District 9
District 9 est un film de science-fiction américano-canado-néo-zélando-sud-africain coécrit et réalisé par Neill Blomkamp, sorti en 2009.
Titre original | District 9 |
---|---|
Réalisation | Neill Blomkamp |
Scénario |
Neill Blomkamp Terri Tatchell |
Acteurs principaux |
Sharlto Copley |
Sociétés de production |
Majority Entertainment QED International TriStar Pictures WingNut Films |
Pays d’origine |
Afrique du Sud États-Unis Nouvelle-Zélande Canada |
Genre | Science-fiction |
Durée | 112 minutes |
Sortie | 2009 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Le film est basé sur Alive in Joburg[1], un court métrage produit par Neill Blomkamp, Sharlto Copley, Simon Hansen et Shanon Worley. Le film raconte l'histoire d'extraterrestres ayant atterri à Johannesbourg (Afrique du Sud), confinés et « ghettoisés » dans des zones spécifiques. Dans le film, ces extra-terrestres surnommés « crevettes » ou « mollusques »[Note 1] par les humains sont exploités par la compagnie Multi-National United (MNU), une firme qui voudrait parvenir à utiliser l'armement extra-terrestre.
Une suite District 10 est en cours de développement[2].
Synopsis
Un vaisseau extraterrestre se stabilise un jour au dessus de Johannesbourg, en Afrique du Sud. Pourtant, rien ne se passe, aucune communication ne s'effectue. Les autorités sud-africaines décident alors de forcer l'entrée du vaisseau. Ils découvrent une population d'un million d'extraterrestres désorganisés et affamés.
Au moment où se déroule le film, les extraterrestres réfugiés sur la Terre depuis 20 ans sont un problème social et politique explosif. Ils sont parqués dans le District 9, un gigantesque bidonville, et leur destin est entre les mains d'une multinationale, le MNU, chargée par le gouvernement de déplacer cette population encombrante, source de tensions et de nombreux trafics.
Sous couvert d'opération humanitaire, le MNU s’intéresse en fait à l'extraordinaire armement issu du vaisseau, qui ne fonctionne que lorsqu'il est aux mains des extraterrestres.
Wikus Van de Merwe, l'agent de terrain du MNU chargé de superviser leur évacuation vers un autre camp, inhale une mystérieuse substance qui se met à transformer progressivement son corps et le rend de plus en plus semblable à un extraterrestre. Cet homme, qui permettrait alors de déchiffrer et utiliser la technologie alien, devient l'individu le plus recherché autant par le MNU que par d'autres mafias.
Repoussé, traqué, abandonné par les siens, sans aide ni amis, il ne lui reste qu'un seul endroit où se cacher : le District 9.
Fiche technique
- Titre : District 9
- Réalisation : Neill Blomkamp
- Scénario : Neill Blomkamp, Terri Tatchell, d'après le court métrage Alive in Joburg de Neil Blomkamp
- Musique : Clinton Shorter
- Direction artistique : Mike Berg et Emilia Roux
- Décors : Philip Ivey
- Costumes : Diana Cilliers
- Photographie : Trent Opaloch
- Son : Michael Hedges, Gilbert Lake
- Montage : Julian Clarke
- Production : Peter Jackson et Carolynne Cunningham
- Production exécutive : Trishia Downie
- Production déléguée : Bill Block, Ken Kamins et Mark Brooke
- Supervision de production : Michael S. Murphey
- Coproduction : Philippa Boyens
- Coproduction déléguée : Elliot Ferwerda et Paul Hanson
- Sociétés de production[3] :
- États-Unis : Covert Media, District 9, Key Creatives, QED International, en association avec TriStar Pictures
- Afrique du Sud : Majority Entertainment, produit avec l'aide du Département du commerce et de l'industrie d'Afrique du Sud
- Nouvelle-Zélande : WingNut Films, avec la participation de la Subvention d'effets visuels et numériques de la poste néo-zélandaise
- Australie : en association avec Block / Hanson production
- Canada : avec la participation du Crédit d'impôt pour production cinématographique ou magnétoscopique et du Crédit d'impôt pour services de production de la province de la Colombie-Britannique canadienne (CIPC)
- Sociétés de distribution :
- Budget : 30 millions de $[4]
- Pays d'origine : Afrique du Sud, États-Unis, Nouvelle-Zélande, Canada
- Langues originales : anglais, nyanja, afrikaans, zulu, xhosa, sotho
- Format[5] : couleur (DeLuxe) - 35 mm / D-Cinema - 1,85:1 (Panavision) - son DTS | Dolby Digital | SDDS | Dolby Atmos
- Genre : science-fiction, thriller, action
- Durée : 112 minutes
- Dates de sortie[6] :
- Nouvelle-Zélande :
- États-Unis, Canada, Québec[7] :
- Afrique du Sud :
- France : (Festival du cinéma américain de Deauville) ; (L'Étrange Festival) ; (sortie nationale)
- Suisse romande :
- Classification[8] :
- États-Unis : Interdit aux moins de 17 ans (certificat #45478) (R – Restricted) [Note 2].
- Nouvelle-Zélande : Les enfants de moins de 16 ans doivent être accompagnés d'un adulte (RP16 - Restricted Parent 16).
- Canada (Colombie-Britannique) : Interdit aux moins de 18 ans (R - Restricted).
- Canada (Ontario / Alberta / Manitoba) : Les enfants de moins de 14 ans doivent être accompagnées d'un adulte (14A - 14 Accompaniment).
- Québec : 13 ans et plus (13+ / 13 years and over).
- Afrique du Sud : Ne convient pas aux personnes de moins 16 ans (16).
- France : Tous publics (visa d'exploitation no 124001 délivré le )[9].
Distribution
- Sharlto Copley (VF : Renaud Marx et VQ : François Sasseville) : Wikus Van de Merwe
- Jason Cope (VF : Jean-Philippe Puymartin et VQ : Martin Watier) : Grey Bradnam
- Nathalie Boltt (VQ : Mélanie Laberge) : Sarah Livingstone
- Sylvaine Strike : Katrina McKenzie
- John Sumner : Les Feldman
- William Allen Young : Dirk Michaels
- Nick Blake : François Moraneu
- Jed Brophy (VF : Philippe Bellay) : James Hope
- Louis Minnaar (VF : Pierre Dourlens) : Piet Smit
- Vanessa Haywood (VF : Brigitte Aubry) : Tania Smit Van De Merwe
- Marian Hooman (VF : Brigitte Virtudes) : Sandra Van De Merwe
- Mandla Gaduka (VF : Frantz Confiac et VQ : Patrice Dubois) : Fundiswa Mhlanga
- Kenneth Nkosi (VQ : Widemir Normil) : Thomas
- Eugene Khumbanyiwa : Obesandjo
- Robert Hobbs : Ross Pienaar
- David James (VQ : Benoit Rousseau) : Koobus
- Hlengiwe Madlala (VQ : Claudine Chatel) : Sangoma
Accueil
Sortie
Le , une bande annonce était officiellement disponible en ligne sur le site d'Apple[12] et plus tard sur le site web officiel.
Accueil critique
Site | Note |
---|---|
Metacritic | 81/100[13] |
Rotten Tomatoes | 90 %[14] |
Allociné | [15] |
Périodique | Note |
---|
Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, le film récolte 90 % d'opinions favorables pour 311 critiques[14]. Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de 81⁄100 pour 36 critiques[13].
En France, le site Allociné propose une note moyenne de 4⁄5 à partir de l'interprétation de critiques provenant de 27 titres de presse[15].
Box-office
Pays ou région | Box-office | Date d'arrêt du box-office | Nombre de semaines |
---|---|---|---|
Mondial[16] | 204 837 324 USD | 1er novembre 2009 | 12 |
États-Unis[16] | 115 646 235 USD | 1er novembre 2009 | 12 |
France[17] | 1 105 000 entrées | 3 novembre 2009 | 7
|
Après 12 semaines d'exploitation, 205 millions de dollars américains récoltés dans 25 pays. 116 millions USD amassés uniquement dans les cinémas américains et 90 engrangés dans 24 pays. En France, le film a dépassé la barre du million d'entrée après 5 semaines, il a cumulé 1,1 million d'entrées au terme de ses 7 semaines d'exploitation, soit environ 10 millions de $ de recettes.
Controverse
Le gouvernement du Nigeria a vivement critiqué le film car il met en scène une bande criminelle nigériane très violente. Le nom du chef de la bande criminelle, Obesandjo, renvoie à celui d'un ancien président du Nigeria, Olusegun Obasanjo. C'est pourquoi le gouvernement a demandé des excuses et l'a interdit dans son pays[18].
Distinctions
Entre 2009 et 2014, District 9 a été sélectionné 150 fois dans diverses catégories et a remporté 31 récompenses[19],[20].
Distinctions 2009
Festivals de cinéma | Catégorie / Récompense | Nominé(es) / Lauréat(es) | |
---|---|---|---|
Alliance des femmes journalistes de cinéma | Récompenses spéciales EDA - Prix du croisement culturel | - | Lauréat |
Meilleur montage de film | Julian Clarke | Nomination | |
Association des critiques de cinéma d'Austin | Prix AFCA du Meilleur premier film | Neill Blomkamp | Lauréat |
Meilleur film | (8ème place) | Nomination | |
Association des critiques de cinéma de Chicago | Prix CFCA du Réalisateur le plus prometteur | Neill Blomkamp | Lauréat |
Artiste le plus prometteur | Sharlto Copley | Nomination | |
Association des critiques de cinéma de Dallas-Fort Worth | Meilleur film | District 9 | Nomination |
Association des critiques de cinéma de Los Angeles | Prix LAFCA des Meilleurs décors | Philip Ivey | Lauréat |
Prix Nouvelle Génération | Neill Blomkamp | ||
Association des critiques de cinéma de Saint-Louis | Meilleurs effets visuels | District 9 | Nomination |
Film le plus original, innovant ou créatif | |||
Association des critiques de cinéma du sud-est | Meilleur film | District 9 (10ème place) |
Nomination |
Association des critiques de cinéma de Toronto | Meilleur premier long métrage | District 9 | Nomination |
Association des journalistes cinématographiques de l'Indiana | Meilleure film | District 9 | Nomination |
Nominé au Prix de la vision originale | - | ||
Association turque des critiques de cinéma (Turkish Film Critics Association (SIYAD) Awards) |
Meilleur film étranger | District 9 | Nomination |
Cercle des critiques de cinéma de Dublin | Prix DFCC du Meilleur artiste | Neill Blomkamp | Lauréat |
Meilleur film | District 9 | Nomination | |
Meilleur réalisateur | Neill Blomkamp | ||
Cercle des critiques de cinéma de Kansas City | Prix Vincent Koehler du meilleur film de science-fiction, fantastique ou d'horreur | District 9 | Lauréat |
Cercle des critiques de cinéma de l'Oklahoma | Prix OFCC du Meilleur premier film | Neill Blomkamp | Lauréat |
Meilleur film | (8ème place) | Nomination | |
Communauté du circuit des récompenses (Awards Circuit Community Awards (ACCA)) |
Meilleur film | Peter Jackson et Carolynne Cunningham | Nomination |
Meilleur réalisateur | Neill Blomkamp | ||
Meilleur scénario adapté | Neill Blomkamp et Terri Tatchell | ||
Meilleur montage de film | Julian Clarke | ||
Meilleurs effets visuels | (Finaliste) | ||
Conseil national d'examen du cinéma | Prix NBR des Meilleurs films indépendants | District 9 | Lauréat |
Prix IGN du cinéma d'été (IGN Summer Movie Awards) |
Prix IGN des Héros préféré | Sharlto Copley (Wikus Van De Merwe) | Lauréat |
Prix Rondo Hatton horreur classique (Rondo Hatton Classic Horror Awards) |
Statuette Rondo du Meilleur film | Neill Blomkamp | Lauréat |
Prix Satellites | Meilleur réalisateur | Neill Blomkamp | Nomination |
Meilleur scénario adapté | Neill Blomkamp et Terri Tatchell | ||
Meilleur montage | Julian Clarke | ||
Meilleurs effets visuels | Robert Habros, Charlie Bradbury, Stephen Pepper et Winston Helgason | ||
Prix Schmoes d'or (Golden Schmoes Awards) |
Schmoes d'or du Meilleur film de science-fiction de l'année | District 9 | Lauréat |
Schmoes d'or de La plus grande surprise de l'année | District 9 | ||
Film préféré de l'année | District 9 | Nomination | |
Meilleur réalisateur de l'année | Neill Blomkamp | ||
Meilleur scénario de l'année | Neill Blomkamp et Terri Tatchell | ||
Meilleurs effets spéciaux de l'année | - | ||
Meilleur acteur de l'année | Sharlto Copley | ||
Performance révolutionnaire de l'année | Sharlto Copley | ||
Affiche de cinéma préférée de l'année | District 9 | ||
Meilleur DVD / Blu-Ray de l'année | District 9 | ||
Meilleure scène d'action de l'année | (Fusée de tir en combinaison mécanique) | ||
Société des critiques de cinéma de Boston | Meilleur nouveau cinéaste | Neill Blomkamp | Lauréat |
Société des critiques de films de Phoenix | Prix PFCS de l'évasion derrière la caméra | Neill Blomkamp | Lauréat |
Société des critiques de cinéma de Houston | Meilleur film | District 9 | Nomination |
Société des critiques de films Internet (Internet Film Critic Society) |
Prix IFCS du Meilleur film expérimental | District 9 | Lauréat |
Sondage des critiques d'Indiewire | Meilleur premier long métrage | Neill Blomkamp (4ème place) |
Nomination |
Distinctions 2010
Festivals de cinéma | Catégorie / Récompense | Nominé(es) / Lauréat(es) | |
---|---|---|---|
Académie des films de science-fiction, fantastique et d'horreur - Prix Saturn | Prix Saturn du Meilleur film international | District 9 | Lauréat |
Meilleure réalisation | Neill Blomkamp | Nomination | |
Meilleur scénario | Neill Blomkamp et Terri Tatchell | ||
Meilleur maquillage | Joe Dunckley, Sarah Rubano et Frances Richardson | ||
Meilleurs décors | Philip Ivey | ||
Meilleurs effets spéciaux | Dan Kaufman, Peter Muyzers, Robert Habros et Matt Aitken | ||
Meilleure édition spéciale DVD | (Pour l'édition "Deux Disques") | ||
Association centrale des critiques de films de l'Ohio | Meilleur artiste de cinéma pour la réalisation et la scénarisation | Neill Blomkamp | Nomination |
Association des critiques de cinéma | Prix Critics Choice du Meilleur maquillage | - | Lauréat |
Meilleur scénario adapté | Neill Blomkamp et Terri Tatchell | Nomination | |
Meilleur son | - | ||
Meilleurs effets visuels | - | ||
Meilleur film d'action | District 9 | ||
Association du cinéma et de la télévision en ligne (Online Film & Television Association) |
Prix OFTA du Meilleur premier long métrage | Neill Blomkamp | Lauréat |
Prix OFTA du Meilleur premier scénario | Neill Blomkamp et Terri Tatchell | ||
Prix OFTA des Meilleurs maquillages et coiffures | Joe Dunckley, Frances Richardson, Sarah Rubano, Leon von Solms et Linda Wall | ||
Meilleur film | Peter Jackson et Carolynne Cunningham | Nomination | |
Meilleure révélation masculine | Sharlto Copley | ||
Meilleur réalisateur | Neill Blomkamp | ||
Meilleur scénario adapté | Neill Blomkamp et Terri Tatchell | ||
Meilleur montage de film | Julian Clarke | ||
Meilleure photographie | Trent Opaloch | ||
Meilleure direction artistique / Meilleurs décors | Philip Ivey, Mike Berg, Emilia Roux et Guy Potgieter | ||
Meilleur mixage sonore | Michael Hedges, Gilbert Lake et Dave Whitehead | ||
Meilleur montage d'effets sonores | Brent Burge et Chris Ward | ||
Meilleurs effets visuels | Dan Kaufman, Peter Muyzers, Robert Habros et Matt Aitken | ||
Association professionnelle d'Hollywood (Hollywood Post Alliance) |
Prix HPA du Meilleur son - Long métrage | Michael Hedges, Gilbert Lake, Chris Ward, Brent Burge et Park Road Post Production | Lauréat |
Écrivains de science-fiction et de fantaisie d'Amérique | Prix Ray-Bradbury | Neill Blomkamp et Terri Tatchell | Lauréat |
Editeurs de cinéma américain | Meilleur montage d'un film dramatique | Julian Clarke | Nomination |
Éditeurs de sons de films | Prix Bobine d'or du Meilleur montage sonore - Effets sonores, bruitages, dialogues et doublages dans un film en langue étrangère | Brent Burge, Chris Ward, Dave Whitehead, Hayden Collow, Melanie Graham, Polly McKinnon, Justin Webster, Jason Canovas, Mark Franken, Craig Tomlinson, Robyn McFarlane et Carolyn McLaughlin | Lauréat |
Globes d'or[19],[20] | Meilleur scénario | Neill Blomkamp et Terri Tatchell | Nomination |
Guilde des directeurs artistiques | Nominé au Prix d'excellence dans la conception de la production et la direction artistique | Philip Ivey, Emilia Roux, Mike Berg, Gabriel Metcalfe, Tony Bloemstein, Andrew Burdan, Nick Connor, Bradley De Gee, Jonathan Hely-Hutchinson, Michael Miller, Petrus Strydom, Johnson Maipambe, Trevor Paul, Marlizelle Oosthuizen, Kristy Tayler et Guy Potgieter | Nomination |
Guilde des producteurs d'Amérique[19],[20] | Meilleur producteur de film | Peter Jackson et Carolynne Cunningham | Nomination |
MTV Movie Awards | Meilleure peur comme de la m****e | Sharlto Copley | Nomination |
Oscars du cinéma[19],[20] | Meilleur film de l'année | Peter Jackson et Carolynne Cunningham | Nomination |
Meilleur scénario adapté | Neill Blomkamp et Terri Tatchell | ||
Meilleur montage | Julian Clarke | ||
Meilleurs effets visuels | Dan Kaufman, Peter Muyzers, Robert Habros et Matt Aitken | ||
Prix BMI du cinéma et de la télévision | Prix BMI de la meilleure musique de film | Clinton Shorter | Lauréat |
Prix du Derby d'or | Prix du Derby d'or du Meilleur maquillage et coiffure | Joe Dunckley, Sarah Rubano et Leon von Solms | Lauréat |
Meilleur réalisateur | Neill Blomkamp | Nomination | |
Meilleur scénario adapté | Neill Blomkamp et Terri Tatchell | ||
Meilleur montage | Julian Clarke | ||
Meilleur montage / mixage son | Brent Burge, Michael Hedges, Gilbert Lake et Chris Ward | ||
Meilleurs effets visuels | Matt Aitken, Robert Habros, Dan Kaufman et Peter Muyzers | ||
Prix du jeune public | Meilleur acteur de cinéma dans un film de science-fiction | Sharlto Copley | Nomination |
Meilleur film de science-fiction | District 9 | ||
Prix du public | Film indépendant préféré | District 9 | Nomination |
Prix Empire | Meilleur film | District 9 | Nomination |
Meilleur espoir | Sharlto Copley | ||
Meilleur réalisateur | Neill Blomkamp | ||
Meilleur film fantastique ou de science-fiction | District 9 | ||
Prix Hugo | Meilleure présentation dramatique (format long) | Neill Blomkamp et Terri Tatchell | Nomination |
Prix internationaux du cinéma en ligne (INOCA) (International Online Cinema Awards (INOCA)) |
INOCA du Meilleur maquillage et coiffure | - | Lauréat |
Meilleur montage de film | Julian Clarke | Nomination | |
Meilleurs effets visuels | - | ||
Meilleure direction artistique | Philip Ivey | ||
Meilleur mixage sonore | Gilbert Lake, Michael Hedges et Ken Saville | ||
Meilleur montage sonore | Brent Burge et Chris Ward | ||
Prix mondiaux de la bande originale | Découverte de l'année | Clinton Shorter | Nomination |
Prix nationaux du cinéma russe (Russian National Movie Awards) |
Prix spécial Filmz.ru[21]. | District 9 | Lauréat |
Meilleur film d'action étranger | Nomination | ||
Prix Scream | Meilleur acteur de science-fiction | Sharlto Copley | Nomination |
Meilleure révélation masculine | Sharlto Copley | ||
Meilleur film | District 9 | ||
Meilleur film de science-fiction | District 9 | ||
Meilleur réalisateur | Neill Blomkamp | ||
Meilleur Scream-Play | Neill Blomkamp et Terri Tatchell | ||
Meilleurs effets spéciaux | - | ||
Prix Scripter USC (USC Scripter Award) |
Nominé au Prix Scripter USC | Neill Blomkamp et Terri Tatchell | Nomination |
Prix SFX (SFX Awards) |
Meilleur film | District 9 | Nomination |
Meilleur réalisateur | Neill Blomkamp | ||
Prix SOCAN (SOCAN Awards) |
Prix SOCAN du long métrage national | Clinton Shorter | Lauréat |
Récompenses des arts du cinéma et de la télévision de la British Academy[19],[20] | Meilleur scénario adapté | Neill Blomkamp et Terri Tatchell | Nomination |
Meilleure photographie | Trent Opaloch | ||
Meilleur montage | Julian Clarke | ||
Meilleure direction artistique | Philip Ivey et Guy Potgieter | ||
Meilleur son | Brent Burge, Chris Ward, Dave Whitehead, Michael Hedges et Ken Saville | ||
Meilleurs effets visuels | Dan Kaufman, Peter Muyzers, Robert Habros et Matt Aitken | ||
Nommé au Prix David Lean pour la réalisation | Neill Blomkamp | Nomination | |
Société canadienne des cinéastes | Meilleure photographie d’un long métrage | Trent Opaloch | Nomination |
Société cinématographique américaine de l'audio | Meilleur mixage sonore d'un film | Michael Hedges, Gilbert Lake et Ken Saville | Nomination |
Société des critiques de cinéma internationale (International Cinephile Society Awards) |
Meilleur film | (8ème place) | Nomination |
Meilleur réalisateur | Neill Blomkamp | ||
Meilleur acteur | Sharlto Copley | ||
Meilleur scénario adapté | Neill Blomkamp et Terri Tatchell | ||
Meilleur montage | Julian Clarke | ||
Société des critiques de films en ligne | Meilleur acteur | Sharlto Copley | Nomination |
Meilleur réalisateur | Neill Blomkamp | ||
Meilleur scénario adapté | Neill Blomkamp et Terri Tatchell | ||
Meilleure photographie | Trent Opaloch | ||
Meilleur montage | Julian Clarke | ||
Société des effets visuels | Prix VES du Meilleur compositing dans un long métrage | Janeen Elliott, Simon Hughes, Hamish Schumacher et Shervin Shoghian | Lauréat |
Meilleurs effets visuels dans un long métrage | Stefanie Boose, Dan Kaufman, Peter Muyzers et James Stewart | Nomination | |
Meilleur personnage animé dans un film d'action | Brett Ineson, Jeremy Mesana, Steve Nichols et Vera Zivny |
Distinctions 2011
Festivals de cinéma | Catégorie / Récompense | Nominé(es) / Lauréat(es) | |
---|---|---|---|
Lumière - Grand Lyon Film Festival[20] | Meilleure Science-fiction | Neill Blomkamp | Nomination |
Prix de la revue Kinema Junpō | Meilleur film en langue étrangère | Neill Blomkamp | Nomination |
Distinctions 2012
Festivals de cinéma | Catégorie / Récompense | Nominé(es) / Lauréat(es) | |
---|---|---|---|
Festival de Cinéma en Plein Air de la Villette[20] | Meilleur film | Neill Blomkamp | Nomination |
Festival du Film Jules Verne[20] | Meilleur film d'aventure ou de science-fiction | District 9 | Nomination |
Distinctions 2014
Festivals de cinéma | Catégorie / Récompense | Nominé(es) / Lauréat(es) | |
---|---|---|---|
Prix SOCAN (SOCAN Awards) |
Prix international de la musique de film | Clinton Shorter | Lauréat |
Analyse
Expulsions de force
Comme dans le court-métrage Alive in Joburg sur lequel le film est basé, le cadre de District 9 est inspiré par des événements historiques qui ont eu lieu en Afrique du Sud pendant la période de l'apartheid. Le titre du film est d'ailleurs calqué sur le nom d'une zone résidentielle d'un quartier difficile du Cap, qui fut déclarée zone réservée aux blancs par le gouvernement en 1966 : le District Six. 60 000 de ses habitants en furent expulsés de force et relogés à Cape Flats, 25 kilomètres plus loin[22]. Le film fait aussi référence aux expulsions contemporaines vers les nouveaux ghettos de banlieue dans l'Afrique du Sud post apartheid et à la résistance de leurs habitants[23],[24].
Xénophobie
Les thèmes du racisme et de la xénophobie sont mis en avant sous la forme du spécisme appliqué aux extraterrestres. La preuve la plus évidente est l'utilisation dès le début du film du terme péjoratif « crevette » pour parler des extraterrestres. Il fait référence à la « crevette de Parktown (en) », une variété du « criquet royal » sud-africain considéré comme un fléau dans le pays[25]. Cependant, selon Copley, ce n'est pas le sujet principal du film et on peut en faire abstraction, même si cette allusion agit de manière inconsciente[26].
Privatisation
C'est une référence aux entreprises américaines Academi (anciennement Blackwater) et KBR/Halliburton, entrepreneurs militaires privés. Dans le film, la MNU est associée au gouvernement et sa représentation négative est une dénonciation des dangers de la sous-traitance de l'armée et de l'administration par des entreprises privées[27],[28]. On peut à ce sujet se demander si le choix de l'acronyme MNU (MultiNational United), une sorte de contraction entre Multinationale (corporation) et United (Nations), n'est pas une métaphore de l'importance prise par les multinationales au détriment des instances internationales. Les véhicules utilisés par la MNU dans le film ne sont d'ailleurs pas sans rappeler ceux de l'ONU[29].
Autour du film
D-9.com
D-9.com est l'un des éléments mis en place pour une opération de marketing viral. Il est prétendument géré par Multi-National United. Quand vous entrez pour la première fois sur le site, vous avez deux choix possibles, Humain ou Non-Humain. Après ce choix, une image satellite de Johannesburg en Afrique du Sud apparaît, avec plusieurs choix de reportages. On note une nette différence entre les choix Humain et Non-Humain, preuve de l'aliénation opérée par la Multi-National United sur les extra-terrestres.
MNUSpreadsLies.com
MNUSpreadsLies.com est un blogue géré par un défenseur des droits des Non-Humains qui est un Non-Humain lui-même, Christopher, et est l'un des éléments du marketing viral de District 9. Ses posts informent sur l'oppression de la MNU, et apportent des précisions sur la façon dont la MNU utilise des procédés technologiques recouvrant des activités « inhumaines », en net contraste avec les Non-Humains qui ont toujours utilisé leur technologie à des fins pacifiques.
Suite
Le réalisateur sud-africain Neill Blomkamp affirme sur le site IGN en 2015, travailler sur une suite de District 9 dont la date de sortie n'est pas encore dévoilée. Selon toute vraisemblance, le film appelé District 10, sortirait en 2020 sans que cela soit confirmé. En effet, le réalisateur travaille sur d'autres projets. L'acteur Sharlto Copley serait présent dans ce deuxième volet[30],[31].
Le 26 février 2021, Neill Blomkamp annonce sur son compte Twitter que la suite du film est en cours d'écriture avec notamment Sharlto Copley et s'intitulerait District 10.
Notes et références
Notes
- Selon qu'il s'agit de la version distribuée en France ou au Canada. Le terme anglais est prawns, terme traduisible en français qui désigne les « grandes crevettes » du type gambas.
- Classification États-Unis : Les enfants de moins de 17 ans doivent être accompagnés d'un adulte - « Classé R pour violence sanglante et langage omniprésent. »
Références
- Alive in Joburg
- « Le réalisateur sud-africain révèle être en train d'écrire le film avec sa femme Terri Tatchell et l'acteur Sharlto Copley. », sur premiere.fr (consulté le ).
- (en) « District 9 - Société de Production / Sociétés de distribution » sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- (en) « Budget du film District 9 », sur Box Office Mojo.com (consulté le ).
- (en) « District 9 - Spécifications techniques » sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- (en) « District 9 - Dates de sortie » sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- « District 9 », sur cinoche.com (consulté le ).
- (en) « District 9 - Guide Parental » sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- « Visa et Classification - Fiche œuvre District 9 », sur CNC (consulté le ).
- http://www.rsdoublage.com/film-1193-District-9.html
- « Fiche du doublage québécois du film » sur Doublage Québec, consulté le 30 novembre 2014
- District 9 sur Apple.com
- (en) « District 9 Reviews », sur Metacritic, CBS Interactive (consulté le )
- (en) « District 9 (2009) », sur Rotten Tomatoes, Fandango Media (consulté le )
- « District 9 - critiques presse », sur Allociné (consulté le )
- (en) Box Office Mojo
- (fr) Box-office France. JP's Box Office.
- Lauranne Provenzano, « Le Nigeria outré par le film District 9 », sur Jeune Afrique, (consulté le ).
- (en) « District 9 - Distinctions » sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- « Palmares du film District 9 », sur Allociné (consulté le ).
- (ru) « Site internet russe », sur Filmz.ru (consulté le ).
- (en) Richard Corliss, « 'District 9' Review: The Summer's Coolest Fantasy Film », Time, (consulté le )
- (en) « The real 'District 9' - South Africa's shack dwellers », Guardian Weekly,
- (en) Shaun de Waal, « Loving the Aliens », Film, Mail & Guardian,
- (en) « Interview with Neill Blomkamp on the Highveld Stereo 94.7 radio station »,
- (en) « Xenophobia, Racism Drive Alien Relocation in District 9 », (consulté le )
- (en) « Hold the Prawns », SACSIS
- (en) « District 9, Ugly Marvel », SACSIS
- (en) JK Fowler, « District 6 in District 9: The Metaphoric Menagerie », the Mantle,
- AlloCine, « District 10 » (consulté le )
- lefigaro.fr, « Le réalisateur Neill Blomkamp lève le voile sur District 10 » (consulté le )
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Africultures
- Allociné
- Centre national du cinéma et de l'image animée
- Ciné-Ressources
- Cinémathèque québécoise
- (en) AllMovie
- (en) American Film Institute
- (en) BFI National Archive
- (en) British Film Institute
- (en) Internet Movie Database
- (en) LUMIERE
- (en) Metacritic
- (en) Movie Review Query Engine
- (de) OFDb
- (en) Oscars du cinéma
- (en) Rotten Tomatoes
- (mul) The Movie Database
- Ressource relative à la littérature :
- Portail de la science-fiction
- Portail du cinéma américain
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