Rue Pierre-Paul-Riquet

La rue Pierre-Paul-Riquet (en occitan : carrièra Pèire Pau Riquet) est une voie publique de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France. Elle traverse les quartiers Saint-Aubin et Dupuy, dans le secteur 1 - Centre.

Pour les articles homonymes, voir Rue Riquet.

Rue Pierre-Paul-Riquet
(oc) Carrièra Pèire Pau Riquet
Situation
Coordonnées 43° 36′ 20″ nord, 1° 27′ 15″ est
Pays France
Région Occitanie
Ville Toulouse
Quartier(s) Saint-Aubin et Dupuy (secteur 1)
Début no 4 place Dominique-Martin-Dupuy
Fin no 86 allées Jean-Jaurès
Morphologie
Type Rue
Longueur 996 m
Largeur entre 6 et 11 m
Histoire
Anciens noms 1re partie : chemin de Mange-Pommes (XVIe siècle), puis rue des Cimetières (milieu du XVIIIe siècle)
Rue Riquet (1870)
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Toulouse

Situation et accès

Voies rencontrées

Le rue Pierre-Paul-Riquet rencontre les voies suivantes, du sud au nord (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  1. Place Dominique-Martin-Dupuy
  2. Rue Jean-Idrac (g)
  3. Rue de l'Étoile
  4. Rue Caraman (g)
  5. Rue Sylvain-Dauriac (d)
  6. Rue d'Aubuisson (g)
  7. Rue Charles-Camichel (d)
  8. Boulevard Jules-Michelet (d)
  9. Place Saint-Aubin (d)
  10. Impasse Saint-Aubin (g)
  11. Boulevard Jules-Michelet (d)
  12. Rue Pierre-Maury (g)
  13. Rond-point des Refuzniks (g)
  14. Rue de la Colombette
  15. Rue Gabriel-Péri (g)
  16. Rue Saint-Ferréol (d)
  17. Rue des Sept-Troubadours
  18. Allées Jean-Jaurès

Odonymie

Portrait anonyme de Pierre-Paul Riquet.

La rue porte ce nom en hommage à Pierre-Paul Riquet, baron de Bonrepos, ingénieur français qui a permis la réalisation du canal du Midi entre la Garonne et la mer Méditerranée[1].

Jusqu'au XIXe siècle, il n'existait qu'une voie plus courte, qui allait de la place Saint-Sauveur (actuelle place Dominique-Martin-Dupuy) au cimetière du même nom (emplacement de l'actuelle église Saint-Aubin), qui avait été établi au XVIIIe siècle hors des murs de la ville pour desservir les paroisses de la ville. C'est la raison pour laquelle elle était désignée à cette époque comme la rue des Cimetières. Ce n'était par le passé qu'un simple chemin connu comme le chemin de Mange-Pommes : cette appellation champêtre rappelle probablement la présence de vergers. En 1794, pendant la Révolution française, la rue des Cimetières fut renommée rue de la Tempérance, mais ce nom ne subsista pas. Ce n'est qu'en 1870 que le nom de Riquet fut attribué à la rue, prolongée jusqu'aux allées Lafayette (actuelles allées Jean-Jaurès)[2].

Patrimoine

Poste Saint-Aubin

no  28 bis :  Patrimoine XXe s. (2017)[3].
La poste Saint-Aubin est construite en 1929, sur les pans de Léon Jaussely, architecte en chef du gouvernement et de l'administration des postes et télégrammes. Il abrite le bureau de poste du quartier, mais aussi la direction régionale. Entre 1930 et 1933, l'édifice est prolongé par l'architecte Joseph Bukiet, associé de Léon Jaussely, le long de la rue Charles-Camichel jusqu'au boulevard du Professeur-Léopold-Escande, afin d'accueillir un centre des chèques postaux et le centre d'amplification des lignes à grande distance.
Le bâtiment possède une ossature en béton armé, dissimulée dans les murs des façades. Il s'élève sur trois niveaux : un rez-de-chaussée et deux étages. La façade sur la rue Pierre-Paul-Riquet compte sept travées. La dernière travée et la travée d'angle sont traitées avec une certaine monumentalité. Au rez-de-chaussée s'inscrit l'entrée du bâtiment, couverte par un auvent en béton. Au sommet, l'élévation est couronnée par un fronton à ressaut, sculpté de bas-reliefs[4],[5].

Immeubles

  • no  17 : immeuble (1936).
  • no  17 bis : immeuble (1938).
  • no  24 : caisse primaire d'assurance maladie (CPAM).
  • no  37 : immeuble.
  • no  39-41 : immeuble.
  • no  41 bis : école maternelle privée Saint-Aubin.
  • no  76 : centre sportif Léo-Lagrange.
  • no  87 : usine de confection, puis de chaussures.
  • no  93 : usine de sellerie.
  • no  97-99 : résidence le Pré Catelan.

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, 2 vol., éd. Milan, Toulouse, 1989 (ISBN 978-2867263545).
  • Rémi Papillault (dir.), Laura Girard et Jean-Loup Marfaing, Guide d'architecture du XXe siècle en Midi toulousain, coll. « Architectures », Presses universitaires du Mirail, Toulouse, 2016 (ISBN 978-2-8107-0469-9).

Articles connexes

Liens externes

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