Bréval (Yvelines)
Bréval est une commune française située dans le département des Yvelines en région Île-de-France.
Pour les articles homonymes, voir Bréval.
Bréval | |
![]() L'hôtel de ville. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Yvelines |
Arrondissement | Mantes-la-Jolie |
Intercommunalité | Communauté de communes Les Portes de l'Ile de France |
Maire Mandat |
Thierry Navello 2020-2026 |
Code postal | 78980 |
Code commune | 78107 |
Démographie | |
Gentilé | Brévalois |
Population municipale |
1 801 hab. (2018 ![]() |
Densité | 158 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 56′ 42″ nord, 1° 32′ 04″ est |
Altitude | Min. 107 m Max. 163 m |
Superficie | 11,38 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Bonnières-sur-Seine |
Localisation | |
Ses habitants sont appelés les Brévalois.
Géographie


La commune de Bréval se trouve dans le nord-ouest des Yvelines, à la limite de ce département avec les départements voisins de l'Eure et d'Eure-et-Loir, à 18 kilomètres environ au sud-ouest de Mantes-la-Jolie et à 30 kilomètres au nord de Dreux.
Le territoire, relativement plat, appartient au plateau du Drouais, à environ 140 mètres d'altitude, est en légère pente vers le sud. Il est drainé par le ru de la Fieffe qui traverse le bourg et se jette dans le ru de l'Étang à Neauphlette. C'est un territoire essentiellement rural (à 85 %), consacré à la grande culture céréalière. Il est peu boisé, environ 10 % de la surface totale, les parcelles de forêt étant dispersées surtout en périphérie de la commune, dont au nord-ouest une petite partie de la forêt de Rosny-sur-Seine. Le paysage est globalement composé de champs ouverts vers le Sud annonçant les plaines d'Eure-et-Loir et de Beauce. Entre Vexin, Normandie et Beauce, Bréval, et le Drouais en général, marque une zone de transition entre les plaines ouvertes et les vallons normands, tout comme les villes proches de Houdan ou Anet.
L'habitat est concentré principalement dans le bourg, situé dans la partie sud de la commune et qui s'est agrandi de plusieurs lotissements pavillonnaires, mais on compte aussi de nombreux hameaux, dont la Butte, le Hamel, les Bossus, Thiron et la Gamacherie.

La commune est desservie par plusieurs routes départementales : la RD 11 (Saint-Cyr-l'École - Bréval) qui se poursuit dans le département de l'Eure sous le nom de RD 58, la RD 89 (Port-Villez - Neauphlette), la RD 110 (Buchelay - Saint-Illiers-le-Bois) et la RD 114 (Rosny-sur-Seine - Bréval).
Se situe près de la ville de Bonnière.
Sur le plan ferroviaire, la commune est traversée selon un axe nord-est - sud-ouest, par la ligne Paris-Cherbourg et dispose d'une gare voyageurs offrant des liaisons directes avec Paris en environ 45 minutes.
La commune est traversée dans le sens nord-ouest - sud-est par un sentier de grande randonnée, le GR de Pays des Yvelines.

Urbanisme
Typologie
Bréval est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[4],[5].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Bréhéval pendant la période romaine, Berheri vallis au IXe siècle, Berheri vallem au Xe siècle[6], Berhervallis[Quand ?], Brehewallis et Brehevallis en 1192[7], Brevis vallis [7] et Brevis Vallis au XIIIe siècle[8], Breevallis[7] , Brevallis[Quand ?], Brévallée[Quand ?][9].
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -val, du substantif val « vallon, vallée », précédé du nom de personne de type germanique Berher[6]. Le premier élément Bré- a été réinterprété postérieurement comme étant l'adjectif bref[6], c'est-à-dire petit.
Micro-toponymie
Le lieu-dit La Gamacherie est attesté depuis 750 dans un diplôme de l'abbaye de Saint-Denis sous la forme : Gamapio[10]. Bréval faisait partie du comté de Madrie à cette époque. Aujourd'hui connu sous les noms de La petite Gamacherie et La Grande Gamacherie[11].
Histoire

Le site de Bréval est habité depuis la préhistoire. On y a retrouvé des outils de l'époque néolithique. Dans l'Antiquité, Bréval se trouvait dans le territoire des Carnutes dans une zone de confrontation avec les tribus voisines des Véliocasses (qui se trouvaient au nord de la Seine) et des Éburovices (Évreux).
En 1379, pendant la guerre de Cent Ans, Charles V de France reprend Bréval au capitaine navarrais Périnnet Tranchant.
Durant le siège de Paris de 1870, Bréval fut occupée le 7 octobre 1870 par la 6e division de cavalerie de la 4e armée allemande. Le 30 octobre, après une embuscade des mobiles de l'Eure contre des uhlans, les Prussiens brûlèrent une partie de la ville.
Politique et administration
Liste des maires
Instances judiciaires et administratives
La commune de Bréval appartient au canton de Bonnières-sur-Seine ainsi qu'à la communauté de communes des Portes de l’Île-de-France.
Sur le plan électoral, la commune est rattachée à la neuvième circonscription des Yvelines, circonscription à dominante rurale du nord-ouest des Yvelines.
Sur le plan judiciaire, Bréval fait partie de la juridiction d’instance de Mantes-la-Jolie et, comme toutes les communes des Yvelines, dépend du tribunal de grande instance ainsi que de tribunal de commerce sis à Versailles[15],[16].
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18].
En 2018, la commune comptait 1 801 habitants[Note 3], en diminution de 3,69 % par rapport à 2013 (Yvelines : +1,62 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (20,5 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois supérieur au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,7 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 49,3 % d’hommes (0 à 14 ans = 20 %, 15 à 29 ans = 17,9 %, 30 à 44 ans = 20,1 %, 45 à 59 ans = 22,3 %, plus de 60 ans = 19,8 %) ;
- 50,7 % de femmes (0 à 14 ans = 20,5 %, 15 à 29 ans = 15,3 %, 30 à 44 ans = 22 %, 45 à 59 ans = 21 %, plus de 60 ans = 21,3 %).
Économie
Bréval est un village qui possède une économie dynamique. En effet, il existe à la périphérie de la commune une zone artisanale où sont implantés de nombreux commerçants, une clinique vétérinaire, un supermarché et une gendarmerie. Dans le centre du village, on peut trouver une boucherie, une boulangerie, plusieurs coiffeurs, un notaire... De plus, le village possède son propre curé qui officie sur les 17 églises du groupement paroissial.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments

- Église Notre-Dame-de-la-Trinité : édifice en pierre de style roman, du XIIe siècle, plusieurs fois modifiée.
Héraldique
![]() |
Les armes de Bréval se blasonnent ainsi : écartelé au premier d'azur à cinq croisettes d'or, au deuxième de sinople à trois croissants entrelacés d'or accompagnés de trois fleurs de lis du même posées 1 et 2, au troisième d'argent à deux pals de sable, au quatrième d'or à la croix de gueules cantonnée de quatre alérions d'azur. |
---|
Voir aussi
Bibliographie
- Victor R. Belot, Coutumes et folklores en Yvelines, préface de Paul-Louis Tenaillon, président du conseil général des Yvelines de 1977 à 1994, membre émérite de l'Académie des sciences morales, des lettres et des arts de Versailles, Librairie Guénégaud, 1977 (FRBNF 34588328).
- Georgette Aucher, Un village nommé Bréval, Paris, le Livre d'histoire, coll. « Monographies des villes et villages de France », 1979, réimp. 2004, 108 p. (ISBN 978-2-84373-503-5 et 2-84373-503-3).
- Paulette Decotte, Michel Meybeck, Madeleine Ruhn, Bréval, 1980 (AD 78 :cote US L 37).
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 115a.
- Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
- Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois
- Victor R. Belot, Coutumes et folklores en Yvelines, Préface de Paul-Louis Tenaillon, président du Conseil général des Yvelines de 1977 à 1994, membre émérite de l'Académie des sciences morales, des lettres et des arts de Versailles, Librairie Guénégaud, 1977 (FRBNF 34588328), Page 238
- DION (A. Cte de) Société Archéologique de Rambouillet (1870) t.1, p. 5.
- Cercle Généalogique de Versailles et des Yvelines, Paysages d'Yvelines à la fin du XVIIIe siècle : Le cadastre de Bertier de Sauvigny, Archives départementales des Yvelines, .
- « La liste des maires - "Troisième tour" des municipales », Le Courrier de Mantes, .
- « Bréval », Union des maires des Yvelines (consulté le ).
- « Politique-ville.com ».
- « Tribunal d'instance de Mantes la Jolie - Liste des communes et cantons », Cour d'appel de Versailles (consulté le ).
- « Tribunal de grande instance de Versailles - », Cour d'appel de Versailles (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Évolution et structure de la population à Bréval en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population des Yvelines en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Portail des Yvelines
- Portail des communes de France