Cenon

Cenon (prononcé [sənɔ̃]) (en occitan/gascon : Senon) est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine faisant partie de Bordeaux Métropole. Ces habitants sont appelés les Cenonnais.

Pour les articles homonymes, voir Cenon (homonymie).

Cenon

L'Hôtel de ville et le Pôle administratif municipal.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Bordeaux
Intercommunalité Bordeaux Métropole
Maire
Mandat
Jean-François Egron
2020-2026
Code postal 33150
Code commune 33119
Démographie
Gentilé Cenonnais, Cenonnaises
Population
municipale
25 292 hab. (2018 )
Densité 4 582 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 51′ 28″ nord, 0° 31′ 54″ ouest
Altitude Min. 3 m
Max. 75 m
Superficie 5,52 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Bordeaux
(banlieue)
Aire d'attraction Bordeaux
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Cenon
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Cenon
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Cenon
Géolocalisation sur la carte : France
Cenon
Géolocalisation sur la carte : France
Cenon
Liens
Site web www.ville-cenon.fr

    Géographie

    Située dans l'Entre-deux-Mers, sur la rive droite de la Garonne, Cenon est l'une des vingt-huit communes de la métropole de Bordeaux et appartient à son aire et à son unité urbaines. Forte de 22 200 habitants, elle s'inscrit dans le périmètre d'une agglomération bordelaise en constante progression, au centre de l'axe Arcachon-Bordeaux-Libourne, aire métropolitaine concentrant près de 1 250 000 habitants. Campée au pied d'une petite colline dominant la plaine alluviale, Cenon se divise en deux entités principales : Cenon-Bas (dans le prolongement du quartier de La Bastide, ce dernier rattaché à Bordeaux en 1865) et Cenon-Haut, sur la crête.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Cenon
    Lormont
    Bordeaux Artigues-près-Bordeaux
    Floirac

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 12,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 7,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 896 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bordeaux-Paulin », sur la commune de Bordeaux, mise en service en 1952[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,3 °C et la hauteur de précipitations de 854,6 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à km[10], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[11], à 13,8 °C pour 1981-2010[12], puis à 14,2 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Cenon est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bordeaux, une agglomération intra-départementale regroupant 73 communes[17] et 969 897 habitants en 2018, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Bordeaux est la sixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française) et Toulouse[18],[19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune du pôle principal[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[20],[21].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (86,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (80,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (78,5 %), forêts (9,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,8 %), zones agricoles hétérogènes (3,8 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Des origines jusqu'aux années 2010

    En gascon la ville se nomme Senon, prononcé [səˈnuŋ].

    • L'usine Bâillon d'Estiveau a été construite en 1901 et agrandie en 1932. L'entreprise produisait des pierres reconstituées ; elle a fonctionné jusqu'en 1950. En 1920, on y utilisait une presse universelle de marque War.

    Evénéments récents

    Une ancienne maison de retraite constituée de petits logements sans étage est occupée depuis 2019 par des familles originaires de plusieurs continents, avec le soutien de paroisses catholiques[23].

    En octobre 2020 des démarches en vue de leur expulsion sont en cours, à la demande du propriétaire Logévie, un bailleur social[24],[25].

    Logévie demande à ce que les autorités prévoient un relogement pour les nombreuses familles avec enfants qui sont sur la parcelles.[26]

    Un collectif regroupant de nombreuses associations a lancé une pétition. Le maire de Bordeaux estime qu'expulser les familles ne conduirait qu'à les amener à aller s'installer sur d'autres territoires dans la métropole[27].

    Héraldique

    De gueules à la biche saillante d'or, au-dessus d’un burelé ondé, alésé et réduit, d'argent et d'azur de douze pièces mouvant d’un olifant contourné d’or à dextre et failli à senestre au centre de l'écu, et senestrée d'un cyprès de sinople fûté d’or, l'animal et l'arbre posés sur une terrasse isolée de sinople.

    Le blason évoque la légende de la biche de Cenon, selon laquelle une biche aurait surgi de la forêt au son du cor de Roland, puis traversé la Garonne, révélant aux troupes le gué de franchissement du fleuve.

    Politique et administration

    La commune de Cenon appartient à l'arrondissement de Bordeaux. À la suite du découpage territorial de 2014 entré en vigueur à l'occasion des élections départementales de 2015, la commune demeure dans le canton de Cenon modifié dont elle était le chef-lieu et dont elle devient le bureau centralisateur[28],[29].

    Tendances politiques et résultats

    A partir des élections municipales de 1896, les socialistes entrent dans la municipalité de Cenon, ainsi qu'à Saint-Macaire et Bègles[30]

    Liste des maires

    En 1995, la fédération socialiste de la Gironde réussit le renouvellement du maire socialiste en fonction depuis 27 ans, René Bonnac (1921-2008) par le candidat socialiste, Alain David (1949-)[31].

    Liste des maires successifs[32]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
             
    1896 1900 Claude Bernard    
    1900 1903 Maurice Rivière    
    1903 1908 Hector Voisin-Roux    
    1908 1915 Ulysse Massias    
    1915 1925 Auguste Bussière   Fondateur de la Vieille Cure
    1925 1935 Jean Carreyre    
    1935 1941 Gabriel Bes SFIO  
    1941 1944 Dr Guillemet   Délégation spéciale
    1944 1945 Louis Duvin   Délégation spéciale
    1945 1947 Jean Rospide    
    1947 1948
    (décès)
    Louis Duvin    
    1948 1968
    (décès)
    René Cassagne SFIO Député (1958-1968)[33]
    Conseiller général du canton de Carbon-Blanc (1951-1968)
    Décédé en fonctions
    1968 1995 René Bonnac SFIO puis PS Directeur commercial - Conseiller général du canton de Cenon (1973-1992)
    1995 2017 Alain David PS Ingénieur retraité
    Conseiller général puis départemental du canton de Cenon (1998-2017)
    Vice-président de Bordeaux Métropole
    Député depuis 2017
    juillet 2017
    (réélu en mai 2020[34])
    En cours Jean-François Egron[35] PS Ingénieur territorial
    Remplace Alain David, élu député
    Vice-président de Bordeaux Métropole
    Conseiller départemental depuis 2021

    Politique de développement durable

    La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2008[36].

    Politique environnementale

    Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris a attribué trois fleurs à la commune[37].

    Jumelages et partenariats

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[40],[Note 6]

    En 2018, la commune comptait 25 292 habitants[Note 7], en augmentation de 10,53 % par rapport à 2013 (Gironde : +6,4 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 3955681 3291 4371 8052 0332 6073 2814 022
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    5 6866 8178489701 0801 2641 7672 1992 587
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 5563 8174 8066 6508 1539 70010 08710 05110 747
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    13 82117 71324 76923 52021 36321 28323 17122 13124 369
    2018 - - - - - - - -
    25 292--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee à partir de 2006[42].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La forte chute de population en 1866 résulte de l'annexion du quartier de la Bastide par la commune de Bordeaux en 1865.

    Cette commune est caractérisée par l'arrivée de populations étrangères depuis une trentaine d'années.

    Enseignement

    La commune dispose de deux collèges, le collège Jean-Jaures, qui accueille les élèves de la cité Palmer, de la commune de Artigues-près-Bordeaux et du quartier Brossolette et le collège Jean-Zay qui accueille les élèves des quartiers de la saraillère,du bas et haut-cenon et du Loret.

    Économie

    Généralités

    Petite commune semi-rurale jusqu'au milieu du XXe siècle, Cenon profite du dynamisme économique de la capitale aquitaine et du surplus de population qu'il génère pour se transformer et se doter de nouveaux équipements (écoles, lotissements, logements sociaux, médiathèque, salle de spectacles).

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 21 320 , ce qui plaçait Cenon au 28 835e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[43].

    Emploi

    Le taux de chômage, en 2014, pour la commune s'élève à 21,8 %, un chiffre nettement supérieur à la moyenne nationale (10,4 %)[44].

    Culture locale et patrimoine

    Église Saint-Romain

    La principale église paroissiale de la ville est située non loin du parc du Cypressat. Placée sous le vocable de saint Romain de Blaye, sa construction débute au XIIe siècle : c'est alors une dépendance de l'abbaye de La Sauve-Majeure. Elle est remaniée à plusieurs reprises au cours des siècles, que ce soit à cause des dégâts infligés au sanctuaire par les hommes (guerres) ou par le temps. Elle prend son aspect actuel à partir de 1864, sous l'impulsion du cardinal Donnet, qui entend moderniser les églises de son diocèse[45]. L'église est alors presque entièrement reconstruite; on élève le clocher néo-gothique, assez trapu, coiffé d'une petite flèche en pierre de taille de l'Entre-deux-Mers et précédé d'un porche. Les travaux sont confiés à un architecte bien connu en Gironde : Gustave Alaux.

    La disposition de l'église reste relativement simple : il s'agit d'une nef doublée de bas-côtés, cantonnée de contreforts, qui se prolonge par une abside hémicylindrique. L'intérieur, couvert d'amples croisées d'ogives (quadripartites dans la nef, sexpartites dans le chœur), conserve un décor peint du XIXe siècle, un chemin de croix, œuvre du peintre et graveur Décaris, et un bénitier du XVIIe siècle. Une campagne de restauration financée en totalité par la ville (coût : 850 000 ), s'est étalée de 2002 à 2007[45]. Elle a redonné à l'édifice sa blancheur originelle, la pierre ayant été longtemps rongée par les intempéries et la pollution. Le parvis de l'église, traité en terrasse panoramique, offre un point de vue remarquable sur Bordeaux.

    Château et parc Palmer

    Le château Palmer, du nom du général Charles Palmer, officier de l'armée britannique, date en grande partie du XVIIIe siècle. D'une grande sobriété, il arbore toutefois un vaste balcon-terrasse porté par une série de colonnes jumelées, offrant une vue sur le parc environnant[46]. Vaste espace vert de près de 25 hectares, le parc Palmer, aménagé sur une crête, offre une vue plongeante sur Bordeaux. Il se compose d'une succession de prairies, de massifs floraux et de bois où se mêlent notamment pins maritimes et parasols, palmiers, lauriers[Lesquels ?] (essences méditerranéennes), tilleuls à grandes feuilles et chênes rouvres. Il abrite également plusieurs équipements sportifs, deux centres culturels (Le Rocher de Palmer et l'Office Culturel d'Animation de Cenon - OCAC - au Château Palmer), un théâtre de verdure, des aires de jeux pour les enfants et des tables de pique-nique[47].

    Chartreuse et parc du Loret

    L'ancienne chartreuse du Loret, du XVIIIe siècle, est un siècle plus tard une importante propriété viticole, la première de la commune en termes de production (82 tonneaux de vin rouge en 1874). Rachetée par la municipalité en 2004, elle est désormais un centre culturel où des artistes viennent exposer régulièrement. Le parc qui l'entoure est, avec le parc Palmer et le parc du Cypressat, un des poumons verts de la commune. S'étendant sur 14 hectares, il renferme quelques essences remarquables, comme des séquoias géants, des cèdres de l'Atlas et des ormes du Caucase[48].

    Parc du Cypressat

    Le parc du Cypressat est un des trois grands parcs de la ville de Cenon. Étagé à flanc de colline, à proximité du centre-ville, il couvre 17 hectares et renferme près de 1200 arbres répertoriés. Le cyprès, essence méditerranéenne, y tient une place d'honneur. Plusieurs belvédères, aménagés au gré de sentiers escarpés, offrent une vue panoramique sur Bordeaux. Le parc du Cypressat est un lieu vivant, véritable sanctuaire écologique pour de nombreuses espèces végétales et animales. On y trouve notamment des chevreuils, des blaireaux, ainsi qu'une grande variété d'oiseaux, ce qui lui a valu d'être classé comme « refuge LPO » par la Ligue pour la protection des oiseaux[49].

    Belvédère de Bellevue

    Relativement peu connu, cet espace aménagé à flanc de colline offre un point de vue remarquable sur une grande partie de l'agglomération bordelaise. De gauche à droite, on aperçoit ainsi les tours de Talence, la basilique Saint-Michel, l'hôpital Pellegrin, les clochers de la cathédrale Saint-André, les arbres et le sommet des colonnes rostrales de la place des Quinconces, les tours de la cité administrative, les pavillons du Bas-Cenon, les quais de Bordeaux, le pont Jacques-Chaban-Delmas, Cap Science et le port de Bordeaux.

    Châteaux viticoles de Cenon

    La commune conserve plusieurs « châteaux » privés. Le nom de « château » désigne, en Bordelais, une exploitation viticole. Le château au Moine, construit en 1830 pour Claude Deschamps, s'inspire du classicisme[50]. Le château de Serre, datant de 1804, est réquisitionné par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale, qui y installent le quartier-général de la défense anti-aérienne[50]. Le château d'Aurios, dit « château du Diable » entre les deux guerres, est une construction bourgeoise du milieu du XIXe siècle, se composant d'un corps de logis cantonné de deux pavillons peu saillants[50]. Le château Lamothe ou domaine de La Garosse datant de 1715 dont une partie du terrain a été utilisée par l'usine de la Vieille Cure. Le château Guithon, datant de la même époque, abrite depuis 1914 l'hôtel de ville[50]. L'ancien château Pichardy a été détruit en 1960, son fronton a été restauré : il est exposé en plein air près de la mairie.

    Mosquée

    la mosquée se situe sur le cours Victor Hugo, proche de la gare de Cenon et du tramway

    Patrimoine environnemental

    La commune, qui appartient à la première couronne périurbaine de Bordeaux, compte sur une forte proportion de parcs et d'espaces verts (20 % de son territoire) dont le plus célèbre est le parc Palmer, qui offre une vue panoramique sur Bordeaux.

    La légende de la Biche de Cenon

    « Roland (en 778) et son armée allant en Espagne, arrivèrent à la colline de Cenon, couverte à ce moment-là par l'antique forêt de cyprès. Au pied de la colline: les marais. Plus loin, le ruban d'argent de la Garonne barre la route. Saisi d'une inspiration divine, Roland sonna du cor. Au son de l'olifant, une biche blanche effrayée surgit de la forêt. Descendant la colline, elle traversa le marais et franchit la Garonne à un passage guéable qu'elle connaissait bien. Cette fuite éperdue ayant lieu sous les yeux de l'armée, Roland n'eut plus qu'à suivre la trace de la biche et, ses soldats derrière lui, franchit la Garonne. » [51]. Cette légende est à rapprocher de celle attribuée à Clovis qui, alors qu'il poursuivait Alaric, ne sachant comment traverser la Vienne, se vit indiquer un gué par une biche, elle aussi descendue d'une forêt. Ce gué s'appelle encore Gué de la Biche.

    Infrastructures culturelles

    • Le Rocher de Palmer est une salle de spectacle consacrée aux musiques et cultures du monde.
    • L'espace Simone Signoret a ouvert en septembre 2016 au pied de la côte, avec une salle d'une capacité de 200 places dédiée au spectacle vivant.

    Festivals

    La ville accueille chaque été, au mois de juillet, le Festival des Hauts de Garonne.

    Sports

    Le CA Lormont Hauts de Garonne, autrefois appelé CA Lormont-Cenon Rive Droite, évolue en Fédérale 2 du Championnat de France de rugby.

    Un complexe de tennis est en cours de construction[52].

    Transports

    Train TER Aquitaine

    La gare de Cenon, pôle multimodal facilitant les échanges entre les banlieues Nord et Est et le centre de Bordeaux.

    La ville possède une gare (Gare de Cenon) située sur la ligne de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean et desservie par les TER et la ligne A du tramway.

    Réseau TBM

    Le réseau Transports Bordeaux Métropole (TBM) dessert la commune à travers la ligne A du tramway de Bordeaux, qui dessert la gare de Cenon, mais aussi à travers les lignes de bus 10, 27, 28, 32, 40, 64 et 67, remplacées le week-end par le Flexo 68, et 80. En soirée, en plus de la ligne 10, la commune est desservie par les Flexos 51 et 52.

    Réseau TransGironde

    Les lignes 401 et 402 partent de la station de tram Stalingrad à destination de Sallebœuf, Branne, Camarsac et Saint-Quentin-de-Baron et traversent la commune.

    BlueCub

    Le , la communauté urbaine de Bordeaux a mis en service des voitures électriques en autopartage du groupe Bolloré. Le système porte sur une centaine de véhicules, 36 stations dans la ville de Bordeaux et une station dans les six communes voisines dont Cenon.

    Personnalités liées à la ville

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Bordeaux-Paulin - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Cenon et Bordeaux », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Bordeaux-Paulin - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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    51. Source du texte à la Mairie de Cenon
    52. Site de la ville
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