Cambon (Tarn)

Cambon est une commune française située dans le département du Tarn, en région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir Cambon (homonymie).

Cambon

Mairie de Cambon.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Tarn
Arrondissement Albi
Intercommunalité Communauté d'agglomération de l'Albigeois
Maire
Mandat
Philippe Granier
2020-2026
Code postal 81990
Code commune 81052
Démographie
Gentilé Cambonnais
Population
municipale
2 120 hab. (2018 )
Densité 275 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 54′ 49″ nord, 2° 12′ 46″ est
Altitude 210 m
Min. 189 m
Max. 333 m
Superficie 7,71 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Albi
(banlieue)
Aire d'attraction Albi
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Juéry
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Cambon
Géolocalisation sur la carte : Tarn
Cambon
Géolocalisation sur la carte : France
Cambon
Géolocalisation sur la carte : France
Cambon
Liens
Site web Site officiel

    Ses habitants sont appelés les Cambonnais.

    Géographie

    Commune de l'aire urbaine d'Albi située dans son unité urbaine, au sud-est d'Albi.

    Communes limitrophes

    Cambon est limitrophe de cinq autres communes.

    Carte de la commune de Cambon et de ses proches communes.
    Communes limitrophes de Cambon[1]
    Cunac Saint-Juéry
    Albi Bellegarde-Marsal
    Fréjairolles

    Hydrographie

    La commune est arrosée par le Ruisseau de Caussels un affluent du Tarn.

    Géologie et relief

    Le territoire est composé de cinq vallées étroites (vallée de Sottes, du Lézert, de la Tabournié, de PlanqueTorte) enserrées entre cinq coteaux ou plateaux (la Maurélié, la Lauzié, la Fourestole, le Bourg, la Sarrade).

    La superficie de la commune est de 771 hectares ; son altitude varie de 189 à 333 mètres[2].

    Voies de communication et transports

    Accès avec les routes départementales D 999 (ex-RN 99), D 69 et D 11.

    La ligne F1 du réseau urbain Albibus assure la desserte de la commune, la reliant à la gare routière d'Albi, située au centre de la ville.

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 13,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 10,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 16,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 832 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,7 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[3].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre, mise en service en 1976[8] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[9],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 730,9 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre, mise en service en 1976 et à km[9], la température moyenne annuelle évolue de 13,4 °C pour 1981-2010[11] à 13,8 °C pour 1991-2020[12].

    Urbanisme

    Typologie

    Cambon est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[13],[14],[15]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Albi, une agglomération intra-départementale regroupant 9 communes[16] et 73 005 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[17],[18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Albi dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (48,6 %), terres arables (35,6 %), zones urbanisées (15,8 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Morphologie urbaine

    La topographie de la commune explique la forme de l’habitat ancien. Les habitants (80 maisons en 1960) étaient regroupés en petits hameaux, situés sur les plateaux (Falcou, Roche, Bernadou, la Borie, Grèzes, le Bourg, Rayssaguel, Lanel, Gaurels, la Lauzié et la Sarrade).

    La population actuelle est éparpillée sur l’ensemble du territoire de la commune (720 maisons en 2008) et souvent regroupée en hameau : les hameaux anciens cités précédemment, mais qui se sont agrandis et les hameaux nouveaux : Mazens le Bas, Mazens le Haut, Guitardou, Planque Torte, la Fourestole, les Marches de Phoebus, la Rivière de Gaurels, la Maurélié, Mailhol Grand, Plaine de Gaurels, les Combettes, la Mouline, la Combe…

    Toponymie

    Le nom du village s'est formé sur le mot gaulois "cambo" qui signifie "courbe" ou "méandre" mais aussi "terrain fertile près d'un cours d'eau ou dans une courbe". En effet, la commune est située principalement entre deux ruisseaux[22].

    Histoire

    Quelques repères historiques[23] :

    XIIe siècle : à l'emplacement de l'église actuelle, il semble que fut édifié un château sur cette hauteur et que le village se soit dès lors ceint de murailles. (Août 1166 : autorisation donnée par Raymond Trencavel et son fils Roger de construire le château de Cambon en Albigeois.)

    XIIIe siècle : ancien prieuré fortifié.

    XIVe siècle : construction de l'église Saint-Pierre, faisant partie de ces fortifications. En témoigne, le mur côté sud-ouest, surmonté de créneaux.

    Héraldique

    Cambon
    Blason
    D'or à trois bandes de sinople, à la lettre capitale gothique C de gueules brochant sur le tout[24].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 1 500 habitants et 2 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de dix neuf[25],[26].

    Rattachements administratifs et électoraux

    1789 : communautés de Cambon (dite Cambon de Montels) et de Grèzes, sénéchaussée de Carcassonne, diocèse d'Albi.

    1790 : municipalités de Cambon et de Grèzes, canton de Saint-Juéry, district d'Albi.

    1791 : le 11 juin, la commune de Grèzes a été réunie à celle de Cambon.

    An X : commune de Cambon, canton de Saint-Juéry puis de Villefranche, arrondissement d'Albi.

    1832 : ordonnance du 28 octobre délimitant Cambon et la nouvelle commune de Cunac ; Cambon récupère toute la partie sud de la route Albi-Millau.

    1957 : projet d'adoption du nom « Cambon d'Albi », avis favorable du conseil général du 15 mai 1957.

    Jusqu'aux années 1960 : la commune demeure rurale et agricole : viticulture, activités artisanales… 80 maisons habitées en 1960.

    Après 1960 : début de l'urbanisation, Cambon d'Albi passe d'une commune rurale à une commune périurbaine.

    2003 : adhésion à la communauté d'agglomération de l'Albigeois[23].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1977 mars 2008 Jean-Louis Mathieu DVD Viticulteur
    mars 2008 mai 2020 Sarah Laurens SE Ancienne assistante de direction
    Ancienne vice-présidente du Grand Albigeois
    mai 2020 En cours Philippe Granier[27]    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29].

    En 2018, la commune comptait 2 120 habitants[Note 5], en augmentation de 3,31 % par rapport à 2013 (Tarn : +1,75 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    294291299301274492493485472
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    452424404413414445416375329
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    342362356317339301314308341
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    3173615308181 1831 3831 7341 7841 834
    2013 2018 - - - - - - -
    2 0522 120-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[32] 1975[32] 1982[32] 1990[32] 1999[32] 2006[33] 2009[34] 2013[35]
    Rang de la commune dans le département 337 318 279 260 249 238 244 228
    Nombre de communes du département 592 582 586 588 588 588 589 589

    Économie

    La commune profite de sa proximité immédiate avec la ville d'Albi, et son économie repose sur le commerce[36], les industries et le tertiaire avec notamment les entreprises Airgamma SAS, Continental Immobilier d'Entreprise, Sylob, Teldis ou les Transports Roucayrols[37].

    Viticulture : Gaillac (AOC), Côtes-du-tarn.

    Enseignement

    Cambon fait partie de l'académie de Toulouse.

    Culture et festivités

    Comité des fêtes,

    Activités sportives

    Rugby à XV (Cambon Cunac Olympique XV), football, tennis, cyclisme, randonnée pédestre, judo, pétanque, volley ball, chasse, gymnastique[24].

    Écologie et recyclage

    La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté d'agglomération de l'Albigeois[38].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église paroissiale Saint-Pierre.

    Personnalités liées à la commune

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes

    Références

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station météofrance Albi - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Cambon et Le Sequestre », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station météofrance Albi - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Station météorologique d'Albi - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique d'Albi - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    15. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Unité urbaine 2020 d'Albi », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    17. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    18. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    19. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Albi », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    22. « Histoire et géographie - Cambon d'Albi - Site officiel de la commune », sur www.cambondalbi.reseaudescommunes.fr (consulté le ).
    23. Source : site de la mairie de Cambon
    24. « Accueil - cambondalbi.fr », sur cambondalbi.fr (consulté le ).
    25. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
    26. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
    27. Le Tarn libre, 3 juillet 2020, p. 7.
    28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    32. INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
    33. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    34. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    35. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    36. « Commerces - Cambon d'Albi - Site officiel de la commune », sur www.cambondalbi.reseaudescommunes.fr (consulté le ).
    37. « VERIF - Classement des plus grosses entreprises du département Tarn », sur www.verif.com (consulté le ).
    38. http://www.grand-albigeois.fr/46-dechets-proprete.htm
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