Boabdil

Mohammed XII de Grenade ou Boabdil (déformation castillane de Abû Abdil-lah)[1], connu aussi sous le nom de Abû `Abd Allâh “az-Zughbî” Mohammed ben Abî al-Hasan `Alî[2] est le vingt-deuxième émir nasride de Grenade (Nasride de Gharnata). Il est surnommé Az-Zughbî[3] (l'infortuné) ou El Chico[4] (Le Jeune) par les Castillans.

Il est né à Grenade en 1459. Il est le fils de Abû al-Hasan `Alî dit El viejo[5] c'est-à-dire L'Ancien. Il lui succède en 1482. Il règne sous le nom de Muhammad XII az-Zughbî sur le royaume de Grenade et en est le dernier souverain musulman. Le royaume disparaît en 1492. Selon les écrits de l'historien tlemcénien Al Maqqari, à ce jour, seule source historiquement admise, il meurt en 1532 ou 1533[6],[7] à Fès.

Les Espagnols se souviennent de lui également sous le nom de El Moro, « le Maure ».

Biographie

Au XVe siècle, l'étendue des territoires soumis à l'Islam en Espagne se réduit de plus en plus et Grenade reste le dernier bastion que les Rois catholiques ont à conquérir. Une intrigue amoureuse au sérail du roi de Grenade facilite leur tâche : le roi Abû al-Hasan `Alî (1464-1482) s'est en effet épris d'une belle chrétienne, Isabelle de Solis qui, une fois convertie à l'islam, prend le nom de Zoraya et lui donne deux fils. Abû al-Hasan `Alî envisage alors de répudier la reine `Aïcha, dont il a également eu deux fils, dont l'aîné est Boabdil (Az-Zughbî). `Aïcha s'enfuit avec ses fils, et une révolte permet de détrôner son mari et le faire remplacer par Boabdil, le Petit Roi « el Rey Chico ». Les grandes familles maures prennent parti pour ou contre celui-ci. De leur côté, les Espagnols attisent ces rivalités qui les servent.

Premier règne (1482 - 1484)

En 1482, Boabdil évince son père Abû al-Hasan `Alî et monte sur le trône.

La grande défaite chrétienne de l'Axarquía

Au , le marquis de Cadix et le grand maître de l'ordre de Santiago, Don Alonso Cárdenas, autour desquels s'est regroupée l'élite de la noblesse chrétienne andalouse, décident, sur le conseil d'un musulman renégat d'Osuna, de lancer une expédition dans la région du littoral située entre Málaga et Vélez-Málaga appelée Ach-Charqiyya[8] par les arabes et l'Axarquía dans des chroniques castillanes. Trois mille cavaliers et mille fantassins partent d'Antequera le . Arrivés à la côte méditerranéenne, ils prennent la direction de Málaga. Dans cette terre âpre des Montagnes de Málaga, la contre-attaque musulmane se produit dans la nuit du jeudi au [9]. Les chrétiens sont complètement mis en déroute. Les chroniques castillanes parlent de mille huit cents morts et prisonniers, dont d'illustres nobles castillans[10].

La bataille de l'Axarquía est la dernière victoire des musulmans dans l'histoire d'al-Ándalus.

La bataille de Lucena

Épée de Boabdil, Musée de l'armée de Tolède

Un mois après la défaite chrétienne dans les Montagnes de Málaga, Boabdil, avide de gloire, décide de faire une incursion en territoire chrétien. Son objectif est une place mal défendue, Lucena, dont le gouverneur, Diego Fernández de Cordoue, n'est âgé que de dix-neuf ans. Mais un musulman grenadin trahit les siens en révélant aux habitants de Lucena ce projet d'attaque. Ceux-ci fortifient la ville très rapidement. Le , Boabdil, à la tête de sept cents cavaliers et de neuf mille fantassins, est repoussé devant les murs de Lucena. Il subit de nombreuses pertes dues à la surprenante intervention de l'armée du comte de Cabra qui avait été averti de la manœuvre des Nasrides. Après plusieurs escarmouches, les Castillans mettent en déroute Boabdil, qui se montre un piètre commandant. L'armée musulmane est presque détruite.

Pendant la bataille, le vaillant capitaine de Loja, `Alî al-Attar, beau-père de Boabdil, ainsi que plusieurs membres de l'aristocratie grenadine perdent la vie. Boabdil lui-même tombe entre les mains des chrétiens. Ceux-ci, dans un premier temps, ne le reconnaissent pas. Boabdil est enfermé dans la forteresse de Porcuna. Cet épisode marque le début de la chute de Grenade. Les conditions admises par Boabdil pour obtenir sa libération sont les plus humiliantes qu'ait accepté un souverain d'al-Andalus. Il promet de livrer un impôt de douze mille doublons de Jaén, l'équivalent de quatorze mille ducats ; de restituer les trois mille captifs chrétiens castillans ; de livrer comme otages son fils, le prince héritier Ahmad, son frère Yûsuf, et dix jeunes aristocrates grenadins. Il accepte d'être le vassal des rois de Castille et il demande à la Castille de lui venir en aide pour reprendre son trône[11].

Dès qu'il est informé de la catastrophe de Lucena, son père Abû al-Hasan, qui dispose du soutien de nombreux habitants de Grenade, se hâte de reprendre son trône.

Captivité en Castille (1484 - 1487)

Pendant sa captivité, son père Abû al-Hasan `Alî jusqu'en 1485, puis son oncle Muhammad XIII az-Zaghall prennent successivement le pouvoir.

Ferdinand d'Aragon le libère et l'aide à reprendre le trône en 1487, à la condition que Grenade devienne vassale de l'Espagne et qu'il renonce à défendre Malaga, en passe d'être attaquée par les Catholiques. En outre, il donne son premier-né de deux ans en otage, promet le paiement de 14 000 ducats d'or et la libération de 7 000 prisonniers espagnols.

L'assaut contre Malaga

Statue de Boabdil au sein du parc historique de San Sebastian de Navalcarnero.

Au , à la tête de 70 000 hommes, Fernando décide de joindre à la couronne la deuxième ville du royaume : Malaga. Les chrétiens encerclent la ville. Le chef de la garnison nasride, Ahmad at-Tagrî, prend le commandement de la ville à partir du . Il est déterminé à combattre jusqu'au bout. Soumis au feu des bombardes castillanes, les musulmans se défendent de leur mieux. En juillet, les vivres arrivent à manquer. Les habitants de Málaga sont obligés de manger des chevaux, ânes, mulets et chiens.

Une subite épidémie réduit considérablement les effectifs des assiégeants. À ce moment critique, Fernando demande à son épouse de faire acte de présence pour remonter le moral de ses troupes. Celle-ci fait son apparition dans une armure scintillante, entourée de six cents lanciers, tandis que cent navires chargés de ravitailler les armées bloquent le port de Malaga.

Mohammed az-Zughbî (Boabdil) se conforme à l'accord secret signé avec les Rois Catholiques (prix de leur aide pour le remettre sur le trône) et en conséquence n'intervient pas pour défendre Málaga.

En revanche, son oncle Muhammad XIII az-Zaghall, qui s'est exilé à Almería après la chute de Baza, essaie sans succès une manœuvre de diversion pour défendre Malaga en lançant quelques détachements de volontaires nasrides d'Adra sur les chrétiens aux alentours de Vélez-Málaga.

Málaga capitule au bout de trois mois et demi de siège, le . Les quinze mille prisonniers musulmans sont à bout de force[11].

Relations des Nasrides avec les autres musulmans (1485 - 1489)

Encerclés par l'ennemi chrétien, les Grenadins se retournent à partir de 1485 vers leurs anciens alliés, les souverains maghrébins de Fès et Tlemcen, à qui ils demandent une aide efficace. Le sultan wattasside Mohammed ben Yahyâ, qui règne à Fès, a signé en 1479 un traité avec la Castille, lui reconnaissant des droits exclusifs sur la côte africaine. Les Zianides de Tlemcen, eux, sont trop occupés par leurs deux voisins Mérinides et Hafsides. Enfin, pour leur part, les Hafsides à Tunis s'efforcent d'avoir les meilleures relations avec la Castille pour pouvoir se protéger contre les Mamelouks d'Égypte.

En 1487, une ambassade grenadine sollicite l'aide du sultan mamelouk Qâ'it Bay, qui accepte de menacer l'Église de Jérusalem : il lui demande d'intervenir auprès de la Castille afin que celle-ci renonce à ses attaques contre Grenade ; en cas contraire, Qâ'it Bay ferait subir des représailles aux membres du clergé de l'Église de la Résurrection à Jérusalem. Il interdirait en outre aux Européens l'accès à ce sanctuaire et s'il était nécessaire, il le ferait détruire. Mais les menaces de Qâ'it Bay sont en réalité purement verbales. Le sultan mamelouk et la Castille établissent des relations commerciales en pleine guerre de Grenade. Le , Ferdinand demande au pape l'autorisation de vendre du blé « au sultan de Babylone » (Qâ'it Bay) afin d'aider ses sujets menacés par la famine. Le montant de la vente serait utilisé pour couvrir les frais de la guerre contre Grenade. En seconde intention, Ferdinand voulait aider le sultan du Caire car il le considérait comme le seul chef musulman capable de résister aux Ottomans dont la puissance ne cessait de croître. Aucune aide efficace n'était donc prévisible de la part d'aucun de ces souverains musulmans. Les Nasrides durent se contenter de volontaires, souvent des fugitifs qui cherchaient à échapper à la répression religieuse dans leur pays[11].

Rachel Arié du CNRS décrit les relations pragmatiques et complexes qu'établirent les Nasrides de Grenade avec les sultans Maghrébins. Elle écrit :

« Les liens qui se nouèrent entre les souverains de Grenade et les Hafsides de Tunis [...] portèrent essentiellement sur un échange de missives amicales et de magnifiques présents mais n'entraînèrent aucune immixtion de l'un des deux partenaires dans les affaires intérieures de l'autre [...] Plus étroits furent les rapports entre les Nasrides d'une part et d'autre part les sultans Marinides qui régnaient depuis 1268 sur le vaste territoire du Maghrib extrême, le Maroc d'aujourd'hui [...] et les dynasties Abd al wadides [...] qui avaient fondé le royaume de Tlemcen.
Vassaux de la Castille à laquelle ils devaient un tribut annuel, les bâtisseurs du royaume Nasride avaient été contraints dès la fin du XIIIe siècle d'invoquer le prétexte de la guerre sainte afin de freiner la Reconquête chrétienne. Ils avaient eu recours à l'appui militaire des princes dissidents mérinides qui, réfugiés à Grenade, avaient constitué les fameuses légions de volontaires de la Foi, si redoutées de leurs adversaires chrétiens sur le sol espagnol. Bientôt les sultans de Fez en personne... franchissent le détroit et portèrent le gihad en terre andalouse ; cette intervention active ne laissa pas d'inquiéter les Nasrides [...] Soucieux de contrebalancer l'influence Marinide dans leur propre royaume et de rétablir l'équilibre des forces sur l'échiquier espagnol, les sultans de Grenade pratiquèrent une politique résolument opportuniste avec des nobles castillans révoltés contre le souverain Alphonse X et avec les états de la couronne d'Aragon et entretinrent des relations amicales avec l'émirat Abd Al wadide de Tlemcen. Ennemis des Mérinides qui avaient tenté de s'emparer de Tlemcen et d'imposer leur souveraineté sur le Maghrib central, les Ziyyanides se rapprochèrent des Nasrides dès le début du XIIIe siècle. En 1309, sous Abu Hammu Musa 1er, ils furent alliés du roi de Grenade Abu Al Guyus Nasr contre la coalition formée par Aragon, la Castille et le Maroc. Des guerriers de la Foi recrutés à Oran et à Honaine par le gouverneur nasride d'Almeria apportèrent leur énergique soutien aux combattants grenadins. [...] En 1340, Abu Al Haggag Yusuf reprit la politique de ces aïeux pour parer la menace chrétienne, il dut solliciter le secours du plus prestigieux des souverains d'Afrique du Nord, le Marinide Abu Al Hassan[12]. »

Second règne (1487 - 1492)

Mohammed az-Zughbî (Boabdil) revient au pouvoir alors même que s'achève l'ère du royaume grenadin. Une fois libéré, Boabdil refuse de soumettre la ville. Fin 1487, Almería et Guadix tombent. En 1489, Almuñécar et Salobreña tombent à leur tour.

La puissante famille des Abencérages est accusée d'être vendue aux chrétiens et de vouloir renverser Boabdil. Selon Gines Perez De Hita, historien de la fin du XVe siècle, trente-six Abencérages auraient été exterminés par Boabdil dans une salle du palais.

La chute de Grenade

Boabdil remettant les clés de Grenade à Ferdinand et Isabelle (tableau Francisco Pradilla y Ortiz)

Boabdil reste le seul souverain. Au , les chrétiens reprennent les hostilités contre Grenade avec une armée puissante de dix mille cavaliers et de quarante mille fantassins. Le commence le siège final de la capitale nasride. Ce jour-là, la reine Isabelle Ire de Castille jure de ne pas se baigner ni changer de vêtements jusqu'à ce que Grenade soit prise. Au début du siège, le campement des Castillans est détruit par le feu. Isabelle fait alors construire, dans la vallée du Genil, un campement fixe. Elle fait appeler cette ville Sitiadora[13].

Depuis leur capitale assiégée, les Grenadins n'essayent que quelques rares sorties pendant les six mois suivants. Ils ne disposent que d'une cavalerie et d'une infanterie impuissantes face à l'artillerie castillane qui ouvre des brèches dans les murailles de la ville. Fin 1491[14], la situation dans Grenade devient très précaire quand le blé, l'orge, le millet et l'huile viennent à manquer. Le passage par l'Alpujarra est devenu impraticable, la neige ayant commencé à tomber et ayant coupé les communications avec cette région méridionale. Boabdil entame des conversations secrètes pour ne rendre la ville que fin alors que depuis , les Castillans exigent une reddition immédiate.

Dans la nuit du au , guidés par Ibn Kumasa et Abû al-Qasim al-Mulihe, deux vizirs de Boabdil, le grand commandeur de León, don Gutierrez de Cárdenas et quelques fonctionnaires castillans, entrent secrètement dans Grenade par un chemin peu fréquenté. Au petit jour, Boabdil livre les clés de l'Alhambra à don Gutierrez dans la tour de Comares. La capitulation officielle date donc du [15].

Le comte de Tendilla et ses troupes entrent ensuite dans l'Alhambra en suivant le même itinéraire. La bannière de Castille et la croix sont hissées sur l'une des tours de la forteresse de l'Alhambra, qu'on appelle encore aujourd'hui la Tour de la Bougie. Boabdil laisse sa ville et ses palais intacts aux mains de ses adversaires, moyennant un traité de capitulation qui garantit les droits des habitants : ceux-ci peuvent rester en conservant leur religion, leurs autorités juridico-religieuses, leurs biens et même leurs armes (sauf les armes à feu).

Boabdil fait excaver les tombes de ses ancêtres Mohammad II, Yusef I, Yusef III et Abu Saad pour qu'elles ne soient pas profanées par les chrétiens. Il les fait transférer dans le cimetière de la mosquée de Mondújar, à une quarantaine de kilomètres du lieu de son exil (et à 140 km à l'ouest de Grenade).

La légende dit que sur le chemin de l’exil, au lieu-dit du « dernier soupir du maure », Boabdil se retourna vers la capitale de son royaume perdu et pleura. Sa mère Aicha Fatima lui lança : « Pleure comme une femme pour un royaume perdu que tu n’as pas su défendre comme un homme ! », en arabe « ابكِ مثل النساء ملكاَ مضاعا لم تحافظ عليه مثل الرجال ».

Dans ses écrits, Christophe Colomb dit avoir assisté à la reddition et au départ de Boabdil.

La fin de l'émirat de Grenade, 1479-1492

La fin (1492 - 1494 ou 1533)

Exilé au sud-est de Grenade, à Laujar de Andarax dans les montagnes des Alpurrajas où Ferdinand lui a accordé une seigneurie, Boabdil perd sa femme Morayma, qui est alors à son tour enterrée dans la mosquée de Mondújar. Trahi par son vizir, Yusef Aben Comixa, qui vend sans son consentement la seigneurie pour 80 000 ducats à Ferdinand, Boabdil est contraint d'embarquer en du port d'Adra pour rejoindre les côtes africaines.

Selon la légende, une fois embarqué, Boabdil regarde dans la direction de la côte, lance son épée dans les flots et promet de revenir un jour la chercher.

Il serait allé vivre à Fès avec sa mère, sa sœur et ses deux fils Ahmed et Yusef. Selon l'historien Al Maqqari, il meurt en 1533/1534[16] et ses descendants vivent à Fès en 1627/1628[17] dans des conditions difficiles.

En effet, le secrétaire royal Fernando de Zafra mentionne dans sa missive du que Boabdil et sa suite vivent à Andarax qu'il quitta pendant un mois pour se rendre à Tlemcen où il resta peu longtemps et qu'il quitta en septembre ou . Il précise que sa femme est morte à Andarax est qu'elle est enterrée à Mondujar. Selon l'historien tlemcénien Al Maqqari, Boabdil, dernier roi de Grenade, s'installe avec des membres de sa famille à Fez où il vécut dans des conditions difficiles. Al-Maqqari écrit qu'il mourut en 1533 ou en 1534 et mentionne avec précision où sa dépouille fut enterrée[18]. Le chroniqueur espagnol Luis del Marmol Carvajal[19] écrit : « Boabdil mourut près de l’Oued el Assouad (la rivière noire) au gué dit de Waqûba, dans la guerre qui a opposé les Mérinides de Fez aux Saadiens de Marrakech ». Cette source est également reprise par Louis de Chénier, diplomate du roi de France Louis XVI[20]. Mais cette dernière hypothèse est jugée peu probable par Mercedes Garcia Arenal.

Par ailleurs, signalons que selon une rumeur (dont on trouve trace dans le roman Clovis Dardentor[21] de Jules Verne paru en 1896), il meurt en 1494 à Tlemcen. Une pierre tombale portant son épitaphe aurait été retrouvée en 1848 dans la nécropole royale zianide de Tlemcen, avant d'être perdue en 1898 après avoir été présentée à l'exposition universelle de Paris en 1889. Néanmoins il semble qu'il s'agisse d'une confusion avec son oncle Muhammad XIII az-Zaghall.

Légendes

Dans la mémoire populaire espagnole, Boabdil est devenu un héros romantique de la Reconquista, compte tenu des événements liés à la perte de son royaume. Son nom est donc fréquemment évoqué à propos de Grenade.

  • Le massacre des Abencérages dans la salle dite des Abencérages à l'Alhambra

Notes et références

  1. Boabdil par déformation de (A)bû Abd Allâh ou (A)bû Abdil-lah par les Castillans.
  2. arabe : ʾabū ʿabd allāh az-zuḡbī muḥammad ben abī al-ḥasan ʿalī,
    أبو عبد الله “الرغبي” محمد بن أبي الحسن علي
  3. arabe maghrébin : رغبي, infortuné
  4. espagnol : chico, enfant, jeune sans doute par opposition avec son père surnommé El Viejo, le vieux
  5. espagnol : viejo, vieux
  6. (ar)نفح الطيب من غصن الأندلس الرطيب, par Al Maqqari, Dar Sader, 1997, partie 4, p. 529
  7. 940 de l'hégire étant à cheval entre 1532 et 1533
  8. arabe : aš-šarqīya, الشرقية, L'orientale
  9. 11 safar 888 A.H.
  10. (es) Carpeta Didáctica : al-Andalus Al-Ándalus III: el Sultanato De Granada (1232-1492) y Una Breve Reseña Sobre la Alhambra
  11. (es) Carpeta Didáctica, ibidem
  12. Rachel Arié (dir.), Orientalia Hispanica : sive studia F. M. Pareja octogenario dicata, vol. 1, Brill Archive, , 678 p. (ISBN 978-90-04-03996-4, présentation en ligne), partie 1, « Les relations entre Grenade et la Berbérie au XIVe siècle. », p. 33
  13. espagnol : Sitiadora, lieu où se trouve une place forte
  14. Muharram 897 A.H.
  15. 28 safar 897 A.H.
  16. En 940 A.H.
  17. En 1037 A.H.
  18. (en) Leonard Patrick Harvey, Islamic Spain, 1250 to 1500, University of Chicago Press, , 386 p. (ISBN 9780226319629, lire en ligne), p. 327
  19. GoogleBooks
  20. Recherches historiques sur les Maures et Histoire de l'Empire de Maroc, page 303, Tome 3 et page 341, Tome 2 parus à Paris en 1787 (en consultation libre sur le net).
  21. Jules Verne, Clovis Dardentor, Paris, Bibliothèque d'éducation et de récréation, , 244 p. (lire en ligne), http://fr.wikisource.org/wiki/Page%3AVerne_-_Clovis_Dardentor%2C_Hetzel%2C_1900.djvu/234

Annexes

Bibliographie

  • (en) Washington Irving, Tales of the Alhambra, Granada, Padre Suarez,
  • Washington Irving (trad. de l'anglais), Contes de l'Alhambra, Paris, Phebus, coll. « Domaine Romanesque », , 253 p. (ISBN 2-85940-550-X) ou coll. « Libretto », 2004 (ISBN 2752900074)
  • Janine Sourdel et Dominique Sourdel, Dictionnaire historique de l'islam, PUF, , 1028 p. (ISBN 978-2-13-054536-1), « Nasrides », p. 615
  • Antonio Gala, Mémoires écarlates, J.-C. Lattès, (ISBN 978-2-7096-1716-1)
    journal, probablement autobiographique, de la vie de Boabdil, dernier sultan de Grenade

Articles connexes

Liens externes

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