Démocrates de Suède

Les Démocrates de Suède[15] (en suédois : Sverigedemokraterna, SD) sont un parti politique suédois national-conservateur[16] et anti-immigration, généralement classé à l'extrême droite[1],[17] et fondé en 1988[2],[18]. Le parti se présente lui-même comme une formation politique « national-démocrate centriste »[19].

Démocrates de Suède
(sv) Sverigedemokraterna

Logotype officiel.
Présentation
Président Jimmie Åkesson
Fondation
Siège Stockholm
Secrétaire Richard Jomshof (en)
Vice-secrétaire Mattias Bäckström Johansson (en)
Journal SD-Kuriren
Organisation de jeunesse Jeunesse démocratique de Suède (en) (1998-2015)
Jeunes suédois SDU (en) (depuis 2015)
Positionnement Droite à extrême droite[1]
Idéologie Nationalisme[2],[3]
Nationalisme économique[4]
Populisme de droite[2]
Conservatisme social[2],[3],[5]
National-conservatisme[2]
Opposition à l'immigration[2],[6]
Anti-islam[7]
Euroscepticisme[8]
Affiliation nordique Liberté nordique
Affiliation européenne Parti des conservateurs et réformistes européens
Groupe au Parlement européen CRE[9],[10]
Adhérents 30 000 (2019)[11]
Couleurs Jaune et bleu clair
Site web sd.se
Présidents de groupe
Riksdag Henrik Vinge (en)
Représentation
Députés[12]
62  /  349
Députés européens
3  /  21
Conseillers de comté[13]
224  /  1696
Conseillers municipaux[14]
1806  /  12700

Jimmie Åkesson dirige le parti depuis 2005. Sous sa direction, il a doublé ses résultats trois fois de suite, en 2006, 2010 et 2014. Durant cette progression, cependant, il n'a jamais fait partie d'une coalition au pouvoir, au niveau national, comtal ou communal, du fait de l'établissement d'un cordon sanitaire.

En 2018, sa progression est moindre, mais il gagne une influence décisive, dans plusieurs communes où il met fin au cordon, et surtout au Parlement où le bloc de centre-droit éclate sur la question d'une possible alliance.

Le parti se rapproche alors des Modérés et des Chrétiens-démocrates, qui n'ont pas voté la confiance au gouvernement Löfven II. Åkesson désire mener un « bloc conservateur » capable d'avoir la majorité en 2022[20].

Histoire

Débuts (1988-1998)

Le parti a été fondé le , en prévision des élections générales de septembre 1988. À cette époque, le gouvernement est mené par les sociaux-démocrates, dirigés par Ingvar Carlsson à la suite de l'assassinat d'Olof Palme. Il est fondé par une poignée de militants nationalistes, dont des néonazis[21]. Le premier dirigeant du parti est un ancien militant d'un parti ouvertement néonazi[22].

Il fait partie des micro-partis qui apparaissent dans les années 1980 contre la politique d'immigration : les Démocrates du centre (en), le Parti du progrès (en), etc.

Le parti, qui rassemble alors divers groupuscules d'extrême droite, reste confidentiel : la liste reçoit 1 118 voix aux élections au Riksdag[23], soit 0,02 %.

Autocollant des débuts du parti : « Sjöbo montre la voie » (Sjöbo est une commune dont le maire centriste avait, en 1988, organisé un référendum contre l'accueil de réfugiés (sv)).

En 1991, le thème de l'immigration devient central à la suite de l'accession au Riksdag d'un parti d'obédience libérale, nommé Nouvelle Démocratie, qui obtient 6,7 % des voix et 25 sièges. Il offre son soutien à un gouvernement de droite, dirigé par Carl Bildt, mais le parti finit par imploser et ne rassemble plus que 1,4 % des suffrages en 1994.

Lors de ces deux élections, les Démocrates de Suède rassemblent respectivement 0,09 % et 0,25 % des voix.

Durant ses débuts, le parti utilise régulièrement le slogan Bevara Sverige Svenskt (« gardons la Suède suédoise », qui est aussi le nom d'une mouvance née en 1979 aux débuts de la politique multiculturelle).

Transformation (1995-2010)

Mikael Jansson dirige le parti de 1995 à 2005. Il commence par dissoudre l'organisation de jeunesse, où se trouvent de nombreux skinheads, qui nuisent à la réputation du parti. L'organisation est reformée en 1998.

Lors des élections générales de 1998, les Démocrates de Suède reçoivent 0,37 % des voix. Ils sont concurrencés sur l'immigration par Det nya partiet (sv) (le Nouveau parti), qui recueille 0,48 % des voix, et Nouvelle démocratie, qui fait 0,16 %.

Le parti se rapproche d'autres partis nationalistes européens affiliés à Euronat, dont le FN, le FPÖ, et l'AN. Fait significatif, lors de ces élections, le Front national français fait un don de 500 000 couronnes suédoises pour financer l'impression des brochures des Démocrates de Suède[24]. Toutefois, l'alliance avec Euronat ne dure pas et le parti délaisse l'affiliation à son organisation de jeunesse.

En l'an 2000, Jimmie Åkesson, âgé de 21 ans, devient le chef de la branche jeunesse du parti, la SDU (Sverigedemokratisk Ungdom). Il le reste jusqu'à son élection à la tête du parti lui-même en 2005.

En octobre 2001, une faction du parti fait scission pour constituer les Nationaux-démocrates, un parti ethno-différentialiste et anti-atlantiste, dans la mouvance de la troisième position.

Lors des élections générales du 15 septembre 2002, SD recueille 1,44 % (76 300 voix) et se place largement en tête des petits partis, c'est-à-dire ceux qui ne sont pas représentés au Parlement national. Il n'obtient aucun siège lors des élections régionales. Le parti présente des listes dans 79 municipalités et obtient 63 sièges dans 29 d'entre elles.

Lors des élections européennes du 13 juin 2004, SD recueille 1,13 % (28 303 voix).

Jimmie Åkesson est élu chef en 2005. Avec Björn Söder (sv), Mattias Karlsson et Richard Jomshof (en), il poursuit la politique de modération.

En 2006, le parti abandonne son logo représentant une torche pour adopter une fleur bleue et jaune, Anemone hepatica, stylisée aux couleurs du pays[25].

Lors des élections générales du 17 septembre 2006, SD recueillit 2,93 % (162 463 voix) et fut de nouveau le premier parti non représenté au Parlement national. Ils enregistrèrent leurs meilleurs scores dans le sud de la Suède. Lors des élections comtales, SD obtint 16 sièges : 10 dans le comté de Scanie avec 6,58 % (45 945 voix), 3 dans celui de Blekinge avec 6,59 % (6 204 voix) et 3 dans celui de Örebro avec 3,59 % (6 005 voix). SD recueillit son meilleur score national à Landskrona (Skåne) avec 22,26 % (5 250 voix) et obtint 12 des 51 sièges municipaux[26].

Lors des élections européennes du 7 juin 2009, les Démocrates de Suède ont recueilli un score de 3,27 % (103 573 voix), ce qui était insuffisant pour entrer au Parlement européen.

Entrée au Parlement (2010-2018)

Aux élections générales du 19 septembre 2010, le parti obtient 339 610 voix, soit 5,7 % ce qui lui permet d'entrer au Parlement national avec 20 sièges. C'est le premier nouveau parti à être élu, depuis Nouvelle démocratie en 1991. Son arrivée met en minorité la coalition bourgeoise au pouvoir. Le gouvernement Reinfeldt dût chercher des soutiens à gauche.

Si le parti se montre très critique à l'égard du gouvernement conservateur de Fredrik Reinfeldt, lui reprochant notamment la hausse du chômage, une étude du groupe de réflexion Tiden montre cependant que le groupe parlementaire des Démocrates de Suède a voté 90 % projets de lois présentés par le gouvernement en 2012 et 2013. Le parti s'est déplacé plus à droite sur les questions économiques, soutenant en particulier la politique fiscale des conservateurs et la remise en cause du modèle de protection sociale suédois[27].

Lors des élections européennes de 2014, le parti obtient deux députés européens : Kristina Winberg et Peter Lundgren. Le parti n'a pas d'affiliation européenne mais les deux députés rejoignent le groupe parlementaire de Nigel Farage, ELDD. Quatre ans plus tard, en juin 2018, les deux députés rejoignent le groupe des Conservateurs et réformistes européens menés par les Tories.

Militants des Démocrates de Suède à Stockholm durant les élections européennes de 2014.

Aux élections parlementaires de septembre 2014, le parti totalise presque 13 % des voix, un résultat qualifié par la presse de « séisme politique »[28]. Avec 49 députés au Parlement, il fait plus que doubler son résultat précédent. Il devient même le premier parti dans la commune de Sjöbo, et sa présence oblige, dans certaines municipalités, à des coalitions de plus en plus larges.

Ce succès provoque alors une crise politique importante (sv) : le gouvernement Löfven, minoritaire, se trouve en décembre 2014 incapable de faire voter un budget, du fait de l'opposition commune des partis bourgeois et des Démocrates de Suède, possédant ensemble la majorité des voix. Stefan Löfven menace alors de convoquer de nouvelles élections, évènement très rare en Suède. Il obtient à la dernière minute un accord avec la coalition bourgeoise, d'après lequel, jusqu'en 2022, les deux coalitions ne s'empêchent pas de gouverner si l'autre est à la tête d'un gouvernement minoritaire.

En 2018, les deux députés européens du parti quittent le groupe parlementaire de Nigel Farage pour rejoindre celui, libéral-conservateur, dirigé par les conservateurs britanniques.

La même année, deux députés du parti, Olle Felten et Jeff Ahl, suivis par l'ancien chef Mikael Jansson, quittent le parti pour fonder Alternative pour la Suède (en), opposé à l'OTAN, à l'UE et favorable au rapatriement d'une partie des 1,9 million d'habitants d'origine étrangère.

Lors des élections générales du 9 septembre 2018, le parti obtient 17,62 % des voix et 63 sièges. Bien que n'ayant pas réussi autant que les sondages le laissaient prévoir, Åkesson affirme : « Nous allons disposer d'une grande influence sur ce qui va se passer en Suède dans les semaines, les mois et les années à venir. »[29]

Aucun bloc n'ayant de majorité, Åkesson dit vouloir donner sa confiance à tout gouvernement qui lui donnerait une influence. Cependant, les Libéraux et les Centristes de l'Alliance, en position de pivots, refusent de soutenir tout gouvernement qui ferait des concessions aux Démocrates de Suède. Pour se maintenir au pouvoir, le gouvernement Löfven entreprend donc de faire des concessions à ces deux partis. Le gouvernement rouge-vert est ainsi reconduit grâce à l'abstention des Centristes, des Libéraux, et du Parti de Gauche, lors du vote de confiance en janvier 2019.

Cette alliance inédite met fin à la « politique des blocs » (L'Alliance et les Rouges-verts), qui depuis 2006 avait institué un bipartisme de fait, mais dont les origines remontent à l'avant-guerre (sociaux-démocrates contre partis bourgeois).

Le parti se rapproche des deux autres partis de droite qui n'ont pas voté la confiance. Au niveau local, le cordon sanitaire ne tient plus. Avant l'élection, une enquête auprès des élus locaux du Parti des Modérés affirmait que seuls 31% d'entre eux excluaient toute coopération avec les SD[30]. Après l'élection, le parti gouverne quatre communes[note 1], et se retrouve en position de pivot dans plusieurs dizaines d'autres où les partis de l'Alliance ont une majorité simple.

Åkesson se veut désormais le chef d'un bloc de droite conservatrice qu'il veut amener au pouvoir en 2022[20]

À l'approche des élections européennes de 2019, l'eurodéputé Peter Lundgren dit ne plus vouloir la sortie de la Suède de l'Union européenne, ni de référendum sur la sortie[31]. Il dit vouloir la réformer de l'intérieur, grâce à une majorité eurocritique au Parlement[31].

Électeurs

Les succès électoraux du parti s'expliquent notamment par la crainte du déclassement social qu’éprouve une partie des classes moyennes suédoises dans un contexte d’accroissement des inégalités de revenu et d'affaiblissement de l’État-providence (accès aux soins, à l’aide aux personnes âgées, à l’emploi public), alors que les gouvernements successifs font depuis les années 1990 de la politique de réduction de la dette publique et de libéralisation de l'économie une priorité. À cela s’ajoute l'arrivée de vagues migratoires (Assyriens chrétiens à la fin des années 1970, Yougoslaves dans les années 1990, puis Syriens, Turcs et Irakiens à partir de 2015) qui ont fait passer la proportion de personnes d'origine étrangère de 7 % en 1970 à 18 % en 2020, ajoutant à la concurrence sur le marché du travail et provoquant une réaction de rejet du multiculturalisme[32].

Affaires

Affaire des caricatures de Mahomet

En 2006, d'après le journal Dagens Nyheter, bien que les Affaires étrangères suédoises et le SÄPO aient obtenu la fermeture du site web du parti après l'ouverture d'un concours de dessins et la publication des caricatures, celles-ci sont toujours accessibles au travers de leur organisation de jeunesse[33].

Affaire Soran Ismaïl

À l'été 2010, tôt le matin, Erik Almqvist, Kent Ekeroth (en), députés au Riksdag, chambre des députés suédoises, ainsi que Christian Westling, élu local de Stockholm et tous trois cadres du parti, s'en prennent à Soran Ismaïl (sv), acteur comique suédois d'origine kurde, qu'ils traitent de babbe, que l'on pourrait traduire par « bougnoule ». Les trois personnages lui expliquent qu'il est un « antisuédois » et qu'il n'a rien à faire là puisque « ceci est mon pays ». Erik Almqvist conclut par « arrête de faire chier les Suédois par tes provocations »[34].

Ils s'en prennent ensuite à un jeune Suédois en état d'ébriété, lui demandant de se comporter en « bon Suédois »[34]. Une jeune passante lui venant en aide, il la traite alors de « petite pute, salope, lèche-métèque » et la brutalise à l'aide de tubes métalliques ramassés dans la rue. La police arrive alors et les trois hommes dénoncent le jeune homme en état d'ébriété comme l'auteur de l'agression[35]. Kent Ekeroth filme lui-même la scène en caméra cachée, le film ayant pour but à l'origine de dénoncer les agressions verbales censées être subies par les membres de Sverigedemokraterna. Plus loin dans une autre séquence, le cameraman dit « trop génial de foutre la merde »[36].

Deux ans plus tard, en novembre 2012, le journal suédois l'Expressen dévoile la vidéo. Très rapidement, Erik Almqvist démissionne de ses fonctions au parti[37] mais se refuse d'abord tout comme Kent Ekeroth à démissionner de son poste de député. Il finit par démissionner de son poste en décembre 2012.

Fondements idéologiques

Fondé par Leif Zeilon (en), le parti trouve ses origines dans le mouvement des années 1980 Bevara Sverige Svenskt garder la Suède suédoise ») et au Sverigepartiet (SvP)[38]. Le politologue Jean-Yves Camus souligne que le parti des Démocrates de Suède est, « de toutes les formations populistes xénophobes scandinaves, la plus radicale, la seule à avoir été fondée à partir d’éléments néofascistes, voire néonazis »[32].

Depuis le milieu des années 1990, alors que le pays a été confronté au cours de la décennie précédente à un terrorisme d'extrême droite, le chef du parti Mikael Jansson s'est efforcé de rendre le parti plus respectable, en s'inspirant des autres partis européens populistes, comme le Front national[32].

Les points de vue des Démocrates de Suède sont presque toujours rejetés par « l'establishment suédois », à savoir l'ensemble des sept autres partis actuellement représentés au Parlement suédois, par la majorité des journaux, par l'Église de Suède et par de nombreuses facultés universitaires. Ils sont parfois comparés[Par qui ?] à d'autres partis populistes, comme le Front national en France ou le Parti national britannique au Royaume-Uni[réf. nécessaire]. Pour d'autres[Qui ?], un meilleur parallèle serait à faire avec le mouvement paléoconservateur des États-Unis, point de vue marginal chez les conservateurs suédois.

Le parti n'est plus favorable à la sortie de la Suède de l'Union européenne, s'alignant sur au moins 80 % des citoyens suédois[Quand ?].

Le parti se prononce en faveur des subventions aux énergies fossiles, de la réduction de la présence de l’État dans l’économie et de la lutte contre l’immigration[39]. Plutôt que de recourir aux énergies renouvelables, il préconise l’importation de gaz et du charbon[40]. Il est le seul parti avoir voté contre la ratification de l’Accord de Paris sur le climat, signé en décembre 2015, puis à défendre un retrait[40].

Résultats électoraux

Élections parlementaires

Année Voix  % Rang Sièges Gouvernement
1988 1 118 0,02
0  /  349
Extra-parlementaire
1991 4 887 0,09 10e
0  /  349
1994 13 954 0,25 9e
0  /  349
1998 19 624 0,37 10e
0  /  349
2002 76 300 1,44 8e
0  /  349
2006 162 463 2,93 8e
0  /  349
2010 339 610 5,70 6e
20  /  349
Opposition
2014 801 178 12,86 3e
49  /  349
Opposition
2018 1 135 627 17,53 3e
62  /  349
Opposition

Élections européennes

Année Voix  % Rang Sièges Groupe
1999 8 568 0,33 8e
0  /  22
2004 28 303 1,13 9e
0  /  19
2009 103 584 3,27 10e
0  /  18
2014 359 248 9,67 5e
2  /  20
ELDD (2014-2018)
CRE (depuis 2018)
2019 636 877 15,34 3e
3  /  21
CRE

Élections régionales

Année Voix  % Sièges Conseils de comtés
Majorité Opposition
2002 29 511  ?
0  /  1656
00
2006 149 891 2,77
16  /  1656
03
2010 266 307 4,58
68  /  1662
016
2014 561 611 9,14
161  /  1678
020
2018 828 220 12,86
224  /  1696
020

Élections municipales

Année Voix  % Sièges Conseils municipaux
Majorité Opposition
2002 47 704  ?
49  /  13274
0  ?
2006[41] 159 105 2,77
281  /  13092
0 144
2010 290 782 4,91
612  /  12978
0 246
2014 581 475 9,33
1324  /  12780
0 263
2018 832 083 12,74
1806  /  12700
4[note 1] 284

Dirigeants

Notes

  1. Gouverne les communes de Hörby, seul mais sans majorité ; Staffanstorp, avec les Modérés ; Bromölla, avec les Modérés et les Chrétiens-démocrates ; Sölvesborg, avec les Modérés, les Chrétiens-démocrates et une liste locale. Cf. la liste complète en suédois.

Références

  1. Solveig Gram Jensen, « L'extrême-droite cristallise une fois encore le débat », sur Courrier international, .
  2. (en) Jens Rydgren, From Tax Populism to Ethnic Nationalism : Radical Right-wing Populism in Sweden, Oxford, Berghahn Books, , 138 p. (ISBN 1-84545-218-6, lire en ligne)
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  5. (sv) « Principprogram » [archive du ], SE, Sverigedemokraterna,
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  7. (sv) Tobias Olsson, « Motstånd mot islam del av SD:s program », sur Svenska Dagbladet, (ISSN 1101-2412, consulté le )
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  11. « SD About Page », sur sd.se (consulté le )
  12. (sv) « Ledamöter & partier », sur Sveriges Riksdag,
  13. "2018: Val till landstingsfullmäktige – Valda", Valmyndigheten, 30 September 2018
  14. "2018: Val till kommunfullmäktige – Valda", Valmyndigheten, 30 September 2018
  15. Parfois incorrectement traduit par démocrates suédois
  16. Peter Starke, Alexandra Kaasch et Franca Van Hooren, The Welfare State as Crisis Manager : Explaining the Diversity of Policy Responses to Economic Crisis, Palgrave Macmillan, , 240 p. (ISBN 978-1-137-31484-0, lire en ligne), p. 194
  17. (en) Lee Miles, The European Union : annual review 2002/2003, Wiley-Blackwell, (lire en ligne), p. 144.
  18. (sv) Sverigedemokraternas vitbok 1988–2014, Expo, PDF (lire en ligne)
  19.  ; au sujet de l'emploi du terme « démocratique », cf. Jérôme Jamin, Faut-il interdire les partis d'extrême droite ? Démocratie, droit et extrême droite, éd. Luc Pire, 2005, p. 51, extrait en ligne
  20. (en) How the rise of the Swedish radical right changed the most stable party system in Europe, London School of Economics and Political Science
  21. Antoine Jacob, « Le front anti-extrême droite se fissure en Suède », sur lesechos.fr, (consulté le ).
  22. Johan Martinsson, « Pourquoi les Démocrates de Suède, un parti anti-immigration et nationaliste, progressent », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  23. (sv) « Programme du parti en 1989 », sur motarg.files.wordpress.com, (consulté le )
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  25. Julien Licourt, « Que pèse réellement l’extrême droite en Europe ? », sur lefigaro.fr (consulté le ).
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  28. « L'extrême droite provoque un séisme politique en Suède », sur Le Figaro, (consulté le ).
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  30. (sv) Marit Sundberg et Linda Larsson Kakuli, « Moderaterna minst benägna att ta avstånd från Sverigedemokraterna på lokal nivå », sur www.svt.se, (consulté le )
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  33. (sv) « Muhammedteckning ute trots nedstängning », sur Dagens Nyheter, .
  34. « Scandale vidéo: quand des députés suédois se comportent en nazillons », sur lexpress.fr, .
  35. Courrier international, no 1157 du 3 au 9 janvier 2013, p. 18.
  36. (sv) « KULTUR: Ekeroths egen film demaskerade SD », sur aftonbladet.se, .
  37. (sv) « Fasaden som sprack », sur expressen.se, .
  38. http://hsf.bgu.ac.il/europe/index.aspx?pgid=pg_127842651505941456 erreur modèle {{Lien archive}} : renseignez un paramètre « |titre= » Titre=Radical Right-wing Populism in Sweden and Denmark
  39. Lara Benattar, « Le « modèle écolo scandinave » n’existe pas », sur Reporterre,
  40. Sophie Chapelle, « Déni du réchauffement, mépris pour les renouvelables, haine des réfugiés climatiques : le « fascisme fossile » », sur Bastamag,
  41. (sv) Kommunfullmäktigvalen 2006 - mandat för Sverigedemokraterna, val.se

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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