Chronologie du cinéma
Ceci est une chronologie du cinéma, résumant les principaux événements techniques, économiques et artistiques ayant jalonné son histoire.
Avant 1900
Techniques et avancées du langage cinématographique | Économie et diffusion | Courants | Films importants[1] | |
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1888 | - 14 octobre : Louis Aimé Augustin Le Prince, avec sa Mk2 chargée d'un ruban de papier lisse enduit d'émulsion photosensible, enregistre Une scène au jardin de Roundhay.
- Thomas Edison et William Kennedy Laurie Dickson obtiennent les mêmes résultats avec la série de Monkeyshines et se heurtent, comme Le Prince, au même problème d'un impossible visionnement[2]. - John Carbutt invente un support transparent souple et lisse en nitrate de cellulose, le celluloïd, que l'industriel américain George Eastman commercialise en 1889 sous la forme de rouleaux de 70 mm de large[2]. |
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1891 | : Démonstration du kinétoscope de Thomas Edison et William K.L. Dickson, avec la présentation de Dickson Greeting, considéré par certains historiens comme le premier film de l'histoire du cinéma, dirigé par Dickson en personne (ce qui fait de lui le premier réalisateur de films), et joué par lui-même. | Dickson Greeting de William Kennedy Laurie Dickson | ||
1892 | : première séance, dans le Cabinet fantastique du musée Grévin, du Théâtre optique inventé par Émile Reynaud[3], où sont présentés les premiers dessins animés du cinéma, dont la durée varie de 1 min 30 s à 5 minutes. Ce sont les premières projections d'images animées dépassant le cycle d'une à deux secondes des jouets optiques. | Pauvre Pierrot d'Émile Reynaud | ||
1893 | Le Kinétographe d'Edison est désormais chargé d'une pellicule à défilement vertical, mise au point par Edison, Dickson et William Heise, le 35 mm muni d'un double jeu de 4 perforations rectangulaires, soit 8 perforations par photogramme, format argentique qui est encore utilisé de nos jours. | Thomas Edison fait construire le premier studio de l'histoire du cinéma, le Kinetographic Theater (surnommé le Black Maria), dans lequel sont tournés, de 1893 à 1895, soixante-dix films, première production industrielle du 7e Art[4]. | ||
1895 | Premier essai de film musical (son sur disque) par William Kennedy Laurie Dickson. | : Projection publique et payante à Paris par les frères Lumière au Salon Indien du Grand Café (trois mois après la projection Lumière du à La Ciotat dans un des plus vieux cinémas du monde, L'Eden). | La Sortie de l'usine Lumière à Lyon de Louis Lumière | |
1896 | Apparition des premiers studios en France, dont celui de Léon Gaumont. Alice Guy, première femme « directrice de prise de vues » de l'histoire. | |||
1897 | - Le Cinématographe est mis en cause en France dans l'incendie du Bazar de la Charité, qui a fait 129 victimes. Désaffection du public bourgeois, principal client des frères Lumière.
- Le cinéma connaît sa première crise commerciale aux États-Unis, lorsque Thomas Edison déclare la guerre des brevets, afin notamment de mieux protéger ses droits. - Création du studio de Georges Méliès. |
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1898 | Premier bout à bout de prises de vues différentes, embryon de montage, avec le documentaire Scènes de la ruée vers l'or au Klondike, produit par Edison, qui comprend 5 plans. | École de Brighton (Angleterre, 1898-1908) | ||
1899 | À Brighton, apparition des premiers découpages en plans, premiers montages, avec par exemple Ce qu'on voit dans un télescope, et l'année suivante, La Loupe de grand-maman. | La Loupe de grand-maman (Grandma's Reading Glass) de George Albert Smith |
Années 1900
Dominée commercialement et artistiquement par le cinéma français, la décennie voit la transition d'un cinéma forain itinérant (copies vendues) à un cinéma urbain installé (copies louées).
Techniques et avancées du langage cinématographique | Économie et diffusion | Courants | Films importants | |
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1900 | À l'Exposition universelle de Paris, le cinéma est réhabilité dans l'esprit du public des beaux quartiers. | |||
1901 | Premiers films en couleur[5]. | |||
1902 | Le Voyage dans la Lune de Méliès | |||
1903 | ||||
1905 | Apparition à Pittsburgh des premiers Nickelodeon qui sortent le cinéma des foires et roulottes et les implantent dans le paysage urbain. | |||
1908 | Premier film utilisant les actions parallèles, Les Aventures de Dollie de D. W. Griffith. | Le Film d'art (France, 1908-1913) |
Années 1910
Les années 1910 sont le théâtre d'une mutation esthétique (le cinéma « en tableaux » laisse la place au découpage-montage du cinéma classique). La guerre aidant, la production bascule progressivement vers l'Amérique, alors que se succèdent les âges d'or muets des cinémas danois, italiens, et suédois.
Techniques | Économie et diffusion | Courants | Films importants | |
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1911 | Eugene Lauste présente un essai de son enregistré sur pellicule. | |||
1912 | Fondation de la Keystone dont Mack Sennett assure la direction artistique | |||
1913 | Naissance de Hollywood où Cecil B. DeMille vient tourner l'une de ses superproductions. | |||
1914 | Première super-production européenne : Cabiria de Giovanni Pastrone. | |||
1915 | Naissance d'une nation de D. W. Griffith | |||
1916 | Création du Technicolor sur une seule pellicule à deux couleurs obtenues par des filtres soustractifs à la prise de vues et des filtres colorés à la projection[6] | |||
1919 | - Charles Chaplin, Douglas Fairbanks, Mary Pickford et D. W. Griffith fondent United Artists
- À Moscou, création du VGIK, première école de cinéma au monde. |
Impressionnisme français (1919-1929) |
Années 1920
Les années 1920 sont marquées par une profusion de courants d'avant-garde (souvent trans-artistiques et trans-nationaux), majoritairement européens, qui s'éteindront tous à l'arrivée du parlant.
Techniques | Économie et diffusion | Courants | Films importants | |
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1920 | Expressionnisme allemand (1920-1927) | Le Cabinet du Docteur Caligari de Robert Wiene | ||
1921 | Kammerspiel (Allemagne, 1921-1929) | |||
1922 | The Toll of the Sea premier film en Technicolor à deux pellicules noir et blanc et filtres. | Nanouk l'Esquimau, de Robert Flaherty (premier long-métrage documentaire) | ||
1923 | Lancement du format 16 mm par Kodak | |||
1925 | - Courants de montage soviétiques (1925-1934)
- Nouvelle objectivité (Allemagne, 1925-1932) |
Le Cuirassé Potemkine de Sergueï Eisenstein | ||
1926 | Premier long métrage musical, Don Juan, avec le système Vitaphone (son sur disque). | |||
1927 | - Le Chanteur de jazz, utilisant le Vitaphone, est le premier long-métrage parlant.
- Avec Napoléon, Abel Gance propose un procédé tri-écrans, le Polyvision. |
L'Aurore de F.W. Murnau
Metropolis de Fritz Lang | ||
1928 | Fox Film Corporation, puis Radio Corporation of America (RCA) lancent coup sur coup deux systèmes de son enregistré photographiquement sur la pellicule même. Ces deux procédés vont imposer le cinéma sonore en peu de temps. Les studios de cinéma et les salles de projection sont alors modifiés et insonorisés en conséquence. | La Passion de Jeanne d'Arc de Carl Theodor Dreyer | ||
1929 | Le se tient la première cérémonie des oscars du cinéma américain, récompensant les meilleures prestations de l'année 1928. | L'Homme à la caméra de Dziga Vertov |
Années 1930
Années du passage au parlant (la date diffère selon les pays) et de ses multiples conséquences (double-programme avec série B aux États-Unis, reconfiguration des genres...). Outre le cinéma hollywoodien, la décennie est marquée par l'âge d'or classique des cinémas chinois, français, et japonais.
Techniques | Économie et diffusion | Courants | Films importants | |
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1930 | Aux États-Unis, établissement du « code Hays », qui prétend définir la morale au cinéma, et censure de fait un certain nombre de représentations. | |||
1932 | Premier dessin animé en couleur : la Silly Symphony Des arbres et des fleurs de Walt Disney (l'année suivante, Disney obtiendra un oscar pour une autre Silly symphony en couleur : Les Trois Petits Cochons). | Première Mostra de Venise. | ||
1934 | 1er juillet : application du code Hays. | |||
1935 | Becky Sharp, premier film en couleur (Technicolor trichrome). | Réalisme socialiste (URSS) : nouvelle ligne artistique imposée en par le premier congrès des cinéastes, dictant un « retour à la prose ». | ||
1936 | Après des années de résistance (grève des benshi en 1932), le parlant s'impose enfin au Japon. | |||
1937 | Blanche-Neige et les Sept Nains de Walt Disney est considéré comme le premier dessin animé de long métrage, de plus réalisé en couleur via le procédé industriel Technicolor. Il s'agit en fait du quatrième [7] | |||
1939 | La Règle du jeu de Jean Renoir |
Années 1940
La guerre et l'immédiat après-guerre affectent la plupart des cinématographies européennes et asiatiques. La décennie est dominée par Hollywood, mais laisse entrevoir les premiers signes d'une mutation esthétique (Orson Welles aux États-Unis, Néoréalisme en Italie). Âge d'or des cinémas classiques mexicains, anglais, et égyptiens.
Techniques | Économie et diffusion | Courants | Films importants | |
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1940 | Calligraphisme (Italie, 1940-1944) | |||
1941 | Citizen Kane d'Orson Welles | |||
1943 | Néoréalisme italien (1943-1955) | |||
1945 | Rome, ville ouverte de Roberto Rossellini | |||
1946 | Premier Festival de Cannes, après l'édition annulée de 1939. | |||
1947 | Début du Maccarthisme avec la liste des Dix d'Hollywood. | Lee Strasberg crée l'Actors Studio à New York (influence cinématographique importante dans les années 1950). | ||
1948 | Loi anti-trust : les majors américaines doivent se séparer de leur réseau de salles. |
Années 1950
L'avènement de la télévision accélère les innovations techniques en salle. Les cinémas japonais et indiens connaissent chacun l'apogée de leur période classique. Parallèlement, de jeunes cinéastes poursuivent la veine néoréaliste (Chahine, Satyajit Ray...), ou annoncent déjà le cinéma moderne (Bresson, Tati, Kalatozov...). La fin de la décennie voit apparaître les premières nouvelles vagues.
Techniques | Économie et diffusion | Courants | Films importants | |
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1952 | Apogée du Maccarthisme aux États-Unis, qui frappe durement Hollywood. | |||
1953 | Éphémère inflation de films en trois dimensions avant que ne sorte La Tunique (The Robe), premier film en CinemaScope. | Effondrement du système de studio indien (la Prabhat cesse toute production en 1953, Bombay Talkies ferme en 1954, la New Theatres en 1955...). | Free cinema (Angleterre, 1953-1968) | Voyage à Tokyo de Yasujirō Ozu |
1954 | Les Sept Samouraïs d'Akira Kurosawa, par son exposition à la Mostra de Venise (où il remporte le lion d'argent), popularise le cinéma japonais auprès du public et des critiques occidentaux. | |||
1956 | La Complainte du sentier de Satyajit Ray, par son exposition au festival de Cannes (où il reçoit le « Prix du document humain »), popularise le cinéma indien auprès des critiques occidentaux. | Nouvelle vague japonaise (1956-1970) | La Prisonnière du désert de John Ford | |
1958 | Le Nagra III, appareil sonore portable léger, permet d'enregistrer un son de qualité hors studio, ouvrant aux tournages de rue. | Cinéma direct (Canada, États-Unis, France, 1958-1962) | Sueurs froides d'Alfred Hitchcock | |
1959 | Nouvelle vague française (1959-1968) |
Années 1960
Les années 1960 sont marquées par les Nouvelles vagues, par un renouveau des cinémas documentaires et expérimentaux, et par l'émergence des cinématographies du tiers-monde. Le cinéma hollywoodien y connaît l'une de ses seules décennies moribondes. La production spécialisée pour cinémas de quartier (cinéma B et bis) est à son apogée, majoritairement issue de cinq pays : Grande-Bretagne, Italie, Hong-Kong, États-Unis et Japon.
Techniques | Économie et diffusion | Courants | Films importants | |
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1960 | L'Éclair 16 (Éclair NPR), caméra 16mm silencieuse, facilite les tournages en extérieur. Permet l'essor des reportages (cinéma et télévision). | À bout de souffle de Jean-Luc Godard | ||
1962 | Cinéma Novo (Brésil, 1962-1972) | |||
1963 | L'échec commercial de Cléopâtre met la Fox au bord de la faillite. | Nouvelle vague tchécoslovaque (1963-1969) | Huit et demi de Federico Fellini | |
1964 | Jeux olympiques de Tokyo : les foyers japonais s'équipent massivement de téléviseurs couleur, encouragés par une campagne de promotion (on parle des « Olympiades télévisées »). | |||
1965 | Neuer Deutscher Film (RFA, 1965-1979) | |||
1966 | - La Grande Vadrouille s'installe en tête du box-office français pour plusieurs décennies.
- La Noire de... d'Ousmane Sembene (Sénégal) est le premier film d'Afrique subsaharienne (un moyen-métrage, après deux courts réalisés en 1955 et 1963). |
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1967 | En Chine continentale, la révolution culturelle provoque un arrêt quasi complet de la production jusqu'en 1971. | Nouvel Hollywood (États-Unis, 1967-1979) | ||
1968 | - Le festival de Cannes est interrompu par les événements de mai 68.
- Fin du Code Hays, remplacé par un système de classification (MPAA film rating system). |
2001, l'Odyssée de l'espace de Stanley Kubrick | ||
1969 | Création du FESPACO |
Années 1970
L'âge d'or du cinéma B et bis se poursuit, tout comme les carrières isolées des cinéastes modernes européens (Bergman, Tarkovski, Antonioni...). Aux côtés du Nouvel Hollywood, un nouveau système de studio se fortifie (premiers blockbusters). La renaissance du cinéma australien s'amorce.
Techniques | Économie et diffusion | Courants | Films importants | |
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1973 | Fermeture du Gaumont Palace. | |||
1975 | Les Dents de la mer de Steven Spielberg est considéré comme le premier blockbuster. | |||
1976 | Première cérémonie des Césars du cinéma français. | |||
1977 | Le succès de Star Wars, sorti en Dolby Stéréo, pousse la plupart des salles à s'équiper de systèmes sonores stéréo. | Les Aventures de Bernard et Bianca de Walt Disney Productions s'installe en tête du box-office français. |
Années 1980
Face à l'hégémonie retrouvée d'Hollywood, certains cinémas asiatiques se réveillent (cinquième génération du cinéma chinois, cinéma taïwanais).
Techniques | Économie et diffusion | Courants | Films importants | |
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1982 | Nouvelle vague taïwanaise (1982-1990, « seconde vague » en 1990-2010) |
Années 1990
Le cinéma japonais connaît un retour important sur la scène internationale. La décennie est marquée par les premières incursions du numérique : essor des effets spéciaux digitaux, expérimentations liées aux petites caméras.
Techniques | Économie et diffusion | Courants | Films importants | |
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1994 | Le Roi Lion devient le plus grand succès au box-office des films d'animation. | |||
1995 | Casper est le premier film dont le héros est en images de synthèse, et Toy Story le premier long métrage réalisé entièrement en images de synthèse. | Dogme 95 (Danemark et international, 1995-2005) | ||
1997 | Titanic devient le plus grand succès au box-office de l'Histoire du cinéma. |
Années 2000
La transition vers le cinéma numérique se poursuit. La décennie, dans une moindre mesure, est également marquée par les renouveaux des cinémas sud-coréens, roumains, et (de façon plus confidentielle) sud-asiatiques.
Techniques | Économie et diffusion | Courants | Films importants | |
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2000 | Le : Première projection commerciale de cinéma numérique à Paris, par Philippe Binant, utilisant la technologie DLP CINEMA de Texas Instruments. | |||
2001 | Le , La Fièvre de l'ormeau d'Andrés Wood : première transmission de cinéma numérique par satellite en Europe. | |||
2002 | Les progrès de la technologie numérique HD permettent le montage d'un film en un seul plan-séquence de 96 minutes : L'Arche russe d'Alexandre Sokourov. | Mumblecore (New York, 2002-...) | ||
2004 | En France, la fréquentation en salles atteint un sommet de 195 millions de spectateurs après 13 années de croissance quasi-continue. | |||
2009 | Avatar de James Cameron devient le film ayant réalisé le plus de recettes à l'international (2,7 milliards de dollars), détrônant ainsi Titanic au sommet du box-office mondial, et accélère la généralisation des projections en 3D numérique. |
Années 2010
La transition vers le numérique (tournage et exploitation) est achevée.
Techniques | Économie et diffusion | Courants | Films importants | |
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2010 | - Le cinéma Nigérian (Nollywood), marché vidéo en croissance constante depuis les années 1980, dépasse le millier de films officiellement produits par an[8].
- Les cinémas français accueillent 200 millions de spectateurs et retrouvent leurs niveaux de 1968. |
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2011 | En juillet, plus de la moitié des salles françaises se trouvent équipées en numérique (fin des projecteurs à bobines dans les cinémas UGC). | |||
2012 | - Inauguration de la Cité du cinéma de Luc Besson à Saint-Denis.
- Arrivée de Netflix au Royaume-Uni. |
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2014 | - Déploiement de Netflix sur les marchés francophones et germanophones d'Europe occidentale | |||
2015 | Star Wars, épisode VII : Le Réveil de la Force confirme la stratégie des studios d'investir de très gros budgets pour l'exploitation de franchises, issues notamment des univers de Marvel et DC Comics. | |||
2019 | Joker : Plus gros succès de tous les temps pour un film R-rated (restrictions -12,-16 etc) + l'un des films les plus rentables de l'histoire. |
Années 2020
Techniques | Économie et diffusion | Courants | Films importants | |
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2020 | ||||
2021 |
Notes et références
- Les « films importants » indiqués regroupent les films du dernier classement Sight and Sound, ainsi que ceux ayant lancé ou fédéré un courant cinématographique.
- Marie-France Briselance et Jean-Claude Morin, Grammaire du cinéma, Paris, Nouveau Monde, , 588 p. (ISBN 978-2-84736-458-3), p. 15.
- Georges Sadoul, Histoire du cinéma mondial, des origines à nos jours, Paris, Flammarion, , 719 p., p. 583.
- Briselance et Morin 2010, p. 25.
- Marion Garcia, « Découverte: le premier film couleur date de 1901 », L'Express, (lire en ligne, consulté le ).
- http://worldwide.espacenet.com/publicationDetails/biblio?CC=US&NR=1208490&KC=&FT=E&locale=en_EP.
- AlloCine, « Le premier long métrage d’animation ("El Apostol", 1917): Les toutes premières fois du cinéma », sur AlloCiné (consulté le )
- « Les Marchés émergents et la numérisation de l'industrie cinématographique », Institut de statistique de l'UNESCO, , p. 13 (lire en ligne).
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