Dammard

Dammard est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France. Situé dans l'ancien Valois son origine est ancienne, son nom vient de l'évêque de Noyon, Saint-Médard[1].

Dammard

Église Saint-Médard.
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Aisne
Arrondissement Soissons
Intercommunalité Communauté de communes Retz-en-Valois
Maire
Mandat
Denis Carion
2020-2026
Code postal 02470
Code commune 02258
Démographie
Population
municipale
370 hab. (2018 )
Densité 46 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 08′ 43″ nord, 3° 11′ 55″ est
Altitude Min. 77 m
Max. 159 m
Superficie 7,96 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Villers-Cotterêts
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Dammard
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Dammard
Géolocalisation sur la carte : France
Dammard
Géolocalisation sur la carte : France
Dammard

    La commune a été profondément marquée par les combats de la Première Guerre mondiale. Elle a été à ce titre décorée de la croix de guerre en 1920[2],[3].

    Géographie

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Carte avec les communes environnantes

    Localisation

    Dammard se situe au sud du département de l'Aisne aux confins de l'Oise et de la Seine-et-Marne, à la limite de l'Orxois et de la Haute-Brie[4]. Elle fait ainsi partie de l'aire d'attraction de Paris selon la définition de l'Insee[5].

    Elle est composée d'un bourg principal situé à l'Est de son territoire et des hameaux de Montmarlet et Montémafroy. Ses habitants sont appelés les Dammardois et les Dammardoises.

    Une voie antique La Ferté-Milon - Château-Thierry aurait traversé la commune[6],[7].

    La commune est proche de l'aéroport Charles de Gaulle à Roissy, 45 min en voiture (57 km). Le village est desservi par l’autoroute A4 (24 km / 20 min) ce qui lui permet de relier Reims en moins d'une heure (77 km) ainsi que Paris en 1 h 15 (89 km).

    Le village se situe à 20 km de Villers-Cotterêts et de la "Cité de la Francophonie" qui sera installée dans le château de Villers-Cotterêts. Ce projet, dont l'ouverture d'un "musée de la Francophonie" a été annoncé pour l'horizon 2022, s'inscrit dans sa stratégie internationale de promotion du français à l'étranger[8],[9].

    La commune est située à moins d'une heure de route du parc Astérix (62 km) et 45 min de Disneyland Paris (61 km).

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Dammard
    La Ferté-Milon Passy en Valois Macogny
    Mareuil-sur-Ourcq Monnes
    Chézy-en-Orxois Saint Gengoulph Priez
    Château de Monthoury

    Le château de Monthoury pourtant très proche de la commune de Dammard ne fait pas partie de la commune. Il est situé sur la commune de Macogny (anciennement Montron[10]). Les cartes postale d’avant guerre illustre cette confusion entraîné par la proximité du château avec Dammard.

    Jean-Baptiste Duchastel de Montflambert (1756 - 1830) fait construire le château de Monthoury au coût de 127 777 francs en 1815.

    Topographie

    Dammard se situe en majeure partie sur un plateau à une altitude de 159 m maximum, la partie méridionale de son territoire est marqué par une vallée où coule le ru d'Allan, 77 m au-dessus du niveau de la mer. Les bois de Montigny et de Borny enveloppent la partie ouest du territoire de la commune.

    Climat

    La commune est bercée par un climat de type océanique, Cfb selon la classification de Köppen.

    Dammard est rattachée météorologiquement à la Station de Roissy-en-France, distante de 57 km. Une étude du BRGM vient corroborer ce rattachement, en effet il a été relevé entre 1959 et 1968 à Dammard selon cette étude, 620 mm de précipitation en moyenne et une température annuelle moyenne de 9,1 °C[11].

    Dammard (Roissy-en-France 1981 - 2010)
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,8 1,7 4,2 6,1 9,8 12,6 14,6 14,5 11,8 8,9 4,9 2,4 7,8
    Température maximale moyenne (°C) 6,6 7,7 11,6 14,9 18,9 22 24,7 24,6 20,7 16 10,3 7 15,5
    Record de froid (°C)
    date du record
    −17,8
    1985
    −12,4
    1991
    −9,1
    2013
    −3,9
    1986
    0,3
    1981
    2,6
    1975
    7,3
    1977
    6,1
    1980
    2,4
    1977
    −3,1
    1985
    −8,1
    1998
    −10,6
    1996
    −17,8
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    16
    2003
    20,1
    1990
    23,5
    1989
    28,3
    2018
    31,9
    2005
    36,5
    2011
    36,4
    2006
    39
    2003
    32,1
    2013
    28,9
    2011
    19,7
    1983
    17,3
    1989
    39
    2003
    Précipitations (mm) 58 46 55,8 52 65,9 58,2 61,2 51,8 53,8 67,9 56,5 67,5 693,6
    Source : « données climatiques », sur meteofrance.com (consulté en )

    Paroisse

    Dammard fait partie de la paroisse de Saint Félix de Valois[12].

    Curé de Dammard à travers les siècles[13]
    Gaspard Dumont en 1495
    Pierre Prévost en 1529
    Louis Deverjolet en 1540
    Toussaint Annelin en 1542
    Jean Regnault en 1552
    Jean Gaucher en 1581
    Guillaume Morin en 1621
    Antoine Bourgeois en 1623
    Antoine Bourgeois en 1666 (neveu du précédent)
    Jacques de Saint Jude en 1698
    Joseph Lions en 1740
    Jean Drémont en 1760
    Bousiquant Pierre Denis en 1803
    Chatelain en 1819
    Pastre Verdier en 1829
    Caron Jean-Baptiste en 1838
    Jumeau Jules en 1856
    Allart Valentin en 1858
    Léger Ferdinand en 1860-1891
    Désservie par Marizy-Sainte-Geneviève de 1891 à 1957
    Merle Louis en 1957
    Désservie par La Ferté-Milon de 1961 à aujourd'hui
    Sandron Serge en 1961
    Vandenboosche Nicolas en 2001
    Huygues-Despointes Loïc en 2003
    Dingboe Joseph (Benin) en 2003

    Urbanisme

    Typologie

    Dammard est une commune rurale[Note 1],[14]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[15],[16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[5],[17].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72,4 %), prairies (17,4 %), zones urbanisées (4,1 %), zones agricoles hétérogènes (3,7 %), forêts (2,4 %)[18].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[19].

    Voies de communication et transports

    Transport en commun

    La gare la plus proche est celle de La Ferté-Milon, située à km à au nord ouest par la D4. La gare est desservie par des trains de la Ligne P du Transilien qui assurent des liaisons avec la gare Paris-Est. (1h de trajet)

    Pour rejoindre Paris-Nord il faudra se rendre à Crépy-en-Valois et prendre la ligne K du Transilien (25 min de voiture et 35 min de train soit 1h de trajet). La gare de Crépy-en-Valois permet aussi la déserte de la ville de Laon.

    Un service de transport à la demande (TAD) existent au sein de la communauté de communes Retz-en-Valois[20]. Il permet de relier Dammard à La Ferté-Milon et à Villers-Cotterêts[21].

    Voies routières

    La commune est desservie par la D4 qui lui permet de relier la Ferté-Milon à l'Ouest et Soissons et Château-Thierry via la D1 à l'Est.

    Hydrographie

    Le ru d'Allan[22], affluent de la rivière Ourcq, marque pour partie la frontière sud du territoire de la commune sur une longueur de 3,57 km. Ses affluent sont respectivement sur le territoire de la commune :

    • Fossé de Saint-Quentin-sur-Allan[23] sur une longueur de 881 m.
    • Ruisseau du Rossignol[24] sur une longueur de 104 m.

    Il y avait sur le territoire de la commune à la fin du XIXe siècle deux moulins à eau, Rouzy qui n'était plus exploité en 1884[25]. Le moulin de Rouzy était probablement situé à la ferme du moulin neuf au lieu-dit du même nom. L'autre moulin se situait au lieu-dit de Taillepied au sud ouest du territoire communale, celui-ci à une origine fort ancienne puisqu'il existait déjà au début du XVIe siècle[26].

    L'eau potable d'origine souterraine provient de trois captages différents tous situés sur le Clignon[27]:

    • Le captage de Licy-Clignon :

    Ce captage a été créé en 1979 au lieu-dit « Les Zièbres ». Sa profondeur est de 5 mètres. En 2013, 117 432 m3 d’eau y ont été prélevés. L’eau est prélevée dans les marnes et caillasses du lutétien et les calcaires grossiers du lutétien.

    • Le captage de Monthiers :

    Ce captage a été créé en 1954 au lieu-dit « Le Four à Chaux ». Sa profondeur est de 12 mètres. En 2013, 81 283 m3 d’eau y ont été prélevés. L’eau est prélevée dans les marnes et caillasses du lutétien et les calcaires grossiers du lutétien.

    • Le captage de Torcy-en-Valois

    Toponymie

    En 1180 le village s'appelait Domnus Marthus[28],[29] puis a pris le nom de Domnus Medardus.

    La commune partage avec la ville de Dampmart en Seine-et-Marne l'origine de son nom actuel. Il vient de l'évêque de Noyon, Saint-Médard ; ainsi le nom de la commune signifie littéralement le domaine de Saint-Médard soit en latin Domnus Medardus (Domaine de Saint-Médard, en formule abréviée Saint-Mard), qui donne en français Dam - mard[30].

    Le nom de la commune a beaucoup varié au cours des siècles ainsi on trouve[31]:

    • Dampmard-en-Orxois, 1518 (Hôtel-Dieu de Soissons).
    • Dampmard, 1569 (tombe de Robert de Lenoncourt, en l'église de Passy-en-Valois).
    • Dammart, 1582 (arch. commune de Dammard).
    • Damart, 1621 (tombe de Catherine de Fleurigny, en l'église de Rozel-Saint-Albin).
    • Damars, 1709
    • Domart, 1750 (intend, de Soissons).
    • Dammards (Cassini), Autrefois baronnie.

    Géologie

    Coupe géologique Dammard

    Le sous-sol au droit du bourg est constitué de haut en bas par[32] :

    • des limons de plateau
    • des formations de gypse, du Bartonien supérieur (Ludien)
    • des marno-calcaires de Saint-Ouen, du Bartonien moyen (Marinésien)
    • des sables de Beauchamps, du Bartonien inférieur (Auversien)
    • des calcaires et des marnes et caillasses du Lutétien supérieur
    • des calcaires grossiers du Lutétien moyen
    • des pierres à liards et de la glauconie grossière du Lutécien inférieur
    • des sables de Cuise de l'Yprésien supérieur (Cuisien)

    En allant vers Chézy-en-Orxois, une ancienne sablière encore visible au lieu-dit "la Grande Bruyère" (au sud de la commune) laisse apparaître le sable de Beauchamp au travers d'une carrière ainsi que par des affleurements directs[33].

    Histoire

    Les habitants de Dammard furent affranchis en 1246, par Jean de Dreux, comte de Braine, leur seigneur suzerain, lequel leur accorda la charte de Saint-Quentin[34], comme l'avait jurée Bernard de Saint-Valery (V. St-Quentin)[35],[29].

    Seigneurs de Dammard[36] :

    • 1180. Pons, chev. de Dammart; femme, lda.
    • 1227 Guillaume de Dompmart.
    • 1240 Guy de Dompmart, chevalier, femme, Marthe
    • 1246 Oudard, écuyer de Dompmart, leur fils.
    • 1284 Thibaudin de Passy, seign.dud., 3e fils de Pierre IV, seign. de Passy.
    • 129. Thibaut de Passy, son fils; sans enfants,
    • vers 1400, Jean de Craon, chevalier, seign. de Dompmart, vidame de Laon; femme, Marguerite de Châtillon.
    • 1499 Jean de Villers-Mélon, s. de Dommard, vicomte de Soissons; femme, Marguerite de Soissons
    • Vers 1520 Florimond de Villers-Saint-Paul, chev., seig.dud.;femme, Jeanne de Conflans.
    • 15.. Robert de Lenoncourt, comte de Vignory; femme, Josseline de Pisseleu. Leur fille Guillemette porta cette terre à
    • 15.. Louis de Fleurigny, dont la fille cadette nommée Catherine la donna en dot à
    • 1564 Charles de Ligny, s. de Plessier-Huleu
    • 1660 N. de Gourlay, vicomte de Dammart.
    • 1664 Messire Louis Faure, conseiller du roi, seigneur et baron de Dampmard ; femme Marie Desseing enterré dans l’église.
    • 1685 Jean Faure, seigneur et baron de Dampmard. (Il signe de Faure sur les registres)
    • On voyer autrefois à Dammart, les fiefs de Bois de Noloy et de l'Evéché, qui étaient possédés en 1694, par René de Gréle, écuyer
    • 17.. Une demoiselle Jeanne Faure a laissé sa terre à M. de Vassan, qui était propriétaire au moment de l’émigration. M de Vassan légua son domaine à M de Walcourt qui le transmit par testament, en 1835, à son cousin Charles de Graimberg de Heidelberg. Les héritiers de ce dernier vendirent la propriété à M.Potel qui était leur fermier.

    La seigneurie de Dammard a été la propriété du prince de Condé au début du XVIIe siècle[37].

    Village de l'ancien Valois, autrefois de la généralité de Soissons, du bailliage de Château-Thierry, élection de Crespy, diocèse de Soissons.

    Carte pays du Valois en 1620 (Hondius)

    Le territoire et les environs de la commune ont été le cadre de nombreux faits d'armes. Ainsi le 3 mars 1814, où Napoléon Ier battit les troupes de Blücher qui tenaient la ligne La Ferté-Milon, Neuilly-Saint-Front et Oulchy-le-Château ; de vifs combats furent livrés aux environs de Chouy, du bois de Dammard (ce bois n’existe plus aujourd'hui, il a été localisé aux abords de Neuilly-Saint-Front, à l'emplacement de la nécropole nationale de Neuilly-Saint-Front, établie en 1919 et abritant 2 039 corps), de Rozet-Saint-Albin, de Vichel-Nanteuil et sur les bords de l'Ourcq,[38].

    Dans son ouvrage[39] F. Koch expose ces combats faisant partie de la campagne de France de 1814 dont voici un extrait :

    "Les maréchaux découvrirent vers dix heures du matin l’arrière-garde à la hauteur de Passy ; l'infanterie étant encore trop éloignée, il fut enjoint au général Doumerc de tourner l'ennemi par sa gauche avec une partie de sa cavalerie, pendant que l'artillerie légère la canonnerait vivement de front. C'était une chose aisée qui ne réussit pourtant pas ; cet officier général ne trouvant pas le chemin le plus court pour opérer son mouvement, le feld-maréchal eut le temps de faire des dispositions. Se voyant sur le point d'être accablé, il fit prendre la droite de son arrière-garde à la réserve de cavalerie du général Kleist, la gauche à celle du comte Langeron, et les fit appuyer à 5oo pas en arrière, par les brigades Klux et Pirch, entre lesquelles se trouvait un bouquet de bois (le bois de Dammard); enfin, il jeta un bataillon dans la ferme à droite de ce petit bois, et y plaça 16 pièces de canon.

    Dans cette position, il fallait s'attendre à tout, car le défilé de l'Ourcq était obstrué par l'infanterie, l'artillerie et les bagages des autres corps d'armée. Si la cavalerie du général Doumerc avait donné comme on s'y attendait, cette arrière-garde eût été fort compromise ; mais elle ne put l'aborder assez tôt, ni avec assez de vigueur, et ne lui fit que quelques prisonniers. L'infanterie du duc de Raguse arriva trop tard pour agir simultanément; en sorte que l'ennemi eut le temps de repasser l'Ourcq et d'éviter le choc. II s'engagea seulement des deux rives, un feu très-vif d'artillerie et de mousqueterie : 24 pièces de gros canon et une nuée de tirailleurs défendaient le pont et écartaient la cavalerie française des gués qu'indiquait, en les passant, celle des Alliés. Ce ne fut qu'à cinq heures qu'elle se retira avec une perte de 5 à 6oo hommes, regardée comme très-légère, en comparaison du mal qu'aurait pu lui causer une attaque prompte et vigoureuse.

    La situation de l'armée de Silésie n'était rien moins que rassurante, fille continuait son mouvement sur l'Aisne eu deux colonnes, par Blancy et Parcy et par la grande route de Soissons, toute l'artillerie légère et la cavalerie formant l’arrière garde. A la vérité, elle s'approchait des corps de Bulow et Winzingerode ; mais le dernier seulement était sur la rive, droite de l’Aisne ; et le feld-maréchal n'ayant aucun passage favorable d'assuré, pressé en queue par les maréchaux qui se trouvaient établis à Neuilly-Saint-Front, allait voir arriver sur son flanc gauche, l'Empereur dont l'avant-garde s’approchait de Rocourt, Déjà une de ses colonnes de bagages était tombée dans l'armée française, et il courait risque d'être acculé à l'Aisne, lorsqu'un heureux hasard, lui ouvrit une voie de salut."

    Durant la grande guerre, les 17e et 18e régiments de chasseurs ont libéré la commune les 1er et 2 juin 1918. Au cours de ces combats les soldats furent des exemples d'audace, de dévouement, d'endurance et même d'héroïsme donnés par les gradés et chasseurs du 18e malgré la fatigue occasionnée par cinq jours et cinq nuits consécutives passés sans pouvoir prendre aucun repos. Ainsi une plaque inaugurée le 19 mai 1931 par les généraux Rivain, Prax et de Gastines[40] commémore ces faits d'armes dans le village[41],[42].

    En juillet 1918 le village a été le cadre de violents combats qui ont conduit à sa libération définitive. Cette libération s'inscrit dans le cadre de la seconde bataille de la Marne[43],[44],[45]. De tous les départements, ravagés par la guerre, l’Aisne est incontestablement celui qui a le plus cruellement souffert[46]. La grande guerre a ravagé en grande partie le village, voir les illustrations de l'église en ruine et des maisons du village.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Dammard est membre de la communauté de communes Retz-en-Valois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Villers-Cotterêts. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[47].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Soissons, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[48]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Villers-Cotterêts pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[48], et de la cinquième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[49].

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants de la commune étant compris entre 100 et 499, le conseil municipal se compose de onze membres[50].

    Par arrêté préfectoral du , la commune est détachée depuis le de l'arrondissement de Château-Thierry pour intégrer l'arrondissement de Soissons[51].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    26 janvier 1958 mars 1965 ROARD Clément PC  
    mars 2001 mars 2008 Guy Ferte    
    mars 2008[52] En cours
    (au 12 juillet 2020)
    Denis Carion DVG Retraité
    Réélu pour le mandat 2020-2026[53],[54]

    Intercommunalité

    La commune fait partie de la communauté de commune de Retz-en-Valois[55].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[57].

    En 2018, la commune comptait 370 habitants[Note 3], en diminution de 7,73 % par rapport à 2013 (Aisne : −1,25 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    302344323317343352352343338
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    317272286272261238230240223
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    250279301245342281370408437
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    433461421373441418419419419
    2013 2018 - - - - - - -
    401370-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[58] puis Insee à partir de 2006[59].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Dammard se trouve dans l'académie d'Amiens (Rectorat), l'école élémentaire public de la commune dépend de l'inspection académique de l'Aisne. Elle compte 2 classes et un total de 42 élèves[60],[61].

    Jumelage

    Le village a été jumelé avec Teichwolframsdorf (de) en République démocratique allemande[62]. dans les années 1960.

    Média

    La commune est dotée d’un réseau Internet très haut débit via fibre optique depuis février 2019[63].

    Sports

    La commune de Dammard abrite un club de tir à l'arc depuis 1622[64]. Elle est aussi doté d'un club de football[65] ainsi que d'un club aquariophile[66].

    Lieux et monuments

    Plan de l'église post et avant guerre de 14-18 (en rouge l'ancien tracé)

    Église

    Après la Première Guerre mondiale, l'église Saint-Médard a vu son architecture profondément remaniée. Durant les combats de la bataille de la Marne, le monument a été presque totalement détruit. Celle-ci faisait 38,5 mètres de long alors qu'aujourd'hui elle n'en fait plus que 24,6 mètres. Les modifications liées aux dommages de guerre ne concernent pas uniquement les dimensions de l'église, voir photos actuelles de l’église et à la sortie de la grande guerre. La comparaison du plan de l'église avant la grande guerre et du plan actuel[67] met en lumière les nombreux changements opérés sur le bâtiment. À l'origine l'église était composée d'une nef sans bas-côtés, d'un transept pourvu d'un unique croisillon au nord. Le chœur datait du XIIe siècle ainsi que la croisée du transept, ces parties ont été assez bien conservées malgré les bombardements de la grande guerre. Les voûtes de la nef dataient de 1631[68].

    La cloche de l'église Saint-Médard a fait l'objet d'un classement au monument historique. Celle-ci d'une hauteur de 90 cm et d'un diamètre de 1,20 m pèse 1 066 kg. Elle comprend cinq ornements (appelés cartouches) : les armes royales, la crucifixion, une Vierge à l'enfant, sainte Barbe et Saint Eloi[69]. La cloche reçut le nom de Charité, elle a été coulée en bronze en 1583, la cloche a été bénie la même année par Charles de Roussy évêques de Soissons[70].

    Cloche de l'église Saint-Médard, placée sur le mur - cloche de l'église sonnant la demie :

    On peut y lire les inscriptions suivantes[71] :

    1re ligne :

    Croix très forte sur piédestal, Mc CHARLES DE ROUCY ESUESQUE DE SOISSONS MESSIRE NICOLAS DE LION Sr DESPAULX DAME IVACINE DE PICELEU DAME DESPAULX CONTESSE DOIRIERE DE VIGNORY MESSIRE L DE

    2e ligne :

    Croix, FLEURIGNY DAME G DE LENONCOURT SA FEME HENRY DE QUINQUANPOIS CONTE DE VIGNORY AAGE DE CINQ ANS R DE FONTAINE ESCUIER DAEL A DE LIMER R DU VERIOLET.

    3e ligne :

    Croix très forte sur piédestal, A DE MONOY SA FEME IOS DU VERIOLET ESCUIER Mr A POIGNANT LIEUTn DU ROY Me V. POIGNANT PRr DU ROY M. GAULTIER CAPte DE NULLY Mme C MONTUELLE ESLEU Me I RACINE ARGENTIER.

    4e ligne :

    En minuscule gothique de plus grande taille à la suite d'une crucifixion avec la Vierge et Saint Jean.

    Lavoir

    Un lavoir est présent au sein de la commune.

    Économie

    Entreprises et commerces

    Une distillerie a vu le jour à Dammard en 1903 puis à la fin des années 1960 a été progressivement transformée en conserverie[72].

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2016, le revenu fiscal médian par ménage était de 21 002 [73].

    Culture locale et patrimoine

    Gastronomie

    Le ru d'Alland fournissait des écrevisses de premier choix appréciées et connues jusque Paris[74]. Elle se faisait déjà rare à la fin du XIXe siècle[75], elles ont malheureusement complètement disparues à ce jour.

    Littérature

    Illustration de la Mer aux Vosges: église de Dammard en ruine

    De la Mer aux Vosges, Franc-Nohain Paris de Boccard 1921, illustration de Paul Adrien Bouroux[76]. Dans cet ouvrage, l'auteur raconte au travers de la seconde bataille de la Marne, la reconquête entre autres du village de Dammard, y figurent de nombreuses illustrations de Dammard en ruine à la suite de la grande guerre.

    Le nom de la commune figure dans un Épître de Franc-Nohain à Jean de La Fontaine "du Pélican et quelques autres"[77] dont voici un extrait:

    Il n'est pas jusqu'au cormoran

    Qui, sur le bord d'un étang,

    N'apparaisse :

    Et pas un mot du Pélican !

    Et l'on viendra encor prétendre

    Que vous étiez observateur,

    Et que vous aviez l'art d'étudier les mœurs

    Des bêtes petites et grandes!...

    Vous avez l'inouï bonheur

    De voir un pélican tête à tête, – une aubaine –

    Et l'ample comédie à cent actes divers

    Se déroule sans lui, sans qu'il soit, dans vos vers,

    Un rôle à lui donner, Monsieur de La Fontaine !...

    Lors ne nous dites plus que, sans autre souci,

    Quand vous vous promeniez tout autour de Chaûry,

    Sur les bords de la Marne ou dans le bois de Blesmes,

    « Flore, écho, les zéphirs et leurs molles haleines.

    Le vert tapis des prés, et l'argent des fontaines »,

    Les animaux grands et petits

    Occupaient seuls vos yeux et vos esprits,

    Vous leur demandiez tous vos thèmes.

    Vous parlez dix-sept fois- du lion ; mais d'hasard

    En voyiez-vous beaucoup en allant à Dammard,

    Ou à la Fontaine-Regnard,

    De lions ou de léopards ?

    Non plus de dauphins, que je sache !

    Et si vous avez vu des singes, des guenons,

    Chez la duchesse de Bouillon,

    Les écureuils, à la queue en panache,

    Fuyant de branche en branche aussitôt que paraît

    Monsieur le Maître des Forêts,

    Les écureuils roux qui croquaient

    Des noisettes, non des pistaches

    Vous ne les avez remarqués

    Que sur le blason de Fouquet !....

    L'auteur fait allusion directement au lien qu'entretien Jean de La Fontaine avec Dammard (voir Personnalités liées à la commune).

    Pierre Marcel PATHIAS alia Annibal de Monchanut, poète et avocat[78] a écrit un recueil de poésie "La muse casquée et les héros bleus[79]". Dans celui-ci il y décrit la bataille de Dammard du 18 et du 19 Juillet 1918 au travers d'un long poème dont voici un extrait :

    [ ]

    Mais trève à ce doux badinage!

    Dis-toi bien que tu vas au feu

    Et que terrible est le carnage;

    Recommande ton âme à Dieu;

    Reporte toute ta pensée

    Sur la pauvre mère angoissée

    Qui prie en t'attendant là-bas;

    Implore ton salut pour elle

    Qui souffrirait peine mortelle

    Si tu ne t'en revenais pas.

    [ ]

    Personnalités liées à la commune

    Paysages

    L'aquarelliste Jean-Charles Decoudun[87] a saisi dans sa série "Le Valois"[88] un paysage d'hiver de Dammard.

    Les peintres Fernand Pinal et Joseph Le Tessier surnommé "le fauve de l’Orxois", ont immortalisé au début du XXe les paysages aux alentours de Dammard.

    Paysage de l'Orxois par Joseph Le Tessier

    Faune et flore

    On rencontre et surtout on entend, au gré des promenades sur le territoire de Dammard, des crapaud sonneur à ventre jaune en particulier à proximité des étangs[89].

    Crapaud sonneur à ventre jaune

    Un certain nombre d'espèce, dont certaines menacées comme la grive litorne et la cigogne blanche, ont été observées sur le territoire de Dammard[90].

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

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    2. « Liste des communes décorées de la Croix de Guerre »
    3. JO 24/10/1920 (p.16440) sur Gallica
    4. « atlas et paysages du sud de l'Aisne »
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
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    8. « Cité de la Francophonie »
    9. « Patrimoine : le château de Villers-Cotterêts, le chantier très politique de Macron »
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    12. « paroisse Saint Félix-de-Valois »
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    19. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
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    21. « Villéo-Retzéo »
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    23. « Le fossé de Saint-Quentin-sur-Allan »
    24. « Ruisseau du Rossignol »
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    26. (la) « Rôles de Fiefs du comté de Champagne »
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    35. Melleville, Dictionnaire historique généalogique et géographique du département de l'Aisne, p. 224
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    81. « La Fontaine Roger Duchêne »
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    83. Frédéric Jacques Temple, Divagabondages, Arles, Actes Sud, 384 p. (ISBN 978-2-330-09654-0, lire en ligne)
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    88. Jean Charles Decoudun, « Le Valois »
    89. « Les Bois de l’Orxois, une biodiversité à découvrir ! - Juin à septembre 2016 » (consulté le )
    90. « Clinat la plateforme GeoNature en Picardie »

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