Clément Roques

Clément Émile Roques, né le à Graulhet (Tarn) et mort le à Rennes (Ille-et-Vilaine), est un cardinal français, archevêque d'Aix-en-Provence de 1934 à 1940, puis de Rennes de 1940 à 1964.

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Clément Roques
Biographie
Naissance
à Graulhet (France)
Ordination sacerdotale
Décès
à Rennes
Cardinal de l’Église catholique
Créé
cardinal
par le
pape Pie XII
Titre cardinalice Cardinal-prêtre
de S. Balbina
Évêque de l’Église catholique
Consécration épiscopale par Pierre-Célestin Cézerac
Archevêque de Rennes, Dol et Saint-Malo
Archevêque de Aix-en-Provence, Arles et Embrun
Évêque de Montauban

« In fide et lenitate »
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie

Jeunesse et formation

Clément Roques suit ses études de théologie au séminaire d'Albi puis à l'Institut catholique de Toulouse.

Il est ordonné prêtre le .

Prêtre

Il exerce son ministère de prêtre au séminaire de Barral à Castres où il est successivement professeur, administrateur, préfet des études puis supérieur jusqu'en 1929.

Évêque

Le , Pie XI le nomme évêque de Montauban. Il est consacré le 24 juin suivant par Pierre Cézerac, archevêque d'Albi.

Le , il est nommé archevêque d'Aix-en-Provence puis le il est transféré à Rennes. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, il se distingua par la résistance qu'il opposa aux exigences de l'occupant en soustrayant les séminaristes au Service du travail obligatoire et en assurant la protection de Juifs et de résistants[1]. Il aida Marie-Louise Charpentier à sauver une famille juive[2].

Il se montra toutefois parfois ambigu, déclarant par exemple en mars 1943, à la suite des bombardements de Rennes : « Des monstres aériens ont semé la ruine et la mort avec un acharnement furieux »[3].

Cardinal

Plaque commémorative au cardinal Roques dans la cathédrale Saint-Pierre de Rennes.

Le pape Pie XII l’éleva à la pourpre cardinalice lors du consistoire du avec le titre de cardinal-prêtre de Sainte-Balbine (S. Balbina).

Archevêque de Rennes, il pose le la première pierre de la nouvelle abbaye Saint-Guénolé de Landévennec, édifiée entre 1950 et 1965 par l'architecte Yves Michel.

Il participa aux conclaves de 1958 qui élit Jean XXIII, et de 1963 qui élit Paul VI. Il participa également aux premières sessions du concile Vatican II.

Dans le cadre de l'édification des nouvelles églises, il donne son accord pour la construction en 1963-1964 de l'église Saint-Jean-l'Évangéliste de Saint-Servan, d'esthétique moderniste, dessinée par l'architecte René Blin.

Il meurt le et est enterré dans la crypte de la cathédrale Saint-Pierre de Rennes.

Vie associative

Il est cité comme membre de la Fondation culturelle bretonne en 1957.[4]

Armes

Tranché au premier d’azur à l’agneau pascal passant d’argent, au deuxième d’or à la croix pattée de gueules, l'écu broché sur la croix épiscopale posée en pal. Le tout est surmonté du chapeau de gueules à cinq rangs de houppes, posées un, deux, trois, quatre et cinq (propre au cardinal).

Décoration

Officier de la Légion d'honneur, le 21 juillet 1958[5]

Notes et références

  1. Site de la Société d'entraide des membres de la Légion d'honneur
  2. Claude Toczé, Les Juifs en Bretagne : Ve-XXe siècles, Presses universitaires de Rennes, , p. 118.
  3. Georges Cadiou, L'Hermine et la Croix gammée, Mango Document, 2001 (ISBN 2-914353-065).
  4. « 1991.6.4. Journée de la langue bretonne - 30 mai 1957 Musée départemental breton », sur musee-breton.finistere.fr (consulté le )
  5. « Cote 19800035/767/87084 », base Léonore, ministère français de la Culture

Liens externes

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