Bob Bradley
Bob Bradley, né le à Montclair (New Jersey), est un entraîneur américain de football actuellement en poste au Los Angeles FC en Major League Soccer.
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Bob Bradley | ||
Bob Bradley en visite à Doha en 2012 | ||
Situation actuelle | ||
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Équipe | Los Angeles FC (entraîneur) | |
Biographie | ||
Nom | Robert Frank Bradley | |
Nationalité | Américain | |
Naissance | Montclair (New Jersey) |
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Poste | Entraîneur | |
Parcours junior | ||
Années | Club | |
1978-1980 | Princeton Tigers | |
Équipes entraînées | ||
Années | Équipe | Stats |
1981-1983 | Ohio Bobcats | |
1983-1984 | Virginia Cavaliers | (adjoint) |
1984-1995 | Princeton Tigers | |
1996 | États-Unis olympique | (adjoint) |
1996-1997 | D.C. United | (adjoint) |
1998-2002 | Chicago Fire | 13v 3n 7d |
2003-2005 | MetroStars | 32v 26n 31d |
2006 | Chivas USA | 6v 6n 6d |
2006-2007 | États-Unis olympique | 1v 1n 0d |
2007-2011 | États-Unis | 38v 12n 24d |
2011-2013 | Égypte | 23v 6n 8d |
2014-2015 | Stabæk | 28v 11n 21d |
2015-2016 | Le Havre AC | 16v 10n 10d |
2016 | Swansea City | 2v 2n 7d |
2018- | Los Angeles FC | 43v 18n 16d |
Dernière mise à jour : 25 octobre 2018 |
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Son fils, Michael, est un joueur professionnel de football évoluant depuis au Toronto FC et dans la sélection américaine, tandis que son frère Scott (en) est un joueur de baseball.
Biographie
Bradley au niveau universitaire
Bradley naît et grandit dans le New Jersey, jouant au football au West Essex High School (en) et à l'Université de Princeton. La carrière d'entraîneur de Bradley démarre en 1981, lorsqu'il est nommé entraîneur de l'équipe de l'Université de l'Ohio à l'âge de vingt-deux ans.
Il rejoint l'entraîneur de l'équipe de l'Université de Virginie, Bruce Arena, en tant qu'adjoint avant de retourner à Princeton, cette fois-ci en y étant l'entraîneur principal. Bradley est à la tête des Tigers de 1984 à 1985, remportant deux titres en Ivy League et atteignant le Final Four du championnat de la NCAA en 1993.
Major League Soccer
En 1996, Bradley est à nouveau l'adjoint d'Arena, cette fois-ci à D.C. United dans la nouvelle Major League Soccer. Deux saisons plus tard, il devient entraîneur du Fire de Chicago, remportant le doublé MLS Cup-Coupe nationale en 1998. De par ce succès, il est élu entraîneur de l'année de la ligue. Son palmarès s'épaissit en 2000 lorsque le Fire remporte la Coupe des États-Unis.
Après la saison 2002, Bradley quitte Chicago et prend les rênes des MetroStars, qui l'avaient déjà sollicité en 1996 et 1997. Avec lui, les MetroStars atteignent leur première finale de Coupe de leur histoire en 2003. Bradley est remercié en octobre 2005 alors qu'il ne reste que trois matchs à disputer en saison régulière, le club ayant peu de chances d'atteindre la phase de play-offs. Durant la saison 2005, Bob Bradley est nommé entraîneur du club de Los Angeles du Chivas USA qui fait alors un mauvais début de saison. La jeune équipe termine finalement troisième de la Conférence Ouest avant de perdre en play-offs face au Dynamo de Houston.
Équipe des États-Unis
À la suite des mauvaises performances de la sélection américaine lors de la Coupe du monde 2006, la fédération américaine nomme Bob Bradley en intérim pour prendre en charge la sélection en décembre 2006. Bien qu'il ait été vu comme un second choix, le mieux placé selon les spécialistes étant Jürgen Klinsmann, Bradley établit rapidement un squelette pour la sélection, introduisant de jeunes joueurs et approchant son travail comme un sélectionneur permanent.
Ses débuts sont convaincants, et après une série de matchs amicaux victorieux, dont une victoire sur le score de 2-0 contre le Mexique, la Fédération le nomme officiellement sélectionneur le 15 mai 2007. Les Américains atteignent la finale de la Gold Cup 2007, battant les Mexicains pour la seconde fois en quatre mois sur le score de 2-1. Lors de sa première année à la tête de la sélection, Bradley compte un bilan de 12 victoires, 1 nul et 5 défaites, avec une période d'invincibilité de dix matchs étalée sur cinq mois.
Néanmoins, les Américains ne confirment pas leur bon parcours lors de la Copa América 2007, la plupart des joueurs étant de jeunes espoirs de la Ligue majeure de football. Le fait que ce soit la deuxième compétition lors du même été 2007 et que les clubs ne soient pas obligés de libérer leurs joueurs, les Américains étant invités par la CONMEBOL peuvent expliquer ce coup d'arrêt. L'équipe perd son premier match de l'ère Bradley contre l'Argentine en match d'ouverture (4–1). Les États-Unis quittent la compétition sans aucun point après deux autres défaites contre le Paraguay et la Colombie. Les défaites s'enchainent ensuite, à l'extérieur contre la Suède et à domicile contre les Brésiliens. Néanmoins, l'année se termine par deux victoires contre la Suisse et l'Afrique du Sud.
Début 2008, Bradley et la Fédération programment sept matchs amicaux contre des équipes de l'élite mondiale en vue des qualifications pour la Coupe du monde de football de 2010. Après un match nul 2–2 lors du match amical annuel contre le Mexique, les États-Unis perdent 2-0 en Angleterre, 1–0 en Espagne, et obtiennent le nul face à l'Argentine à domicile.
Lors du deuxième tour des éliminatoires du Mondial 2010, la sélection bat la Barbade 8–0 à domicile, ce qui est la plus large victoire de l'histoire des États-Unis, et 0–1 à l'extérieur. Lors du Third Round, les Américains dominent leur groupe composé du Guatemala, de Trinité-et-Tobago, et de Cuba, et se qualifie pour le quatrième tour. Bradley et les États-Unis battent le Mexique 2-0, avec deux buts du fils Michael Bradley. Plus tard en 2009, Bradley mène l'équipe en finale de la Coupe des confédérations 2009, avec durant son parcours une victoire 2–0 contre l'équipe d'Espagne de football, numéro un mondial au classement FIFA et championne d'Europe, brisant ainsi leur série d'invincibilité de 35 matchs.
La Gold Cup 2009 voit la victoire des Mexicains sur le score de 5-0 face aux Américains, qui ont une équipe remaniée en raison de la récente Coupe des confédérations. Néanmoins, la sélection perd de nouveau 2-1 lors des qualifications face à son rival du Sud. Cela n'empêche pas l'équipe de Bob Bradley de se qualifier pour la Coupe du monde de 2010 après une victoire 3 buts à 2 face au Honduras en octobre 2009.
Avec l'Égypte
Bob Bradley qui signe son contrat avec l’équipe nationale d'Égypte en 2011. Il remet vite l’Égypte sur le bon chemin avec une série de 13 matchs sans défaite, excepté son premier match contre le Brésil. En dépit d'un climat difficile à la suite des évènements de Port-Saïd en février 2012, qui entrainèrent notamment une suspension du championnat, il décide de rester en place. Il échoue à qualifier l’Égypte pour la coupe du monde 2014 après une défaite 1-6 au Ghana lors des barrages aller malgré une victoire 2-1 au retour.
Bradley participe également à de nombreuses actions caritatives en faveur des enfants malades d’Égypte. Son installation dans la ville du Caire favorise son implication dans son rôle d’entraîneur.
Expérience européenne
Désireux de connaitre le football européen, il prend la direction de la Norvège et du club de Stabaek qui fait alors son retour dans l'élite. Il devient le premier entraineur américain à la tête d'une équipe européenne de première division[1]. Pour sa première saison en 2014, il termine à la neuvième place.
Alors que le podium et une qualification pour la Ligue Europa sont assurés pour 2015, il rejoint la France en signant pour deux ans au Havre AC et son président américain, Vincent Volpe, en Ligue 2 en novembre 2015[2], devenant ainsi le premier entraineur américain à exercer en France. Il quitte le club havrais le 3 octobre 2016 pour rejoindre le club de Premier League de Swansea City FC, d'où il est renvoyé en fin décembre 2016 à la suite des mauvais résultats du club[3].
Palmarès
- Avec l'Université de Princeton
- Vainqueur de l'Ivy League en 1984 et 1985.
- Avec le Fire de Chicago
- Vainqueur de l'US Open Cup en 1998 et 2000.
- Vainqueur de la MLS Cup en 1998.
- Avec les MetroStars
- Finaliste de l'US Open Cup en 2003.
- Avec l'équipe américaine
- Vainqueur de la Gold Cup 2007.
- Finaliste de la Coupe des confédérations 2009.
- Finaliste de la Gold Cup 2009.
- Finaliste de la Gold Cup 2011
- Distinctions personnelles
- Trophée de l'entraîneur de l'année en MLS en 1998 et 2006
Notes et références
- « Bob Bradley, un Américain au Havre ? - SO FOOT.com », sur SOFOOT.com (consulté le )
- https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Le-havre-bob-bradley-presente-jeudi/606721
- (en) « Bob Bradley: Swansea City sack American manager », BBC, (consulté le )
Liens externes
- Ressources relatives au sport :
- FootballDatabase
- Leballonrond (joueurs)
- Mondefootball (joueurs)
- (en + pt) Leballonrond (entraîneurs)
- (de) Munzinger Sport
- (en) NCAA Statistics
- (mul) Soccerway
- (mul) Transfermarkt (managers)
- Bradley becomes National team coach 2006
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