Esquerdes

Esquerdes est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Esquerdes

L'ancienne ferme fortifiée en pierre calcaire blanche et l'église.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Saint-Omer
Intercommunalité Communauté de communes du pays de Lumbres
Maire
Mandat
Olivier Obert
2020-2026
Code postal 62380
Code commune 62309
Démographie
Gentilé Esquerdois
Population
municipale
1 627 hab. (2018 )
Densité 173 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 42′ 19″ nord, 2° 11′ 18″ est
Altitude Min. 25 m
Max. 139 m
Superficie 9,4 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Lumbres
(banlieue)
Aire d'attraction Saint-Omer
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lumbres
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Esquerdes
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Esquerdes
Géolocalisation sur la carte : France
Esquerdes
Géolocalisation sur la carte : France
Esquerdes

    C'est un petit village du Pas-de-Calais de 939 hectares, situé entre Saint-Omer et Lumbres dans la vallée de l'Aa, son altitude varie entre 27 et 136 m.

    Géographie

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes d’Esquerdes
    Setques Wisques
    Elnes Hallines
    Wavrans-sur-l'Aa Remilly-Wirquin

    Urbanisme

    Typologie

    Esquerdes est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lumbres, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[4] et 9 226 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Omer dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 79 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70,5 %), forêts (22,5 %), zones urbanisées (6,4 %), zones agricoles hétérogènes (0,5 %), prairies (0,1 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Squerdia (857), Squerda (960), Swerdes (1146), Squerdes (1166), Zwerda et Suerdan (1175), Suerdes (1178), Zwerdes (1200), Esquerdes et Escuerdes (1240), Squerdes (1250), Schuerdes (1293), Eskuerdes (1319), Esquerdes (1365), Escuerdes (XIVe siècle), Escouerdes (1448), Esquerdres (1631), Querde (1759), Equerdes (1793)[11].

    Du germanique skarda[12], escherde, en vieux français signifiait « écaille » ou « terrain raboteux » - selon d'autres interprétations, il signifierait « passage ».

    Une autre interprétation donne la signification de « terre plantée de chênes ».

    Zwerde en flamand[13].

    Histoire

    Bois de l'ancienne poudrerie nationale d'Esquerdes, inondé (janvier 1992).

    Village ancien, Esquerdes se trouvait sur la grande voie romaine La Leulène qui allait de Thérouanne à Sangatte, sur la côte. Une prospection archéologique de 1984, a permis de découvrir sur deux sites dits les Tripoux et le Paradis des traces de la période néolithique (silex et os taillés).

    En 1209, l'évêque de Thérouanne, Jean, déclare que le chevalier Mathieu de Squerda et sa femme Mabilie ont vendu au chapitre de Thérouanne l'autel de Lenseus (Linzeux), les dîmes et les demeures voisines du cimetière moyennant 27 marcs parisis et l'annulation d'un cens annuel de 5 sous, dû au chapitre[14].

    La commune a gardé de son passé certains monuments ou sites remarquables :

    • son église (située au centre du village, sur la place) construite à partir du milieu du XIIe jusqu'au XVIIe siècle en pierre et en craie, d'abord rattachée au diocèse de Thérouanne, elle passe en 1557, sous la dépendance du diocèse de Boulogne. Avec son épitaphe du XIVe siècle, sa cloche de 1518 et la dalle funéraire de Jeanne de la Trémoille, l'église est depuis 1919 monument du patrimoine français.

    L'histoire d'Esquerdes est liée à l'évolution de deux industries, celle du papier et celle de la poudre, qui se sont développées de l'époque de Louis XIV jusqu'au XXe siècle et qui ont permis un accroissement de sa population. En 1790, la commune était assez importante (avec ses 500 habitants environ) pour être nommée chef-lieu de canton. Deux cents ans plus tard, ce chiffre avait triplé.

    En 1850, le moulin de Confosse de M. le baron De Colbert fut racheté par Charles Verschaeve, marchand de papier à Lille. L'industrie du papier se développa et prospéra dans la vallée de l'Aa (ou plusieurs autres papeteries se sont également installées sur les sites d'anciens moulins à eau). La Maison du papier, conçue avec le parc naturel régional et inaugurée le , témoigne de cette activité, et fait revivre cette histoire, via des expositions et animations ainsi qu'un atelier de création artistique sur le thème du papier.

    La Poudrerie nationale d'Esquerdes fut créée à la fin du XVIIe siècle par la Régie Royale des Poudres et Salpêtres sous Louis XIV, par son ministre des affaires militaires, Michel Le Tellier. Deux moulins qui existaient alors sur le site furent transformés en moulins à poudre (broyage du salpêtre et du charbon de bois produit à partir d'aulne glutineux dans la proche "carbonnerie" ou "carbonnière". La poudrerie cessa ses activités en 1970. Environ 130 bâtiments éparpillés dans un terrain de plus de 30 ha servaient à abriter ou fabriquer des explosifs, non sans avoir pollué le sol par d'importantes quantités de nitrates (la nitre est en effet l'un des principaux composés de la poudre). Abandonnés durant environ 40 ans, certains de ces bâtiments ont été "transpercés" par des arbres qui ont recolonisé toute la cette friche industrielle.
    Le site a été acheté par un propriétaire anglais. Il a ensuite été acquis pour moitié par le conseil général pour l'ouvrir au public (sur la partie dont il est propriétaire) après avoir été nettoyé et aménagé avec l'aide de l'EPF (Établissement public foncier, organisme qui associe l'État et le conseil régional du Nord-Pas-de-Calais pour faire du portage foncier et un pré-aménagement) et pour l'autre moitié a été acheté par une société civile immobilière de chasseurs.
    Il est épisodiquement touché par des inondations qui n'y sont pas anormales puisqu'il a été volontairement construit dans le lit mineur et majeur de l'Aa, justement pour qu'on puisse l'inonder en cas d'incendie pour limiter le risque d'explosion de munitions.

    En janvier 1999, le département, propriétaire du parc, y aménageait un parc arboré, un parking et un chemin de découverte pour accueillir le public. La commune prit en charge la rénovation du bâtiment principal, devenu désormais salle des fêtes, ainsi que la cheminée, inaugurées respectivement le et le .

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, un site de lancement de missiles V1 est construit[16].

    Politique et administration

    Esquerdes dans son canton et dans l'arrondissement de Saint-Omer.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1793 1798 Jacques François Gay    
    1798 août 1798 Jacques Antoine Wintrebert    
    août 1798 mai 1799 Jacques Félix Martel    
    mai 1799 septembre 1800 Jacques Joseph Predhomme    
    septembre 1800 1803 Jacques Félix Martel    
    1803 1831 Jean Joseph Boidart    
    1832 1834 Célestin Hanequier    
    1834 1852 Antoine Joseph Gay    
    1852 1856 Jacques Wintrebert    
    1856 1865 Louis Lardeur    
    1865 1871 Jacques Marie Wintrebert    
    1871 1895 Nérée Lardeur    
    1895 1900 Florian Leprêtre    
    1900 1904 Félix Martel    
    1904 1908 Achille Lardeur    
    1908 1909 Florian Leprêtre    
    1909  ? Raoul Buquet    
    1947 1977 Paul Tétart SFIO  
    1977 1995 André Robitaille PS  
    1995 2014 Gilbert Chiquet    
    2014 2020 Francis Sagnier DVG  
    2020 En cours Olivier Obert    

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[18].

    En 2018, la commune comptait 1 627 habitants[Note 3], en augmentation de 4,16 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    504511582652702679742774742
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    833812822770840930901995994
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    9601 0041 0741 1231 1711 1941 0321 2421 156
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 1471 2051 1821 2781 5301 4601 5691 5841 549
    2017 2018 - - - - - - -
    1 6291 627-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (15,5 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,8 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,3 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 49,7 % d’hommes (0 à 14 ans = 24,2 %, 15 à 29 ans = 17,6 %, 30 à 44 ans = 23,2 %, 45 à 59 ans = 21,3 %, plus de 60 ans = 13,5 %) ;
    • 50,3 % de femmes (0 à 14 ans = 22 %, 15 à 29 ans = 17,7 %, 30 à 44 ans = 21,7 %, 45 à 59 ans = 21,1 %, plus de 60 ans = 17,4 %).
    Pyramide des âges à Esquerdes en 2007 en pourcentage[21]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90 ans ou +
    0,1 
    3,9 
    75 à 89 ans
    6,4 
    9,6 
    60 à 74 ans
    10,9 
    21,3 
    45 à 59 ans
    21,1 
    23,2 
    30 à 44 ans
    21,7 
    17,6 
    15 à 29 ans
    17,7 
    24,2 
    0 à 14 ans
    22,0 
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2007 en pourcentage[22]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,8 
    5,1 
    75 à 89 ans
    9,1 
    11,1 
    60 à 74 ans
    12,9 
    21,0 
    45 à 59 ans
    20,1 
    20,9 
    30 à 44 ans
    19,6 
    20,4 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    18,9 

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Monument historique

    Église Saint-Martin.

    Église : classement par décret du 17 avril 1914 Renseignements issus de : Bases de données Ministère de la culture

    Divers

    Personnalités liées à la commune

    Philippe de Crèvecœur d'Esquerdes (†1494)

    Seigneur d'Esquerdes, homme de guerre français, maréchal de France en 1486, il s’attache d’abord au service de Charles le Téméraire, duc de Bourgogne. Il est gouverneur de Troyes en 1463 et se distingue en 1465 à la bataille de Montlhéry sous le comte de Clermont.

    Il marche contre les Liégeois en 1467 à la tête des Francs archers du duc de Bourgogne. Il reçoit alors le collier de la Toison d'Or avec le gouvernement d’Artois et de la Picardie.

    Il défend Abbeville contre Louis XI de France.

    En 1472, sous les ordres de Charles le Téméraire, il prend Nesle, mais échoue devant Beauvais défendue par Jeanne Hachette.

    Après la mort du duc de Bourgogne, il passe au service de Louis XI qui le maintient au gouvernement de la Picardie avec le collier de l’Ordre de Saint-Michel.

    Il ramène l’Artois sous l’obédience du roi et livre Arras à l’armée française.

    Il bat Maximilien d’Autriche à Guinegatte en 1479, mais est, à son tour, surpris et défait par l’Archiduc en 1482. Maréchal de France en 1486, il est nommé lieutenant général des armées du roi en Picardie. Lors de la Guerre folle, il s’oppose avec succès aux entreprises des Impériaux. Il défait Ravenstein en 1486, et fait prisonniers à Béthune en 1487 le duc de Gueldre et le comte de Nassau.

    Il prend Saint-Omer et Thérouanne.

    En 1492, il négocie le traité d’Étaples avec le roi d’Angleterre Henri VII.

    Lors de l’expédition de Charles VIII en Italie en 1494, Crèvecœur reçoit le commandement de l’avant-garde, mais il meurt dès le départ à la Bresle près de Lyon.

    Il est inhumé en l’église Notre-Dame de Boulogne-sur-Mer. « Il était, dit un chroniqueur, aussi bons moyenneur de bons accords, que sage et vaillant en temps de guerre à conduire gendarmerie ».

    Héraldique

    Blason
    De gueules aux trois chevrons d'or.
    Détails
    Armes de la famille de Crèvecœur.

    Adopté par la municipalité au début des années 1990.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Lumbres », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Saint-Omer », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 138.
    12. Toponymie générale de la France : Tome 2, Formations non-romanes - Ernest Nègre
    13. « proussel.voila.net/pages/noms_… »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?).
    14. Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome VII, 1ère partie, Année 1209.
    15. Chambre des comptes de Lille - Bailliage de Saint-Omer, Etat des reliefs et droits seigneuriaux du domaine du roi (1360-1516), AD 59, B 16053. - "1442 .- Jeanne de la Trémouille, dame de Crèvecœur et de Thouars, a acheté de Bernard de Châteauvillain, seigneur de Thil , et de dame Jeanne de Vé (X1) sa femme toute la terre et seigneurie d'Esquerdes." Archives départementales du Nord, Lille, B20092, n°20597. "Le 31 mai 1458, Jeanne de la Trémoille, veuve de Jacques de Crèvecoeur, atteste avoir reçu 320 écus d'or de 48 gros des héritiers de Colard de Comines pour reste de ces droits seigneuriaux." Lien vers seigneur de Commynes: Philippe de Commynes, fils de Colard seigneur de Commines. (X1) - Les Chevaliers de l'Ordre de la Toison d'or au XVe siècle: notices bio-bibliographiques, Raphaël de Smedt, P. Lang, 1994 - page 127 - 224 pages : « Jeanne (de Saint-Clair), dame de Vez (en Valois) et d’Esquerdes fille de Robert de Saint-Clair (sur Epte) et de Péronnelle de Vez ». - Précis statistique sur le canton de Crépy-en-Valois, arrondissement de Senlis (Oise), Louis Grave, p179 : Succession pour la seigneurie de Vez : Raoul d’Estrées reçu la terre de Vez en 1221 de Philippe-Auguste à la suite de ses services rendus à la bataille de Bouvines. Jean d’Estrées sire de Vez était chambellan du duc de Bourgogne en 1340, il reçut l’emplacement du moulin de Lagny de Charles V en 1380, mort sans postérité, Péronnelle sa sœur apporta en dot la seigneurie à Robert de Saint-Clair (X2), chevalier, ils obtinrent en 1395 de Louis duc d’Orléans, comte de Valois, des lettres patentes qui leur permirent d’avoir une justice à trois piliers. - Annales de l'Académie royale d'archéologie de Belgique, Anvers, Volume 58, 1906, p85: Jeanne de Saint-Clair, dame de Vez et d’Esquerdes l’apporta en dot à Bernard de Chateauvillain, chevalier, vers 1400. Cette seigneurie fut saisie en 1417. (X2) : Jean de Vez, beau-frère de Robert de Saint-Clair était chambellan de Louis duc d’Orléans.
    16. Site V1 du Bois d'Esquerdes
    17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    21. « Évolution et structure de la population à Esquerdes en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    22. « Résultats du recensement de la population du Pas-de-Calais en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
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