Charal

Charal est une entreprise de l'industrie agroalimentaire française spécialisée dans l'achat de bovins aux éleveurs, leur abattage et la transformation des carcasses obtenues en viande fraiche et surgelée destinée à l'alimentation humaine. C'est une filiale du groupe Bigard.

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Charal

Création 22 novembre 1971
Forme juridique Société par actions simplifiée
Slogan Vivons fort
Siège social Quimperlé (depuis jan. 2020)
 France
Direction Groupe Bigard représenté par Jean-Paul Bigard
Actionnaires Bigard
Activité Transformation et conservation de la viande de boucherie (APE 1011Z)
Produits Viande fraiche et surgelée, burgers, plats cuisinés
Société mère Groupe Bigard
Effectif 2 929 (2019)
SIREN 546950379
Site web Charal.fr

Chiffre d'affaires 863 789 739 € (2019)
Résultat net 20 126 000 € (2017)[1]

Historique

Ancien logo.

La marque de viande bovine Charal a été créée en 1986 par le groupe Vital Sogéviandes, société parisienne d’abattage et de transformation de produits carnés, qui détient alors plusieurs unités de transformation. En 1997, la société Vital Sogéviandes est débaptisée et prend le nom de Charal. Deux ans plus tard, le siège social de Charal est établi à Cholet[2].

L’Hebdopack a été le premier produit de la marque Charal. La communication du groupe est alors orientée vers l’« innovation produit » et sur le fait que c’est la première fois en France que « la viande a un nom »[3][source insuffisante]. L’objectif est alors de donner une notoriété à la marque avec une forte communication télévisuelle principalement basée sur l’humour.

Lorsque éclate la première crise de la vache folle en 1996, Charal bénéficie de sa notoriété (la marque est dominante dans le marché de la viande fraîche sous vide en termes de notoriété, avec un taux de notoriété de 85 %[4]) et du faible nombre de marques présentes en rayon boucherie. Charal oriente alors sa communication vers la qualité de ses produits et vers son système de traçabilité qui permet d’identifier l’origine exacte d’une pièce de viande depuis l’éleveur jusqu’au consommateur[5].

Après la deuxième crise de la vache folle en 2000, Charal change de discours et adopte un nouveau slogan : « On n’a pas fini de vous faire aimer la viande ».

Depuis 2005, face à une consommation de viande toujours en baisse et un marché du snack en plein essor, Charal élargit son offre et créé une gamme burgers.

En janvier 2007, alors qu’éclate un nouveau scandale de viande avariée, la société a reconnu « un défaut de composition » dans ces morceaux de viande mais ces lots n’ont présenté aucun danger pour la santé des consommateurs[6].

En janvier 2008, le groupe Bigard, spécialisé dans l'abattage et la transformation de la viande, prend 100 % de la Compagnie financière Vital, propriétaire du groupe Charal[7].

En 2009, Charal s'étend vers le marché des surgelés « prêts à cuisiner », lance un burger et de la viande bovine « micro-ondable »[8]. L'entreprise lance une gamme de produits cuisinés dans des cocottes fabriquées en polypropylène recyclable[9].

Le chiffre d’affaires de Charal, qui compte plus de 3 000 salariés, s’élève à près de 1 milliard d’euros pour l’exercice 2010[10]. Jean Chavel était le directeur général de Charal depuis 2004. Il est décédé à Paris le 31 octobre 2011, à l’âge de 62 ans[11].

Sites

Charal dispose de plusieurs usines en France, dont :

Controverse sur les conditions d’abattage

Abattage de vaches dans un abattoir Charal (2008), dénoncé par L214.

Le 28 août 2009, Charal est visé par une enquête filmée tournée en caméra cachée dans son abattoir de Metz. L’association de protection animale L214 y dénonce le non-respect de la réglementation par Charal[12]. Il s’avère en effet que des bêtes redeviennent conscientes avant et au moment d'être saignées. L214 porte plainte contre Charal pour cruauté envers les animaux[13],[14]. L'entreprise tente de son côté d'interdire la diffusion des vidéos sur Internet par l'association[15]. Charal met L214 en demeure de retirer la vidéo de ses sites internet, porte plainte pour violation de propriété privée, et conteste les accusations portées par l'association.

La plainte de L214 contre Charal en 2009 a été classée « sans suite » une 1re fois et confirmée « sans suite » en appel en 2012. Le juge précise que « l’enquête n’a pas révélé de mauvais traitements… ni de pratiques non conformes aux règlements ». L214 a été déboutée de sa plainte[16].

À la suite de la diffusion du documentaire « L'adieu au steak » dans Arte en mars 2012, Charal porte plainte contre L214, le porte-parole de L214, Sébastien Arsac, ainsi qu'Arte (France et G.E.I.E) pour « atteinte à la présomption d'innocence, atteinte à son image de marque et à sa réputation auprès du public ». Charal est débouté de ses demandes et condamné par Le Tribunal de Grande Instance de Paris au paiement de 1 500  à chacune des parties, soit une somme totale de 6 000 [17].

Partenariat Voile

En 2017, la marque Charal revient dans l’aventure voile aux côtés du skipper Jérémie Beyou. En 2018, Charal sponsorise et inaugure son nouveau bateau, l'Imoca 60 CHARAL, pour la Route du Rhum en novembre 2018. Avec ce nouveau bateau Charal[18], Jérémie Beyou participe à la Transat Jacques Vabre en 2019[19], au Vendée Globe en 2020, et à la Rolex Fastnet Race en 2021.

Notes et références

Liens externes

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