Chambost-Longessaigne

Chambost-Longessaigne est une commune française, située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Chambost et Longessaigne.

Chambost-Longessaigne

Héraldique
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Rhône
Arrondissement Lyon
Intercommunalité Communauté de communes des Monts du Lyonnais
Maire
Mandat
Marie-Luce Arnoux
2020-2026
Code postal 69770
Code commune 69038
Démographie
Gentilé Chambostiens
Population
municipale
938 hab. (2018 )
Densité 61 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 46′ 25″ nord, 4° 22′ 11″ est
Altitude Min. 477 m
Max. 681 m
Superficie 15,44 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales L'Arbresle
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Rhône
Chambost-Longessaigne
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Chambost-Longessaigne
Géolocalisation sur la carte : France
Chambost-Longessaigne
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Chambost-Longessaigne
Liens
Site web www.chambost-longessaigne.com

    Géographie

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Chambost-Longessaigne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (58,8 %), zones agricoles hétérogènes (33,5 %), forêts (5,4 %), zones urbanisées (2 %), terres arables (0,2 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Chambost-Longessaigne que l'on retrouve sous les noms de Chamboscus, Chambostus, Chambosc était, avant la Révolution, paroisse et baronnie dans le Beaujolais, de l'archiprêtre de Néronde, de l'élection et du bailliage de Villefranche.

    Vers l'an 1000, Vuichardus et son épouse, Eymodis, donnent à l'abbaye de Savigny une église consacrée à saint Maurice et située sur le territoire de Chambost. Le , le pape Eugène II confirme le prieuré de Saint-Irénée dans toutes ses possessions, au nombre desquelles figure l'église de Chambost (Chambosco).

    En 1229, le pays aurait été cédé aux sires de Beaujeu par le comte de Forez.

    Hugues de Mauvoisin, en novembre 1261, reconnait tenir en fief, de l'abbaye de Savigny, ce qu'il possède à Chambost.

    Cette terre appartient en 1539 à Arthaud de Saint Germain puis à la famille Querières et enfin vers 1640 aux De Thélis. Au XVIIIe siècle, le seigneur est monsieur de Riverieux, ancien prévôt des marchands de Lyon.

    Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Beauchamp[8].

    Cette localité ne parait pas avoir été le théâtre d'évènements importants mais nous trouvons son nom cité dans les plus anciens documents archivés.

    Politique et administration

    Administration municipale

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1995  ? Armand Sauret    
    2001 2006 Jean-Alain Vernay    
    2007 2008 Gérard Pavero    
    2008 En cours Marie-Luce Arnoux    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    La commune fait partie de la CC des Monts du Lyonnais.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[10].

    En 2018, la commune comptait 938 habitants[Note 2], en augmentation de 2,4 % par rapport à 2013 (Rhône : +4,48 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 5001 1521 4141 4701 6331 6861 7571 8151 933
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 9351 9112 0211 9121 9121 8851 7781 7441 715
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 6501 5531 6031 1911 2161 1501 1031 008963
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    910817710675632714803816829
    2013 2018 - - - - - - -
    916938-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[11].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • La randonnée pédestre des "Nez en l'Air" (jeudi de l'Ascension).
    • Le marché de Noël (deuxième samedi de décembre, en nocturne).

    Lieux et monuments

    • La chapelle du Mortier : construite au XVIIe siècle, est connue sous le nom de « chapelle du Mortier » et serait l'œuvre de maçons de la Creuse. Son portail est constitué d'une porte cloutée et d'un tympan en bois orné d'un bas-relief représentant une piéta fort expressive. La face arrière de l'édifice est agrémentée d'une niche renfermant une statue de « Notre Dame de Lourdes ». Ses abords ont longtemps servi de sépultures aux châtelains voisins. Sur le parvis, une croix en pierre dorée datant de 1684 porte le témoignage des pèlerins se rendant à Saint-Jacques-de-Compostelle.
    • L'église Saint-Maurice : de style gothique, elle fut construite sur les ruines d’un ancien prieuré qui, entouré de murailles et de fossés profonds, avait plutôt l’apparence d’un château fort que d’une maison religieuse. L'église du XIXe siècle, de style néogothique, dédiée à saint Maurice, sa place de forme semi-circulaire pavée en granit du Portugal et la fontaine.
    • Le château : il est situé à proximité du village sur la route de Panissiéres et date du XVIIIe siècle. Il a été reconstruit assez loin du château primitif dont il reste un portail qui sert de passage entre les deux places de la commune. Le château actuel fut agrandi et embelli par la famille de Riverieux de Chambost.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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