Chauconin-Neufmontiers

Chauconin-Neufmontiers est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Chauconin-Neufmontiers

La mairie.
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Meaux
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays de Meaux
Maire
Mandat
Michel Bachmann
2020-2026
Code postal 77124
Code commune 77335
Démographie
Gentilé Coconaciens-Neufmontois
Population
municipale
3 422 hab. (2018 )
Densité 197 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 58′ 27″ nord, 2° 50′ 19″ est
Altitude Min. 58 m
Max. 162 m
Superficie 17,39 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Chauconin-Neufmontiers
(ville isolée)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Claye-Souilly
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Chauconin-Neufmontiers
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Chauconin-Neufmontiers
Liens
Site web chauconin-neufmontiers.fr

    Géographie

    Localisation

    Chauconin-Neufmontiers est situé à km au nord-ouest de Meaux[Carte 1].

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Carte avec les communes environnantes

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[1].

    Hydrographie

    Carte des réseaux hydrographique et routier de Chauconin-Neufmontiers.

    Le réseau hydrographique de la commune se compose de quatre cours d'eau référencés :

    • le ru de Rutel, long de 12,56 km[2], et de ses trois affluents :
      • le ru de Viry, long de 4,12 km[3] ;
      • le ru des Touches, long de 2,56 km[4] ;
      • le ru du Bourdeau, long de 2,21 km[5].

    La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 10,82 km[6].

    Climat

    La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[7].

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 10,9 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3,2 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 3,9 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,2 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 715 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 0,4 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 0,1 j

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[8]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[7]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[9]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Creil, qui se trouve à 41 km à vol d'oiseau[10], où la température moyenne annuelle évolue de 10,2 °C pour la période 1971-2000[11], à 10,9 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[13].

    Milieux naturels et biodiversité

    Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[14],[15],[16].

    Urbanisme

    Typologie

    Chauconin-Neufmontiers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[17],[18],[19]. Elle appartient à l'unité urbaine de Chauconin-Neufmontiers, une unité urbaine monocommunale[20] de 3 289 habitants en 2017, constituant une ville isolée[21],[22].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[23],[24].

    Lieux-dits, écarts et quartiers

    La commune compte 107 lieux-dits administratifs[Note 4] répertoriés[25] dont Nécropole nationale de Chauconin-Neufmontiers (Grande tombe de Villeroy), Butte de Montassis (espace naturel boisé).

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (92,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (86,6% ), zones urbanisées (5,3% ), zones agricoles hétérogènes (2,8% ), forêts (2,8% ), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,4 %)[26].

    Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[27],[28],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].

    Planification

    La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé[29]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 4].

    Logement

    En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 854 dont 88 % de maisons et 11,8 % d'appartements.

    Parmi ces logements, 94,7 % étaient des résidences principales, 0,6 % des résidences secondaires et 4,7 % des logements vacants[Note 5].

    La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait t à 84,8 % contre 13,8 % de locataires[30] dont, 7,4 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 6] et, 1,5 % logés gratuitement.

    Voies de communication et transports

    Bus CIF777

    Le sentier de grande randonnée GR 1 fait une incursion sur le territoire de la commune, à la limite de Penchard.

    Toponymie

    Chauconin est mentionné sous les formes « Coconniacus locus in pago Melciano » vers 700[31] ; « Conconiacum in pago Melciano » vers 750[32] ; Coconiagum vers 775[33] ; Chauconi en 1151[34] ; Chacunni en 1189[35] ; Chuconnix en 1215[36] ; Chauconniacam en 1225[37] ; Chautconnin vers 1222[38] ; Chauconinum en 1225[39] ; Chaconiacum en 1232[40] ; Chautconnien en 1275[41] ; Chauconny en 1276[42] ; Chauconiacum au XIIIe siècle[43] ; Chauconnin en 1389[44] ; Apud Chauconninum en 1394[45] ; Chaucongnin en 1487[46] ; Chaucognyn en 1570[47] ; Chauconain en 1643[48],[49].
    Chauconin écrit Coconniacus en 700 pourrait provenir du latin coquus le « cuisinier » ; Chautconnin, vers 1222, sous l'influence du mot très courant : connin qui désignait le lapin[50].

    Neufmontiers est mentionné sous les formes Novum monasterium en 1210[51] ; Neufmoustier en Brie en 1345[52] ; Nuefmoustier en 1353[53] ; Nuef Moustier en Brie en 1383[54] ; Le Neuf Moustier en 1466[55] ; Neuf Moustier en Brye en 1567[56] ; Neufmoitier en 1626[57] ; Neufmoustier en 1644[58] ; Neufmoutiers-en-Brie (Décret du 18 novembre 1919)[59].
    Neufmontiers : du latin novum monasterium « nouveau monastère ».

    Chauconin-Neufmontiers est né en 1829 du rapprochement des villages de Chauconin et de Neufmontiers. La fusion des communes de Chauconin et de Neufmontiers-lès-Meaux a eu lieu en 1972.

    Histoire

    Antiquité

    Les premières traces d'habitat sur le territoire de la commune remontent à la période gallo-romaine (du Ier au IVe siècle). Lors de la construction de la prison, les fouilles archéologiques effectuées fin 2001 ont mis au jour les restes d'un petit établissement rural datant de cette époque (une cave, des fosses), et plusieurs céramiques, certaines fort belles, ont été retirées[60].

    Ancien Régime

    La première mention du nom du village de Chauconin apparaît dans les textes du VIIIe siècle sous la forme « Coconiacum ». L'étymologie est incertaine et le nom pourrait provenir du latin coquus (cuisinier). Quant au village de Neufmontiers, l'origine provient du mot Monasterium, ou « moustier », c'est-à-dire « monastère ». Il s'agit d'un « nouveau monastère », créé au XIIIe siècle par les abbés de Saint Faron à Meaux, dont il ne reste plus de traces, qui devint Neufmontiers[60].

    Sur le territoire de la commune actuelle (à 500 mètres au sud de la route nationale 3 et jouxtant le village de Trilbardou), se trouvait au Moyen Âge le village de Saint-Saturnin, actuellement disparu, et comme englouti sous les terres cultivées. Le village une fois disparu, ses habitants se sont regroupés dans le village actuel de Chauconin. En 1135, les chanoines de la cathédrale de Meaux fondent l'abbaye de Châge dans la ville de Meaux et donnent à ce monastère la charge de l'église de Saint-Saturnin, accompagnée de ses revenus sauf en ce qui concerne la dîme que la chapitre conserve. Il est ainsi révélé qu'en 1353 le prieur du village paye 20 sols de dîme. Saint-Saturnin était donc une localité assez considérable, mais qui a été ruinée au cours de la guerre de Cent Ans[60].

    Une première cause de la décadence du village de Saint-Saturnin tient à la Jacquerie de 1358, épisode célèbre du l'histoire du pays de Meaux. Cette année-là des bandes de paysans révoltés se formèrent dans la région de Beauvais et ravagèrent le pays jusqu'à Sens ; plusieurs milliers finirent par se faire massacrer dans l’actuel département de l'Oise par Charles de Navarre (dît Charles le Mauvais). Une partie des Jacques se retrouva à Meaux, pilla les environs, puis fit alliance avec les bourgeois de la ville (lesquels étaient soutenus par Étienne Marcel qui, à Paris, était à l'origine d'une révolte semblable contre le pouvoir royal). Mais ils furent finalement vaincus par les nobles, réfugiés dans le quartier fortifié du Marché (parmi ceux-ci se trouvaient la femme et la sœur du futur roi Charles V)[60].

    Première Guerre mondiale

    Anniversaire de la bataille de la Marne. Pèlerinage sur les tombes du champ de bataille à la grand tombe de Neufmontiers. Deux évêques bénissent une tombe où reposent 50 hommes. Université de Caen.

    Le samedi , en début d'après-midi, une troupe de soldats arrive à marche forcée à Villeroy, depuis Vémars situé une trentaine de kilomètres au nord-ouest, d'où elle est partie le matin-même. Il s'agit de la 19e compagnie du 276e régiment de réserve d'infanterie. Elle est commandée par le capitaine Guérin, un ancien des « bat d'af » âgé de 32 ans et par le lieutenant Charles Péguy, 41 ans, écrivain célèbre bien qu'impécunieux, père de 3 enfants, son épouse étant enceinte d'un quatrième. De 14 à 17 heures les soldats se reposent près du « puits Puisieux » à Villeroy (puits qui existe encore). À 17 heures, lors d'un premier bond, les soldats franchissent la route qui sert de limite avec la commune de Chauconin-Neufmontiers et se protègent derrière le talus. À 17 heures 30 a lieu un deuxième bond en avant[60].

    Le souvenir de Péguy éclipse les actions des autres participants, mais il faut signaler l'action de la brigade marocaine qui, partant d'une position située sur la droite de la compagnie de Péguy, prit d'assaut la colline du Bois du Télégraphe, avant d'être obligée de se replier faute d'appui. Il s'agissait du premier jour de la bataille de Marne, appelée ici bataille de l'Ourcq ; le front allait jusqu'à Bar-le-Duc. Du côté français, les troupes engagées ici étaient composées du 5e corps d'armée du général Lamaze, comprenant les 55e et 56e divisions de réserve et la brigade marocaine. Du côté allemand, la 1re armée du général von Klück opérait un mouvement pour prendre Paris par le sud ; le 4e corps de réserve sur le front de l'Ourcq (et donc à Chauconin-Neufmontiers) constituait le flanc droit. Le 6 septembre, les troupes allemandes quittent la ligne reliant les villages de Monthyon et Penchard ; le 10 septembre, les Allemands ont reflué au-delà de Reims (grâce notamment aux appuis transportés par les « Taxis de la Marne »), c'est la victoire pour les troupes alliées, françaises et anglaises, victoire de la 1re bataille de la Marne[60].

    Le , un missile balistique V2 s'écrase sur Neufmontiers-lès-Meaux[61].

    Époque contemporaine

    En 1972, la fusion des villages de Chauconin et de Neufmontiers-lès-Meaux forment le village de Chauconin-Neufmontiers.

    Situé en périphérie de Meaux, le village ne cesse de s'agrandir et dépasse, à cette époque, les 2 000 habitants. Cependant sa grande superficie (1 700 hectares) lui permet, pour l'instant, de conserver sa ruralité. La mise en service d'un centre pénitentiaire sur la périphérie de son territoire (inauguré en janvier 2005) et le passage de la voie ferrée du TGV Est (à partir de 2007), n'ont pas altéré son image, ni son espace, occupé dans sa majeure partie par des terres agricoles[60].

    Politique et administration

    En 2008, la commune a reçu le label « Ville Internet @@ »[62], récompense renouvelée en 2010[63].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1959 mars 1971 Maurice Aubry   Cultivateur
    mars 1971 mars 1983 Pierre Bourgeois   Expert-comptable et commissaire aux comptes
    mars 1983 mars 1989 Monique Glemot   Gérante de société
    mars 1989 juin 1995 Jean-Marie Heusèle   Cultivateur
    juin 1995 septembre 2004[64]
    (démission)
    Guy Kalayan app. PS Kinésithérapeute
    17 octobre 2004 En cours Michel Bachmann DVG-FG[65] Professeur du secondaire retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Instances judiciaires et administratives

    • Janvier 2005 : inauguration d'un nouvel établissement pénitentiaire sur la partie Est de la commune (le centre pénitentiaire de Meaux-Chauconin-Neufmontiers), en remplacement de l'ancienne prison située dans le centre historique de la ville de Meaux, prison définitivement fermée depuis 2001 mais dont le bâtiment, classé au patrimoine historique et datant du Second Empire, est prévu pour un reconditionnement et une réorientation vers de nouvelles fonctions.

    Politique environnementale

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [66],[67].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Chauconin-Neufmontiers est assurée par le CA du Pays de Meaux (CAPM) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [68],[69],[70].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[71]. Le CA du Pays de Meaux (CAPM)La commune assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[68],[72].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la commune qui en a délégué la gestion à l'entreprise Veolia, dont le contrat expire le [68],[73],[74].

    Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Meaux[75].

    Population et société

    Démographie

    Ses habitants sont appelés les Coconaciens-Neufmontois[76].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[77]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[78].

    En 2018, la commune comptait 3 422 habitants[Note 7], en augmentation de 17,55 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +3,47 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    585566607566591502512527508
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    509523532573520505509546506
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    477460453405423435413411390
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    3683376588241 4891 4941 7192 7072 990
    2018 - - - - - - - -
    3 422--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[79] puis Insee à partir de 2006[80].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    De nombreuses activités culturelles sont disponibles à Chauconin-Neufmontiers, notamment la poterie, le dessin, le solfège et la musique, la sculpture, le théâtre sans oublier bien sûr la bibliothèque. La salle des jeunes organise par ailleurs de nombreuses activités au fil de l'année.

    Sports

    De nombreuses activités sportives peuvent être pratiquées comme notamment le judo, le tennis de table, le tennis, le football et la randonnée.

    Économie

    La commune héberge l'installation de méthanisation Biogaz Meaux, qui produit 150 Nm3/h de biométhane depuis 2013 à partir de cultures intermédiaires à vocation énergétique[81].

    Agriculture

    Chauconin-Neufmontiers est dans la petite région agricole dénommée la « Goële et Multien », regroupant deux petites régions naturelles, respectivement la Goële et le pays de Meaux (Multien)[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 8] de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)[82].

    Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[83]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 7 en 1988 à 5 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 147 ha en 1988 à 200 ha en 2010[82]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Chauconin-Neufmontiers, observées sur une période de 22 ans :

    Évolution de l’agriculture à Chauconin-Neufmontiers entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension économique[82],[Note 9]
    Nombre d’exploitations (u) 7 6 5
    Travail (UTA) 25 15 11
    Surface agricole utilisée (ha) 1 031 1 122 1 002
    Cultures[84]
    Terres labourables (ha) 1 031 1 109 996
    Céréales (ha) 654 690 517
    dont blé tendre (ha) 494 541 s
    dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 125 80
    Tournesol (ha) 0
    Colza et navette (ha) s s s
    Élevage[82]
    Cheptel (UGBTA[Note 10]) 1 0 0

    Culture locale et patrimoine

    Édifices religieux

    L'église Saint-Barthélemy.
    • l'église Saint-Saturnin de Chauconin, construite lors des XVIe et XVIIe siècles, fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques[85].
    Au XVIIIe siècle, les reliques d'une ancienne église se trouvant dans le hameau appelé Saint-Saturnin (aux environs de Trilbardou) furent transférés dans l'église actuelle. Cette église sert d'exemple de transition du style gothique à celui de la Renaissance, pour un édifice religieux de campagne.

    Château du Martroy

    • Le château du Martroy, construit lors des XVIIe et XIXe siècles, fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques[86].

    Lieu de mémoire de la Grande Guerre

    La « Grande Tombe de Villeroy ».

    Espaces récréatifs

    • L'espace Naturel Sensible de Montassis créé en 2007 couvre un périmètre de 46 hectares (en septembre 1914, ce site fut un champ de bataille où plus de trois-cents Marocains tombèrent sous les balles allemandes).
    • Repère géodésique au sommet du bois du télégraphe (Butte de Montassis).

    Personnalités liées à la commune

    • Jeanne d'Arc serait passée par Chauconin en se rendant à Reims par le chemin s'appelant actuellement le chemin de Reims qui part de Chauconin vers Crégy-lès-Meaux.
    • Claude-Louis Gibert (1743-1797), écuyer, lauréat de la Société d'Agriculture de France en 1786, reçoit la visite d'Arthur Young en 1789 qui en fait l'éloge dans ses Voyages en France.
    • Jean Thomas Guillaume Lorge (1767-1826), général des armées de la République et de l'Empire est décédé dans cette commune.
    • Maurice Utrillo (1883-1955), peintre français a peint le tableau « La ferme incendiée à Chauconin, près de Meaux » où l'église de Chauconin apparait en fond dans le contexte de la Première Guerre mondiale.
    • Roberta González (1909-1976), peintre française, y décéda.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
    5. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
    6. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    8. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    9. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
    10. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
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