Clumanc

Clumanc est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Clumanc

Ensemble mairie-école-salle polyvalente, au centre de la commune.

Blason
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Castellane
Intercommunalité Communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière
Maire
Mandat
Thierry Viale
2020-2026
Code postal 04330
Code commune 04059
Démographie
Gentilé Clumancais
Population
municipale
217 hab. (2018 )
Densité hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 01′ 28″ nord, 6° 23′ 02″ est
Altitude Min. 773 m
Max. 1 703 m
Superficie 53,68 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Riez
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Clumanc
Géolocalisation sur la carte : Alpes-de-Haute-Provence
Clumanc
Géolocalisation sur la carte : France
Clumanc
Géolocalisation sur la carte : France
Clumanc

    Le nom de ses habitants est Clumancais[1].

    Géographie

    Clumanc et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

    Les communes limitrophes de Clumanc sont Tartonne, Lambruisse, Moriez, Saint-Lions, Saint-Jacques, Chaudon-Norante et Digne-les-Bains.

    Comme sa voisine Tartonne, Clumanc présente un habitat dispersé avec un assemblage de hameaux dans la vallée de l’Asse de Clumanc.

    Il n’y a pas de village-centre ni aucune localité précise portant le nom de la commune.

    La mairie et l'école sont établis au pied de la colline où se trouve le château appartenant a deux propriétaires différents en bordure de la D 19.

    Hameaux

    La commune compte 24 hameaux :

    • Fourchauchier
    • Bourgogne
    • les Bourillons
    • les Nèbles
    • Douroulles
    • le Gion
    • le Riou
    • les Sauzeries (Hautes et Basses)
    • Toueste
    • Valaury
    • Laubre
    • les Roux
    • les Vachiers
    • les Souliers
    • la Lèche
    • la Poste
    • la Tour
    • le Château
    • la Ville
    • les Blancs
    • les Pauls
    • Seisset
    • Chambaresc
    • Saint-Honorat

    Géologie et relief

    Le point culminant est le sommet de la Sapée à 1 701 m d'altitude.

    La commune est située dans le périmètre de protection de la Réserve naturelle géologique de Haute-Provence.

    Hydrographie et eaux souterraines

    Cours d'eau sur la commune ou à son aval[2] :

    • La commune est traversée par la rivière l'Asse de Clumanc, une rivière torrentielle, qui se réunit à l'Asse de Moriez et à l'Asse de Blieux sur la commune de Barrême.
    • Ravins des Sauzeries, du Riou, de Gion, Saint-Martin.

    Environnement

    La commune compte 1 124 ha de bois et forêts, soit 20 % de sa superficie[1].

    La commune est couverte par des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I et II[3] et une ZNIEFF géologique.

    Climat

    Neige à Clumanc.

    L'altitude de la commune varie entre 773 et 1 703 mètres, ce qui influence énormément le climat ; les différences de températures dans la même journée sont très importantes.

    Voies de communications et transports

    Vieux pont métallique à platelage en bois sur l’Asse de Clumanc.

    Risques majeurs

    Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Barrême auquel appartient Clumanc est en zone 1b (risque faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[4], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[5]. La commune de Clumanc est également exposée à trois autres risques naturels[5] :

    • feu de forêt ;
    • inondation (dans la vallée de l’Asse) ;
    • mouvement de terrain : les versants inférieurs de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort[6].

    La commune de Clumanc n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture[7]. Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[7], mais le Dicrim existe depuis 2011[8].

    La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle en 1994 pour des inondations et des coulées de boue[5]. Les tremblements de terre ressentis de la manière la plus sensible dans la commune sont ceux[9] :

    Toponymie

    Le nom de la localité apparaît sous la forme in valle Clumanci vers 1046-1066. Il est probablement formé sur une racine oronymique (désignant une montagne) *Kl-[12]. Ce toponyme est probablement antérieur aux Gaulois[13].

    Histoire

    Monument aux morts, au centre de la commune.

    Auguste fait la conquête de la vallée des Asses en même temps que celle des Alpes, qu’il achève en 14 av. J.-C. Il est difficile de connaître le nom du peuple gaulois qui peuplait la vallée, et le nom de la civitas dont Clumanc dépendait au Haut-Empire : Eturamina (Thorame) ou Sanitensium (Senez). À la fin de l’Empire romain, le rattachement à celle de Sanitensium, et à son diocèse, sont avérés, avec la disparition de l’évêché de Thorame[14].

    Presbytère du prieuré Saint-Honorat, incendié par la Wehrmacht en juillet 1944.

    La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 1046[15], les comtes de Provence y possédaient une maison forte[16]. Le prieuré de Saint-Honorat relevait de l’abbaye de Lérins, du milieu du XIe siècle à la Révolution[17]. L’église Notre-Dame relevait elle de l’abbaye Saint-Victor de Marseille, ou de l’évêque de Digne[17]. Ces églises étaient situées dans des petits castrum[17].

    En 1342, les communautés de Clumanc, Labaud et Saint-Honorat sont rattachées à la viguerie de Castellane par le comte de Provence [18] avant de relever de celle de Barrême[17]. Les communautés de Labaud (Labaudum au XIIIe siècle[19]) et de Saint-Honorat, qui comptaient respectivement 24 et 49 feux en 1315, sont fortement dépeuplées par la crise du XIVe siècle (Peste noire et guerre de Cent Ans) et annexées par celle de Clumanc au XVe siècle[16].

    Durant une longue période, les seigneurs de Clumanc étaient les membres de la famille de Perier[20].

    Durant la Révolution, la société patriotique de la commune y est créée précocement, pendant l’été 1792[21].

    La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du 15 septembre 1807 précise ses modalités, mais sa réalisation est longue à mettre en œuvre, les fonctionnaires du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. Ce n’est qu’en 1837 que le cadastre dit napoléonien de Clumanc est achevé[22].

    Comme de nombreuses communes du département, Clumanc se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède trois, dont une aux Sauzeries Basses, qui dispensent une instruction primaire aux garçons[23]. Aucune instruction n’est donnée aux filles : la loi Falloux (1851), qui impose pourtant l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants, n’est pas appliquée[24]. Quand la première loi Duruy (1867) abaisse ce seuil à 500 habitants, la commune ouvre enfin une école de filles[25]. La commune profite de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve[26].

    Héraldique

    La commune utilise ses armoiries sur la signalisation de voirie.

    Blasonnement : « Fascé d'or et d'azur de six pièces, et un chef d'argent, chargé du mot CLUMANC de sable. »[27],[28]

    Politique et administration

    Municipalité

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
             
    1791   Jean-Louis Bourrillon[29]    
     ? 1815 Bienvenu Bourrillon    
    1815 1815 Casimir Roux    
    1815 1821 Charles Astoin    
    1821 1834 Hilarion Gros    
    1834 1849 Bienvenu Bourrillon    
    1849 1852 Augustin Pierre Casimir Ferrat    
    1852 1854 Auguste Pascal    
    1854 1854 Bienvenu Bourrillon    
    1855 1856 Lucien Pascal    
    1856 1870 Jean André Bourrillon    
    1871 1872 Pierre Chaillan    
    1873 1876 Maurice Honorat    
    1876 1878 Jean André    
    1878 1884 Eugène Laurens    
    1884 1888 Gratien Paul    
    1888 1892 Gustave Roux    
    1892 1896 Paul Chaspoul    
    1896 1900 Joseph Galicien    
    1900 1900 Jules Chaspoul    
    1900  ? Baptistin Audemard    
             
    mai 1945   Jean Girard[30]    
             
    1995 2014 Bernard Molling[31],[32],[33] DVG Conseiller général
    2014 En cours
    (au 17 avril 2014)
    Thierry Viale[34] DVG Employé

    Budget et fiscalité 2016

    En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[35] :

    • total des produits de fonctionnement : 220 000 , soit 1 140  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 202 000 , soit 1 046  par habitant ;
    • total des ressources d’investissement : 130 000 , soit 673  par habitant ;
    • total des emplois d’investissement : 43 000 , soit 224  par habitant.
    • endettement : 328 000 , soit 1 698  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d’habitation : 9,82 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 7,14 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 17,52 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 58,73 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 26,91 %.

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : Médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : 16 470 [36].

    Intercommunalité

    Clumanc a fait partie jusqu'en 2016 de la communauté de communes du Moyen Verdon. Depuis le , elle est membre de la communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière.

    Urbanisme

    Typologie

    Clumanc est une commune rurale[Note 1],[37]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[38],[39]. La commune est en outre hors attraction des villes[40],[41].

    La Communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière, créée le avec effet le , regroupe désormais 41 communes. Cet Établissement public de coopération intercommunale (EPCI) s'est engagé dans une démarche d’élaboration d’un Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi)[42].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (83,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (42,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (33,6 %), zones agricoles hétérogènes (8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (8 %), terres arables (6,1 %), prairies (2,3 %)[43].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[44].

    Population et société

    Démographie

    En 2018, la commune de Clumanc comptait 217 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2006, 2011, 2016, etc. pour Clumanc). Les autres « recensements » sont des estimations.

    Évolution démographique
    1315 1471 1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841
    78 feux44 feux7938238087539401 0131 0521 043
    1846 1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
    1 1151 0901 0401 039919842859772755710
    1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    611560506501418341315276250247
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 -
    199177135137156154172188211-
    Population sans doubles comptes de 1962 à 1999 ; population municipale depuis 2006
    (Sources : Baratier, Duby & Hildesheimer pour l’Ancien Régime[16], EHESS[45], Insee à partir de 1968[46],[47],[48])

    L’histoire démographique de Clumanc, après la saignée des XIVe et XVe siècles et le long mouvement de croissance jusqu’au début du XIXe siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1831 à 1861. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique rapide, et de longue durée. Dès 1901, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1846[49]. Le mouvement de baisse se poursuit jusqu’à la fin des années 1970. Depuis, le mouvement s'est inversé, avec une croissance faible sur quarante ans.

    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune est dotée d’une école primaire[50].

    Économie

    Aperçu général

    En 2009, la population active s’élevait à 81 personnes, dont 7 chômeurs[51] (12 fin 2011[52]). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (64 %)[53] et travaillent majoritairement hors de la commune (60 %)[53].

    Agriculture

    Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 29 établissements agricoles actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et un emploi salarié[54].

    Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de 13 en 2010. Il était de 18 en 2000[55], de 31 en 1988[56]. Actuellement, ces exploitants sont essentiellement tournés vers l’élevage ovin et bovin, et le maraîchage[55]. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a fortement baissé, de 1 796 ha à 492 ha[56]. La SAU a continué sa chute lors de la dernière décennie, pour s’établir à 206 ha[55].

    Industrie

    Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait quatre établissements, n’employant aucun salarié[54].

    Activités de service

    Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait quatre établissements (avec deux emplois salariés), auxquels s’ajoutent les trois établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant neuf personnes[54].

    D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est importante pour la commune, avec entre un et cinq touristes accueillis par habitant[57], l’essentiel de la capacité d'hébergement étant non-marchande[58]. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune, mais uniquement sous la forme de meublés[59].

    Les résidences secondaires apportent un complément important à la capacité d’accueil[60] : au nombre de 113, elles représentent presque la moitié des logements. Trois résidences secondaires possèdent plus d’un logement, et quatre sont des logements mobiles installés à l’année[61],[62].

    Lieux et monuments

    Architecture civile

    Le château des Périers, proche de la mairie, relève du style du XVIe mais peut avoir été construit dans le deuxième quart du XVIIe siècle. Carré, encadré de quatre tours d’angle également carrées, il est inscrit à l’inventaire des monuments historiques[63],[64]. Aujourd'hui à moitié en ruines, ce château appartenait aux membres de la famille de Perier, seigneurs de Clumanc[65].

    Au-dessous du château des Périer, le bâtiment dit « couvent ou tour de l’Annonciade », ou encore « Tour de Boriane » est peut-être une maison campagnarde appartenant à un bourgeois aisé ou à un seigneur local : elle est construite en appareil régulier, est ornée d’une baie géminée et date de la fin du XIIe siècle ou du XIIIe siècle[66] ; c’est un monument inscrit[67]. Sur sa façade, un cadran solaire de 1879 gravé sur pierre a été restauré en 1988[68].

    Au Riou, se trouve une ferme du XVIIe siècle, avec une cheminée en gypserie[69].

    Le château de Seisset est situé au sud de la commune[15].

    Église Notre-Dame

    Église de Clumanc.

    L’église paroissiale Notre-Dame (inscrite à l’inventaire des monuments historiques), est un ancien prieuré de l’abbaye Saint-Victor de Marseille fondé au XIe siècle, mais dont l’état actuel remonte au plus tôt au XIIIe, voire au XIVe siècle selon la DRAC[70]. La première chapelle date du XVe ou du XVIe siècle[71], ce qui la rendrait contemporaine de la façade. La DRAC penche pour une construction des quatre chapelles au XVIIe siècle. Le clocher-mur est construit au-dessus du chevet. Des travaux de réparation ou de construction de chapelles latérales sont datés : 1677, 1675. D’autres travaux ont lieu au milieu du XIXe siècle. La toiture d’everite, qui remplace en 1975 les lauzes posées sur la voûte, a permis de conserver le bâtiment[72]. Elle est inscrite aux monuments historiques[73].

    Entre la nef et une chapelle nord, l’arcade est soutenue par des colonnes médiévales, données pour carolingiennes par Raymond Collier. Elles sont ornées, sur plusieurs registres, d’entrelacs, de colonnettes torsadées, d’étoiles et de rosaces, classées[74],[75].

    Dans son mobilier, se trouvent :

    • un tableau de la Vierge, encadrée de saint Augustin et saint Martin, peint en 1609 par François Mimault (1580-1652)[76], classé[77],[78] ;
    • une Nativité, avec saint Luc et saint Marc, datée de 1636, classée au titre objet[79] ;
    • une statue-reliquaire de saint Marc, en bois doré, classée[80] ;
    • la clôture de la chapelle, en bois, est ornée de pampres, mais en mauvais état[81],[82] ; l’autel du XVIIe siècle, classé, a disparu[83].

    À côté de l’église Notre-Dame, la croix en fonte est signalée pour son décor végétal[84].

    Autres églises et chapelles

    L’église Saint-Honorat est fondée au XIe siècle, et son état actuel date de 1645 (selon Raymond Collier), ou du XIIIe siècle au plus tôt (selon la DRAC) : c’est alors un prieuré de l’abbaye de Lérins, construit selon les principes de l’architecture romane. Sa nef comprend cinq travées. Deux chapelles latérales, dans la dernière travée, forme transept. Le chevet est plat, l’abside voûtée en berceau. Elle est restaurée entre 1750 et 1779, sa nef allongée en 1862, restaurée en 1969 et sa couverture a été refaite en 1987[85],[86]. Les cloches sont logées dans un clocher mur, situé au-dessus du portail.

    Son mobilier comprend :

    • un tableau représentant saint Sébastien, daté du XVIIe siècle et classé[87] ;
    • une donation du Rosaire, classée, de 1645[88].

    Du fait des nombreux hameaux, la commune compte de nombreuses chapelles :

    • deux chapelles à Douroulles, dont la chapelle Saint-Paul datant du XVIIIe, orientée au nord et dépendant autrefois de la paroisse de Lambruisse[89],[15] ;
    • deux à Valaury[15],
    • deux aux Sauzeries, dont la chapelle Sainte-Agathe[90], datant du XVIIe siècle, étroite et rustique[91],[15] ;
    • deux au Riou, dont la chapelle Saint-Jean-Baptiste, qui est une chapelle déplacée entre 1837 et 1840, le précédent édifice voisinant de trop près avec le torrent[92],[15] ;
    • une à Bourgogne[15],
    • et une à Gion[15].

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Sources

    Bibliographie

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.

    Références

    1. Roger Brunet, « Canton de Barrême », Le Trésor des régions, consultée le 9 juin 2013
    2. L'eau dans la commune
    3. Zones Naturelles d'Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique de la commune de Clumanc, sur le site basecommunale.paca.developpement-durable.gouv.fr.
    4. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39
    5. Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 12 juillet 2012
    6. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, p. 37
    7. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 95
    8. Dicrim communal, base Dicrim, consulté le 12 juillet 2011
    9. BRGM, « Épicentres de séismes lointains (supérieurs à 40 km) ressentis à Clumanc », Sisfrance, mis à jour le 1er janvier 2010, consulté le 12 juillet 2012
    10. BRGM, « fiche 40203 », Sisfrance, consulté le 12 juillet 2012
    11. BRGM, « fiche 40137 », Sisfrance, consulté le 12 juillet 2012
    12. Charles Rostaing, Essai sur la toponymie de la Provence (depuis les origines jusqu’aux invasions barbares), Laffite Reprints, Marseille, 1973 (1re édition 1950), p 123
    13. Charles Rostaing, « Toponymie d’origine pré-gauloise » in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., carte 11 et commentaire
    14. Brigitte Beaujard, « Les cités de la Gaule méridionale du IIIe au VIIe s. », Gallia, 63, 2006, CNRS éditions, p. 22-23
    15. Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 p. (non-paginé) (ISBN 2-7399-5004-7)
    16. Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (notice BnF no FRBNF35450017), p. 171
    17. Daniel Thiery, « Clumanc », Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publié le 19 décembre 2010, mis à jour le 20 décembre 2010, consulté le 11 juillet 2012
    18. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, « Histoire de la Sous-Préfecture de Castellane », Préfecture des Alpes de Haute-Provence, consulté le 22 juin 2012
    19. Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., p. 179
    20. Robert de Brianson et Claude-François Ménestrier, L'état de la Provence dans sa noblesse, Bibliothèque nationale, , p. 450
    21. Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 296-297
    22. Alexeï Laurent, « Paysages ruraux de la première moitié du XIXe siècle dans le sud-est des Basses-Alpes », in Jean-Christophe Labadie (directeur éditorial), La matière et le bâti en Haute-Provence, XVIIIe-XXIe siècle, actes de la première Journée d'études d'histoire de la Haute-Provence, Digne, 13 octobre 2012. Digne-les-Bains : Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013. (ISBN 978-2-86004-016-7), p. 10.
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    82. Françoise Reynier 1988, « Ensemble de 2 clôtures de chapelle », notice no IM04000849, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 5 novembre 2008
    83. Raymond Collier, op. cit., p 471
    84. Raymond Collier, op. cit., p 520
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    86. Elisabeth Sauze, « Église paroissiale Saint-Honorat », notice no IA04000487, base Mérimée, ministère français de la Culture, 2 août 2008, consultée le 5 novembre 2008
    87. Arrêté du 7 septembre 1988, « Tableau : saint Sébastien », notice no PM04000084, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 5 novembre 2008
    88. Arrêté du 7 septembre 1988, « Tableau : donation du rosaire (la) », notice no PM04000082, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 5 novembre 2008
    89. Elisabeth Sauze, « Chapelle de Douroulles », notice no IA04000653, base Mérimée, ministère français de la Culture, 2 août 2008, consultée le 3 novembre 2008
    90. Pascal Azan est le fondeur de la cloche de la chapelle Sainte-Agathe à Clumanc en 1845 et de 16 autres cloches dans le Var, dont celle de la Chapelle Notre-Dame de Spéluque
    91. Maïna Masson-Lautier, Olivia Pelletier, « Chapelle Sainte-Agathe », notice no IA04000335, base Mérimée, ministère français de la Culture, 12 septembre 2008, consultée le 25 septembre 2010
    92. Maïna Masson-Lautier, Olivia Pelletier, « Chapelle Saint-Jean », notice no IA04000250, base Mérimée, ministère français de la Culture, 12 septembre 2008, consultée le 25 septembre 2010
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