Eps

Eps, connue également sous le nom de Eps-Herbeval, est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Eps.

Eps

La rue d'Anvin.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Arras
Intercommunalité Communauté de communes du Ternois
Maire
Mandat
Philippe Mayeur
2020-2026
Code postal 62134
Code commune 62299
Démographie
Population
municipale
249 hab. (2018 )
Densité 36 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 27′ 20″ nord, 2° 17′ 48″ est
Altitude Min. 59 m
Max. 155 m
Superficie 6,87 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Pol-sur-Ternoise
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Pol-sur-Ternoise
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Eps
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Eps
Géolocalisation sur la carte : France
Eps
Géolocalisation sur la carte : France
Eps

    Géographie

    Un ancien panneau d'entrée de commune.

    Eps est un village rural qui se trouve à 14 km au sud-est de Fruges, 50 km au nord-est de Hesdin et à 40 km au nord-ouest d'Arras.

    La commune comprend un hameau, Herbeval, ce qui explique le nom d'usage d'EPS-Herbeval de la collectivité.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Eps
    Heuchin Boyaval
    Anvin
    Monchy-Cayeux Hestrus

    Hydrographie

    La commune est drainée par la rivière d'Eps, affluent du fleuve côtier la Canche par la Ternoise

    Urbanisme

    Typologie

    Eps est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Pol-sur-Ternoise, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,2 %), prairies (24,3 %), zones urbanisées (7,7 %), forêts (3,8 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    • Eps était connu en 1196 comme Eiz (cartulaire de Thér., p. 75). Ays en 1273 (charte de Saint-Bert. n° 1154), Es en 1295 (ch. d'Art., A. 40), Hes en 1296 (D. Bét., cart. d'Auchy, p. 395), Ez au XIVe siècle. (bull. Comité des trav. liistor., 1897, p. 251), Eepz en 1407 (Arch. nat., P. 2060), Eez en 1415 (cart. ms. du chap. d'Arr., f° 35 r°), Eyps en 1422 (cart. de Thér., p. 363), Dexz en 143o (Arch. nat., JJ. 998, n° 3, f 20 v°), Epx en 1444 (cart. des charitables de Béth., P 1).
    • Herbeval était connu en 1121 sous le nom d' Herbouval (charte d'Artois, Ricouart, p. 342), Erboval en 1206 (cartulaire de Thér., p. 88), Heberval en 1469 (Arch. nat., J. 1003, f° 16 v°)[8].

    Histoire

    Circonscriptions d'Ancien Régime

    Eps, en 1789, faisait partie de la sénéchaussée de Sait-Pol et suivait la coutume d'Artois. Son église paroissiale, d'abord diocèse de Thérouanne, puis de Boulogne, doyenné de Saint-Pol, était consacrée à saint Martin et avait Hestrus pour secours[8].

    Politique et administration

    Eps dans l'ancien canton d'Heuchin et dans l'arrondissement d'Arras.

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription du Pas-de-Calais.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton d'Heuchin[9]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Saint-Pol-sur-Ternoise.

    Intercommunalité

    La commune faisait partie de la petite communauté de communes du pays d'Heuchin créée fin 1993.

    Dans le cadre de la réforme des collectivités territoriales françaises, par la loi de réforme des collectivités territoriales du 16 décembre 2010[10] (dite loi RCT) destinée à permettre notamment l'intégration de la totalité des communes dans un EPCI à fiscalité propre, la suppression des enclaves et discontinuités territoriales et les modalités de rationalisation des périmètres des établissements publics de coopération intercommunale et des syndicats mixtes existants, cette intercommunalité fusionne avec sa voisine, la communauté de communes du Pays d'Heuchin, formant le la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois.

    Un nouveau mouvement de regroupement intercommunal intervient dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[11]. À l'initiative des intercommunalités concernées[12], la Commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) adopte le 26 février 2016 le principe de la fusion de :
    - la communauté de communes de l'Auxillois, regroupant 16 communes dont une de la Somme et 5 217 habitants[Note 3] ;
    - la communauté de communes de la Région de Frévent, regroupant 12 communes et 6 567 habitants ;
    - de la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois, regroupant 58 communes et 19 585 habitants
    - de la communauté de communes du Pernois, regroupant 18 communes et 7 114 habitants. Le Schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI), intégrant notamment cette évolution, est approuvé par un arrêté préfectoral du [13],[14].

    La communauté de communes du Ternois, qui résulte de cette fusion et dont la commune fait désormais partie, est créée par un arrêté préfectoral qui a pris effet le [15].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1989[16]. En cours
    (au 28 février 2019)
    Arthur Hermant PS Réélu pour le mandat 2014-2020[17],[18]

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[20].

    En 2018, la commune comptait 249 habitants[Note 4], en diminution de 3,11 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    332402385428413413409427436
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    423427417405434443457451434
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    449427412347350332340336329
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    317302279249222182235257249
    2018 - - - - - - - -
    249--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[9] puis Insee à partir de 2006[21].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Pyramide des âges en 2007

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (21,7 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,8 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (53,2 %) est supérieur au taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 46,8 % d’hommes (0 à 14 ans = 23,6 %, 15 à 29 ans = 10,9 %, 30 à 44 ans = 27,3 %, 45 à 59 ans = 20 %, plus de 60 ans = 18,2 %) ;
    • 53,2 % de femmes (0 à 14 ans = 21,6 %, 15 à 29 ans = 21,6 %, 30 à 44 ans = 16 %, 45 à 59 ans = 16 %, plus de 60 ans = 24,8 %).
    Pyramide des âges à Eps en 2007 en pourcentage[22]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90 ans ou +
    0,8 
    5,5 
    75 à 89 ans
    8,8 
    12,7 
    60 à 74 ans
    15,2 
    20,0 
    45 à 59 ans
    16,0 
    27,3 
    30 à 44 ans
    16,0 
    10,9 
    15 à 29 ans
    21,6 
    23,6 
    0 à 14 ans
    21,6 
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2007 en pourcentage[23]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,8 
    5,1 
    75 à 89 ans
    9,1 
    11,1 
    60 à 74 ans
    12,9 
    21,0 
    45 à 59 ans
    20,1 
    20,9 
    30 à 44 ans
    19,6 
    20,4 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    18,9 

    Enseignement

    Les enfants de la commune sont scolarisés au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal (RPI) constitué des communes de Boyaval, Hestrus, Tangry, Saint-lès-Pernes et Eps-Herbeval, et qui accueille pour l'année scolaire 2018-2019 un effectif de 83 enfants[16].

    Culture

    Eps bénéficie des services d'une médiathèque intercommunautaire[16].

    Manifestations culturelles et manifestations

    Plusieurs manifestations animent la commune[16]. :

    • Repas champêtre le 4 mai ;
    • Ducasse le 21 juillet ;
    • Brocante le 24 août ;
    • Arbre de Noël.

    Économie

    En 2019, la commune accueille 5 agriculteurs et 5 autres entreprises (café, restaurant et artisans)[16].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église Saint-Martin.
    • Église Saint-Martin, du XVIe siècle et son clocher, comprenant une cloche de 1786[24],[25], réparée après un coup de foudre qui a eu lieu en mai 2018[16].

    Héraldique

    Les armes de la ville se blasonnent ainsi :
    d’argent à l’aigle de sable, becquée et armé de gueules.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Le populations mentionnées dans les actes concernant les intercommunalités sont des populations totales, au sens de l'INSEE, c'est-à-dire regroupant la population municipale, c'est-à-dire les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune à laquelle s'ajoute la population comptée à part, qui regroupe principalement les personnes vivant dans certaines collectivités (internats, casernes, hôpitaux, couvents, prisons…).
      Dans les tableaux de population mentionnés dans les articles de wikipédia ne sont habituellement mentionnés que les populations municipales, ce qui explique l'écart entre les chiffres mentionnés dans le SDCI et ceux des tableaux démographiques
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Saint-Pol-sur-Ternoise », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Comte Auguste de Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Imprimerie nationale, , 499 p. (lire en ligne), p. 135, 194 sur Gallica.
    9. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    10. n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales sur Légifrance, et notamment son article 35.
    11. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
    12. « Vertes collines du Saint-Polois: la fusion avec ses voisines est déjà sur de bons rails : C’est l’actualité du moment : dans la plupart des communautés de communes, les élus s’arrachent les cheveux pour se mettre dans les clous de la loi NOTRe (elle les oblige à fusionner pour créer des intercommunalités de plus de 15 000 habitants). Mais dans le Ternois, les Vertes collines du Saint-Polois et ses trois voisins (Pernois, Auxilois, Région de Frévent) font office de très bon élève et en sont déjà à discuter des modalités de l’« après-fusion », La Voix du nord, (lire en ligne).
    13. « Arrêté préfectoral du 30 mars 2017 portant schéma départemental de coopération intercommunale du Pas-de-Calais » [PDF], SDCI, Préfecture du Pas-de-Calais (consulté le ).
    14. « Dix-neuf atouts pour la carte intercommunale », L'actualité de L'Institution, Conseil départemental du Pas-de-Calais, (consulté le ).
    15. « Arrêté interpréfectoral du 30 août 2016 portant création d'une communauté de communes issue de la fusion des communautés de communes de l'Auxilois, de la région de Frévent, du Pernois et des Vertes Collines du Saint-Polois », Recueil des actes administratifs de la Préfecture de la Somme, nos 2016-069, , p. 37-39 (lire en ligne).
    16. Christelle Dourlens, « Réguler la vitesse excessive : Niché au coeur de la communauté de communes d’Anvin et désormais gouverné par la nouvelle entité qu’est TernoisCom, Eps-Herbeval est un village situé au creux de la ruralité. Arthur Hermant, premier magistrat, gère sa commune en bon père de famille depuis 1989 », L'Abeille de la Ternoise, nos 8716-1909, , p. 21 « Élu au sein du conseil municipal en 1979 en tant que conseiller, Arthur Hermant a depuis le temps parcouru un long chemin. Même si la commune ne comptabilise que 257 âmes, chiffre du dernier recensement, les projets ne manquent pas. Malheureusement l’argent reste le nerf de la guerre. Sachant que les dotations n’ont pas été revues à la hausse ».
    17. Aline Chartrel, « À Eps, Arthur Hermant s’engage pour un cinquième mandat », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    18. Aline Chartrel, « Eps – Une priorité: la défense incendie en cinq citernes : Difficile d’avoir une visibilité sur six ans quand les projets d’un village se trouvent en partie suspendus aux dotations de l’État. En tout état de cause, Eps devrait travailler sa défense incendie et son accessibilité », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    22. « Évolution et structure de la population à Eps en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    23. « Résultats du recensement de la population du Pas-de-Calais en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    24. « L'église », notice no PA00108268, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    25. « Cloche », notice no PM62000618, base Palissy, ministère français de la Culture.
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