Chemin de fer Anvin - Calais

Le Chemin de fer d'Anvin à Calais est créée 1882 dans le département du Pas-de-Calais. L'exploitation est assurée par la Compagnie du chemin de fer d'Anvin Calais (AC) puis à partir de 1919 par la Compagnie générale de voies ferrées d'intérêt local (CGL) jusqu'à la fermeture totale en 1955[1].

Ligne
d'Anvin à Calais

Un train à Lumbres.
Historique
Mise en service 1882
Fermeture 1955
Concessionnaires AC (1874 1919)
CGL (1919 1955)
Fermée (à partir de 1955)
Caractéristiques techniques
Longueur 95 km
Écartement métrique (1,000 m)
Électrification Non électrifiée

Caractéristiques

La ligne

Anvin - Fruges : (15 km), ouverture en 1882, fermeture en 1954
Fruges - Lumbres : (32 km), ouverture en 1882, fermeture le 28 octobre 1955
Lumbres - Guînes : (38 km), ouverture le 25 juillet 1882, fermeture le 28 octobre 1955
Guines - Saint-Pierre-lès-Calais : (9 km), ouverture le 1er juillet 1882[2], fermeture le 28 octobre 1955
Saint Pierre-lès-Calais - Calais-Ville : (1 km) ouverture en 1900, fermeture le 28 octobre 1955.

Le centre du réseau était situé à Lumbres ou se situait le dépôt et les ateliers.

La section comprise entre Fruges et Rimeux-Gournay (9 km) était commune avec le chemin de fer d'Aire-sur-la-Lys à Berck-Plage.

Gares de jonction

La Gare des Fontinettes à Calais, la voie métrique à gauche côtoie la voie normale de la compagnie du Nord

Avec la Compagnie des chemins de fer du Nord

Avec le chemin de fer d'Aire-sur-la-Lys à Berck-Plage

  • Gare de Fruges
  • Gare de Rimeux-Gournay

Avec le Tramway de Boulogne-sur-Mer à Bonningues

  • Gare de Bonningues

Avec le tramway à vapeur d'Ardres à pont-d'Ardres

  • Gare d'Ardres

Matériel roulant

Locomotive type 031T N°4, construite par la SACM

Locomotives à vapeur

  • N° 1 à 7, type 031T, livrées en 1881 par la SACM,(n°constructeur 2611 à 2617), poids à vide 17 tonnes
  • N° 8, type 031T, livrée en 1883 par la SACM,(n°constructeur 3618), poids à vide 17 tonnes
  • N° 9 à 10, type 030T, livrées par Pinguély en 1900, (n°constructeur 100 à 101), poids à vide 18 tonnes

Voitures à voyageurs

  • à 2 essieux et portières latérales livrées en 1881[3]
mixtes AB, 1re et 2e classe (7 unités)
mixtes BC, 2e et 3e classe (5 unités)
type C, 3e classe (20 unités)
  • à bogies et plateformes (3 unités), livrées en 1890

Fourgons à bagages

  • à 2 essieux avec vigie (10 unités)

Wagons de marchandises

  • 2 essieux livrés en 1881[4]

Vestiges et matériels préservés

La gare de Remilly-Wirquin, préservée et réhabilitée, est devenue la mairie de la commune[5],[6].

Notes et références

  1. http://www.trains-fr.org/facs/lig62.htm
  2. http://asso.nordnet.fr/acha/acha/excu_8mai/2005/anvin1.html
  3. « Portefeuille économique des machines, de l'outillage et du matériel » , sur Gallica, (consulté le ).
  4. « Portefeuille économique des machines, de l'outillage et du matériel » , sur Gallica, (consulté le ).
  5. « L'ancienne gare de Remilly-Wirquin », sur https://www.fondation-patrimoine.org (consulté le ).
  6. « Remilly-Wirquin : le cabinet d’aisance de la ligne ferroviaire Anvin-Calais sera reconstruit », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • G.T., « Le chemin de fer à voie étroite d'Anvin à Calais », La Nature, no 499, , p. 69-70 (lire en ligne).
  • Henri Domengie et José Banaudo, Les Petits trains de jadis : Nord de la France, t. 4, Éditions du Cabri, , 252 p. (ISBN 978-2908816297)
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