Bernard Pingaud

Bernard Pingaud (né à Paris le et mort le à Uzès) est un écrivain français.

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Biographie

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Bernard Pingaud fait ses études secondaires au Lycée Pasteur de Neuilly et au lycée Henri IV, à Paris. En 1941, il participe à La Revue française: Cahiers de la Table Ronde, soutenant Philippe Pétain et fondée par Chris Marker. En 1943, il est reçu à l'École normale supérieure. Par la suite, il entre à l'Assemblée nationale où il sera secrétaire des débats jusqu'en 1974. En 1943, il publie un premier roman intitulé Mon beau navire.

Durant la guerre d'Algérie, il participe aux activités du Comité des intellectuels contre la poursuite de la guerre en Afrique du Nord et il signe le Manifeste des 121 titré « Déclaration sur le droit à l’insoumission dans la guerre d’Algérie » (1960).

En 1968, il fonde l'Union des écrivains avec notamment Jean-Pierre Faye et Michel Butor. Après avoir animé ce collectif jusqu'en 1973, il dirige le groupe d'études du Secrétariat à l'Action Culturelle du Parti Socialiste jusqu'en 1979. En 1981, il est chargé par Jack Lang de présider la Commission de réflexion sur la politique du livre et de la lecture. En 1982, il publie le rapport « Pingaud-Barreau ».

De 1983 à 1987, Pingaud est conseiller culturel auprès de l'ambassade de France au Caire. De retour en France, il rédige, à la demande de Jean Gattegno, directeur du Livre, un nouveau rapport sur le développement de la lecture « Le droit de lire » (mai 1989). De 1990 à 1993, il est le président de la Maison des écrivains et de la littérature à Paris.

Il a été, avec Catherine Clément, l'un des principaux membres du comité de rédaction de la revue L'Arc et, appelé par Jean-Paul Sartre, a collaboré aux Temps modernes.

Il a vécu à Collias[1], dans le Gard, à partir de 1997[2]. Il est le père de Denis Pingaud[3].

Il meurt le [4].

Œuvres

Romans et récits

  • Mon beau navire, Éditions de la Table ronde, 1946.
  • L’Amour triste, Éditions de la Table ronde, 1950.
  • Le Prisonnier, Éditions de la Table ronde, 1958 (rééd., Gallimard, 1979).
  • La Scène primitive, Gallimard, 1965.
  • La Voix de son maître, Gallimard, 1973.
  • L’Imparfait, Gallimard, 1973.
  • Adieu Kafka, Gallimard, 1989.
  • Bartoldi le comédien, Seuil, 1996.
  • Tu n’es plus là, Seuil, 1998.
  • Au nom du frère, Seuil, 2002
  • L’Andante inconnu, Joëlle Losfeld, 2003
  • Mon roman et moi, Joëlle Losfeld, 2003
  • L’Horloge de verre, Actes Sud, 2011
  • Vous, Seuil, 2015

Essais

  • Hollande, Seuil, « Petite Planète », 1954.
  • « François Muselier », Regards neufs sur le Parlement, Paris, Le Seuil, 1956 (notice BnF no FRBNF32516612).
  • Mme de la Fayette, Seuil, « Écrivains de toujours », 1959.
  • Tonia Cariffa, Éditions de la Galerie Bignou, Paris, 1961.
  • Inventaire, essais, Gallimard, 1965.
  • Entretiens avec Brice Parain, Gallimard, 1966.
  • Comme un chemin en automne, Inventaire II, Gallimard, 1979.
  • Le livre à son prix, Seuil, 1983.
  • L’Expérience romanesque, Gallimard, « Idées », 1983.
  • avec Robert Mantero, Les infortunes de la raison, Hatier, « Brèves-Littératures », 1992.
  • Les Anneaux du manège. Écriture et littérature, Gallimard, « Folio », 1992.
  • Écrire, jour et nuit, Gallimard, 2000.
  • La Bonne Aventure, Seuil, 2007
  • Une tâche sans fin (1940-2008), Seuil, 2009
  • L’Occupation des oisifs, Classiques Garnier, 2013

Notes et références

  1. Velay, Boissard et Bernié-Boissard 2009, p. 194
  2. « Villa rose », Septimanie, no 3, , p. 30 (lire en ligne)
  3. Véronique Richebois, « Denis Pingaud », sur lesechos.fr, .
  4. Patrick Kéchichian, « L’écrivain Bernard Pingaud est mort », sur lemonde.fr, (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

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