Brigade d'assistance aux personnes sans-abri
La brigade d'assistance aux personnes sans-abri (BAPSA) est une brigade dépendant de la préfecture de police de Paris. Son siège est situé au 14 rue Raymond-Queneau, dans le quartier de la porte de la Chapelle du 18e arrondissement de Paris[1].
Pour les articles homonymes, voir BAPSA.
| BAPSA Brigade d'assistance aux personnes sans-abri | ||
| Situation | ||
|---|---|---|
| Région | Paris | |
| Création | 1955 | |
| Ancien nom | Équipe de ramassage des vagabonds | |
| Changement de nom | 1968 | |
| Type | Brigade de police | |
| Domaine | Aide aux personnes sans-abri | |
| Siège | 14 rue Raymond-Queneau, Porte de la Chapelle, 18e arrondissement de Paris. | |
| Coordonnées | 48° 53′ 44″ N, 2° 21′ 40″ E | |
| Langue | Français | |
| Organisation | ||
| Effectifs | 70 environ (2014) | |
| Organisations affiliées | Direction de la police urbaine de proximité | |
| Dépend de | Police nationale | |
| Site web | Page de la BAPSA sur le site de la préfecture de police | |
| Géolocalisation sur la carte : Paris
| ||
Histoire
La brigade est créée en 1955 sous le nom d'équipe de ramassage des vagabonds (ERV) suite à la vague de froid de l'hiver 1954 et l'appel de l'Abbé Pierre[2],[3].
Elle est renommée BAPSA à partir de 1968[4].
Jusqu'en 1994 avant l'abrogation des lois du délit de vagabondage, la brigade avait pour mission d'embarquer les sans-abri, y-compris de force. Cela faisait alors d'elle une force policière beaucoup plus répressive que les SDF cherchaient à éviter avant cette époque[5],[6].
En 2001, le préfet de police Jean-Paul Proust a évoqué la possible suppression de la brigade, espérant que le Samu social puisse prendre la relève. Elle sera finalement conservée, le Samu social n'ayant pas les mêmes moyens, notamment en termes de pouvoirs, que les policiers de la brigade[7],[8].
Mission
Son rôle est de venir en aide aux personnes sans-abri[9], notamment en leur fournissant des couvertures de survie, de leur proposer de les conduire dans un centre d'hébergement d'urgence et les prendre en charge si leur état de santé s'avère préoccupant[10],[11].
Elle peut également faire des missions ciblées à l'appel des commissariats, des mairies d’arrondissement ou du SAMU social[2].
Elle travaille également aux côtés des associations d'aide aux sans-abri[10].
Critique
La mission de la BAPSA est parfois considérée comme ne devant pas être du ressort de la police, notamment au sein de la police elle-même[3], les policiers étant parfois même moqués pour leur rôle social[12].
Cela dit, l'intitulé apposé sur les véhicules de la Préfecture de police a été "POLICE-SECOURS", or le secours aux personnes est une activité de police administrative à part entière. Donc la critique de cette unité et de ses fonctionnaires n'a pas lieu d'être.
Effectifs
Elle emploie environ 70 fonctionnaires[2]. Ils sont issus de la direction de la police urbaine de proximité[13].
Notes et références
- L'emplacement sur Google Maps
- « La brigade d’assistance aux personnes sans-abri », sur Préfecture de police,
- Chloé Leblond et Violette Voldoire, « La BAPSA : une brigade de police très sociale », France Culture, (lire en ligne)
- Julien Damon, La question SDF, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Le lien social », , 408 p. (ISBN 978-2-13-059547-2, lire en ligne)
- Aurélie Champagne, « Cinq SDF se souviennent de leur première nuit dans la rue », L'Obs, (lire en ligne)
- Aurélie Champagne, « Pour un SDF, le chien est un ami, une protection et des emmerdes », L'Obs, (lire en ligne)
- Brendan Kemmet, « Le casse-tête des effectifs de police », Le Parisien, (lire en ligne)
- « La Bapsa ne sera pas supprimée », Le Parisien, (lire en ligne)
- « La Bapsa, ces flics qui aident les SDF », 20 Minutes, (lire en ligne)
- Élise Vincent, « En "maraude" avec la brigade d'assistance aux sans-abri à Paris », Le Monde, (lire en ligne)
- « VIDEO. Vague de froid : une nuit aux côtés de ceux qui dorment dehors », France Info, (lire en ligne)
- Nicolas Guégan et Natalia Bourguignon, « Ces flics qui aident les sans-abri », Le Point, (lire en ligne)
- « Les dispositifs de prise en charge des sans-abri », Le Monde, (lire en ligne)
