Cabinet Rutte I

Le cabinet Rutte I (en néerlandais : Kabinet-Rutte I) est le gouvernement du royaume des Pays-Bas du au , durant la XXXVe législature de la Seconde Chambre des États généraux.

Cabinet Rutte I
(nl) Kabinet-Rutte I

Royaume des Pays-Bas

Photographie de famille du cabinet avec la reine Beatrix.
Reine Beatrix
Premier ministre Mark Rutte
Formation
Fin
Durée 2 ans et 22 jours
Composition initiale
Coalition VVD-CDA
Ministres 12
Femmes 3
Hommes 9
Représentation
Seconde Chambre
52  /  150

Coalition

Le cabinet est constitué d'une coalition minoritaire entre le Parti populaire pour la liberté et la démocratie (VVD) dirigé par Mark Rutte et l'Appel démocrate-chrétien (CDA) dirigé par Maxime Verhagen, qui disposent ensemble de 52 sièges sur 150 à la Seconde Chambre des États généraux. Il est soutenu sans participation par le Parti pour la liberté (PVV), dirigé par Geert Wilders, qui détient 24 mandats de représentants, soit un total de 76 représentants soutenant le cabinet. Ce dernier succède au cabinet Balkenende IV, dirigé par le CDA[1].

Le , jour de présentation des accords gouvernementaux, Mark Rutte annonce que la devise de son cabinet sera « Liberté et responsabilité », le terme de « liberté » se retrouvant déjà dans les noms des partis du VVD et du PVV[2]. Plusieurs changements affectent la répartition des compétences et les départements ministériels.

Ce gouvernement ne compte que douze ministres, contre seize dans le cabinet Balkenende IV. Le ministère des Affaires économiques et le ministère de l'Agriculture, de la Nature et de la Qualité alimentaire fusionnent pour créer le ministère des Affaires économiques, de l'Agriculture et de l'Innovation, tandis que le ministère du Logement, de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement et le ministère des Transports et des Eaux sont rassemblés pour créer le ministère des Infrastructures et de l'Environnement.

De plus, certaines compétences du ministère de l'Intérieur et des Relations au sein du Royaume sont transférées au ministère de la Sécurité et de la Justice, tandis que le logement et l'intégration relèvent désormais du ministère de l'Intérieur. En outre, les postes sans portefeuille de ministre de l'Aide au développement, de ministre de l'Habitat, des Quartiers et de l'Intégration et de ministre de la Jeunesse et de la Famille disparaissent, tandis qu'un ministre sans portefeuille se voit chargé de l'Immigration et de la Politique d'asile dans le cadre du ministère de l'Intérieur. Enfin, il est à noter que parmi les ministres figurent les deux « informateurs » libéraux, à savoir Uri Rosenthal et Ivo Opstelten.

Le PVV ayant retiré son soutien en , des élections législatives anticipées se tiennent le suivant[3]. Le , le VVD trouve un accord avec le Parti travailliste (PvdA), les deux partis formant le cabinet Rutte II.

Composition

  • Les nouveaux ministres sont indiqués en gras, ceux ayant changé d'attributions en italique.
Portefeuille Titulaire Parti
Premier ministre
Ministre des Affaires générales
Mark Rutte VVD
Vice-Premier ministre
Ministre des Affaires économiques, de l'Agriculture et de l'Innovation
Maxime Verhagen CDA
Ministre des Affaires étrangères Uri Rosenthal VVD
Ministre de l'Intérieur et des Relations au sein du Royaume Piet Hein Donner (jusqu'au 16/12/2011) CDA
Liesbeth Spies
Ministre de l'Immigration et de la Politique d'asile Gerd Leers CDA
Ministre de la Sécurité et de la Justice Ivo Opstelten VVD
Ministre des Finances Jan Kees de Jager CDA
Ministre de la Défense Hans Hillen CDA
Ministre de l'Éducation, de la Culture et de la Science Marja van Bijsterveldt CDA
Ministre des Infrastructures et de l'Environnement Melanie Schultz van Haegen VVD
Ministre des Affaires sociales et de l'Emploi Henk Kamp VVD
Ministre de la Santé, du Bien-être et des Sports Edith Schippers VVD

Notes et références

  1. Pierre Astié, Dominique Breillat et Céline Lageot, « Repères étrangers », Pouvoirs, vol. n° 137, , p. 193-206 (ISSN 0152-0768, lire en ligne, consulté le ).
  2. (nl) « Motto Rutte I: Vrijheid en verantwoordelijkheid », sur www.ad.nl, (consulté le ).
  3. Pierre Astié, Dominique Breillat et Céline Lageot, « Repères étrangers », Pouvoirs, vol. n° 143, , p. 157-171 (ISSN 0152-0768, lire en ligne, consulté le ).

Annexes

Articles connexes

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