Domloup

Domloup est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 3 605 habitants[Note 1].

Domloup

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Rennes
Intercommunalité Pays de Châteaugiron Communauté
Maire
Mandat
Jacky Lechâble
2020-2026
Code postal 35410
Code commune 35099
Démographie
Gentilé Domloupéen
Population
municipale
3 605 hab. (2018 en augmentation de 25,22 % par rapport à 2013)
Densité 191 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 03′ 43″ nord, 1° 31′ 23″ ouest
Altitude Min. 33 m
Max. 87 m
Superficie 18,91 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Châteaugiron
(banlieue)
Aire d'attraction Rennes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Châteaugiron
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Domloup
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Domloup
Géolocalisation sur la carte : France
Domloup
Géolocalisation sur la carte : France
Domloup
Liens
Site web www.domloup.fr

    Géographie

    Situation

    Vue aérienne de la ville.

    Domloup se situe dans le Pays de Rennes, au sud-est de la capitale bretonne, à quelques kilomètres de l'entrée du noyau urbain. Elle est bordée par la deuxième ceinture de Rennes, portions sud et est (D 34 et D92).

    En distance orthodromique, Domloup est situé à :

    Communes avoisinantes

    À vol d'oiseau, les communes se situant à moins de 10 km sont :

    Chancé se trouvant dans le canton et dans l'intercommunalité est située à 10,9 km.

    Rennes se situe à 12,9 km.

    Communes limitrophes

    Espaces naturels

    La vallée du Rimon[1] est aménagée pour la promenade et les loisirs le long du Rimon. Dans cette vallée de cinq hectares où boisements forestiers alternent avec prairies humides et marais, les chemins creux mènent de sous-bois en promontoires.

    La vallée comporte plusieurs mares propices à l’observation des amphibiens (crapauds, grenouilles, triton…).

    La flore se compose de diverses essences d’arbres feuillus (chênes, châtaigniers, aulnes…) ainsi que d’une multitude de plantes (jacinthes des bois, anémones, digitales…).

    Urbanisme

    Typologie

    Domloup est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Châteaugiron, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[5] et 13 488 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[8],[9].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (95,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,8 %), zones agricoles hétérogènes (36 %), zones urbanisées (6,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,7 %), prairies (1,1 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].

    Transports

    Hydrographie

    L'Yaigne[12] est une rivière qui prend sa source à Cornillé, en Ille-et-Vilaine, traverse la commune de Domloup et se jette dans la Seiche[13] à Nouvoitou. Elle fait 27 km de longueur.

    Le Blosne[14] est une rivière qui prend sa source dans la commune de Domloup au Pré du But. Ce cours d'eau est en grande partie enterré sous la rocade sud de Rennes. Il donne son nom à un quartier du sud de Rennes. C'est un petit affluent de la Vilaine, juste en aval de Rennes. La longueur de son cours est de 13,3 km.

    Le Rimon est le petit ruisseau qui contourne le bourg de la commune après avoir pris sa source au nord. Après avoir parcouru une vallée, il se jette dans l'Yaigne. La longueur de son cours fait 2,2 km. Il passe à proximité de la source de Saint-Loup.

    Le ruisseau de la fontaine Saint-Loup[15] se jette dans l'Yaigne à Nouvoitou. Il fait 1,8 km.

    Climat

    Domloup bénéficie d'un climat océanique très légèrement dégradé. La commune se trouve dans la zone climatique bretonne « Sud-Est », qui englobe la partie située au sud et à l'est de la Vilaine.

    Les hivers sont humides et en moyenne doux. Les étés sont relativement secs, modérément chauds et ensoleillés.

    Relevés Rennes 1961-1990 [16]
    MoisJanvFévMarsAvrMaiJuinJuilAoûtSeptOctNovDécAnnée
    Températures maximales moyennes (°C) 8,0 9,1 11,8 14,3 17,8 21,2 23,7 23,2 21,1 16,7 11,5 8,7 15,6
    Températures moyennes (°C) 5,1 5,7 7,6 9,8 13,0 16,2 18,3 18,0 16,1 12,5 8,2 5,9 11,4
    Températures minimales moyennes (°C) 2,1 2,4 3,5 5,3 8,2 11,1 13,0 12,8 11,1 8,3 4,8 3,0 7,1
    Hauteur moyenne des précipitations (mm) 61,5 51,6 49,5 44,3 58,1 45,4 43,5 46,7 55,9 65,5 67,6 68,4 657,9
    Heures d'ensoleillement (moyenne 1999 - 2007) 67,8 81,3 131,2 162,4 182,6 222,0 214,6 204,1 185,4 111,8 88,9 74,0 1726,1

    Toponymie

    Le nom de la commune vient du bas latin domnus Lupus, soit saint Loup, évêque de Troyes au Ve siècle et patron de la paroisse. Au Moyen Âge, l'expression Domnus Lupus était équivalente à Sanctus Lupus.

    Le nom de la commune de Domloup est donc un hagiotoponyme caché.

    La commune se nomme Donlô en gallo.

    Le gentilé est Domloupéen.

    Histoire

    Le bourg compte un recteur vers l'an 1180. À cette époque, Gaultier « Galterius de Dono Lupo Presbyter », figure comme témoin dans un acte passé à Châteaugiron en faveur des moines de Saint-Melaine. Les fragments les plus anciens de l’église sont romans et datent du XIe siècle.

    Domloup relève jusqu'à la Révolution de la sénéchaussée de Rennes. À la Révolution, elle est rattachée en 1790 au canton de Châteaugiron. Les changements apportés par la Révolution française sont accueillis avec enthousiasme, du moins au début. Le culte de l’Être suprême est bien accueilli, et l’église paroissiale est transformée en temple de la Vertu et de la Raison[17].

    Le , Domloup[18] reçoit des parcelles de Noyal-sur-Vilaine (36 ha, six habitants)[Note 4].

    À la suite du décret du , une partie de territoire de la commune de Domloup est rattachée à la commune de Nouvoitou[19].

    Politique et administration

    Administration municipale

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1943 1965 Victor Aubrée   Cultivateur
    1965 1983 Paul Loisel    
    1983 1995 Yves Pottier    
    1995 2014 André Lelièvre   Imprimeur[21]
    2014 En cours
    (au 25 mai 2020)
    Jacky Lechâble[22],[23]
    Réélu pour le mandat 2020-2026
    DVG Chargé de mission CG35
    Les données manquantes sont à compléter.

    Budget 2010

    Le budget municipal s'élève à 2 472 000  en fonctionnement (862 € par habitant). Les recettes de fonctionnement sont fournies par les impôts et taxes pour 1 059 000  et 324 000  de dotation globale de fonctionnement. Les charges de fonctionnement sont réparties sur 1 074 000  de charges de personnel (43,44 % du budget), 488 000  d'achats et charges externes, 177 000  de charges financières (soit 62 € par habitant). Le montant des subventions versées se montait à 83 000  (29 € par habitant). La commune dégageait un résultat comptable positif de 493 000 .

    L'encours total de la dette était en 2010 de 4 515 000  (1 575 € par habitant). Ce qui correspond à 182,64 % du budget de fonctionnement.

    Pour l’ensemble des communes françaises de 2 000 à 3 500 habitants, la dette s'élève en moyenne à 705 € par habitant.

    En 2010, la capacité d'autofinancement brute de Domloup était de 176 € par habitant, supérieure à la moyenne de la strate, qui s'élevait à 172 € par habitant[24].

    Budget 2011

    Le budget municipal s'élève à 2 545 000  en fonctionnement (828 € par habitant). Les recettes de fonctionnement sont fournies par les impôts et taxes pour 1 145 000  et 363 000  de dotation globale de fonctionnement. Les charges de fonctionnement sont réparties sur 1 052 000  de charges de personnel (41,33 % du budget), 470 000  d'achats et charges externes, 175 000  de charges financières (soit 57 € par habitant). Le montant des subventions versées se montait à 86 000  (28 € par habitant). La commune dégageait un résultat comptable positif de 597 000 .

    L'encours total de la dette était en 2011 de 4 203 000  (1 368 € par habitant). Ce qui correspond à 165,14 % du budget de fonctionnement.

    Pour l’ensemble des communes françaises de 2 000 à 3 500 habitants, la dette s'élève en moyenne à 706 € par habitant.

    En 2011, la capacité d'autofinancement brute Domloup était de 199 € par habitant, supérieure à la moyenne de la strate, qui s'élevait à 189 € par habitant[25].

    Budget 2012

    Le budget municipal s'élève à 2 642 000  en fonctionnement (878 € par habitant). Les recettes de fonctionnement sont fournies par les impôts et taxes pour 1 276 000  et 357 000  de dotation globale de fonctionnement. Les charges de fonctionnement sont réparties sur 1 092 000  de charges de personnel (40,71 % du budget), 486 000  d'achats et charges externes, 160 000  de charges financières (soit 52 € par habitant). Le montant des subventions versées se montait à 85 000  (28 € par habitant). La commune dégageait un résultat comptable positif de 700 000 .

    L'encours total de la dette était en 2012 de 3 896 000  (1 276 € par habitant). Ce qui correspond à 147,46 % du budget de fonctionnement.

    Pour l’ensemble des communes françaises de 2 000 à 3 500 habitants, la dette s'élève en moyenne à 716 € par habitant.

    En 2012, la capacité d'autofinancement brute Domloup était de 234 € par habitant, supérieure à la moyenne de la strate, qui s'élevait à 187 € par habitant[26].

    Endettement

    Endettement de la ville 2000-2012

    20002001200220032004200520062007200820092010201120122013
    Encours de la dette
    en milliers d'euros
    2 3172 8293 1353 3463 4493 3203 9754 4254 7455 0404 5154 2033 8963 591
    annuité
    en milliers d'euros
    412457441469366344387441502524701484463446
    Encours de la dette
    par habitant en euros
    9461 1551 2801 3661272122514661552166417881575136812761169
    Moyenne de la dette pour commune de 2000 à 3500
    par habitant en euros
    689621632639637651666688702695705706716724
    annuité
    par habitant en euros
    168187180192135127143155176186245158152145
    Sources des données : Ministère des finances[27]

    La dette avait augmenté de 117 % de 2000 à 2009 et a diminué de 28,75 % entre 2009 et 2013.

    Charges de personnel

    Charges de personnel de 2000-2013

    20002001200220032004200520062007200820092010201120122013
    Charges de personnel
    en milliers d'euros
    5576617047097237648499021 0041 0401 0741 0521 0921 112
    Charges de personnel
    par habitant en euros
    228270288289267282313316352369375342358335
    Sources des données : Ministère des finances[27]

    Les charges de personnel ont augmenté de 92 % de 2000 à 2010. Par contre par habitant, elles ont progressé de 64 %.

    Par contre entre 2010 et 2011, les charges de personnel ont diminué de 2 % et par habitant de 8 %.

    Elles ont de nouveau augmenté en 2012 de 3,8 % et par habitant de 4,6 %.

    Fiscalité locale

    En 2013, la commune intervient comme suit pour ce qui concerne la taxation[28] :

    Taxes locales (2013)
    Taxe d'habitation (TH) 18,10 %
    Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 18,22 %
    Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 33,33 %

    Produits des differentes taxes de 2002 à 2013

    200220032004200520062007200820092010201120122013
    Taxe d'habitation
    en milliers d'euros
    280290314337368381402435469504521533
    Foncier bâti
    en milliers d'euros
    216238245260285329345364389403414427
    Foncier non bâti
    en milliers d'euros
    353737383232323333343438
    Taxe d'habitation
    par habitant en euros
    115118116124136133141154164164171174
    Foncier bâti
    par habitant en euros
    88979096105116121129136131135139
    Foncier non bâti
    par habitant en euros
    141514141211111212111112
    Sources des données : Ministère des finances[29]
    % d'augmentation par habitant de 2002 à 2013
    Taxe d'habitation (TH) 51 %
    Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 58 %

    Population et société

    Démographie

    En 2007, Domloup[30] était la 361e commune bretonne sur 1 500 (en nombre d'habitants) et était la 74e commune sur 353 pour le département.

    Entre les recensements de 1990 et 1999, la commune de Domloup a connu après la ville de Bruz le plus fort taux d'augmentation (61 %) de la population des communes du département.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[32].

    En 2018, la commune comptait 3 605 habitants[Note 5], en augmentation de 25,22 % par rapport à 2013 (Ille-et-Vilaine : +4,83 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1998101 2071 1701 0581 0641 0681 0661 075
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0541 0961 0801 0841 0901 0889921 010924
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    906910888753776732719716757
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    7127348561 2431 5012 4322 7692 8172 908
    2017 2018 - - - - - - -
    3 5223 605-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    En 2010, il y a eu cinquante naissances pour des enfants domiciliés sur la commune. Il y a eu sept décès.

    Les naissances, mariages, décès au XIXe siècle

    Nombre de naissance, mariage, décès au XIXe siècle par décennies

    1803-18121813-18221823-18321833-18421843-18521853-18621863-18721873-18821883-18921893-1902Total
    Total des Naissances4594163963683442893012982612103352
    Total des Mariages17612893979891110104116981111
    Total des Décès3612793052832702572252241761922572
    Sources des données : archives ille-et-vilaine - registres paroissiaux et état civil - tables décennales[35]

    Structures de la population

    Pyramide des âges de la ville de Domloup[36]

    Pyramide des âges en 2009 en nombre d’individus.
    HommesClasse d’âgeFemmes
    2 
    90 ou plus
    1 
    34 
    75 à 89
    38 
    132 
    60 à 74
    136 
    269 
    45 à 59
    268 
    411 
    30 à 44
    425 
    256 
    15 à 29
    260 
    400 
    0 à 14
    371 
    Diplôme le plus élevé de la population non scolarisée de 15 ans ou plus selon le sexe en 2009
    Ensemble Hommes Femmes
    Population non scolarisée de 15 ans ou plus 1 936 971 965
    Part des titulaires en %
    - d'aucun diplôme 9,8 9,6 10,0
    - du certificat d'études primaires 9,1 7,4 10,8
    - du BEPC, brevet des collèges 6,2 4,6 7,9
    - d'un CAP ou d'un BEP 28,3 32,7 23,8
    - d'un baccalauréat 19,6 19,2 20,0
    - d'un diplôme de niveau bac + 2 14,2 12,6 15,8
    - d'un diplôme de niveau supérieur 12,8 13,8 11,7

    Source : Insee, RP2009 exploitation principale.

    Chômage (au sens du recensement) des 15-64 ans
    2009 1999
    Nombre de chômeurs 81 81
    Taux de chômage en % 5,3 6,7
    Taux de chômage des hommes en % 4,3 4,5
    Taux de chômage des femmes en % 6,5 9,1
    Part des femmes parmi les chômeurs en % 57,9 64,2

    Sources : Insee, RP1999 et RP2009 exploitations principales.

    Cultes

    L'église Saint-Loup.

    Culte catholique

    La paroisse de Domloup n'existe plus en tant que paroisse. Elle a été rattachée à la paroisse de Saint-Luc en pays de Châteaugiron[37]. Cette paroisse est composée de six communautés :

    • de Châteaugiron (communauté de Sainte-Marie-Madeleine) ;
    • de Domloup (communauté de Saint-Loup) ;
    • de Nouvoitou (communauté de Saint-Martin de Tours) ;
    • d'Ossé (communauté de Saint-Sulpice) ;
    • de Saint-Aubin-du-Pavail (communauté de Saint-Aubin) ;
    • de Veneffles (communauté de Saint-Médard).

    La paroisse de Saint-Luc en Châteaugiron est rattachée au doyenné de Cesson[38] et fait partie du diocèse de Rennes, Dol et Saint-Malo[39].

    Translation des reliques de saint Aurelius et de sainte Séverine

    « La translation des reliques de saint Martin Aurelius et de sainte Séverine a été faite par nous soussignés au commencement de la Grand-messe le dimanche second après Pâques, neuvième jour d'avril 1758 et aussitôt placés aux deux coins du grand autel avec leurs châsses et procès-verbaux de leur authenticité y inclus les scellés des urnes de monseigneur Louis Gui? de Vaureal evèsque de Rennes en date du 4 d'avril de la même année, signé Lemoine de La Borderie officiel et vicaire général du diocèse »

     registre d'état-civil de Domloup, page 5/18, 10 NUM 35099 183, Domloup année 1758

    .

    Suit la signature de Barthoneuf, recteur de Domloup, et une autre signature illisible.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 20 489 , ce qui place Domloup au 5 546e rang parmi les 31 604 communes répertoriées en France et au 35e rang départemental[40].

    En 2009, 68,2 % des foyers fiscaux de la commune étaient imposables (935 pour 1 369 foyers fiscaux). Le revenu fiscal de référence moyen s'élevait à 28 010 .

    La moyenne départementale est de 23 280 .

    Les revenus déclarés étaient pour 75,3 % des revenus salariaux, pour 14,8 % des pensions, retraites ou rentes, pour 4,9 % pour des revenus des professions non salariées et pour 5 % pour autres revenus [41].

    Revenus fiscaux en 2009 par tranches

    Revenu fiscal par tranche[42]0 à 94009401 à 1125011251 à 1315013151 à 1500015001 à 1690016901 à 1875018751 à 2375023751 à 2875028751 à 3875038751 à 4875048751 à 97500+ 97500Total%Impôt net par foyer
    Nbre de foyers fiscaux1835872919472145113230138142211 3691001 192
    Nbre de foyers fiscaux imposables0033586555115982141341422193568,21 734

    Emploi et population active

    En 2008,il y avait 1 522 actifs (population de 15 à 64 ans) pour 81 chômeurs. Ce qui fait un taux de chômage de 5,3 % pour la commune et la place au 117e rang départemental (taux du département 8,3 %).

    Entreprises et commerces

    Au , 131 entreprises étaient dénombrées dans la commune (hors agriculture). La majorité d'entre elles (55 %) se situaient dans le secteur des commerces et services. La sphère productive (industrie et constructions) représentait 35,1 % de ces établissements[41]. En 2000, dans le secteur agricole, les 45 exploitations de la commune utilisent une SAU de 1 175 hectares de terres agricoles (moyenne 26 hectares). En 1988, le secteur agricole représentait 82 exploitations pour une SAU de 1 451 hectares de terres agricoles (soit une diminution de 23 % des surfaces) (moyenne 18 hectares). Le fermage concerne 57 % des surfaces. C'est l'élevage bovin extensif qui domine l'activité agricole. En 1988, il y avait 829 vaches sur la commune ; en 2000, elles n'étaient plus que 512, soit une diminution de 38 %[41].

    Culture et patrimoine

    Monuments

    La chapelle Notre-Dame-de-la-Rivière.

    La commune compte un monument historique :

    Monument aux morts

    Le monument aux morts est réalisé en granit avec stèle à quatre pans. Il est décoré d'une croix et de motifs végétaux. Il porte les inscriptions suivantes : « DOMLOUP 1914-1918/1939-1945/J. Martin/A NOS MORTS ». Le sculpteur est Jules Blandeau, marbrier à Rennes. Il a été érigé en janvier 1922, près de l'église[Note 6].

    Inventaire historique de l'église et des chapelles de la paroisse de Domloup

    Cet inventaire a été réalisé par l'abbé Amédée Guillotin de Corson. Il se trouve dans le pouillé de l'archevêché de Rennes paru en six volumes entre 1880 et 1886 (éditeur : Fougeray de Rennes).

    La paroisse de Domloup figure dans le volume 4 (pages 531 à 535)[44].

    • Église Saint-Loup : saint Loup, patron de cette église, a donné son nom à la fontaine à quelques distances. L'édifice forme une simple croix, le bas de la nef présente au nord et au sud des baies étroites et évasées intérieurement qui témoignent que l'église primitive était de style roman et remontait par suite aux environs du XIe siècle. Le chœur est à chevet droit. Il est probable que cette partie de l'église date du XVe siècle. Quant aux chapelles, dédiées en 1774 à Notre-Dame et à sainte Anne, elles sont plus récentes et datent des XVIe-XVIIe siècles. La tour est moderne et fut construite en 1836 par l'entrepreneur Marchand de Châteaugiron. L'ancienne voûte en bois a été remplacée par une voûte en plâtre en 1874. En 1878, le chœur a été allongé et au sud fut construite la sacristie.

    Les six chapelles répertoriées

    • Saint-Jean  : cette chapelle était située dans le cimetière paroissial. Elle n'existe plus depuis le début du XVIIIe siècle.
    • Notre-Dame de Brouaise : Pierre Martin, avocat au Présidial, et Perronnelle Piédevache, sieur et dame de Brouaise, ayant fait bâtir une chapelle à leur manoir de Brouaise, y fondèrent, par acte du , deux messes par semaine ; l'ordinaire s'empressa d'approuver cette fondation le 1er décembre suivant. En 1721, le chapelain Jean Ramage étant mort, le seigneur de Brouaise présenta pour le remplacer Jacques Terrien. Mais celui-ci, en prenant possession au mois d'août, fit remarquer que la chapelle de Brouaise était presque totalement ruinée, aussi bien que la maison de Roche-Blanche, affectée au logement de son chapelain.
    • Chapelle du Bois-Hamon  : elle dépendait du manoir de ce nom, qui appartint pendant plusieurs siècles à la famille Yvette, on la mentionne au commencement du XVIIIe siècle, mais elle n'existe plus.
    • Les Saint Anges de la Chauvelière : Jean-Baptiste Louvel, connétable de Rennes, et Étiennette Provost, sa femme, ayant construit une chapelle en l'honneur de leurs anges gardiens à leur manoir de la Chauvelière, y fondèrent, par acte du , des messes tous les dimanches et fêtes, et en plus à la fête des Saints-Anges. Ils dotèrent cette chapelle de 70 livres de rente. Le , monseigneur Jean-Baptiste de Beaumanoir de Lavardin (évêque de Rennes de 1677 à 1711) approuva cette fondation et chargea Jérôme de Racinoux, chanoine et scolastique de Rennes, d'aller bénir le nouveau sanctuaire.
    • Chapelle de Maubusson : bâtie vers le milieu du XVIIe siècle par Luc Lodin, sieur de Maubusson, cette chapelle fut fondée de messes pour tous les dimanches et fêtes, le , par Guillemette Lodin, veuve de Jean Martin, sieur de Gohorel, conseiller au Parlement, et Judith Martin, femme séparée d'Élie de Boisguéhéneuc, seigneur des Métairies. Monseigneur Charles-François de la Vieuville (évêque de Rennes de 1664 à 1676) donna son approbation le 4 novembre suivant. Plus tard, Jacquette Bernard, dame du Louaisil et de Launay, fonda en cette même chapelle une autre messe hebdomadaire. En 1703, Luc Lodin, sieur de la Massonnais, présenta pour desservir ces fondations Noët Brioune, qui eut pour successeur Jean Tastard en 1734.
    • Notre-Dame-de-la-Rivière ou des-Marais. Elle a été complètement rasée pendant la guerre de Cent Ans. Son généreux fondateur, le sire de Chateaugiron, la fit rebâtir au XVe siècle Elle se compose d'une simple nef à chevet droit. Le pignon ouest présente, à son angle sud, une colonne demi-cylindrique à base et chapiteau moulurés. La porte d'entrée est en arc brisé et ornée d'une archivolte prismatique ainsi que de deux colonnettes à chapiteaux sculptés de feuillages. Elle est surmontée d'une baie en arc brisé remplie par un bas-relief. Le tympan de la baie est rempli par un trilobe et par une niche renfermant une statue de sainte Anne posée sur une console à feuillages. Elle paraît avoir été très vénérée dans le pays, et l'on y venait en procession de fort loin.
    Cette chapelle était visitée par les processions des Rogations et par la procession du 15 août[45]. La paroisse de Domloup s'y rendait en pèlerinage pour conjurer les intempéries et s'y rencontrait avec celle de Nouvoitou. On y trempait le bâton des bannières dans la fontaine qui se trouve un peu plus haut sur le bord de la route. Les effets de ces processions seraient toujours merveilleux. Les chapelains, chargés d'y dire la messe tous les samedis et aux quatre principales fêtes de Notre-Dame, furent Olivier Geffroy (1577), Geslin (mort en 1627), Paul Le Duc, archidiacre de Dinan, Nicolas Castelier (1718), Étienne Guihery (1757) et François Chédor (1777). Ce dernier jouissait en 1790 de 120 livres de rente.
    Elle est située route de Nouvoitou près de la rivière l'Yaigne. La messe du 15 août est de nouveau célébrée à la chapelle des Rivières.
    Monsieur Henri Bourde de La Rogerie[46] signale un acte publié par M. l'abbé Mollat dans ses Études et Documents sur l'Histoire de Bretagne, XIIIe-XVIe siècle (Annales de Bretagne, tome. XXVI, 1910, p. 170-171). Au mois d'août 1393, le pape Clément VII (antipape), faisant droit à la requête formulée par Patriz, seigneur de Châteaugiron, lui accorde le droit de présenter le chapelain de la chapelle de Notre-Dame Rivière en Domloup. Patriz venait de faire reconstruire la chapelle et la maison de la Rivière qui avaient été ruinées pendant des guerres. Cet acte donne donc la date de la construction de cet intéressant édifice.
    • Calvaire : il fut restauré en 2002 par le sculpteur Jean-Claude Motte qui refit le Christ en acier.

    Héraldique

    Blason
    D'or au chevron de sable, accompagné de trois quintefeuilles du même, à la bordure aussi de sable.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Personnalités liées à la commune

    • Simone Morand (1914-2001), ancienne directrice de l'écomusée de Montfort-sur-Meu qui a œuvré pour la sauvegarde de la culture gallèse (chansons, danses, costumes…). Elle repose dans la petite chapelle funéraire de l'enclos paroissial, seul vestige de la demeure ancestrale de sa belle-famille, les Petit de Voize.

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2018, légale en 2021.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Voir Modifications des communes d'Ille-et-Vilaine.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    6. La liste des morts pour la France de la commune se trouve sur le site MémorialGenWeb

    Références

    1. http://www.cc-payschateaugiron.fr/article.php3?id_article=161.
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Unité urbaine 2020 de Châteaugiron », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
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    Bibliographie

    • A.-M. Bunel-Lepéculier, Domloup : un village de l'Ouest de 1789 à 1801, Rennes, 1993, (Archives d'I&V - Mémoire 2 J 924).

    Voir aussi

    Article connexe

    Lien externe

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