Hestrus

Hestrus est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Hestrus

Vue générale du village.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Arrondissement Saint Pol Sur Ternoise
Intercommunalité Communauté de communes du Ternois
Maire
Mandat
Philippe Ducatel
2020-2026
Code postal 62134
Code commune 62450
Démographie
Gentilé Hestrusiens
Population
municipale
237 hab. (2018 )
Densité 30 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 26′ 55″ nord, 2° 19′ 52″ est
Altitude Min. 85 m
Max. 167 m
Superficie 7,8 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Pol-sur-Ternoise
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Pol-sur-Ternoise
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Hestrus
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Hestrus
Géolocalisation sur la carte : France
Hestrus
Géolocalisation sur la carte : France
Hestrus

    Géographie

    Hestrus est située sur Méridienne verte, à 10 km au nord de Saint-Pol-sur-Ternoise.

    La superficie est de km2. Elle se situe géographiquement à une altitude de 150 mètres environ.

    Villes proches d'Hestrus à vol d'oiseau :

    1. Conteville-en-Ternois (62) 1,7 km
    2. Tangry (62) 2,4 km
    3. Eps (62) 2,4 km
    4. Huclier (62) 2,7 km
    5. Boyaval (62) 3,4 km
    6. Valhuon (62) 3,5 km
    7. Sains-lès-Pernes (62) 3,7 km
    8. Monchy-Cayeux (62) 3,8 km
    9. Wavrans-sur-Ternoise (62) 4,5 km
    10. Hernicourt (62) 4,7 km.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Hestrus est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Pol-sur-Ternoise, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (85,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,1 %), prairies (21,6 %), forêts (10,2 %), zones urbanisées (4,2 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    L'origine du nom : Hestrus vient du mot latin Hacteria signifiant cantonnement. D'autres voient son origine dans Strata, voie romaine de Thérouanne à Amiens passant par Fébvin[réf. nécessaire].

    Histoire

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    Guernonval, hameau d'Hestrus, était en 1569 plus important qu'Hestrus lui-même. Il comprenait 512 mesures de terre et 22 mesures de bois. Actuellement, la commune a une contenance de (cadastre 1827) 779 hectares.

    Hestrus et son hameau Guernonval datent de l'époque romaine, comme l'atteste la voie romaine Amiens-Thérouanne passant sur son territoire. De même une voie passant près du château de Guernonval reliait Sanit-Pol à la Belgique. Des traces de cette voie sont encore visibles sur le terrain (chemin des Sept).

    Les premiers seigneurs d'Hestrus sont mentionnés dès le XIIIe siècle :

    • Hugues de Hestrus témoin d'une donation en 1137.
    • Ansel (1293).
    • Enguerrand, receveur du Ponthieu (1292).
    • Roland (1273).

    Ils arborent tous sur leur sceau des doloires (haches de guerre). En 1474, la seigneurie alla aux Beauffort puis à Jean Lequien, en 1586. Ses ultimes détenteurs furent les Dubois de Fiennes et les de Lannoy.

    Un des seigneurs d'Hestrus fut tué à la bataille d'Azincourt en 1415. En 1538, Guernonval fut pillé par les Espagnols : 12 maisons furent brulées et une trentaine d'habitants furent emmenés prisonniers à Montreuil. En 1545, Hestrus subit le même sort par les Français et des habitants furent prisonniers à Hesdin. En 1585, un autre seigneur fut fait prisonnier par les Anglais. En 1693, Pierre Philippe de Hestrus habitait Ramecourt, en 1778, son fils était aubergiste à Saint-Pol-sur-Ternoise.

    La commune, instituée lors de la Révolution française, a absorbé entre 1790 et 1794 celle de Guernonval[8].

    Politique et administration

    Hestrus dans son ancien canton et dans l'arrondissement d'Arras.

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription du Pas-de-Calais.

    Elle faisait partie depuis 1793 du canton d'Heuchin[8]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Saint-Pol-sur-Ternoise.

    Intercommunalité

    La commune faisait partie de la petite communauté de communes du Pernois créée fin 1993.

    Dans le cadre de la réforme des collectivités territoriales françaises, par la loi de réforme des collectivités territoriales du [9] (dite loi RCT) destinée à permettre notamment l'intégration de la totalité des communes dans un EPCI à fiscalité propre, la suppression des enclaves et discontinuités territoriales et les modalités de rationalisation des périmètres des établissements publics de coopération intercommunale et des syndicats mixtes existants, cette intercommunalité fusionne avec sa voisine, la communauté de communes du Pays d'Heuchin, formant le la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois.

    Un nouveau mouvement de regroupement intercommunal intervient dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[10]. À l'initiative des intercommunalités concernées[11], la Commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) adopte le le principe de la fusion de :
    - la communauté de communes de l'Auxillois, regroupant 16 communes dont une de la Somme et 5 217 habitants[12] ;
    - la communauté de communes de la Région de Frévent, regroupant 12 communes et 6 567 habitants ;
    - de la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois, regroupant 58 communes et 19 585 habitants
    - de la communauté de communes du Pernois, regroupant 18 communes et 7 114 habitants. Le Schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI), intégrant notamment cette évolution, est approuvé par un arrêté préfectoral du [13],[14].

    La communauté de communes du Ternois, qui résulte de cette fusion et dont la commune fait désormais partie, est créée par un arrêté préfectoral qui a pris effet le [15].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1977 2001 Jean Boutin[16]   Agriculteur
    chevalier du Mérite agricole
    mars 2001 En cours
    (au 16 novembre 2016)
    M. Claude Gosselin[17] SE Retraité de la police nationale
    Réélu pour le mandat 2014-2020[18],[19],[20]

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[22].

    En 2018, la commune comptait 237 habitants[Note 3], en diminution de 4,44 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    459416405477558565530497477
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    460471486533499470475436402
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    410408395343363345351313303
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    335323292276272239230245242
    2018 - - - - - - - -
    237--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[23].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Pyramide des âges =en 2007

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (30,4 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,8 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (51,7 % contre 48,4 % au niveau national et 48,2 % au niveau départemental).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 51,7 % d’hommes (0 à 14 ans = 17,6 %, 15 à 29 ans = 14,3 %, 30 à 44 ans = 19,3 %, 45 à 59 ans = 22,7 %, plus de 60 ans = 26,1 %) ;
    • 48,3 % de femmes (0 à 14 ans = 18 %, 15 à 29 ans = 12,6 %, 30 à 44 ans = 13,5 %, 45 à 59 ans = 20,7 %, plus de 60 ans = 35,1 %).
    Pyramide des âges à Hestrus en 2007 en pourcentage[24]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90 ans ou +
    0,0 
    10,1 
    75 à 89 ans
    17,1 
    16,0 
    60 à 74 ans
    18,0 
    22,7 
    45 à 59 ans
    20,7 
    19,3 
    30 à 44 ans
    13,5 
    14,3 
    15 à 29 ans
    12,6 
    17,6 
    0 à 14 ans
    18,0 
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2007 en pourcentage[25]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,8 
    5,1 
    75 à 89 ans
    9,1 
    11,1 
    60 à 74 ans
    12,9 
    21,0 
    45 à 59 ans
    20,1 
    20,9 
    30 à 44 ans
    19,6 
    20,4 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    18,9 

    Culture locale et patrimoine

    Héraldique

    Les armes de la ville se blasonnent ainsi :
    écartelé au 1) et au 4) d’azur au chevron d’or accompagné de trois gerbes de blé du même, au 2) et 3) d’argent à l’aigle de sable.

    Le Ravet-Anceau[Quoi ?] a attribué à Hestrus les armes des Lequien de Gernonval.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Saint-Pol-sur-Ternoise », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    9. n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales sur Légifrance, et notamment son article 35.
    10. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
    11. « Vertes collines du Saint-Polois: la fusion avec ses voisines est déjà sur de bons rails : C’est l’actualité du moment : dans la plupart des communautés de communes, les élus s’arrachent les cheveux pour se mettre dans les clous de la loi NOTRe (elle les oblige à fusionner pour créer des intercommunalités de plus de 15 000 habitants). Mais dans le Ternois, les Vertes collines du Saint-Polois et ses trois voisins (Pernois, Auxilois, Région de Frévent) font office de très bon élève et en sont déjà à discuter des modalités de l’« après-fusion », La Voix du nord, (lire en ligne).
    12. Le populations mentionnées dans les actes concernant les intercommunalités sont des populations totales, au sens de l'INSEE, c'est-à-dire regroupant la population municipale, c'est-à-dire les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune à laquelle s'ajoute la population comptée à part, qui regroupe principalement les personnes vivant dans certaines collectivités (internats, casernes, hôpitaux, couvents, prisons…).
      Dans les tableaux de population mentionnés dans les articles de wikipédia ne sont habituellement mentionnés que les populations municipales, ce qui explique l'écart entre les chiffres mentionnés dans le SDCI et ceux des tableaux démographiques
    13. « Arrêté préfectoral du 30 mars 2017 portant schéma départemental de coopération intercommunale du Pas-de-Calais » [PDF], SDCI, Préfecture du Pas-de-Calais (consulté le ).
    14. « Dix-neuf atouts pour la carte intercommunale », L'actualité de L'Institution, Conseil départemental du Pas-de-Calais, (consulté le ).
    15. « Arrêté interpréfectoral du 30 août 2016 portant création d'une communauté de communes issue de la fusion des communautés de communes de l'Auxilois, de la région de Frévent, du Pernois et des Vertes Collines du Saint-Polois », Recueil des actes administratifs de la Préfecture de la Somme, nos 2016-069, , p. 37-39 (lire en ligne).
    16. « Hestrus : décès de Jean Boutin, maire de 1977 à 2001 », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    17. Catherine Szumilo (clp), « Le maire épinglé d’une médaille d’argent : La cérémonie du 11 novembre s’est déroulée mercredi, une célébration de recueillement qui a attiré nombre d’habitants encapuchonnés pour le dépôt de gerbe et qui a rempli la salle des fêtes pour une remise de médailles mémorable », La Voix du Nord, (lire en ligne) « Élu au conseil municipal en 1995 en tant que conseiller chargé du comité des fêtes, réélu en 2001 en tant que maire, puis en 2008 et en 2014, Claude Gosselin assure une certaine continuité.
      Entré à l’école de police de Paris le 1er octobre 1966, cinquante ans après il sert donc encore l’État »
      .
    18. Aline Chartrel, « Bilan du maire : à Hestrus, l’école prise en main, reste l’église à restaurer : Par « passion » pour sa commune, Claude Gosselin a rejoint le banc des élus en 1995, puis s’est assis sur le fauteuil de maire en 2001... et jusqu’à 2014 ? Suspense autour de sa candidature mais une chose est sûre, le maire actuel n’a pas chômé », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    19. « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
    20. « École, église : à Hestrus, « si on réussit à faire tout ça, on aura bien travaillé ! » : Comme elle l’a fait avec les bilans des maires avant les élections, « La Voix du Nord » lance une nouvelle série consacrée aux projets des élus. Rencontre avec Claude Gosselin, maire bâtisseur dans la commune d’Hestrus. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    24. « Évolution et structure de la population à Hestrus en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    25. « Résultats du recensement de la population du Pas-de-Calais en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
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