Famille Le Clerc

La famille Le Clerc est une famille éteinte de Lorraine, établie à Nancy, dont les membres se mirent au service des ducs de Lorraine à partir du XVe siècle.

Pour les articles homonymes, voir Le Clerc et Leclerc.
Blason Leclerc de Pulligny et de Roville (1512)

Histoire

Mengin Le Clerc (1310-1360) est l'ancêtre de la famille Le Clerc. Sa femme est la fille et la sœur d'écuyers, les Gircourt. Le nom Leclerc devient Leclerc de Pulligny en partie à cause du fait que sa femme est la belle-sœur d'une Pulligny. Certains Le Clerc, comme Jehan Leclerc, sont dits de Pulligney. Mengin Le Clerc est Deyvillers (Épinal), mais selon Le Pays lorrain, la famille Le Clerc est originaire de Remiremont[1].

Jehan Leclerc de Pulligney, dit Chappellain, né vers 1395 à Remiremont, dans l'actuel département des Vosges, et mort après le , certainement à Nancy, est entre 1416 et 1420 garde des coffres et des joyaux du duc Charles II de Lorraine (1364-1431)[2]. Jehan Leclerc de Pulligney signe les Lettres portant révocation des bannissemens et proscriptions prononcées contre le duc de Bourgogne et ses partisans, par arrêts du parlement ou par commission, à Paris, le . Il est bourgeois de Nancy en 1429. Après sa victoire sur les Messins, le duc Charles II de Lorraine demeure en 1431 dans la maison qui deviendra celle de Jehan Le Clerc[3]. Jehan Leclerc de Pulligney est anobli par le duc René de Lorraine le [4].

Blason Le Clerc (1623)

Les Le Clerc furent nombreux à jouer un rôle à la Cour de Nancy.

La noblesse de 1464 n’est pas héréditaire car ses petits-fils, Claude Leclerc de Pulligny et Thierry Le Clerc de Rouillé sont anoblis par le duc Antoine de Lorraine le .

Claude II Leclerc de Pulligny se fait saisir ses biens par le duc de Lorraine. Ses fils, Jean Le Clerc et Alexandre Le Clerc sont faits chevalier de Saint-Marc et doivent recevoir une lettre leur conférant la noblesse héréditaire le . Leur grand-père était déjà écuyer, seigneur de Pulligny, Ceintrey, Voinémont, Malaucourt-sur-Seille, Chamagne, Érize-Saint-Dizier et Saint-Dizier.

Porteurs non rattachés

Le père de la bienheureuse Alix Le Clerc serait, selon la Mère St Louis de Gonzague, fils de Claude Le Clerc de Pulligny ou de Thierry Le Clerc de Rouillé. Sa tante Alix de Billy est peut-être sa marraine[5] ?

Chrestienne Leclerc du Vivier fonde un monastère.

Filiation

  • Jehan Leclerc de Pulligney (ca 1410-1465), dont :
    • Mengin Le Clerc (ca 1450-1510), négociant, tabellion-juré de la ville de Nancy en 1484, marié avec Mengette N., dont :
      • Thierry Le Clerc de Roville (ca 1490- ). Il est anobli par le duc Antoine de Lorraine le 1er mars 1512 avec son frère Claude. Ils portent D'or au léopard de gueule, armé, lampassé et couronné d'azur au chef de même chargé de trois besants d'or[6].
        • Pierre Le Clerc de Roville (ca 1540- ). Roville est situé à proximité d'Épinal, marié avec Alix de Billy (ca 1550- ), dont :
          • Marguerite Le Clerc de Roville (ca 1570 - après 1606)[7],[8], mariée en 1592 avec Nicolas de Gondrecourt (ca 1560-1633) , avocat à Saint-Mihiel. Conseiller à la Cour des Grands Jours. Président des Grands Jours de Commercy en 1633. Conseiller d'État de Lorraine et ambassadeur à Mayence, fils d'un conseiller d'État sous le duc Charles III, il est envoyé en Espagne en 1606.
      • Claude Leclerc de Pulligny (ca 1485-1562), marié avec Catherine de Trèves de Xirocourt (ca 1515-1581), sœur de Gilles de Trèves , dont :
        • Claudon Le Clerc (1535-1603), mariée en 1546 avec Nicolas de Lescut de Saint Germain (ca 1505-1581)
        • Barbe Le Clerc (1536-1585), mariée en 1554 avec Jean de Lescut de Saint Germain (1505-1581), vice-bailli de Nancy, tabellion à Nancy et lieutenant de bailli, comte du Saint-Empire romain germanique, seigneur de Pixéricourt et de Malzéville.
        • Jean Le Clerc (1538- ), argentier de Charles III de Lorraine (1543-1608), conseiller-auditeur en la Chambre des Comptes de Lorraine[9], marié en 1567 avec Élisabeth Champenois de Nogent, créancière du duc qui lui constitue une rente de 367 écus (en plus de celle de 1607 qu'elle perçoit déjà de concert avec son frère), assignée comme la première sur la recette du comté de Vaudémont[4].
        • Marie Le Clerc (1541- ), mariée avec Nicolas Humbelot (1520-1560), fils du seigneur de Sergueux et Langres en Champagne. Nicolas est bailli de Châtillon-sur-Seine. Il est anobli par lettres de noblesse de Charles III de Lorraine, le 23 février 1565[10].
        • Pierre Leclerc du Vivier (1530-1598), marié en 1561 avec Anne Fériet de Varangéville (1540-1612)
        • Claude II Leclerc de Pulligny ( -1598), marié (1) en 1580 avec Claudon Galland de Pulligny (1552-1582), inhumée dans la nef de l’église de Pulligny, fille de Mengin et Françoise du Gaillard[6] ; marié (2) en 1583 avec Claudon Mengin de Pulligny (1550-1626)[11], dont :

Personnalités

Armes

  • D'or au léopard de gueules, armé, lampassé et couronné d'azur au chef de même chargé de trois besants d'or[12]

Notes et références

  1. Le Pays Lorrain,
  2. Comptes généraux de l'état bourguignon entre 1416 et 1420
  3. Henri Lepage, Le Palais ducal de Nancy, A. Lepage, 1852, p. 15
  4. Nobiliaire de la Lorraine et du Barrois, Ambroise Pelletier, Paris, Éditions du Palais royal
  5. La mère Alix Le Clerc, première religieuse de la Congrégation de Notre-Dame ..., Edmond Renard, 1935, page 6, 538 pages
  6. Société d'archéologie lorraine, Mémoires de la 1893 (SER3, VOL21 = T43), p.103
  7. Nobiliaire de Saint-Mihiel, Dumont, 1864, page 217
  8. Dictionnaire de la noblesse, François-Alexandre Aubert de La Chenaye-Desbois et Badier, 1774, page 278
  9. Bulletin de la Société d'archéologie lorraine, 1855, p.249
  10. François-Alexandre Aubert de La Chenaye-Desbois
  11. Il s’agit de deux personnes totalement différentes. La 1re Claudon est morte selon sa plaque mortuaire en 1582. Jean Le Clerc naît en août 1586. Cette deuxième femme est la descendante d’une famille d’ancienne noblesse qui tire son origine de la Lorraine allemande, où est située la baronnie de Mengin ou de Menghen, sur la Sarre, dont les barons sont reconnus chevaliers libres dès le XIIe siècle. Son père était capitaine dans les bandes de Piémont. Elle reste attachée à la religion catholique après la conversion de son mari.
  12. Société d'archéologie lorraine. Mémoires de la, 1893 (SER3, VOL21 = T43), p.103.

Bibliographie

Voir aussi

Article connexe

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