Deuxième concile de Constantinople

Le deuxième concile de Constantinople s'est tenu du au . Ce fut le cinquième des sept conciles œcuméniques reconnus à la fois par l'Église catholique romaine et l'Église orthodoxe. Convoqué par l'empereur Justinien, il fut présidé par le patriarche Eutychius de Constantinople et réunit 152 évêques venant principalement d'Orient. Seuls seize évêques d'Occident étaient présents, dont neuf d'Illyrie et sept d'Afrique, mais aucun d'Italie[1],[2].

Pour les articles homonymes, voir Concile de Constantinople.

Deuxième concile de Constantinople
Informations générales
Début 5 mai 553
Fin 2 juin 553
Lieu Constantinople
Liste des conciles

Par ce concile, Justinien voulait faire confirmer par l'Église sa condamnation édictée en 553 contre les écrits de trois évêques se rattachant à l'école théologique d'Antioche: Théodore de Mopsueste (†428), Théodoret de Cyr († vers 466) et Ibas d’Édesse († 457). On se réfère généralement à ces écrits comme à la question des Trois Chapitres. Dans un premier temps, le pape Vigile refusa de s'associer aux condamnations formulées par le concile. Après de nombreuses péripéties, il revint sur sa décision et son successeur Pélage Ier fit de même. Toutefois, le but poursuivi par Justinien qui était de réconcilier chrétiens chalcédoniens et miaphysites dans la partie orientale de l'empire tout en demeurant en bons termes avec l'Église de Rome ne fut pas atteint. On assista plutôt à un durcissement des positions respectives : l'orthodoxie occidentale représentée par Rome, l'orthodoxie miaphysite orientale et, entre les deux, l'orthodoxie orthodoxe définie par l'empereur[3].

Contexte historique

Justinien représenté sur une mosaïque de la basilique Saint-Vital de Ravenne entre ses généraux et le clergé.

Justinien (r. 527-565) se considérait non seulement comme maître de l'empire temporel, mais aussi comme responsable du salut de ses sujets, ce qui impliquait la rectitude des croyances religieuses. Or une question théologique divisait à ce moment l'Église et l'État : le Christ possédait-il deux natures, divine et humaine, indissolublement unie dans sa personne, comme l'avait proclamé le concile de Chalcédoine en 451, ou sa nature divine était-elle si prédominante qu'il était davantage Dieu que homme, comme le prétendaient les monophysites[N 1],[4].

Cette question religieuse avait de profondes répercussions politiques : les provinces du sud-est de l'empire étaient profondément monophysites. Sauf pour la cité grecque d'Alexandrie, l'Égypte rurale avait sa propre Église monophysite dont la liturgie et la littérature religieuse s'exprimaient en copte et étaient à la base d'une identité profonde s'exprimant par des tendances séparatistes. La Syrie possédait également une littérature propre en syriaque qui traduisait une aliénation pouvant aussi dégénérer en sentiments séparatistes. Or l'Égypte fournissait l'alimentation en blé de Constantinople, alors que la Syrie faisait face à la frontière perse[5]. Quant à la Palestine, les monastères étaient divisés entre tenants et opposants de la doctrine d'Origène (vers 185-vers 254) qui avait importé des idées néoplatoniciennes dans le christianisme[6].

En Occident, Justinien devait aussi tenir compte des problèmes que posaient les anciennes provinces d'Italie, d'Afrique du nord et d'Espagne où la population profondément chalcédonienne était sous la gouverne de conquérants goths de confession arienne. Si Justinien voulait reprendre ces provinces, il devait se présenter comme le défenseur des thèses chalcédoniennes et l'allié fidèle du pape[7].

L'empereur devait ainsi composer avec trois forces opposées. D'un côté, il devait éviter de s'opposer trop ouvertement aux monophysites d'Orient pour ne pas offenser l'Égypte et mettre en danger l'approvisionnement de sa capitale ou de risquer de voir les provinces de Syrie et de Mésopotamie s'allier avec la Perse voisine. D'un autre, il devait se rallier le pape qui lui reprochait son inaction devant le schisme et l'Italie où Totila risquait de remettre en question les gains de Bélisaire. Enfin, il devait contenter la population de Constantinople où certaines grandes familles étaient profondément attachées à Chalcédoine alors que d'autres, comme celles de l'ancien empereur Anastase Ier et l'impératrice elle-même, étaient monophysites[8],[9],[10].

Les années précédant le concile

Le pape Vigile.

Au début de 544, Justinien fit émettre un décret condamnant les Trois Chapitres dans l'espoir que cette condamnation apaiserait les monophysites. Le résultat ne fut pas celui escompté, ces derniers le jugeant non pertinent, alors que l'Occident y vit une attaque contre les doctrines du concile de Chalcédoine. L'Afrique en particulier se montra intraitable et le pape refusa d'y souscrire[11],[12].

À l'automne de 545, le chef goth Totila se préparait à mettre le siège devant Rome. Ne voulant pas laisser un tel otage entre les mains des Goths, Justinien fit enlever le pape Vigile le . Ce dernier ne voyait probablement pas cet enlèvement d'un mauvais œil craignant d'être livré aux mains des hérétiques ariens. Ce n'est toutefois qu'en qu'il arriva à Constantinople où il fut accueilli par l'empereur lui-même, lequel commença immédiatement à faire pression sur lui pour qu'il condamne également les Trois Chapitres. Le , après avoir tenu un synode destiné à mettre dans le rang certains évêques occidentaux opposés à l'édit de Justinien, le pape fit remettre au patriarche de Constantinople, Mennas, un document appelé Judicatum qui tout en condamnant les Trois Chapitres proclamait l'attachement inébranlable du pape à la doctrine de Chalcédoine[13].

Le document papal fut mal reçu en Occident, principalement en Dalmatie et en Gaule, alors que les évêques d'Afrique du nord rompirent les relations et qu'une opposition s'organisait à Constantinople. Résolu à mater la confrontation, Justinien décida en de publier un nouveau décret donnant force de loi à sa condamnation des Trois Chapitres [14],[15]. Les relations devinrent de plus en plus tendues entre le pape et l'empereur au point où Vigile, n'osant s'attaquer directement à l'empereur, excommunia le patriarche Mennas dans un document qui ne fut pas publié mais fut porté à l'attention de l'empereur[16]. Toutefois, le patriarche décéda en et fut immédiatement remplacé par l'envoyé de l'évêque d'Amasée, du nom d'Eustathe.

Le concile et ses suites

Le pape Pélage Ier.

Justinien jugea le moment favorable pour reprendre l’idée d’un concile œcuménique qui condamnerait les Trois Chapitres. Le concile débuta le dans une grande salle attenant à la cathédrale Hagia Sophia de Constantinople; il devait durer jusqu'au . Le pape ayant décliné l’invitation d’y assister, il fut présidé par le patriarche Eutyche de Constantinople assisté des patriarches d’Alexandrie, Apollinaris, et d’Antioche, Domninus. Le patriarche de Jérusalem, Eustochius, était représenté par trois évêques. Au total, cent-quarante-cinq métropolites et évêques étaient présents venant essentiellement de la partie orientale de l’empire ; seuls seize évêques d’Occident étaient présents, dont neuf d’Illyrie et sept d’Afrique, mais aucun d’Italie[17],[18],[19]. Quelques autres évêques se joignirent à eux pendant les travaux, si bien que 160 évêques apposèrent leur signature à la fin des travaux.

Justinien lui-même s’abstint de paraître, voulant montrer qu'il laissait les évêques libres de leur choix. Toutefois, ceux qui étaient présents étaient déjà acquis à ses idées et, pour plus de sûreté, il fit lire une lettre lors de l’ouverture des travaux, rappelant aux prélats qu’ils avaient déjà condamné les Trois Chapitres[20].

Le pape continua à louvoyer jusqu’au moment où il rédigea un document appelé Constitutum (constitution) dans lequel il condamnait comme hérétiques plusieurs passages de Théodore de Mopueste, mais sans condamner l’ensemble des écrits contenus dans les Trois Chapitres. Le document fut remis à l’empereur quelque dix jours plus tard, lequel encouragé par les victoires de Narsès en Italie, n’était pas prêt à se contenter de demi-mesures.

Au cours de la septième session du concile, les évêques rayèrent le nom de Vigile des dyptiques[N 2], excommuniant de fait celui-ci. Les travaux du concile se terminèrent le par la publication de quatorze condamnations concernant les Trois Chapitres et diverses autres hérésies[20].

En (555 selon Browning), le pape promulgua un deuxième Constitutum dans lequel il condamnait les Trois Chapitres, mais sous sa propre autorité et non sous celle du concile auquel il ne fit aucune référence[21],[22]. N’étant plus d’utilité pour Justinien, le pape reçut la permission de retourner à Rome, mais décéda pendant le voyage.

Un nouveau pape devait être trouvé. La chose s’annonçait difficile, la plupart des évêques d’Occident étant opposés à la condamnation des Trois Chapitres, alors que la nomination d’un pape venant d’Orient aurait probablement causé un schisme dans l’Église. Jouant d’audace, Justinien offrit le trône de Saint-Pierre à un représentant de la noblesse romaine jusque-là fortement opposé à sa politique religieuse, le diacre Pélage qui avait déjà été nonce apostolique à Constantinople et connaissait dès lors la mentalité byzantine[23]. La condition implicite était évidemment que celui-ci cesserait son opposition[24].

Ce n’est que sous la protection des troupes du général byzantin Narsès que Pélage put faire son entrée à Rome et, pour sa consécration, le jour de Pâques 556, ne trouvant pas les trois évêques requis par la tradition, on dut faire appel à deux évêques et à un diacre[25]. Petit à petit, Pélage parvint à imposer son autorité au sud du . Mais dans le nord de l’Italie, les provinces ecclésiastiques de Milan et d’Aquilée rompirent la communion avec Rome. Milan ne devait revenir dans le giron de Rome que vers la fin du sixième siècle et Aquilée au début du huitième[21],[26],[25]. Le reste des Églises occidentales acceptèrent les décrets du concile, mais sans grand enthousiasme; bien que considéré comme « œcuménique », ce concile n’aura jamais la même notoriété que celui de Nicée ou de Chalcédoine. À l’extérieur de l’Italie, la Gaule demeura en communion avec Rome, mais sans briser avec les districts rebelles au nord du Po. En Afrique, Justinien utilisa la méthode forte : les évêques récalcitrant furent exilés ou emprisonnés. Ce n’est qu’avec l’avènement de Justin II (r. 565 -578) que ceux-ci pourront réintégrer leur siège[25]. Dans l’Espagne des Visigoths où Récarède Ier (r. 586 - 601) venait de se convertir au catholicisme, les églises n’acceptèrent pas ce concile[27] et Isidore de Séville, dans ses Chroniques et De Viris Illustribus, considère Justinien comme un tyran, un persécuteur de la foi orthodoxe et un tenant de l’hérésie [28],[29].

Justin II, neveu et successeur de Justinien, tenta de continuer la politique de réconciliation de son prédécesseur. Il en vint progressivement à se retourner contre les monophysites.

Pour les monophysites, ces disputes importaient peu. Une hiérarchie ecclésiastique monophysite continua à se développer lentement mais de façon irréversible. Théodose, patriarche d’Alexandrie, reconnu par le gouvernement byzantin jusqu’en 537, continua à diriger son Église, recevant de ses suffragants le titre de « patriarche œcuménique ». Interdit de séjour à Alexandrie, il se réfugia discrètement dans le palais d'Hormisdas, protégé par l’impératrice Theodora, alors que les grands monastères du nord-est de la Syrie et de l’Égypte devenaient des centres de diffusion de la doctrine et d’opposition au régime de Justinien[30],[24].

En dépit de ces conflits toutefois et de l’échec de la réconciliation entre monophysites et chalcédoniens, le concile apporta une contribution non négligeable à la doctrine théologique. Les canons condamnant les Trois Chapitres étaient précédés de dix canons doctrinaux définissant plus précisément la doctrine chalcédonienne. Ils soulignaient que le Verbe de Dieu était l’unique sujet de toutes les actions du Christ, humaines ou divines. Les « deux natures » définies à Chalcédoine furent désormais interprétées comme deux séries d’attributs possédées par une seule personne, celle du Christ-Dieu, deuxième personne de la Trinité[31]. C’est sur cette base que se développera la Christologie byzantine que l’on trouve chez Maxime le Confesseur (moine et théologien byzantin; 580-662) et Jean Damascène (théologien chrétien d'origine syriaque mais de langue grecque; vers 676 – 749). Ces nouvelles approches auraient peut-être permis de réconcilier les deux groupes, ne fût-ce que les communications entre eux furent rompues par les conquêtes arabes du siècle suivant.

Actes du concile

Les Actes originaux du concile, rédigés en grec, sont aujourd’hui perdus[32]. Néanmoins, il en existe une version en latin, établie probablement pour l’utilisation du pape Vigile dont il existe une édition critique[33]. On peut en trouver une traduction en anglais sur le site du Vatican, Papal Encyclals on line, « Second Council of Constantinople – 553 A.D. » omettant les textes sur Origène. La raison de cette omission est probablement qu'il a été avancé que les Actes originaux du cinquième concile avaient été modifiés[34] de façon à favoriser le monothélisme [21]. On a en effet mis de l’avant que les Actes tels qu’ils existent ne font aucune mention du débat sur l’origénisme et seraient dès lors incomplets. On admet toutefois aujourd’hui que les évêques auraient signé les canons concernant l’origénisme avant l’ouverture officielle du concile[35]. Cette condamnation fut confirmée par le pape Vigile. Par ailleurs le concile œcuménique qui suivit (le troisième concile de Constantinople) devait confirmer la déclaration de foi à l’endroit des cinq conciles précédents, y compris : « …le dernier, c’est-à-dire le Cinquième Saint-Synode assemblé en cet endroit, contre Théodore de Mopsueste, Origène, Évagre le Pontique et Didyme l'Aveugle »[36]. Ce n’est que de nos jours que son autorité conciliaire a été mise en doute[37].

Liste des anathématismes du concile[38]

  • 1er anathématisme[N 3] : si quelqu'un ne confesse pas que la nature ou substance divine est une et consubstantielle en trois personnes, le Père, le Fils et le Saint-Esprit ; qu'il soit anathème.
  • 2e anathématisme : si quelqu'un ne confesse pas dans le Verbe de Dieu deux naissances, l'une incorporelle par laquelle il est né du Père avant tous les siècles, l'autre selon laquelle il est né dans les derniers temps de la vierge Marie, Mère de Dieu ; qu'il soit anathème.
  • 3e anathématisme : si quelqu'un dit que ce n'est pas le même Christ-Dieu-Verbe, né de la femme, qui a fait des miracles et qui a souffert ; qu'il soit anathème.
  • 4e anathématisme : si quelqu'un ne confesse pas que la chair a été substantiellement unie à Dieu le Verbe et qu'elle était animée par une âme raisonnable et intellectuelle ; qu'il soit anathème.
  • 5e anathématisme : si quelqu'un dit qu'il y a deux substances ou deux personnes en Notre-Seigneur Jésus-Christ, et qu'il ne faut en adorer qu'une seule, comme l'ont écrit follement Théodore et Nestorius ; qu'il soit anathème.
  • 6e anathématisme : si quelqu'un ne confesse pas que la sainte Vierge est véritablement et réellement Mère de Dieu, qu'il soit anathème.
  • 7e anathématisme : si quelqu'un ne veut pas reconnaître que les deux natures ont été unies en Jésus-Christ, sans diminution, sans confusion, mais que par ces deux natures il entende deux personnes ; qu'il soit anathème.
  • 8e anathématisme : si quelqu'un ne confesse pas que les deux natures ont été unies en Jésus-Christ en une seule personne ; qu'il soit anathème.
  • 9e anathématisme : si quelqu'un dit que nous devons adorer Jésus-Christ en deux natures, ce qui serait introduire deux adorations que l'on rendrait séparément à Dieu le Verbe et séparément aussi à l'homme ; et qu'il n'adore pas par une seule adoration le Verbe de Dieu incarné avec sa propre chair, ainsi que l'Église l'a appris dès le commencement par tradition ; qu'il soit anathème.
  • 10e anathématisme : si quelqu'un nie que Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui a été crucifié dans sa chair, soit vrai Dieu, Seigneur de gloire, l'un de la Trinité ; qu'il soit anathème.
  • 11e anathématisme : si quelqu'un n'anathématise pas Arius, Eunomius, Macédonius, Apollinaire, Nestorius, Eutychès, Origène, avec tous leurs écrits impies ; qu'il soit anathème.
  • 12e anathématisme : si quelqu'un défend l'impie Théodore de Mopsueste ; qu'il soit anathème.
  • 13e anathématisme : si quelqu'un défend les écrits impies de Théodoret, qu'il soit anathème.
  • 14e anathématisme : si quelqu'un défend la lettre que l'on dit avoir été écrite par Ibas à Maris ; qu'il soit anathème.

Bibliographie

  • (en) Robert Browning, Justinian and Theodora, London, Thames and Hudson, (ISBN 978-0-500-25099-0).
  • (en) Davis, Leo Donald. "Chapter 6 Council of Constantinople II, 553", The First Seven Ecumenical Councils (325–787): Their History and Theology, Publisher: Michael Glazier, 1983, (ISBN 978-0-894-53616-8).
  • (en) Evans, J.A.S. The Age of Justinian, The Circumstances of Imperial Power. London & New York, Routledge, 1996. (ISBN 978-0-415-02209-5).
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  • (en) Meyendorff, John. Imperial unity and Christian divisions: The Church 450–680 A.D. The Church in history. 2. Crestwood, NY, St. Vladimir's Seminary Press, 1989. (ISBN 978-0-88-141056-3).
  • (fr)Monophysisme, monothélisme, orthodoxie” (dans) Le dictionnaire de l’Histoire. Herodote.net [en ligne] (recherche : 2019-03-13).
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Berlin

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  • Concilium Constantinopolitanum a. 691/2 in Trullo habitum: (Concilium Quinisextum), De Gruyter, (ISBN 978-3-11-030853-2, DOI 10.1515/9783110308532, lire en ligne)

Notes et références

Notes

  1. Doctrine christologique apparue au Ve siècle dans l'Empire romain d'Orient en réaction au nestorianisme, laquelle affirmait que Dieu le Fils n'avait qu'une seule nature et qu'elle était divine, cette dernière ayant absorbé sa nature humaine.
  2. Tablettes sur lesquelles étaient inscrits les noms des personnalités de l’Église et de l’État ainsi que les bienfaiteurs de l’Église dont les noms étaient lus pendant la liturgie et pour le salut desquels on priait
  3. On appelle « anathématisme » une sentence (notamment bulle et canon) qui frappe d'anathème une chose ou une personne, jugée hérétique.

Références

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  2. Shahan (1913) « Councils of Constantinople », Catholic Encyclopedia.
  3. Evans (1996) p. 190
  4. « Monophysisme, monothélisme, orthodoxie » (dans) Le dictionnaire de l’Histoire.
  5. Browning 1971, p. 142.
  6. Evans (1996) p. 187
  7. Browning 1971, p. 143.
  8. Moorhead (1994), p. 124
  9. Norwich (1989), p. 247
  10. Browning 1971, p. 142-143.
  11. Evans (1996) p. 188
  12. Browning 1971, p. 145.
  13. Browning 1971, p. 146.
  14. Browning 1971, p. 146-147.
  15. Evans (1996) p. 189
  16. Browning 1971, p. 148.
  17. NPNF2-14, Introduction
  18. Dictionnaire universel et complet des conciles, tome I, colonnes 721 à 732
  19. Meyendorff (1989)pp. 241-243
  20. Browning 1971, p. 150.
  21. Shahan (1913) « Councils of Constantinople »
  22. Hefele (2014) pp. 905-911
  23. « Pope Pelagius I » (dans) newadvent.org
  24. Browning 1971, p. 151.
  25. Evans (1996) p. 191
  26. Hefele (2014) pp. 911-927
  27. Herrin (1989), pp. 240-241
  28. Herrin (1989), p. 241
  29. Isidore de Séville, Chronica Maiora, no. 397a.
  30. Evans (1991) p. 192
  31. Price (2009), vol. 1, pp. 73-75
  32. NPNF2-14. « The Seven Ecumenical Councils, Excursus on the Genuineness of the Acts of the fifth Council »
  33. Straub (1971), tome IV, vol. 1.
  34. Hefele (2014) pp. 855-858
  35. Price (2009) vol. 2, pp. 270-286
  36. NPNF2-14. « The Seven Ecumenical Councils, The Definition of Faith »
  37. Price (2009), vol. 2, pp. 270 et sq.
  38. Jacques-Paul Migne, Encyclopédie théologique: ou Série de dictionnaires sur toutes les parties de la science religieuse…, t. 1, Chez l'éditeur, (lire en ligne), p. 727-728

Voir aussi

Liens internes

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