Fabrice Verdier
Fabrice Verdier, né le à Bagnols-sur-Cèze, est un homme politique français.
Fabrice Verdier | |
Fonctions | |
---|---|
Président de la Communauté de communes Pays d'Uzès | |
– | |
Conseiller régional de l'Occitanie | |
En fonction depuis le (5 ans, 8 mois et 25 jours) |
|
Élection | 13 décembre 2015 |
Réélection | 27 juin 2021 |
Président | Carole Delga |
Groupe politique | Socialiste républicain et citoyen |
Député de la 4e circonscription du Gard | |
– | |
Élection | 17 juin 2012 |
Législature | XIVe |
Groupe politique | SRC puis SER |
Prédécesseur | Max Roustan |
Successeur | Annie Chapelier |
Conseiller régional du Languedoc-Roussillon | |
– (5 ans, 8 mois et 22 jours) |
|
Élection | 21 mars 2010 |
Président | Christian Bourquin Damien Alary |
Biographie | |
Nom de naissance | Fabrice Henri Verdier |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Bagnols-sur-Cèze |
Nationalité | Française |
Parti politique | Parti socialiste (1988-2010 ; depuis 2011) |
Résidence | Uzès |
Députés du Gard | |
Ancien député socialiste, il est président de la communauté de communes Pays d'Uzès.
Biographie
Origines, famille et études
Issu d'un milieu modeste[1], il naît à Bagnols-sur-Cèze mais possède de la famille à Fons-sur-Lussan. Il a deux sœurs[2]. À 17 ans, après avoir passé un baccalauréat au lycée technique Les Eyrieux, où ses parents sont agents techniques[2], il décide de s'installer à Fons[3].
Carrière professionnelle
Durant ses études et au début de sa vie professionnelle, il exerce le métier de surveillant dans son ancien lycée[2]. Il est ensuite agent d'assurance, puis fonctionnaire territorial au service des sports de la mairie de Nîmes, avant de réussir le concours de rédacteur territorial et d'intégrer la mission Europe[1].
Carrière politique
Il devient conseiller municipal de Fons-sur-Lussan en 1989, puis 1er adjoint au maire en 1995.
Il adhère au PS en [3], le jour de la nomination de Michel Rocard comme Premier ministre[2] ; en 1995, il est animateur du MJS du Gard, puis, en 1997, il est élu premier secrétaire de la fédération départementale du PS. L'année suivante, Simon Sutour, son « mentor en politique »[3], en fait son collaborateur parlementaire[4]. La même année, il rencontre Georges Frêche[3]. Interrogé par des journalistes en 2015, il affirme qu'il respecte les positions de son parti même quand il est en désaccord avec celles-ci, estimant ainsi : « sans les socialistes, je ne suis rien »[5].
Lors des élections municipales de 2001, il est élu maire de Fons-sur-Lussan. En 2004, il préside la communauté de communes du Grand Lussan. La même année, il est élu au conseil régional du Languedoc-Roussillon ; la délégation au logement social lui est confiée[6].
Après l'élection présidentielle et les législatives de 2007, à propos du PS, il déclare : « Nous sommes moins affaiblis et moribonds que certains le prétendent[7] » ; il veut « changer [le] logiciel[8] » du parti en faisant émerger « une nouvelle génération »[8] et en « rénov[ant] » les « pratiques internes »[8].
Lors des élections sénatoriales de 2008, il est élu suppléant du sénateur Simon Sutour[4]. Il le reste jusqu'aux élections de 2014.
Candidat sur les listes de Georges Frêche, dissidentes du PS, lors de l'élection régionale de 2010, il dispose néanmoins des moyens de la fédération du parti[9]. Réélu conseiller régional, il devient vice-président du conseil régional délégué à l'Agriculture[6]. Parallèlement, il est exclu du PS à cause de sa participation aux listes frêchistes ; il est réintégré l'année suivante.
L'année de sa réintégration, il est investi candidat du PS aux élections législatives de 2012 dans la quatrième circonscription du Gard. Il est élu député face au sortant Max Roustan.
À l'Assemblée nationale, il devient, en , président du groupe d'étude sur les gaz de schiste[10].
En 2013, il est rapporteur de la loi portée par Sylvia Pinel sur l'artisanat, le commerce et les très petites entreprises[6].
Le , il publie avec Jean-Charles Taugourdeau un rapport d'information sur l'aide publique à la création d'entreprises[11].
En , il est l'auteur, avec Pierre Camani, d'un rapport sur le service universel des télécommunications, remis à Axelle Lemaire, ministre chargée du Numérique[12].
Il démissionne de la présidence de la communauté de communes du Grand Lussan et de la vice-présidence du conseil régional de Languedoc-Roussillon[13],[14]. Il accédera alors à la présidence de Sud de France Développement, en dont il démissionne en septembre 2014[15].
Il est également, depuis , président du groupe Socialiste et apparentés au conseil régional[15].
Le , il remet au Premier ministre Manuel Valls son rapport, co-rédigé avec Sylviane Bulteau, sur la réforme du régime social des indépendants (RSI)[16] dont une partie des préconisations a été reprise par la loi Macron[17].
Lors de l'élection régionale de 2015 en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, il est candidat sur les listes de Carole Delga, à qui il trouve de l'« énergie » et de la « fraîcheur »; il est en troisième position sur la liste conduite par Damien Alary dans le Gard[18]. Il prend notamment la parole lors d'un meeting à Alès[19]. Après le premier tour, il appelle à un « rassemblement de toute la gauche »[20]. Il est réélu.
Il annonce qu'il remettra son mandat de maire de Fons-sur-Lussan après les élections municipales de 2020[1].
En juin 2017, candidat à sa réélection en tant que député, il est battu par la candidate En Marche Annie Chapelier. Il réalise toutefois le meilleur score dans la région, des députés socialistes sortants.
En 2020, il devient conseiller municipal à Uzès sur la liste conduite par Jean Luc Chapon, en tant que premier adjoint, délégué au Sport.
A la suite de ces élections municipales, il est élu président de la Communauté de Communes Pays d'Uzès.
En juillet 2021, il est quatrième sur la liste de Carole Delga dans le Gard. L'Occitanie en Commun remporte l'élection et il est reconduit dans son mandat de conseiller régional.
Vie privée
Admirateur de Pierre Mendès France, il est également strauss-kahnien[2].
En matière sportive, il est un passionné de football, et culturelle, de polars et de bandes dessinées[2].
Sa compagne est Karine Bantzé[21],[22], une Vauverdoise[1] rencontrée en 2008[3], candidate aux élections municipales à Vauvert la même année[23] et directrice de service au sein du conseil départemental du Gard[24]. Il a une fille Lila Verdier [3],[2], et un fils, César.
Mandats et fonctions
Mandats
- 1er adjoint au Maire d'Uzès (depuis mars 2020)
- Président de la Communauté de communes Pays d'Uzès (depuis juillet 2020)
- Député de la 4e circonscription du Gard ( - juin 2017)
- Conseiller régional d'Occitanie (depuis )
Fonctions
- Vice-président du conseil régional du Languedoc-Roussillon délégué à l'agriculture (jusqu'à )
- Président de Sud de France développement (-)
- Président du groupe Socialistes et apparentés au conseil régional du Languedoc-Roussillon (depuis )
Notes et références
Notes
Références
- Élodie Boschet, « Ring politique. Fabrice Verdier (PS) : “Le sourire en bandoulière, je ne sais pas faire” », sur objectifgard.com, Objectif Gard,
- « FABRICE VERDIER. Nouvelle génération », Vivre en Languedoc-Roussillon, no 12, , p. 17 (lire en ligne)
- « « Le cœur à gauche, les pieds dans la glaise », L'accent du Sud, no 11, , p. 14-15
- « Mon parcours », fabriceverdier.fr.
- Tony Duret, « RING POLITIQUE Fabrice Verdier (PS) : “L’affaire Bouvet, une tâche sur ma carrière” », sur objectifgard.com,
- « Mes fonctions », fabriceverdier.fr.
- Gérard Laudinas, « Le PS se penche sur futures échéances », Midi Libre, , p. 3
- Gérard Durand, « Dans le Gard, les états d'âme du socialisme rural », Midi Libre, , p. 3
- « Dans le Gard, l'élu socialiste n'a pas les clés de chez lui », Midi Libre, no 23 486, , p. 3
- Rachida Boughriet, « Fabrice Verdier président du groupe d'études de l'Assemblée nationale sur les gaz de schiste », sur actu-environnement.com, Actu-Environnement,
- Guillaume Mollaret, « Après le surf, bientôt l’option création d’entreprise au bac ? », sur etudiant.lefigaro.fr, Le Figaro Étudiant,
- « Faire du numérique un levier d’égalité entre les citoyens | Le portail des ministères économiques et financiers », sur economie.gouv.fr (consulté le )
- « Dominique Ekel succède à Fabrice Verdier », midilibre.fr.
- Stéphanie Marin, « GARD : P. Prat démissionne de la communauté de communes Rhône-Cèze-Languedoc et du Conseil général », objectifgard.com.
- Arnaud Boucomont, « A la tête du conseil régional, la valse des vice-présidents », midilibre.fr.
- C.P. et Victor Joanin, « Rapport Verdier: pas le "Grand soir du RSI" mais "une révolution de velours" », sur rmc.bfmtv.com,
- Sarah Belouezzane, « Les opérateurs téléphoniques devront couvrir les « zones blanches » sous peine d’amende », Le Monde, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
- Coralie Mollaret, « Régionales. Le PS-PRG derrière Alary pour son dernier combat », sur objectifgard.com, Objectif Gard,
- Éloïse Levesque, « Alès. Elections régionales : carton plein pour le meeting de Carole Delga », sur objectifgard.com, Objectif Gard,
- Coralie Mollaret, « Fait du jour. Régionales : FN en tête, gauche qui résiste et droite en souffrance », sur objectifgard.com, Objectif Gard,
- « Gilbert VERDIER : Décès », carnet.midilibre.fr.
- https://www.objectifgard.com/2021/08/22/madame-monsieur-2/
- « Municipales 2020 : France - tous les résultats », sur Le Figaro, (consulté le ).
- http://www.gard.fr/uploads/tx_arccollection/RAA_Mars_2014_-_DGAFJ.pdf
- « Lycées Gide et Guynemer d'Uzès : un compromis pour les doter de l'annexe attendue », midilibre.fr.
Annexes
Bibliographie
- « Fabrice Verdier », sur le site du Who's Who in France
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la vie publique :
- Site officiel
- Portail de la politique française
- Portail du Gard