Gaston Marquet

Gaston Charles Marquet né le à Paris, ville où il est mort le , est un peintre français.

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Biographie

Né le à Paris, Gaston Marquet est admis aux Beaux-Arts de Paris en dans la classe de Paul Bénard (1834-1886)[1]. Il expose pour la première fois au Salon en 1875, montrant une peinture intitulée Une plage du Pas-de-Calais ; son adresse parisienne mentionne alors le 35, rue Rochechouart[2]. Par la suite, il est régulièrement présent au Salon, de 1878 à 1902, devenant entre temps sociétaire du Salon des artistes français. Ses maîtres sont Émile Bin, William-Adolphe Bouguereau, Gaston Boulanger et Tony Robert-Fleury.

En 1880, les directeurs de la société néerlandaise, dénommée Société du Panorama, J. Hartsen et Léon Wertheim, commandent à Jules-Arsène Garnier le Panorama de la Bataille de Montretout, qui mesure 40 mètres de circonférence ; pour cela, Garnier recrute des proches et des anciens élèves de Tony Robert-Fleury, à savoir Édouard Debat-Ponsan, Henry-Eugène Delacroix et Gaston Marquet. Le travail est achevé début et inauguré le 11 à Amsterdam. En décembre suivant, cette même société commande un nouveau panorama à la même équipe de peintres : le Panorama de Constantinople qui doit figurer à l'Exposition coloniale internationale de 1883 à Amsterdam. Gaston Marquet s'installe avec ses collègues dans le village de Klampemborg, près de Copenhague, pour produire la toile, qui est livrée le [3].

Vers 1899, Gaston Marquet expérimente la pyrogravure et produit des motifs à partir de bois brûlés et colorés[4]. Il les expose au Salon des artistes français entre 1899 et 1902. Certaines de ces pièces reçoivent un bel accueil dans la presse[5].

Outre sa participation à deux panoramas, Gaston Marquet produisit principalement des peintures, parmi lesquelles on compte de nombreux portraits dont des représentations d'enfants, ainsi que des paysages normands, des scènes de genre et quelques scènes religieuses. Au tournant du siècle, il cherche visiblement à s'orienter vers la production d'objets décoratifs.

Lors du salon des artistes de 1902, il habite au no 16, avenue Niel[6].

Il meurt le en son domicile, au no 28, rue Washington dans le 8e arrondissement de Paris[7], et, est inhumé au cimetière de Montmartre (28e division)[8].

Il est membre de la société amicale La Marmite[9].

Œuvres dans les collections publiques

Lavoir Saint-Pierre, à Montmartre (1881), huile sur toile, Sète, musée Paul Valéry.

Notes et références

  1. Dictionnaire des élèves architectes de l’École des beaux-arts de Paris (1800-1968), INHA.
  2. Fiche exposant du Salon de 1875, base salons du musée d'Orsay.
  3. [PDF] Louis du Chalard, « Panorama de Constantinople pris de la Corne d’Or », in: Orients. Bulletin de l’association des anciens élèves et amis des langues orientales, , pp. 107-112.
  4. Fiche exposant du Salon des artistes français de 1899, base salons du musée d'Orsay.
  5. « L'Adoration des mages, panneau décoratif », in: Le Pinceau, Paris, E. Bernard, 1901, p. 224 (https://archive.org/details/lepinceau1900pari/page/n105/mode/2up en ligne sur archive.org]).
  6. Fiche exposant du Salon des artistes français de 1902, base salons du musée d'Orsay.
  7. Archives de Paris 8e, acte de décès no 2499, année 1923 (vue 22/31)
  8. Registre journalier d'inhumation de Paris Montmartre de 1923, en date du 21 décembre (vue 11/31)
  9. « Annuaire des membres », in: La Marmite en 1900, Paris, Braun, Clément et Cie, 1901 (en ligne sur Gallica).
  10. Portrait charge d'Eugène Rouher, notice de la base RMN.
  11. Fiche exposant du Salon des artistes français de 1881, base salons du musée d'Orsay.

Liens externes

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