Eugène Jeanmaire

Eugène Jeanmaire est le fils d'un fonctionnaire de l'enregistrement et fait des études de droit. Il s'inscrit alors comme avocat à Épinal mais il plaide peu et s'occupe de la gestion de ses propriétés. Vers 1840, il s'engage dans le petit groupe d'opposition républicaine et devient conseiller municipal puis en 1848, secrétaire du Comité central républicain et maire de la ville. En 1868, il participe à la fondation du Cercle spinalien de la Ligue de l'enseignement et le dirige dans les années 70. Il devient suppléant du juge de paix. En 1876, il est choisi comme candidat républicain après le refus du représentant des papeteries Krantz, Charles-Dieudonné Krantz, frère de Sébastien Krantz. Élu, il siège à la Gauche républicaine et est l'un des 363 qui refusent la confiance au gouvernement de Broglie lors de la crise du 16 mai 1877. Il est élu la même année conseiller d'arrondissement du canton d'Épinal après la mort de l'ancien maire d'Épinal, Jacques Pentecôte.[1]

Il souffre de problèmes de vue et doit renoncer à se présenter au Conseil d'arrondissement en 1880 et à la députation en 1881.

• Ressource relative à la vie publique :
  • Base Sycomore
• Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :

  • Biographie vosgienne
• « Eugène Jeanmaire », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
• Jean El Gammal, François Roth et Jean-Claude Delbreil, Dictionnaire des Parlementaires lorrains de la Troisième République, Serpenoise, 2006 (ISBN 2-87692-620-2 et 978-2-87692-620-2, OCLC 85885906, lire en ligne), p. 373-374