Boukadir

Boukadir (anciennement Charon pendant la colonisation française), est une commune de la wilaya de Chlef en Algérie, située à 20 km à l'ouest de Chlef sur la route d'Oran.

Mairie de Boukadir
Mosquée de Boukadir

Boukadir
Noms
Nom arabe بوقادير
Administration
Pays Algérie
Wilaya Chlef
Daïra Boukadir
Président de l'APC Hicham MEDJADJI
Code postal 02002
Code ONS 0212
Indicatif 027
Démographie
Gentilé BOUKADEROIS
Population 51 340 hab. (2008[1])
Géographie
Coordonnées 36° 03′ 49″ nord, 1° 07′ 28″ est
Localisation

Localisation de la commune dans la wilaya de Chlef.
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Boukadir
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Boukadir

    Géographie

    Localisation

    La commune de Boukadir situé dans la plaine de l’ouest de Chlef, le siège de l’Etat. La population estde 48,548 habitants selon les dernières statistiques pour l’année 2003.

    Relief, géologie, hydrographie

    Pour le climat de la commune de Boukadir est un climat d’hiver froid dans une température modérée à 10 °C et chaud en été, lorsque la température attient 50 °C. L'économie est donc essentiellement agricole et commercial.

    Les revenus de la municipalité : magasin de location et des ressources municipales.

    • la forêt occupe environ 1 200 hectares au siège de la population municipale 20180 habitants.
    • la municipalité occupe un réseau routier d'environ 220 km y compris 15 km de route nationale et 17 km de route provinciale dans le passage de l’autoroute Est-Ouest sur son territoire d'environ 17 km. On peut y trouver des points économiques comme des banques, le centre Sonelgaz, des écoles primaires moyennes et secondaires, un centre de formation, une maison de jeune, une salle de sport, une aire de jeu et des institutions gouvernementales officielles, un poste de police, une unité d’intervention rapide de la caserne de la police judiciaire, la gendarmerie nationale, une unité de protection civile et une cour de la justice.
    • Un tremblement de terre a secoué le 10 octobre 1980 et ça a donné naissance à l'urbanisation de construction naissante de bâtiments municipaux et de nombreux bâtiments modernes.
    • La commune de Boukadir a également reçu deux visites du président algérien Abdelaziz Bouteflika et ceci dans le but de lancer des projets de développement.
    Bureau de poste à Boukadir
    La mairie de Boukadir
    Boukadir centre-ville

    Toponymie

    Le village prit le nom de : « Boukadir »,toponyme à la signification diversement interprétée :

    Il serait selon certains chercheurs, la transcription altérée par l’usage populaire de l’anthroponymie arabe [Abd al Qàder]. En effet le nom a perdu le déterminatif [abd], laissant le second composant sous forme de nom simples « Abd al qàdar » qui signifie : « adorateur du Tout Puissant » est devenu : Qader, Qadir ou Kader et Kadir associé plus tard à l’attributif Bou ; devient : [Bou-kader] nom attribué à un ancien oues qui traversait autrefois le village avant que l’on dévie actuellement par un canal souterrain et dont le bassin se situe au pied du mausolée marabout Sidi Abdel Kader, donc [Oued Bou-kader] et probablement le même oued qu’on dénomme aujourd’hui (Oued khantéch).

    Une autre version bien qu’elle soit différente converge certainement avec la première vers le même trait géographique de la ville que le toponyme est à l’origine : Bou-ghedir, nom du cours d’eau saisonnier qui arrose jadis le village. Bou : attributif, Ghedir veut dire boue. Ce lui signifie donc : [aux eaux boueuses]. El Ghadir signifie aussi [l’étang] qui serait plus probable en référence à un puits naturel, dit le trou du diable, communément appelé (Bir djennab) situé à 6 km au Sud de la ville.

    Histoire

    La localité Boukadir est l'ancienne cité antique romaine de Vagal dont les vestiges sont toujours présents.

    Anciennement Bou-Khader avant la colonisation, la localité est nommée Charon en 1896 et fait partie du département d'Alger puis du département d'Orléansville[2].

    L’histoire du village de Bou-Kadir remonte jusqu’à la préhistoire. Son ancienneté est marquée dès la préhistoire par un peuple d’origine berbère. Les grottes et les sépultures de différentes dimensions montrent bel et bien une présence néolithique, l’une d’elles analogues à celle de Retaimia prés de Oued Rhiou. Durant l'antiquité aux cours des guerres puniques en 219 av. J-C, la région entière devint une terre de passage ou se mêlent les influences des grandes royaumes berbères. Le sort voulut était d’ailleurs fort incertain car il se trouvait ralliée aux Massæsyles, subissant de temps à autre les incursions des Massyles et ce jusqu’à l’unification de la Numidie par le grand agellid Massinissa en 202 av. J-C. Beaucoup plus tard, la région fut solidement occupée par les romains, qui y fondèrent une colonie militaire sous le nom ethnique de « vagal », à partir de 40 après J.C, date marquant la division de l’Afrique du Nord en deux régions administratives, le territoire de Vagal devint frontière au Limes qui défendait la Maurétanie césarienne auquel appartenait des royaumes berbères du Sud encore dissidents. Aujourd’hui ses ruines sont à la place de Bokat-el-Aouana prés de Bou-kaabane Sidi Ben Thiour à 5 km au Nord de Boukadir Durant les « Futuhates » de l'islam, la région fut investie entre 675 et 682 après J-C. (53-62 de l’hégire) sous le commandement du chef militaire « Abou El Mouhajir Abou Dinar » de la tribu des Zirides, puis une sécession de dynasties musulmanes, Omeyyades, Rostémides, Almohades et enfin Zianides après l’effondrement du dernier royaume musulman de Grande en 1492.

    Au temps de l’émir Abdelkader vers 1843, la région fut la théâtre de dures batailles entre l’armée française et les tribus de la région. Quatre ans plus tard, les deux grandes tribus berbères ; Sbéah et flitta optent pour un fort soutien au profit de l’émir Abdelkader contre les troupes de l’occupation. Quand la région fut sous l’emprise du régime colonial, ce dernier créa en 1875 une commune sous le nom de « Oued Bou-kader » sur des terres prélevées sue les douars communes Zeboudjt-el-ouast et Taflout formant ainsi l’ancienne tribu des Sbéah du sud à 22 km à l’Ouest d’Orléans ville (chlef) En 1896, la localité est rebaptisée Charon en mémoire du général Viala Charon Gouverneur Général de l’Algérie entre (1848/1850) dont le nom atteste l’influence du second empire à l’instar des autres communes et villages qui reçoivent à l’époque des noms puisés dans les souvenir historique rappelant ainsi les vicissitudes de la politique coloniale. Au cours des années 1956 et 1958 la guerre de libération nationale atteignit son paroxysme, la région montra une farouche résistance, lourdement menée au profond massif montagneux de Karoun par ses valeureux martyrs dont le nombre avait atteint plus 629 martyrs. Après l’indépendance, le village prit le nom de : « Boukadir »,toponyme à la signification diversement interprétée.

    Ce travail (l'historique et le toponyme ) est la recherche personnelle de monsieur SABER Abdelaaziz professeur d'enseignement secondaire de Français, volée et publiée sans son autorisation ayez un peu de respect pour les droits d'auteur

    Sources, notes et références[3]

    1. « Wilaya de Chlef : répartition de la population résidente des ménages ordinaires et collectifs, selon la commune de résidence et la dispersion », sur ons.dz. Données du recensement général de la population et de l'habitat de 2008 sur le site de l'ONS.
    2. Atlas de l'Algérie 1830-1960, Paris, Éditions Archives & Culture, , 80 p. (ISBN 978-2-35077-157-1, présentation en ligne)
    3. « 399 Note de M. de Chevilly, Directeur de l’Office commercial françaispour la Russie.Deuxième conversation avec Monsieur L », dans Documents diplomatiques français, Peter Lang (ISBN 978-2-87574-004-5, lire en ligne)

    Voir aussi

    Articles connexes

    • Portail de l’Algérie
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.