Foussignac
Foussignac est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).
Foussignac | |||||
La mairie de Foussignac. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente | ||||
Arrondissement | Cognac | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Grand Cognac | ||||
Maire Mandat |
Georges Henri Devige 2020-2026 |
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Code postal | 16200 | ||||
Code commune | 16145 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Foussignacais | ||||
Population municipale |
635 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 42 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 42′ 51″ nord, 0° 07′ 22″ ouest | ||||
Altitude | Min. 24 m Max. 114 m |
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Superficie | 15,14 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Jarnac | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : Charente
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Ses habitants s'appellent les Foussignacais et les Foussignacaises[1].
Géographie
Localisation et accès
Le bourg de Foussignac est situé 5 kilomètres au nord-est de Jarnac, le chef-lieu de son canton dont elle est limitrophe, et 23 km à l'ouest d'Angoulême.
La commune est située dans la zone d'appellation contrôlée cognac, dans le cru Fins Bois.
Le bourg est aussi à 4 km au sud-est de Sigogne, 8 km au sud-ouest de Rouillac, 11 km à l'ouest d'Hiersac, 16 km à l'est de Cognac, sa sous-préfecture[2].
La N 141 entre Angoulême, Cognac et Saintes, maillon de la route Centre-Europe Atlantique, traverse le sud de la commune et passe à 1,5 km du bourg. La D 55, la D 66 et la D 90 se croisent au bourg[3].
La gare la plus proche est celle de Jarnac, desservie par des TER à destination d'Angoulême, Cognac, Saintes et Royan.
Hameaux et lieux-dits
Les principaux hameaux sont Ransanne, Beurac, les Brunetières, Cors et le Brillac[3].
Le petit hameau du Chai des Pères, situé au nord de la commune, tire son nom d'une ancienne construction, qui existe encore et qui appartenait autrefois aux moines bénédictins de l'abbaye de Bassac.
Communes limitrophes
Géologie et relief
Foussignac occupe un plateau calcaire qui s'abaisse doucement vers le sud, et qui appartient au Portlandien (Jurassique supérieur)[4],[5],[6].
Le hameau de Cors, au nord, occupe le point le plus élevé, à une altitude de 114 m, et l'ancienne route nationale d'Angoulême à Saintes, qui forme la limite méridionale de la commune, occupe le bas de la commune. Mais le point le plus bas est à 24 m, situé un peu plus à l'ouest sur la limite communale entre Beurac et Ransanne[3].
Hydrographie
Un petit ruisseau, la Belloire, qui manque d'eau pendant une grande partie de l'année, prend sa source dans le sud de la commune et se dirige vers la Charente[3].
Climat
Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.
Urbanisme
Typologie
Foussignac est une commune rurale[Note 1],[7]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9]. La commune est en outre hors attraction des villes[10],[11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (92,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (66,3 %), terres arables (13,6 %), zones agricoles hétérogènes (10,1 %), forêts (5,6 %), zones urbanisées (3,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Une forme ancienne est Fossinhaco au Moyen Âge[13].
L'origine du nom de Foussignac remonterait à un personnage gallo-romain Foscinius, dérivé de Foccius ou Fussius, auquel est apposé le suffixe -acum, ce qui correspondrait au « domaine de Fossinius »[14],[15].
Histoire
L'occupation des lieux serait attestée depuis l'époque gallo-romaine.
Des sites antiques ont été retrouvés lors de travaux aux lieux-dits le puits des Anges et les Ajais, ainsi qu'une nécropole antique aux Ajais[16].
Foussignac est dit « le village aux puits ». Sur la commune, un grand nombre a été répertorié en 2011 par le BRGM. Le puits des Âges, situé aux abords du Chai des Pères (ancienne ferme dépendant de l'abbaye Saint-Étienne de Bassac[17]) est l'un des plus vieux de la région.
Les registres de l'état civil remontent à 1644[17].
Administration
Fiscalité
La fiscalité en 2007 est d'un taux de 14,88 % sur le bâti, 28,82 % sur le non bâti, et 7,57 % pour la taxe d'habitation.
La communauté de communes de Jarnac prélève la taxe professionnelle au taux 10,26 %.
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[20].
En 2018, la commune comptait 635 habitants[Note 3], en augmentation de 3,76 % par rapport à 2013 (Charente : −0,48 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Pyramide des âges
Économie
Agriculture
La viticulture occupe une partie importante de l'activité agricole. La commune est classée dans les Fins Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac[25].
Le village héberge les chais d'une grande maison de négoce. De petits producteurs de cognac et de Pineau des Charentes sont implantés dans le village.
Tourisme
Depuis 2012, le château du Brillac, qui date du XIXe siècle, fait office de chambres d'hôtes et accueille des évènements, en particulier à partir de 2014 une émission de téléréalité littéraire organisée par les Éditions du Net[26],[Note 4].
Équipements, services et vie locale
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église paroissiale Saint-Cybard-et-Saint-Laurent était une vicairie perpétuelle, unie à la Chantrerie de Saintes et dépendant de ce diocèse[27]. Un tableau monumental, datant de 1870, de saint Laurent sur le gril siège à l'entrée de l'église et confirme la dédicace de l'église à ce saint[28]. La dédicace à saint Cybard est affirmée par l'abbé Nanglard en 1894[29] mais rien ne la confirme sur place. Elle a beaucoup souffert durant les guerres de Religion ; aujourd'hui, la nef est couverte de voûtes d'arêtes en briques du XIXe siècle. Le chevet est voûté, comme la nef, sur consoles du XVIIe siècle. La façade à porte nue, surmontée d'une fenêtre et d'un pignon, est épaulée par deux contreforts ; sur l'angle sud-ouest, on voit le départ d'une voûte d'ogives sur consoles, ayant appartenu à une chapelle détruite ; quelques modillons sont visibles au sud de la première travée du chœur.
Le clocher est rectangulaire à deux étages, surmonté d'un toit bas à quatre pans, au-dessus d'un entablement à modillons nus[29]. Ce clocher, du XVIe siècle, domine tout le pays et contient une des cloches de l'abbaye de Bassac[30]. La porte d'entrée porte la date de 1784. L'église a été restaurée au XIXe siècle[31].
- La façade.
- Vue latérale.
- L'arrière.
Personnalités liées à la commune
- Serge Roullet (1926-), petit-fils de Léonce Vieljeux, habite la commune. Yann Roullet, frère de Serge Roullet, et compagnon de captivité de leur grand-père, est mort pour la France, comme le rappelle le monument aux morts de la commune.
Héraldique
Blason | NB : Le blason dessiné ci-contre est inexact Trois écus accolés: 1) D'argent à la couronne d'épines de sable, enfermant le mot "PAX" en lettres capitales, entre deux filets alésés en fasce le tout du même, accompagnée, en chef, d'une fleur de lis en ombre de sable et en pointes de deux[Note 5] clous de la Passion du même, posés en éventail. 2) D'argent à sept losanges de gueules accolés en deux fasces, 4 et 3. 3) D'azur au cygne nageant d'argent, à l'anneau du même passé autour du cou. |
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Détails | Le premier écu rappelle l'influence de l'abbaye de Bassac sur la paroisse de Foussignac, et plus particulièrement l'influence mauriste. Le deuxième écu reprend un blason de la famille de Lestang, famille importante de la région. Le troisième écu reprend quant à lui un blason de la famille des Âges, autre famille importante de la région[Note 6]. Ce blason a été adopté en 1984[32] Blason officiel de la commune depuis 1984 |
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Élu à la mairie sans étiquette, il aurait dû se présenter sous l'étiquette UMP aux cantonales si la maladie ne l'avait fait renoncer à briguer ce siège.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- À ne pas confondre avec le château de Brillac, en Charente limousine.
- le blason original ne représente que deux clous sur le premier écu (voir par exemple l'en-tête du site de la commune). Les versions redessinées en représentent souvent trois, à tort. Le troisième est alors, au milieu, en tête, brochant sur la couronne.
- Famille des Âges
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le )
- Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
- Carte IGN sous Géoportail
- Carte du BRGM sous Géoportail
- Visualisateur Infoterre, site du BRGM
- [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Cognac », sur Infoterre (consulté le )
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Jean Nanglard, Pouillé historique du diocèse d'Angoulême, t. III, Angoulême, imprimerie Despujols, , 582 p., p. 435
- Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 300.
- Christian Vernou, La Charente, Maison des Sciences de l'Homme, Paris, coll. « Carte archéologique de la Gaule », , 253 p. (ISBN 2-87754-025-1), p. 131-132
- Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 183
- Démission.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Evolution et structure de la population à Foussignac en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
- « Résultats du recensement de la population de la Charente en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
- « Décret n° 2009-1146 relatif à l'AOC Cognac », sur legifrance, (consulté le )
- « Château de Brillac », (consulté le )
- L'église Saint-Cybard-et-Saint-Laurent sur Actuacity
- « Tableau sur le martyre de saint Laurent », notice no IM16000123, base Palissy, ministère français de la Culture
- Jean Nanglard, « Pouillé historique du diocèse d'Angoulême, t. I », dans Bulletin et mémoires de la société archéologique et historique de la Charente, t. II-IV, Angoulême, imprimerie Chasseignac, 1892-1894, 683 p. (lire en ligne)Publié sur trois années ; en 1892: p. 1-324, lire en ligne sur Gallica ; en 1893: p. 1-291, lire en ligne sur Gallica ; en 1894: p. 1-66, lire en ligne sur Gallica.
- Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, vol. II : Arrondissement de Cognac et Barbezieux, L.Coquemard, Angoulême, (réimpr. Éd. de la Tour Gile, 1996), 512 p. (ISBN 2-878022-8-07)
- « Église de Foussignac », notice no IA00042837, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Plaque explicative apposée sur l'église de la Foussignac.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Foussignac sur le site de l'Institut géographique national (archive)
- « Foussignac », base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Foussignac », base Palissy, ministère français de la Culture
- Catillus Carol, « Foussignac », (consulté le )
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