Garlan
Garlan [gaʁlɑ̃] (en breton : Garlann) est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France. Le nom « Garlann » viendrait du breton « garv » (rude) et de « lann » (lande) ou bien de « Gwaremm lann » (garenne de lande). La paroisse s'est constituée au Moyen Âge au détriment de Plouigneau (partie située au sud du Dourduff) et de Plouézoc'h (partie située au nord du Dourduff).
Ne pas confondre avec Garlan, taureau cocardier, trois fois Bioù d'or.
Garlan | |
Le château du Bois de la Roche. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Bretagne |
Département | Finistère |
Arrondissement | Morlaix |
Intercommunalité | Morlaix Communauté |
Maire Mandat |
Joseph Irrien 2020-2026 |
Code postal | 29610 |
Code commune | 29059 |
Démographie | |
Gentilé | Garlannais |
Population municipale |
1 051 hab. (2018 en augmentation de 2,24 % par rapport à 2013) |
Densité | 79 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 36′ 07″ nord, 3° 45′ 21″ ouest |
Altitude | Min. 20 m Max. 116 m |
Superficie | 13,34 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Morlaix (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Plouigneau |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://garlan.fr/ |
Géographie
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Morlaix », sur la commune de Morlaix, mise en service en 1977[7] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 11,4 °C et la hauteur de précipitations de 976,3 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Landivisiau », sur la commune de Saint-Servais, mise en service en 1966 et à 31 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11 °C pour la période 1971-2000[11], à 11,2 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,5 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Garlan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Morlaix, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (79,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (50,3 %), terres arables (29,1 %), forêts (12,4 %), zones urbanisées (3,5 %), mines, décharges et chantiers (2,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,2 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Quarlan en 1427[21], Garlan à la fin du XIVe siècle et en 1543.
Garlan vient du breton garo (rude)[22] et de lan (lande)[23].
Histoire
Époque moderne
Pendant la guerre entre Ligueurs ultra catholiques et partisans du roi protestant Henri IV, Garlan adhère à la Sainte Union morlaisienne constituée de Ligueurs, malgré l'opposition acharnée du capitaine de Garlan, Jacques Guisédic, seigneur de Kervilzic, fortement attaché à la cause royale. Cette position lui vaut d'être assassiné.
Françoise de Quisidic, fille de Jacques de Quisidic, seigneur de Kervilsic, en Garlan dans le diocèse de Tréguier, née en 1577, convertie par un sermon de Michel Le Nobletz, après avoir vécu une partie de sa vie à Saint-Michel-en-Grève où elle aurait vu deux apparitions de la Vierge Marie, en 1657 et en , mourut le près du couvent de Cuburien, probablement dans l'hospice situé à proximité[24].
En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Garlan de fournir 18 hommes et de payer 118 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »[25].
Révolution française
Au moment de la Révolution, les armoiries des seigneurs de Boiséon, de la Roche-Jagu et de la Boissière-Kerohant, présentes sur les vitraux de l'église, sont brisées ou martelées. Dans un rapport du , le maire constate que, à la suite de ces dégradations, l'église est dans un état lamentable. La même année, le recteur - Christophe Derrien - et son vicaire - François Lazou, tous deux prêtres réfractaires, sont chassés et remplacés par des prêtres constitutionnels. D'après la tradition, Christophe Derrien aurait été caché dans la tour de l'auberge-relais de poste de Garlan où il finit par être arrêté. Les deux prêtres réfractaires sont détenus à Brest avant d'être déportés en Espagne. Après avoir essayé de revenir en Bretagne, François Lazou est à nouveau arrêté en 1798 et déporté sur l'île de Ré, où il meurt le . Après la signature du Concordat entre Napoléon et le pape Pie VII, Christophe Derrien revient exercer son ministère à Plougasnou.
Le XIXe siècle
En 1854, une épidémie de choléra qui affecte la région de Morlaix pendant plusieurs mois fait au 12 morts à Garlan en août et septembre.
En , un rapport du conseil général du Finistère annonce l'ouverture d'une école de filles à Garlan[26] (elle est construite en 1873, soit un an après celle des garçons).
L'église actuelle de Garlan a été construite entre 1877 et 1879 et consacrée le . Elle a remplacé un édifice du XVIe siècle, fondé par les seigneurs de Boiséon et rattaché à l'évêché de Tréguier.
En 1899, Garlan fait partie des dix-huit seules communes du département du Finistère à déjà posséder une société d'assurance mutuelle, forte de 60 adhérents, contre la mortalité des animaux de ferme, qui assure les chevaux et les bêtes à cornes[27].
La Belle Époque
Par arrêté du préfet du Finistère, l'école publique de Garlan, tenue jusque-là par les religieuses des Filles du Saint-Esprit, est laïcisée le [28].
L'entre-deux-guerres
Le stade de Garlan porte le nom d'Alexandre Pichodou, un aviateur d'avant-guerre, qui fut le second de Jean Mermoz, une figure légendaire de l'aéropostale. Alexandre Pichodou avait été scolarisé à Garlan pendant la guerre 1914-1918. Le , l'hydravion de Mermoz et Pichodou, la « Croix du Sud », qui faisait route vers Rio de Janeiro, s'abîme dans l'océan Atlantique, au large de Dakar.
La Deuxième Guerre mondiale
Le , à la suite d'un coup de feu tiré dans un champ, toute la population du bourg de Garlan et quelques agriculteurs des fermes avoisinantes fut rassemblée dans le bourg et leurs maisons fouillées[29].
L'après Seconde Guerre mondiale
Une nouvelle mairie-poste est construite en 1962.
Politique et administration
Liste des maires
Monuments
- Le château de Kervezec (1568), inscrit au titre des monuments historiques[32].
- le château du Bois de la Roche.
- Le château de Kervaulongar - XVIIe – XIXe siècles.
- L'église paroissiale est dédiée à Notre-Dame-des-Sept-Douleurs et à saint Éloi, le culte de ce dernier s'expliquant par une confusion au Moyen Âge avec saint Alor, ancien évêque de Quimper, dont la vie est très peu connue. Des ossements de saint Vincent Ferrier conservés dans un reliquaire (dans une timbale en argent placée dans un coffret) exposé sous une châsse placée sur l'autel) ont été volés en septembre 2020 dans l'église[33].
- Le musée de la Forge situé au Bois de la Roche.
- Le pigeonnier.
- Le château du Bois de la Roche, vue extérieure d'ensemble.
- La chapelle du château du Bois de la Roche.
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[35].
En 2018, la commune comptait 1 051 habitants[Note 6], en augmentation de 2,24 % par rapport à 2013 (Finistère : +0,86 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Évolution du rang démographique
selon la population municipale des années : | 1968[38] | 1975[38] | 1982[38] | 1990[38] | 1999[38] | 2006[39] | 2009[40] | 2013[41] |
Rang de la commune dans le département | 217 | 201 | 186 | 194 | 188 | 188 | 184 | 181 |
Nombre de communes du département | 286 | 283 | 283 | 283 | 283 | 283 | 283 | 283 |
En 2016, Garlan était la 176e commune du département en population avec ses 1 056 habitants (territoire en vigueur au ), derrière Plouégat-Guérand (175e avec 1 067 habitants) et devant Tourch (177e avec 1 038 habitants).
Personnalités
Raoul-Pierre Guéguen (1947-), pentathlonien, médaillé olympique à Mexico en 1968, est né à Garlan.
Liens externes
Voir aussi
Notes et références
Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Morlaix - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Garlan et Morlaix », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Morlaix - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Garlan et Saint-Servais », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Landivisiau - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Landivisiau - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Landivisiau - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Daniel Delattre : Le Finistère. Les 283 communes. Éditions Delattre. 2004.
- Hervé Abalain, Noms de lieux bretons, Jean-Paul Gisserot (ISBN 2877474828, lire en ligne), p. 68.
- Bernard TANGUY : Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses du Finistère. Chasse-Marée - Ar Men. 1990.
- Guy Alexis Lobineau, "Les vies des saints de Bretagne et des personnes d'une éminente piété qui ont vécu dans la même province , avec une addition à l'Histoire de Bretagne", 1725, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k114592x/f498.image.r=Cuburien et, sous la direction de René Laurentin et Patrick Balchiero, "Dictionnaire des apparitions", 2007, consultable https://books.google.fr/books?id=2EPCADgWbNUC&pg=PT494&lpg=PT494&dq=Fran%C3%A7oise+de+Quisidic&source=bl&ots=jbVTY-hA_a&sig=O_e9kuPnYkSSBo0vEvXIFHcYmxM&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjLo_2a887XAhWCyxoKHR4TC8EQ6AEIOTAE#v=onepage&q=Fran%C3%A7oise%20de%20Quisidic&f=false
- >"Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f8.image.r=Plovan
- "Rapports et délibérations du Conseil général du Finistère", avril 1872, page 8, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5562178s/f8.image.r=Perguet.langFR
- Compte-rendu et procès-verbaux, " Association bretonne, Classe d'agriculture", Saint-Brieuc, 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5566957m/f68.image.r=Ploudaniel.langFR et https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5566957m/f91.image.r=Ploudaniel.langFR
- Journal L'Aurore, n° du 7 septembre 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k728482v/f2.image.r=Plomodiern?rk=42918;4
- Éric Rondel, "Crimes nazis en Bretagne (septembre 1941-août 1944)", éditions Astoure, 2012, (ISBN 978-2-36428-032-8).
- « « Agir ensemble pour Garlan » : la liste de Jean-Yves Libouban », sur letelegramme.fr, Le Télégramme, (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
- Notice no PA00090482, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Pauline Brisset, Les ossements de Saint Vincent Ferrier volés dans l'église de Garlan, journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 26 septembre 2020.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
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