Boulevard Pierre-Paul-Riquet

Le boulevard Pierre-Paul-Riquet (en occitan : baloard Pèire Pau Riquet) est une voie publique de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France. Il borde à l'est le quartier Saint-Aubin, dans le secteur 1 - Centre.

Pour les articles homonymes, voir Rue Riquet.

Boulevard Pierre-Paul-Riquet
(oc) Baloard Pèire Pau Riquet
Situation
Coordonnées 43° 36′ 26″ nord, 1° 27′ 19″ est
Pays France
Région Occitanie
Ville Toulouse
Quartier(s) Saint-Aubin (Secteur 1)
Début no 14 boulevard Jules-Michelet et passerelle Charles-Bourseul
Fin no 88 allées Jean-Jaurès et pont Riquet
Morphologie
Type Boulevard
Longueur 673 m
Largeur 20 m
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Toulouse

Situation et accès

Voies rencontrées

Le boulevard Pierre-Paul-Riquet rencontre les voies suivantes, d'ouest en est (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  1. Boulevard Jules-Michelet (g)
  2. Passerelle Charles-Bourseul (d)
  3. Rue de la Colombette (g)
  4. Pont de la Colombette (d)
  5. Rue Gabriel-Péri (g)
  6. Pont Gabriel-Péri (d)
  7. Rue Saint-Ferréol (g)
  8. Rue des Sept-Troubadours (g)
  9. Allées Jean-Jaurès (g)
  10. Pont Pierre-Paul-Riquet (d)

Transports

Le boulevard Pierre-Paul-Riquet est parcouru et desservi sur toute sa longueur par la ligne de bus 27 et, à partir du pont de la Colombette, par la ligne de bus 23. Au carrefour des allées Jean-Jaurès se trouvent également les arrêts du Linéo L8 et du bus 14. Au-delà du pont Georges-Pompidou se trouve, sur le boulevard de Marengo, la station de métro Marengo – SNCF, sur la ligne  .

Il existe plusieurs stations de vélos en libre-service VélôToulouse à proximité du boulevard Pierre-Paul-Riquet : les stations no 62 (71 allées Jean-Jaurès), no 63 (54 rue des Sept-Troubadours) et no 64 (30 rue Gabriel-Péri).

Odonymie

Portrait anonyme de Pierre-Paul Riquet.

Le boulevard porte le nom de Pierre-Paul Riquet, baron de Bonrepos, ingénieur français qui a permis la réalisation du canal du Midi entre la Garonne et la mer Méditerranée[1]. Ce nom est d'ailleurs également porté par une rue et une place proches[2].

Patrimoine

Canal du Midi

 Patrimoine mondial (1996).

Le boulevard de Pierre-Paul-Riquet longe le canal du Midi. La première partie du canal, entre la Garonne, à Toulouse, et le seuil de Naurouze, est creusée entre 1667 et 1671.

Le canal est franchi par plusieurs ponts et passerelle :

  • passerelle Charles-Bourseul.
    La passerelle est construite en 1977 par l'administration des PTT, afin de faciliter l'accès à la bureau de poste Saint-Aubin. Son nom rend d'ailleurs hommage à Charles Bourseul (1829-1912). Entré dans l'administration des télégraphes, il s'intéressa à la transmission électrique de la voix et fut un des inventeurs méconnus du téléphone. Il termina sa carrière comme directeur départemental des Postes du Lot[3]. La passerelle, longue de 32,60 mètres et large de 3 mètres, est construite en béton armé. Le tablier repose directement sur les culées. Un escalier permet d'accéder au boulevard[4].
  • pont de la Colombette.
    Le pont est édifié entre 1872 et 1874 sur le modèle des ponts Pierre-Paul-Riquet et Bayard, dessinés par l'architecte de la ville, Urbain Maguès. La maçonnerie est en brique, tandis que la pierre de taille est utilisée pour les arches segmentaires et les pilastres qui délimitent les culées. Large de 12 mètres et d'une seule travée, il mesure 31 mètres de long[5].
  • pont Pierre-Paul-Riquet.
    C'est en 1845 qu'est prise la décision de construire un nouveau pont sur le canal dans l'axe des allées Lafayette (actuelles allées Jean-Jaurès). Les travaux sont dirigés par l'architecte de la ville, Urbain Maguès. Le pont est construit en brique. Il est large de 14 mètres et d'une seule travée. Les bandeaux des arcs segmentaires sont en pierre de taille.
    Face à l'augmentation du trafic automobile, le pont est agrandi entre 1950 et 1951 sur les plans de l'ingénieur de la ville Félix Prat. Le nouveau tablier, qui englobe le pont ancien, a permis d'en doubler la largeur, à 28 mètres. Il est en béton précontraint, supporté par des poutres et reposant sur des culées en béton, recouvertes d'un plaquis de brique rouge[7].

Papeterie Sirven

La papeterie Sirven est aménagée entre les rues de la Colombette, Amélie et Gabriel-Péri, lors de plusieurs campagnes de travaux qui s'étalent entre 1877 et 1930[8].

  • no  20 bis : maison.
  • no  22-22 bis : résidence Le Quai du Roy.
    La résidence est construite entre 2006 et 2008 par l'entreprise Kaufman & Broad et propose 24 appartements d'une à quatre pièces[9]. Le bâtiment à gauche (actuel no 22) est un pastiche du style « paquebot » et d'architecture Art déco.
    Le bâtiment à droite (actuel no 22 bis) est d'une architecture plus moderne. Il conserve cependant la façade d'un corps de bâtiment construit en 1893 pour la papeterie Sirven.
  • no  24 : théâtre des 3 T.

Immeubles et maisons

  • no  17 : immeuble (deuxième moitié du XXe siècle)[10].
  • no  27 : maison (deuxième moitié du XIXe siècle)[12].
  • no  29 : immeuble (deuxième quart du XXe siècle)[13].
  • no  35-39 : centre sportif Léo-Lagrange (1969)[14].

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, 2 vol., éd. Milan, Toulouse, 1989 (ISBN 978-2867263545).

Articles connexes

Liens externes

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