Curac

Curac est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Curac

Curac vue de Sainte-Marie.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Arrondissement Angoulême
Intercommunalité Communauté de communes Lavalette Tude Dronne
Maire
Mandat
Monique Sébillaud
2020-2026
Code postal 16210
Code commune 16117
Démographie
Population
municipale
123 hab. (2018 )
Densité 25 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 17′ 43″ nord, 0° 01′ 36″ est
Altitude Min. 48 m
Max. 126 m
Superficie 4,92 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Tude-et-Lavalette
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Curac
Géolocalisation sur la carte : Charente
Curac
Géolocalisation sur la carte : France
Curac
Géolocalisation sur la carte : France
Curac

    Géographie

    Localisation et accès

    Curac est un village du Sud-Charente situé à 2,5 km au nord de Chalais et 41 km au sud d'Angoulême, sur une petite hauteur surplombant la vallée de la Viveronne.

    Le bourg est aussi à km de Brossac, 14 km de Montmoreau, 20 km de Blanzac et 24 km de Barbezieux[1].

    La D 461 relie le bourg à la D 20, route de Chalais à Blanzac et Barbezieux qui est dans la vallée et fait limite communale avec Chalais-Sainte-Marie. La D 674, route d'Angoulême à Libourne, passe à km à l'est du bourg[2].

    La gare la plus proche est celle de Chalais, desservie par des TER à destination d'Angoulême et de Bordeaux.

    Hameaux et lieux-dits

    L'habitat est dispersé et la commune compte de nombreux hameaux. Le bourg est minuscule et regroupe l'église et la mairie[2].

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Curac
    Brie-sous-Chalais
    Bardenac Chalais
    Yviers

    Géologie et relief

    La commune est occupée par le Campanien (Crétacé supérieur), calcaire crayeux qui occupe une grande partie du Sud Charente[3],[4],[5].

    Le relief de la commune est celui d'un plateau d'une altitude moyenne de 90 m, traversé du nord au sud par une vallée. Le point culminant de la commune est à une altitude de 126 m, situé en limite nord-est (canton de la Porte). Le point le plus bas est à 48 m, situé le long de la Viveronne en limite sud-est. Le bourg, dominant la vallée, est à environ 80 m d'altitude[2].

    Hydrographie

    La Viveronne, affluent de la Tude à Chalais et sous-affluent de la Dronne, traverse la commune du nord au sud. Elle borde aussi la limite nord où la rejoint sur sa rive gauche l'Auzance, ruisseau descendant de Saint-Laurent-des-Combes. La commune est dans le bassin versant de la Dordogne.

    Au pied du bourg, un ruisseau intermittent alimenté par la Font Marceau rejoint la Viveronne sur sa rive gauche[2].

    Climat

    Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.

    Urbanisme

    Typologie

    Curac est une commune rurale[Note 1],[6]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[7],[8]. La commune est en outre hors attraction des villes[9],[10].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,4 %), zones agricoles hétérogènes (33,3 %), forêts (8,2 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Une forme ancienne est Curaco (non datée)[12].

    L'origine du nom de Curac remonterait à un nom de personne gallo-roman Curius auquel est apposé le suffixe -acum, ce qui correspondrait au « domaine de Curius »[13],[14].

    Pendant la Révolution, la commune s'est appelée provisoirement Lauzance[15].

    Histoire

    Quelques vestiges de briques et dallage romains ont été trouvés sur la commune (Champ de Roux, chez Tournaud)[16].

    Les plus anciens registres paroissiaux ne remontent pas avant 1711[17].

    Administration

    Mairie de Curac.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2001 2014 André Thomas PS Retraité
    2014 En cours Monique Sebillaud
    Réélue pour le mandat 2020-2026 [18]
      Chef d'entreprise agricole
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[20].

    En 2018, la commune comptait 123 habitants[Note 2], en augmentation de 0,82 % par rapport à 2013 (Charente : −0,48 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
    358331301365367366350358364
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    348322308293282251225218234
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    225221190178158181191189185
    1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014 2018
    159135118112110117124122123
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Pyramide des âges à Curac en 2007 en pourcentage[23].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90  ans ou +
    0,0 
    9,5 
    75 à 89 ans
    18,0 
    20,6 
    60 à 74 ans
    13,1 
    25,4 
    45 à 59 ans
    24,6 
    17,5 
    30 à 44 ans
    23,0 
    12,7 
    15 à 29 ans
    11,5 
    14,3 
    0 à 14 ans
    9,8 
    Pyramide des âges du département de la Charente en 2007 en pourcentage[24].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90  ans ou +
    1,6 
    8,2 
    75 à 89 ans
    11,8 
    15,2 
    60 à 74 ans
    15,8 
    22,3 
    45 à 59 ans
    21,5 
    20,0 
    30 à 44 ans
    19,2 
    16,7 
    15 à 29 ans
    14,7 
    17,1 
    0 à 14 ans
    15,4 

    Économie

    Agriculture

    La viticulture occupe une petite partie de l'activité agricole. La commune est située dans les Bons Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac[25].

    Lieux et monuments

    L'église de Curac.
    • L'église paroissiale Saint-Vincent, le chœur date du XIIe siècle. La nef et le clocher ont été refaits au XIXe siècle. L'édifice est inscrit partiellement aux monuments historiques depuis 1993[26].

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
    2. Carte IGN sous Géoportail
    3. Carte du BRGM sous Géoportail
    4. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
    5. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Ribérac », sur Infoterre, (ISBN 2-7159-1757-0, consulté le )
    6. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    8. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    12. Jean Nanglard, Pouillé historique du diocèse d'Angoulême, t. III, Angoulême, imprimerie Despujols, , 582 p., p. 406
    13. Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
    14. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 233.
    15. Jacques Baudet et Jacques Chauveaud, Bulletins et mémoires, Société archéologique et historique de la Charente, , « Toponymie révolutionnaire en Charente », p. 272-278 [lire sur le site d'André J.Balout (page consultée le 19 juillet 2012)] [PDF]
    16. Christian Vernou, La Charente, Maison des Sciences de l'Homme, Paris, coll. « Carte archéologique de la Gaule », , 253 p. (ISBN 2-87754-025-1), p. 104
    17. Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 150
    18. https://reader.cafeyn.co/fr/1980733/21598706
    19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    23. « Evolution et structure de la population à Curac en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
    24. « Résultats du recensement de la population de la Charente en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
    25. « Décret n° 2009-1146 relatif à l'AOC Cognac », sur legifrance, (consulté le )
    26. « Église Saint-Vincent », notice no PA00125674, base Mérimée, ministère français de la Culture

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    • Catillus Carol, « Curac », (consulté le )
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