Sains-lès-Pernes

Sains-lès-Pernes est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Sains-lès-Pernes

Entrée de la commune.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Arras
Intercommunalité CC du Ternois
Maire
Mandat
Jean-Paul Hermant
2020-2026
Code postal 62550
Code commune 62740
Démographie
Gentilé Sanctanois
Population
municipale
300 hab. (2018 )
Densité 71 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 28′ 42″ nord, 2° 21′ 26″ est
Altitude Min. 111 m
Max. 186 m
Superficie 4,2 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Auchel - Lillers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Pol-sur-Ternoise
Législatives 6e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Sains-lès-Pernes
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Sains-lès-Pernes
Géolocalisation sur la carte : France
Sains-lès-Pernes
Géolocalisation sur la carte : France
Sains-lès-Pernes

    Géographie

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Sains-lès-Pernes
    Fiefs Sachin
    Boyaval
    Hestrus Tangry Pressy

    Urbanisme

    Typologie

    Sains-lès-Pernes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auchel - Lillers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 29 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,4 %), prairies (25,3 %), zones urbanisées (9,3 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Hameaux et écarts

    La commune comprend un hameau qui se nomme le Buich.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription du Pas-de-Calais.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton d'Heuchin[8]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Saint-Pol-sur-Ternoise.

    Intercommunalité

    La commune faisait partie de la petite communauté de communes du Pernois créée fin 1993.

    Dans le cadre de la réforme des collectivités territoriales françaises, par la loi de réforme des collectivités territoriales du [9] (dite loi RCT) destinée à permettre notamment l'intégration de la totalité des communes dans un EPCI à fiscalité propre, la suppression des enclaves et discontinuités territoriales et les modalités de rationalisation des périmètres des établissements publics de coopération intercommunale et des syndicats mixtes existants, cette intercommunalité fusionne avec sa voisine, la communauté de communes du Pays d'Heuchin, formant le la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois.

    Un nouveau mouvement de regroupement intercommunal intervient dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[10]. À l'initiative des intercommunalités concernées[11], la Commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) adopte le le principe de la fusion de :
    - la communauté de communes de l'Auxillois, regroupant 16 communes dont une de la Somme et 5 217 habitants[12] ;
    - la communauté de communes de la Région de Frévent, regroupant 12 communes et 6 567 habitants ;
    - de la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois, regroupant 58 communes et 19 585 habitants
    - de la communauté de communes du Pernois, regroupant 18 communes et 7 114 habitants. Le Schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI), intégrant notamment cette évolution, est approuvé par un arrêté préfectoral du [13],[14].

    La communauté de communes du Ternois, qui résulte de cette fusion et dont la commune fait désormais partie, est créée par un arrêté préfectoral qui a pris effet le [15].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1988  ? Jean Flajolet    
    1989 En cours
    (au 18 juin 2021)
    Jean-Paul Hermant   Retraité de l’industrie pharmaceutique
    Réélu pour le mandat 2020-2026[16],[17],[18],[19]

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[21].

    En 2018, la commune comptait 300 habitants[Note 3], en augmentation de 6,76 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    270376149395447408334378397
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    383389386378387354336323326
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    334343341295303293283297273
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    295271262250221209246252257
    2013 2018 - - - - - - -
    281300-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[22].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Pyramide des âges en 2007

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (21 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (19,8 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,8 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 48,2 % d’hommes (0 à 14 ans = 19,4 %, 15 à 29 ans = 11,3 %, 30 à 44 ans = 26,6 %, 45 à 59 ans = 22,6 %, plus de 60 ans = 20,2 %) ;
    • 51,8 % de femmes (0 à 14 ans = 24,8 %, 15 à 29 ans = 11,3 %, 30 à 44 ans = 21,1 %, 45 à 59 ans = 21,1 %, plus de 60 ans = 21,8 %).
    Pyramide des âges à Sains-lès-Pernes en 2007 en pourcentage[23]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90 ans ou +
    1,5 
    8,1 
    75 à 89 ans
    7,5 
    12,1 
    60 à 74 ans
    12,8 
    22,6 
    45 à 59 ans
    21,1 
    26,6 
    30 à 44 ans
    21,1 
    11,3 
    15 à 29 ans
    11,3 
    19,4 
    0 à 14 ans
    24,8 
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2007 en pourcentage[24]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,8 
    5,1 
    75 à 89 ans
    9,1 
    11,1 
    60 à 74 ans
    12,9 
    21,0 
    45 à 59 ans
    20,1 
    20,9 
    30 à 44 ans
    19,6 
    20,4 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    18,9 

    Manifestations culturelles et festivités

    Fête communale le [25].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le monument aux morts.

    Église du XVe siècle, dont les corniches sculptées sont inscrites aux Monuments historiques depuis 1926[26].

    Personnalités liées à la commune

    • Jean Le Caron est seigneur de Sains-en-Ternois et Canettemont en 1677. En , dont données à Saint-Germain-en-Laye des lettres d'anoblissement en sa faveur. Il est à cette date le doyen des conseillers du Conseil d'Artois. Il est né à Arras d'une ancienne et honorable famille. Il a commencé sa carrière par le poste d'échevin à Arras, puis a été avocat du roi à la gouvernance de la ville, et encore conseiller au Conseil d'Artois depuis treize ans[27].

    Héraldique

    Les armes de la commune se blasonnent ainsi :
    écartelé au 1) et au 4) d’argent à la bande fuselée de gueules, au 2) et au 3) d’or aux trois huchets contournés de gueules virolés et enguichés d’argent.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Sains-lès-Pernes », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Auchel - Lillers », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    9. n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales sur Légifrance, et notamment son article 35.
    10. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
    11. « Vertes collines du Saint-Polois: la fusion avec ses voisines est déjà sur de bons rails : C’est l’actualité du moment : dans la plupart des communautés de communes, les élus s’arrachent les cheveux pour se mettre dans les clous de la loi NOTRe (elle les oblige à fusionner pour créer des intercommunalités de plus de 15 000 habitants). Mais dans le Ternois, les Vertes collines du Saint-Polois et ses trois voisins (Pernois, Auxilois, Région de Frévent) font office de très bon élève et en sont déjà à discuter des modalités de l’« après-fusion », La Voix du nord, (lire en ligne).
    12. Le populations mentionnées dans les actes concernant les intercommunalités sont des populations totales, au sens de l'INSEE, c'est-à-dire regroupant la population municipale, c'est-à-dire les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune à laquelle s'ajoute la population comptée à part, qui regroupe principalement les personnes vivant dans certaines collectivités (internats, casernes, hôpitaux, couvents, prisons…).
      Dans les tableaux de population mentionnés dans les articles de wikipédia ne sont habituellement mentionnés que les populations municipales, ce qui explique l'écart entre les chiffres mentionnés dans le SDCI et ceux des tableaux démographiques
    13. « Arrêté préfectoral du 30 mars 2017 portant schéma départemental de coopération intercommunale du Pas-de-Calais » [PDF], SDCI, Préfecture du Pas-de-Calais (consulté le ).
    14. « Dix-neuf atouts pour la carte intercommunale », L'actualité de L'Institution, Conseil départemental du Pas-de-Calais, (consulté le ).
    15. « Arrêté interpréfectoral du 30 août 2016 portant création d'une communauté de communes issue de la fusion des communautés de communes de l'Auxilois, de la région de Frévent, du Pernois et des Vertes Collines du Saint-Polois », Recueil des actes administratifs de la Préfecture de la Somme, nos 2016-069, , p. 37-39 (lire en ligne).
    16. Aline Chartrel, « À l’heure du bilan pour Sains-lès-Pernes, une cantine et deux éoliennes : Maire depuis 1988, Jean-Paul Hermant gère une commune d’« au moins » 285 habitants. Sans école mais avec un pied, et même les deux, dans le regroupement pédagogique intercommunal. Au demeurant, il a vu s’installer des éoliennes, a entretenu les biens communaux et s’est attaqué à la défense incendie », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    17. Aline Chartrel, « Sains-lès-Pernes - Réseau de défense incendie: «Être aux normes pour de bon» : Cinquième et dernier mandat pour Jean-Paul Hermant à la tête de la commune. Après quelques réalisations menées de front depuis le mois de mars, le maire s’attaque à un gros morceau : deux citernes de défense incendie, pour boucler la boucle », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    18. D. D., « Sains-les-Pernes : le maire Jean-Paul Hermant présente sa liste pour les municipales : Maire depuis 1988, Jean-Paul Hermant s’est entouré d’une équipe renouvelée et rajeunie pour briguer un nouveau mandat », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    19. « Sixième mandant de maire de Sains-lès-Pernes pour Jean-Paul Hermant », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    23. « Évolution et structure de la population à Sains-lès-Pernes en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    24. « Résultats du recensement de la population du Pas-de-Calais en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le ).
    25. « Moult animations », L'Abeille de la Ternoise, nos 8580-1629, , p. 30.
    26. « L'église », notice no PA00108389, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    27. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 49, lire en ligne.
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