Chaumes-en-Brie

Chaumes-en-Brie est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Chaumes-en-Brie

Chaumes-en-Brie vue du sud-est.

Blason
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Melun
Intercommunalité Communauté de communes Brie des Rivières et Châteaux
Maire
Mandat
François Venanzuola
2020-2026
Code postal 77390
Code commune 77107
Démographie
Gentilé Calmétiens
Population
municipale
3 304 hab. (2018 )
Densité 165 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 40′ 07″ nord, 2° 50′ 38″ est
Altitude Min. 67 m
Max. 116 m
Superficie 20,07 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Chaumes-en-Brie
(ville isolée)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Fontenay-Trésigny
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Chaumes-en-Brie
Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Chaumes-en-Brie
Géolocalisation sur la carte : France
Chaumes-en-Brie
Géolocalisation sur la carte : France
Chaumes-en-Brie
Liens
Site web http://www.chaumesenbrie.fr

    Géographie

    Localisation

    La commune est à 50 km à l'est de Paris, distante de 20 km de Melun, 15 km de Tournan-en-Brie, 10 km de Rozay-en-Brie, km de Fontenay-Trésigny, km de Beauvoir et de Verneuil-l'Étang[Carte 1].

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    Chaumes-en-Brie domine la vallée de l'Yerres et de celle d'un de ses affluents, le Bréon.

    La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[1].

    Réseau hydrographique

    Carte des réseaux hydrographique et routier de Chaumes-en-Brie.

    Le réseau hydrographique de la commune se compose de neuf cours d'eau référencés :

    • La rivière l'Yerres, longue de 98,23 km[2], affluent en rive droite de la Seine ;
      • le fossé du Miroir, 2,19 km[3], et ;
      • Le ru de Bréon, long de 22,13 km[4], affluents de l’Yerres, ainsi que :
        • un bras de 0,28 km[5] ;
        • un bras de 0,51 km[6] ;
          • le ru de Frégy, 5,02 km[7], qui conflue avec le bras du Bréon ;
            • le fossé 02 des Vieux Prés, 2,23 km[8], affluent du ru de Frégy ;
        • un bras de 0,61 km[9] ;
    • le ru de Chevry, cours d'eau naturel et canal de 6,09 km[10], affluent de la Marsange.

    La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 17,74 km[11].

    Gestion des cours d'eau

    Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[12].

    La commune fait partie du SAGE « Yerres », approuvé le . Le territoire de ce SAGE correspond au bassin versant de l’Yerres, d'une superficie de 1 017 km2, parcouru par un réseau hydrographique de 450 kilomètres de long environ, répartis entre le cours de l’Yerres et ses affluents principaux que sont : le ru de l'Étang de Beuvron, la Visandre, l’Yvron, le Bréon, l’Avon, la Marsange, la Barbançonne, le Réveillon[13]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat mixte pour l’Assainissement et la Gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE), qualifié de « structure porteuse »[14].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 10,9 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3,3 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 4,4 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,3 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 734 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 0,6 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : -2,1 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[15].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[15]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[16], où la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour 1981-2010[17] à 11,6 °C pour 1991-2020[18].

    Réseau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].

    Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[20] :

    • « L'Yerres de sa source a Chaumes-en-Brie », d'une superficie de 18 ha, un tronçon de 40 km de l'Yerres qui héberge une faune piscicole et une végétation aquatique devenues rares en Ile-de-France[21],[22].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    Carte des ZNIEFF de type 2 localisées sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal de Chaumes-en-Brie comprend un ZNIEFF de type 2[Note 2],[23], la « Basse vallée du Bréon » (275,8 ha), couvrant 2 communes du département[24].

    Urbanisme

    Typologie

    Chaumes-en-Brie est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[25],[26],[27]. Elle appartient à l'unité urbaine de Chaumes-en-Brie, une unité urbaine monocommunale[28] de 3 242 habitants en 2017, constituant une ville isolée[29],[30].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire regroupe 1 929 communes[31],[32].

    Lieux-dits, écarts et quartiers

    La commune compte 119 lieux-dits administratifs répertoriés[33]. Les lieux-dits et écarts incluent : Maurevert, Forest et Arcy. Les communes limitrophes incluent Courtomer, Argentières, Beauvoir, Verneuil-l'Etang, Guignes, Ozouer-le-Voulgis, Châtres, Fontenay-Trésigny et Bernay-Vilbert.

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (69,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53% ), forêts (24,8% ), zones urbanisées (8,3% ), prairies (7% ), zones agricoles hétérogènes (4,3% ), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,3% ), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,7% ), eaux continentales[Note 5] (0,5 %)[34].

    Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[35],[36],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].

    Planification

    La commune, en 2019, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[37].

    Logement

    En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 1 504 (dont 68 % de maisons et 30,4 % d’appartements).

    Parmi ces logements, 84,3 % étaient des résidences principales, 4,4 % des résidences secondaires et 11,3 % des logements vacants.

    La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 71,6 % contre 23 % de locataires[38], dont 3,3 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 6] et 5,4 % logés gratuitement.

    Voies de communication et transports

    En venant de Paris on peut y accéder soit par la route nationale 4, soit par la route nationale 19. La route départementale D 402 traverse la commune qui est située à égale distance de ces deux nationales.

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Culmae[39] et Abbas Culmensis en 1114[39] ; Abbatia de Caumis en 1156[40] ; De Calmis en 1166[41] ; Abbas Chalmensis en 1188[42] ; De Chaumis en 1201[43] ; De Chalmis en 1225[44] ; De Calmis en 1322[45] ; Chausmes en 1400[46] ; Chaumes en Brye en 1492[47] ; Chaulmes en Brye en 1524[48] ; Chaulme en 1668[49] ; Chaumes-en-Brie (Décret du 7 septembre 1905)[50].

    Chaume : issu du bas latin calma, pluriel de l'oïl chaume « Terre inculte, lande, hauteur ou plateau en friche »[51].

    Histoire

    Cette antique bourgade romaine s'appelait Calma ce qui signifie hauteur, la commune étant localisée sur un plateau.

    La ville était fortifiée au Moyen Âge et dotée d'une longue muraille dont il reste des vestiges[52].

    Appelée à l'origine Chaumes, elle deviendra par arrêté du 7 septembre 1905, Chaumes-en-Brie[53].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Melun du département de Seine-et-Marne. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la neuvième circonscription de Seine-et-Marne.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Tournan-en-Brie[53]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton de Fontenay-Trésigny.

    Intercommunalité

    La commune était membre de la communauté de communes de l'Yerres à l'Ancœur, créée fin 2005.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (et 5 000 habitants en zone de montagnes), le préfet de Seine-et-Marne a rendu public le 23 décembre 2016 un nouveau projet de schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prend en compte le redécoupage de la plupart des intercommunalités, prévoyant notamment le regroupement de la communauté de communes Vallées et Châteaux avec des communes voisines des communautés de communes de la Brie centrale, du Pays de Seine et des Gués de l’Yerres.

    C'est ainsi que la commune intègre la nouvelle communauté de communes Brie des Rivières et Châteaux, créée le , dont elle est désormais membre[54].

    Politique locale

    À la suite de la démission de plus d'un tiers du conseil municipal en janvier 2018, motivé, selon les protestataires, par une gestion autocratique du maire, des élections municipales sont organisées en mars 2018[55],[56],[57], amenant l'élection de la liste d'opposition menée par François Venanzuola (SE), qui recueille 457 voix (51,81 % des suffrages exprimés) et 18 sièges au conseil municipal et trois à la communauté de communes Brie des rivières et châteaux (CCBRC) contre celle menée par l'ancien maire-adjoint Mathieu Arlandis (SE), avec 425 voix (48,19 %) et cinq au conseil municipal et 1 siège à l'intercommunalité[58]. Le nouveau conseil a élu le 23 mars 2018 son nouveau maire, François Venanzuola[59].

    Liste des maires

    La mairie.
    Liste des maires successifs[60]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1944 1947 André Decreps    
    1947 1963 René Michel    
    1963 mars 1977 Jehan Michel    
    mars 1977 mars 1989 André Carer    
    mars 1989 juin 1995 Nicole Sellier    
    juin 1995 mars 2001 José Chevreau    
    mars 2001 janvier 2004
    (démission)
    Pierre Porchez   Expert-comptable
    2004 avril 2014 Jean-Claude Simon SE[61]  
    avril 2014[62],[63] mars 2018 Jean-Paul Guyonnaud SE[56] Chef d'entreprise retraité
    mars 2018[59] En cours
    (au 28 mars 2018)
    François Venanzuola SE Économiste de la construction

    Jumelages

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [64],[65].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Chaumes-en-Brie est assurée par la communauté de communes Brie des Rivières et Châteaux (CCBRC) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [66],[67],[68].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[69]. La communauté de communes Brie des Rivières et Châteaux (CCBRC) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[66],[70].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la communauté de communes Brie des Rivières et Châteaux (CCBRC) qui en a délégué la gestion à l'entreprise Suez, dont le contrat expire le [66],[71].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[72]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[73].

    En 2018, la commune comptait 3 304 habitants[Note 7], en augmentation de 11,02 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +3,47 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 6271 7551 7931 6111 7051 6581 6851 7301 730
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 8331 8131 8381 7171 7931 8581 8962 2922 003
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 9922 0211 9661 7551 8401 9561 9351 8031 803
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    1 6651 7921 8232 1392 5002 7432 9582 9823 007
    2013 2018 - - - - - - -
    2 9763 304-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[53] puis Insee à partir de 2006[74].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (février 2018). 
    Pour l'améliorer, ajoutez des références vérifiables [comment faire ?] ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.
    • Marché de Noël
    • Marché des fleurs
    • Fête champêtre
    • Bourses aux vêtements d'hiver et d'été
    • Bourses aux jouets
    • Concours de pêche
    • Fête de la pêche

    Économie

    La commune héberge le premier méthaniseur de France à injecter du biométhane sur le réseau de distribution de GrDF en 2013, sur une ferme de 350 hectares[75].

    Agriculture

    Chaumes-en-Brie est dans la petite région agricole dénommée la « Brie boisée », une partie de la Brie autour de Tournan-en-Brie[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 8] de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyélevage[76].

    Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[77]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 16 en 1988 à 7 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 77 ha en 1988 à 144 ha en 2010[76]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Chaumes-en-Brie, observées sur une période de 22 ans :

    Évolution de l’agriculture à Chaumes-en-Brie entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension économique[76],[Note 9]
    Nombre d’exploitations (u) 16 15 7
    Travail (UTA) 50 34 22
    Surface agricole utilisée (ha) 1 232 1 226 1 011
    Cultures[78]
    Terres labourables (ha) 1 167 1 212 867
    Céréales (ha) 876 669 513
    dont blé tendre (ha) 534 446 347
    dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 308 118 104
    Tournesol (ha) 48
    Colza et navette (ha) 50 s 105
    Élevage[76]
    Cheptel (UGBTA[Note 10]) 480 764 418

    Culture locale et patrimoine

    Édifices situés dans la ville de Chaumes

    L'église Saint-Pierre et Saint-Paul.
    Ferme de Forest : vue d'ensemble.
    L'ancienne école maternelle, château de l'Abbaye.
    La tour d'Arcy, construite en 1896.
    C'est la seule qui reste des trois églises de Chaumes[52].
    Les parties les plus anciennes, le clocher, le chœur, l'abside, les chapelles Saint-Roch et de la Vierge datent du XIIIe siècle. De nombreuses restaurations se sont succédé. Le portail a été édifié en 1755. La flèche, détruite par la foudre en 1766 et reconstruite en 1866, est à nouveau foudroyée en 1942. Elle sera restaurée en 1964.
    À l'intérieur, on peut admirer une crucifixion due au peintre Philippe de Champaigne. Un reliquaire renferme des ossements de différents saints.
    L'orgue : avant 2016, c'était un orgue du milieu du XVIIIe siècle qui prenait place dans l'église ce n'était donc pas l'orgue sur lequel ont joué les membres de la famille Couperin. Il a été remplacé en 2016 par un autre à l'origine du facteur allemand Franz Breil, sa reconstruction pour notre église ayant été confiée au facteur Thierry Lemercier et l'harmonie réalisée par le facteur Bernard Hurvy.
    • Vestiges de l'ancienne abbaye Saint-Pierre-de-Chaumes[81]
    Abbaye royale, sa fondation remonterait au VIe siècle, sous Childebert Ier et Clotaire Ier. Incendiée et pillée, l'abbaye est reconstruire en 1181[52]. En avril 1475, par ses lettres patentes, Louis XI confirma sa protection royale[82].
    L'abbaye ferme ses portes quelques années, avant la Révolution, puis tombe en ruine[52].
    En 1883, un pastiche de château médiéval est bâti sur ses vestiges. Il accueille jusqu'en 2011 l'école maternelle[52]. C'est devenu aujourd'hui l'Inspection de l’Éducation Nationale de Chaumes-en-Brie[83].
    • La maison de retraite, bâtiment datant du XVIIIe siècle.

    Édifices situés à l'écart du bourg

    • La tour d'Arcy (ou tour saint Firmin)[84].
    Édifiée en 1896 par l'acteur Léon Noël, elle est composée d'éléments très divers. Le portail d'entrée est par exemple celui de la chapelle Saint-Firmin de Paris (1257).
    • Le château d'Arcy[85].
    Il est depuis 2014 un centre de réinsertion sociale et professionnelle pour personnes en difficulté géré par l'association Aurore.
    • Le château de Maurevert
    Il date du XVIIIe siècle, construit sur l'emplacement d'un château médiéval.
    • Le château de Forest[86].
    C'est devenu la ferme de Forest qui fut construite sur l'emplacement d'un ancien manoir médiéval. Le principal corps de bâtiment est surmonté d'un pigeonnier.
    • La ferme de la Grange Saint-Père était à l'origine une ferme abbatiale.
    • Le château de Crenille.

    Lieux de promenades

    Personnalités liées à la commune

    • Berceau des Couperin (Louis, François, Charles) (musiciens français de l'époque baroque)
    • Berceau de la dynastie des Forqueray  (musiciens)
    • Famille Quinton, René Quinton, biologiste, Paul Quinton, médecin soignant gratuitement, Louis Quinton, chevalier de la Légion d'honneur, maire.
    • Antoine Parmentier (1757-1813), agronome.
    • Antoine Arnauld, abbé de Chaumes, janséniste et mémorialiste
    • François Cavanna (1923-2014), écrivain, journaliste et dessinateur humoristique. Ses cendres sont inhumées au cimetière de la commune où il a habité une quarantaine d'années.

    Héraldique et devise

    Blason
    D’azur aux trois gerbes de blé d’or posées 2 et 1
    Ornements extérieurs
    Timbre : couronne murale
    Feuilles de chêne et de laurier
    Détails

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    6. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    8. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    9. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
    10. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
    • Cartes
    1. « Localisation de Chaumes-en-Brie, » sur Géoportail (consulté le 31 mars 2020)..
    2. « Chaumes-en-Brie - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    3. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    4. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Références

    1. « Plan séisme consulté le 31 mars 2020 ».
    2. Sandre, « Fiche cours d'eau - L’Yerres (F4--0210) ».
    3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé du Miroir (F4745000) ».
    4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de Bréon (F4750600) ».
    5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras du Bréon (F4755001) ».
    6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras du Bréon (F4754001) ».
    7. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de Frégy (F4756000) ».
    8. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 02 des Vieux Prés (F2326500) ».
    9. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras du Bréon (F4756001) ».
    10. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de Chevry (F4779000) ».
    11. Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 18 octobre 2019
    12. « SAGE dans le département de Seine-et-Marne », sur le site de la préfecture de Seine-et-Marne (consulté le ).
    13. « SAGE Yerres - Documents », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le ).
    14. site officiel du Syndicat mixte pour l’Assainissement et la Gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE)
    15. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
    16. « Orthodromie entre Chaumes-en-Brie et Melun-Villaroche », sur fr.distance.to (consulté le ).
    17. « Station météorologique de Melun - Villaroche - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    18. « Station météorologique de Melun - Villaroche - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    19. « Réseau européen Natura 2000 », sur le site du Ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
    20. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Chaumes-en-Brie », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    21. « L’Yerres de sa source à Chaumes-en Brie - ZSC - FR1100812 », sur www.driee.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
    22. « site Natura 2000 FR1100812 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    23. « Liste des ZNIEFF de la commune de Chaumes-en-Brie », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    24. « ZNIEFF la « Basse vallée du Bréon » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    25. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    26. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    27. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    28. « Unité urbaine 2020 de Chaumes-en-Brie », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    29. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    30. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    31. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
    32. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    33. Site territoires-fr.fr consulté le 16 octobre 2019 sous le code commune 77107.
    34. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
    35. IAU Île-de-France, « Mode d'occupation du sol de l'Île-de-France », sur www.institutparisregion.fr (consulté le ).
    36. « Nomenclature du MOS en 11 postes », sur www.iau-idf.fr (consulté le ).
    37. « Etat d'avancement des documents d'urbanisme locaux au 01/11/2019 », sur /www.seine-et-marne.gouv.fr (consulté le ).
    38. Statistiques officielles de l'Insee.
    39. Archives nationales, S 2285b, n° 13.
    40. Quantin, I, 538.
    41. Quantin, II, 185.
    42. Archives nationales, S 2285b, n° 41.
    43. Cartulaire N.-D. de Paris, I, 87.
    44. Cartulaire N.-D. de Paris, I, 866.
    45. Archives nationales, JJ 61, fol. 7.
    46. Archives nationales, P 131, fol. 66 v°.
    47. Archives nationales, S 2285b.
    48. Archives nationales, S 1987.
    49. Archives nationales, Q1 1399.
    50. Henri Stein et Jean Hubert, Dictionnaire topographique du département de Seine-et-Marne, Paris, (lire en ligne), p. 117.
    51. Ernest Nègre - 1990 - Toponymie générale de la France - Page 73 - (ISBN 2600028838).
    52. Vidéo de présentation de Chaumes en Brie Chaumes en Brie, "un village où il fait bon vivre !"
    53. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    54. [PDF]« RAA n°261 du 15 décembre 2016 - Arrêté 2016/DRCL/BCCCL/103 », sur https://www.seine-et-marne.gouv.fr/ (consulté en ).
    55. Marine Legrand, « Chaumes-en-Brie : des vœux sous tension après les démissions en série : Le maire doit présenter ses vœux ce 10 janvier alors que trois élus de sa majorité viennent de démissionner, dont sa première adjointe », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
    56. Sébastien Blondé et Marine Legrand, « Chaumes-en-Brie : l’opposition démissionne et provoque de nouvelles élections : Les élus d’opposition ont remis jeudi leurs démissions qui s’ajoutent aux trois départs récents du conseil municipal. Conséquence : les habitants devront retourner aux urnes », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
    57. Marine Legrand, « Chaumes-en-Brie : François Venanzuola, premier candidat déclaré à la mairie : François Venanzuola, premier adjoint de l’ancien maire de 2004 à 2014 et élu d’opposition depuis quatre ans, prend la tête d’une liste pour les élections municipales des 18 et 25 mars », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
    58. Sé.B., « Chaumes-en-Brie : la liste Venanzuola remporte les élections municipales », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
    59. Pierre Choisnet, « Chaumes-en-Brie : François Venanzuola élu maire jusqu’en 2020 : Vendredi soir, François Venanzuola a été élu maire de Chaumes-en-Brie par le conseil municipal. Sa liste avait remporté les élections municipales partielles du 18 mars », Le Pays Briard, (lire en ligne, consulté le ) « Deux listes se sont affrontées : « Unis pour Chaumes », conduite par François Venanzuola (SE), et « Pour bien vivre à Chaumes », menée par Mathieu Arlandis (SE). C’est finalement l’équipe de François Venanzuola qui l’a emporté d’une courte tête avec 51,81 % des votes ».
    60. « Les maires de Chaumes-en-Brie », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
    61. « A Chaumes, Guyonnaud (SE) va présenter une liste », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
    62. Marine Madelmond, « Jean-Paul Guyonnaud, « Alternative Calmétienne » candidat aux élections municipales présente sa liste : Jean-Paul Guyonnaud, candidat aux municipales présente sa liste pour la ville de Chaumes-en-Brie. Ses mots d’ordre : fiscalité et gestion des finances », La République de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
    63. « A Chaumes, une triangulaire Guyonnaud-Simon-Bolâtre », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
    64. « Le service public local de l’eau potable et de l’assainissement. », sur https://www.vie-publique.fr/, (consulté le ).
    65. « Seine-et-Marne - Assainissement collectif », sur eau.seine-et-marne.fr (consulté le ).
    66. « Commune de Chaumes-en-Brie - organisation des services d'eau et d'assainissement », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
    67. « CC Brie des Rivières et Châteaux (CCBRC) - Communes adhérentes et compétences », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
    68. « CC Brie des Rivières et Châteaux (CCBRC) - Services et indicateurs », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
    69. « Tout savoir sur l’assainissement non collectif », sur le portail ministériel de l'assainissement non collectif (consulté le ).
    70. « Le SMAAEP de Crécy_Boutigny et Environs - Services en propre », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
    71. « CC Brie des Rivières et Châteaux (CCBRC) - Services et indicateurs », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
    72. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    73. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    74. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    75. « Bioénergies de la Brie - Du biogaz à la ferme », sur magazine.seine-et-marne.fr (consulté le ).
    76. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Chaumes-en-Brie », sur http://recensement-agricole.agriculture.gouv.fr/ (consulté le ).
    77. « L'agriculture en Seine-et-Marne », sur www.seine-et-marne.gouv.fr (consulté le ).
    78. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Chaumes-en-Brie », sur le site « Agreste » du service de la statistique et de la prospective (SSP) du ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt. (consulté le ).
    79. « L'église », notice no PA00086885, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    80. « Les objets classés de l'église », base Palissy, ministère français de la Culture.
    81. L'Abbaye sur le site de Chaumes-en-Brie
    82. Lettres patentes de Louis XI, Paris, avril 1475 (lire en ligne).
    83. Site de l'Inspection de l'Éducation nationale de Chaumes-en-Brie
    84. La tour d'Arcy sur le site de Chaumes-en-Brie
    85. Le château d'Arcy sur le site de Chaumes-en-Brie
    86. Le château de Forest sur le site de Chaumes-en-Brie
    • Portail de Seine-et-Marne
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.