Erbéviller-sur-Amezule

Erbéviller-sur-Amezule est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.

Ne doit pas être confondu avec Herbéviller.

Erbéviller-sur-Amezule

Mairie

Héraldique
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Nancy
Intercommunalité Communauté de communes de Seille et Grand Couronné
Maire
Mandat
Claude Renaud
2020-2026
Code postal 54280
Code commune 54180
Démographie
Gentilé érbévillois, érbévilloise
Population
municipale
74 hab. (2018 )
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 43′ 51″ nord, 6° 23′ 10″ est
Altitude Min. 238 m
Max. 305 m
Superficie 4,45 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Nancy
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Grand Couronné
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Erbéviller-sur-Amezule
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Erbéviller-sur-Amezule
Géolocalisation sur la carte : France
Erbéviller-sur-Amezule
Géolocalisation sur la carte : France
Erbéviller-sur-Amezule

    Géographie

    C'est à Erbéviller que l'Amezule prend sa source. Le territoire de la commune est limitrophe de 4 communes.

    Communes limitrophes d’Erbéviller-sur-Amezule
    Mazerulles
    Champenoux Sornéville
    Réméréville

    Urbanisme

    Typologie

    Erbéviller-sur-Amezule est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (78,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (42,6 %), terres arables (29,7 %), forêts (21,3 %), zones agricoles hétérogènes (6,4 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Anciennes mentions : Arembeaviller (1284), Herbevilleir (1348), Erbelviller (1420), Erbervilleir (1424), Erbeviller-lès-Réméréville (1621), Erbévillé-lès-Réméréville (1756), Erbévillers (1793), Erbéviller-sur-Amezule (1932). En lorrain roman : Erbèvller.

    Il s'agit du nom de personne Arembert + villare.

    Histoire

    • Présence gallo-romaine.
    • 1333 : Aymars, évêque de Metz engage en garantie d'un prêt, la moitié de plusieurs bans et mairies dont ceux d'Erbéviller[8].
    • 1409, 27 juillet : lettres par les quelles Gérard de Haraucourt et Henri d'Ogéviller, tous deux chevaliers, déclarent avoir reçu 500 florins du Rhin de Raoul de Coucey, évêque de Metz, et l'avoir remis (l'évêque ?) en jouissance du tiers des villes de Bezainge-la-Grande, Remeville, Bussencourt, Vellene et Erbéviller qui avaient été engagé pour garantir diverses sommes d'argent prêtées aux prédécesseurs dudit Raoul[8].
    • 1413 : un acte d'accompagnement entre Raoul de Coucy, évêque de Metz, et Charles de Lorraine mentionne le village[9].
    • 1571, le 13 septembre : pour éviter les conflits de juridiction entre le duché de Lorraine et l'évêché de Metz, un traité décide que la Lorraine aura le ban de Réméréville comprenant Beaufort (Gellenoncourt), Cercueil (Cerville), Buissoncourt, Erbéviller et Réméréville[10].
    • 1591, le 14 décembre : Réméréville est le chef-lieu d'une Mairie comprenant Buissoncourt, Cercueil (Cerville), Erbéviller, et Beaufort (Gellenoncourt ?). Le duc de Lorraine donne l'ensemble à l'évêque de Metz en échange de Marsal[11]. Selon une autre source, l'échange aurait eu lieu le 14 décembre 1593 et concernerait un nombre de villages nettement plus importants[12].
    • 1527 : le duc Antoine de Lorraine achète le bois de la Tuxenière, commune d'Erbéviller[11].
    • 1589 : Clément Jobal cède au duc Charles III de Lorraine un gagnage situé à Erbéviller[11].
    • 1621 : on recense 22 ménages avec 6 laboureurs. Les autres habitants sont manouvriers[11].
    • 1789 : le village fait partie du bailliage de Vic, principauté épiscopale de Metz[13].
    • 1853 : La cure est annexe de Champenoux[11].
    • 1914 : Dommages importants au cours de la guerre 1914-1918. Commune citée à l'ordre de l'Armée. Lors de l'occupation du village, un officier allemand se rendit involontairement célèbre. Pour se procurer de l'argent, il avait rançonné la Mairie et lui remis le billet suivant : pour pénitence d'être suspect d'avoir tiré sur des sentinelles allemandes pendant la nuit du 22 au 23 août, j'ai reçu de la Commune Erbéviller 1000 (mille francs). Signé Baron (illisible) Aupt. Reit. Reig La presse française s'empara de ce billet et l'officier fut la risée des journaux français de l'époque[14].
    • 1927, le 8 janvier : le ministre de la guerre cite la commune d'Erbéviller à l'ordre de l'Armée[15].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1989 2014 Joël Odille SE Agriculteur
    mars 2014 En cours
    (au 25 mai 2020)
    Claude Renaud[16],[17]
    Réélu pour le mandat 2020-2026
      Ancien cadre

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[19].

    En 2018, la commune comptait 74 habitants[Note 3], en diminution de 9,76 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,34 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7185105113126110118120130
    1856 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    1111041031011061031109985
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    806750374144323955
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008 2013
    394257675682868982
    2018 - - - - - - - -
    74--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Germain, reconstruite après 1918.
    • Erbéviller ne possède pas de monument aux morts. Une plaque souvenir est fixée sur un mur dans la salle du rez-de-chaussée de la mairie et porte les inscriptions suivantes : AUGUSTE VELREITER - 1914-1918 avec la médaille militaire.
    • Petit patrimoine : croix, fontaines, plaque de cocher, pompe-éoloienne.

    Personnalités liées à la commune

    Auguste Velreiter. Des recherches effectuées sur le site mémoire des hommes[22] ont permis d'obtenir les renseignements suivants :

    Héraldique

    Blasonnement :
    D'or à la fasce ondée haussée d'azur, à la herse sarrasine de gueules brochant sur le tout.

    Blason populaire

    Les habitants étaient surnommés en patois les runès d'Erbèvller : les ruinés d'Erbéviller[23].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. « L'Austrasie, revue de Metz et de Lorraine, 11e volume », sur gallica.bnf.fr, .
    9. « Le département de la Meurthe, 2e partie, par Henri Lepage », sur gallica.bnf.fr (consulté le ).
    10. « Mémoire de la société d'archéologie lorraine, », sur gallica.bnf.fr, (consulté le ).
    11. « les communes de la Meurthe par Henri Lepage, 1er volume », sur gallica.bnf.fr, (consulté le ).
    12. Mémoires de la Société d'archéologie lorraine et du musée lorain, Nancy, Musée lorrain, , 340 p. (lire en ligne), p. 41.
    13. « Cahier de doléances d'Ebéviller pour les États généraux de 1789 », sur gallica.bnf.fr, (consulté le ).
    14. « La gazette de Biarritz et du littoral », sur gallica.bnf.fr, quotidien, (consulté le ).
    15. l'Écho d'Alger, Alger, (lire en ligne).
    16. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
    17. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    22. site mémoire des hommes http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/spip.php?rubrique16
    23. « l'évangile des sobriquets caractérisant les habitants des villages lorrains par Vital Collet », sur bnf.fr, (consulté le ).
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