiseau[9],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 13,1 °C et la hauteur de précipitations de 685,4 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Auch », sur la commune d'Auch, mise en service en 1985 et à 20 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour 1981-2010[12] à 13,5 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Saramon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auch, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (96,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55,9 %), zones agricoles hétérogènes (37,9 %), zones urbanisées (5,9 %), forêts (0,3 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Vers 1657 les religieux de Saramon, Dom Dominique Prunières en tête, s'opposèrent à l'introduction de la Congrégation des bénédictins de St-Maur dans leur couvent.
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[21]. En 2018, la commune comptait 834 habitants[Note 5], en augmentation de 3,22 % par rapport à 2013 (Gers : +0,53 %, France hors Mayotte : +1,78 %). |
selon la population municipale des années : | 1968[24] | 1975[24] | 1982[24] | 1990[24] | 1999[24] | 2006[25] | 2009[26] | 2013[27] |
Rang de la commune dans le département | 34 | 38 | 35 | 41 | 39 | 39 | 40 | 40 |
Nombre de communes du département | 466 | 462 | 462 | 462 | 463 | 463 | 463 | 463 |
Enseignement
La ville est dotée d'un groupe scolaire (classes maternelles et primaires) et d'un collège.
Manifestations culturelles et événements
La fête de la Saint-Victor est l'occasion de la perpétuation d'un rituel spectaculaire : deux défilés de fusiliers à travers la ville (le samedi et le dimanche) accompagnent jusqu'en l'église la procession consacrée au saint.
Sports
Le football est représenté par le Sporting Club Saramonais, club fondé en 1940 qui évolue actuellement en Promotion Excellence pour l'équipe première et Promotion District pour l'équipe réserve. L'équipe joue à domicile au stade de La Garenne. Le Sporting Club Saramonais compte aussi une école de football.
Saramon a aussi accueilli la Route du Sud. En effet, la deuxième étape de l'édition 2017 partant de la communauté de communes du Sor et de l'Agout s'est terminée à Saramon et a vu la victoire d'Elia Viviani au sprint.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Pierre.
- Château de Camarade. Propriété privée, ne se visite pas.
- Château du Crabé (début XIXe siècle). Propriété privée, ne se visite pas.
- Deux maisons Renaissance situées dans le village. La façade de l’une des deux comporte des fenêtres aux montants sculptés et séparées entre elles par des colonnettes.
- L'entrée Est de Saramon, au lieu-dit "la brèche" (route 626, menant à Lombez), est dotée d'une lanterne à piliers inscrite à l'inventaire des Monuments Historiques du Gers.
- Dans les années 1920, un ensemble fut composé par un antiquaire parisien, Georges-Joseph Demotte, et intitulé "cloître de Saramon". Cette collection fut vendue à William R. Hearst en 1923 puis dispersée après sa mort dans différentes collections américaines. Si la ville de Saramon fut associée à ce "cloître", cette attribution est injustifiée. La diversité stylistique des pièces milite pour de multiples provenances (Saint-Gaudens, Agen, Pamiers, Lombez, etc.).
Autre vue de la tour. L'intérieur de la tour. La nef de l'église. Les anciennes halles. Le monument aux morts. L'école communale. La place centrale. Des maisons à cornières dont une maison Renaissance aux piliers de bois au premier plan. Vue rapprochée des maisons à cornières. Sous les cornières. La maison Renaissance aux fenêtres aux montants sculptés dans son ensemble. Détails des montants sculptés.
Personnalités liées à la commune
- François-Michel Lantrac (1760-1848), médecin et révolutionnaire gersois ;
- Famille d'Esparbès de Lussan.
Héraldique
Blasonnement :
D'azur à une crosse d'or accostée de deux croisettes pattées du même, au chef écartelé d'or et de gueules. |
Voir aussi
Bibliographie
- Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol. I : Arrondissement d'Auch, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 460 p. (ISBN 2-9505900-7-1, notice BnF no FRBNF39151085)
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Carte IGN sous Géoportail
- Plan séisme
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Auch - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Saramon et Auch », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Auch - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saramon et Auch », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique d'Auch - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique d'Auch - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
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